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Date de création : 09.08.2009
Dernière mise à jour : 31.01.2016
113496 articles


la clarete du dehors ne distrait pas mon ame

Publié à 12:43 par angeoudemongif Tags : moi fond femme mer fleurs oiseaux
la clarete du dehors ne distrait pas mon ame

La clarté du dehors ne distrait pas mon âme.
La plaine chante et rit comme une jeune femme ;
Le nid palpite dans les houx ;
Partout la gaîté lui dans les bouches ouvertes ;
Mai, couché dans la mousse au fond des grottes vertes
Fait aux amoureux les yeux doux.

Dans les champs de luzerne et dans les champs de fèves,
Les vagues papillons errent pareils aux rêves ;
Le blé vert sort des sillons bruns ;
Et les abeilles d’or courent à la pervenche,
Au thym, au liseron, qui tend son urne blanche
A ces buveuses de parfums.

La nue étale au ciel ses pourpres et ses cuivres ;
Les arbres, tout gonflés de printemps, semblent ivres ;
Les branches, dans leurs doux ébats,
Se jettent sur les oiseaux du bout de leurs raquettes ;
Le bourdon galonné fait aux roses coquettes
Des propositions tout bas.

Moi, je laisse voler les senteurs et les baumes,
Je laisse chuchoter les fleurs, ces doux fantômes,
Et l’aube dire : Vous vivrez !
Je regarde en moi-même, et, seul, oubliant l’heure,
L’oeil plein des visions de l’ombre intérieure,
Je songe aux morts, ces délivrés !

Encore un peu de temps, encore, ô mer superbe,
Quelques reflux ; j’aurai ma tombe aussi dans l’herbe,
Blanche au milieu du frais gazon,
A l’ombre de quelque arbre où le lierre s’attache ;
On y lira : —— Passant, cette pierre te cache

La ruine d’une prison.

la chouette

Publié à 12:37 par angeoudemongif Tags : moi fond centerblog dieu nature animaux nuit divers pensées cheval alphabet
la chouette

Une chouette était sur une porte clouée ;
Larve de l’ombre au toit des hommes échouée.
La nature, qui mêle une âme aux rameaux verts,
Qui remplit tout, et vit, à des degrés divers,
Dans la bête sauvage et la bête de somme,
Toujours en dialogue avec l’esprit de l’homme,
Lui donne à déchiffrer les animaux, qui sont
Ses signes, alphabet formidable et profond ;
Et, sombre, ayant pour mots l’oiseau, le ver, l’insecte,
Parle deux langues : l’une, admirable et correcte,
L’autre, obscur bégaîment. L’éléphant aux pieds lourds,
Le lion, ce grand front de l’antre, l’aigle, l’ours,
Le taureau, le cheval, le tigre au bond superbe,
Sont le langage altier et splendide, le verbe ;
Et la chauve-souris, le crapaud, le putois,
Le crabe, le hibou, le porc, sont le patois.
Or, j’étais là, pensif, bienveillant, presque tendre,
Épelant ce squelette, et tâchant de comprendre
Ce qu’entre les trois clous où son spectre pendait,
Aux vivants, aux souffrants, au bœuf triste, au baudet,
Disait, hélas ! la pauvre et sinistre chouette,
Du côté noir de l’être informe silhouette.

Elle disait :

— Sur son front sombre
Comme la brume se répand !

Il remplit tout le fond de l’ombre.
Comme sa tête morte pend !
De ses yeux coulent ses pensées.
Ses pieds troués, ses mains percées
Bleuissent à l’air glacial,
Oh ! comme il saigne dans le gouffre !
Lui qui faisait le bien, il souffre
Comme moi qui faisait le mal.

— Une lumière à son front tremble.-
Et la nuit dit au vent : —Soufflons
— Sur cette flamme ! — et, tous ensemble,
Les ténèbres, les aquilons,
La pluie et l’horreur, froides bouches,
soufflent, hagards, hideux, farouches,
Et dans la tempête et le bruit
La clarté reparaît grandie… —-
Tu peux éteindre un incendie,
Mais pas une auréole, ô nuit !

— Cette âme arriva sur la terre,
Qu’assombrit le soir incertain ;
Elle entra dans l’obscur mystère
Que l’ombre appelle son destin ;
Au mensonge, aux forfaits sans nombre,
À tout l’horrible essaim de l’ombre,
Elle livrait de saints combats ;
Elle volait, et ses prunelles
Semblaient deux lueurs éternelles
Qui passaient dans la nuit d’en bas.

— Elle allait parmi les ténèbres,
Poursuivant, chassant, dévorant
Les vices, ces taupes funèbres,
Le crime, ce phalène errant ;
Arrachant de leurs trous la haine,
L’orgueil, la fraude qui se traîne,
L’âpre envie, aspic du chemin,
Les vers de terre et les vipères,
Que la nuit cache dans les pierres
Et le mal dans le cœur humain !

— Elle cherchait ces infidèles,
L’Achab, le Nemrod, le Mathan,
Que, dans son temple et sous ses ailes,
Réchauffe le faux dieu Satan,
Les vendeurs cachés sous les porches,
Le brûleur allumant ses torches
Au même feu que l’encensoir ;
Et, quand elle l’avait trouvée,
Toute la sinistre couvée
Se hérissait sous l’autel noir.

— Elle allait, délivrant les hommes
De leurs ennemis ténébreux ;
Les hommes, noirs comme nous sommes,
Prirent l’esprit luttant pour eux ;
Puis ils clouèrent, les infâmes,
L’âme qui défendait leurs âmes,
L’être dont l’œil jetait du jour ;
Et leur foule, dans sa démence,
Railla cette chouette immense
De la lumière et de l’amour !

— Race qui frappes et lapides,
Je te plains ! hommes, je vous plains !
Hélas ! je plains vos poings stupides,
D’affreux clous et de marteaux pleins !

Vous persécutez pêle-mêle
Le mal, le bien, la griffe et l’aile,
Chasseurs sans but, bourreaux sans yeux !
Vous clouez de vos mains mal sûres
Les hiboux au seuil des masures,

Et Christ sur la porte des cieux ! —

l hirondelle au printemps cherche les vieilles tours

Publié à 11:06 par angeoudemongif Tags : vie
l hirondelle au printemps cherche les vieilles tours

L’hirondelle au printemps cherche les vieilles tours,
Débris où n’est plus l’homme, où la vie est toujours;
La fauvette en avril cherche, ô ma bien-aimée,
La forêt sombre et fraîche et l’épaisse ramée,
La mousse, et, dans les noeuds des branches, les doux toits
Qu’en se superposant font les feuilles des bois.
Ainsi fait l’oiseau. Nous, nous cherchons, dans la ville,
Le coin désert, l’abri solitaire et tranquille.
Le seuil qui n’a pas d’yeux obliques et méchants,
La rue où les volets sont fermés; dans les champs,
Nous cherchons le sentier du pâtre et du poëte;
Dans les bois, la clairière inconnue et muette
Où le silence éteint les bruits lointains et sourds.

L’oiseau cache son nid, nous cachons nos amours.

l enfant voyait l aieule a filer occupee

Publié à 11:01 par angeoudemongif Tags : belle oiseau
l enfant voyait l aieule a filer occupee

L’enfant, voyant l’aïeule à filer occupée,
Veut faire une quenouille à sa grande poupée.
L’aïeule s’assoupit un peu ; c’est le moment.
L’enfant vient par derrière et tire doucement
Un brin de la quenouille où le fuseau tournoie,
Puis s’enfuit triomphante, emportant avec joie
La belle laine d’or que le safran jaunit,

Autant qu’en pourrait prendre un oiseau pour son nid.

l enfance

Publié à 17:09 par angeoudemongif Tags : dieu jeux nuit mort enfant
l enfance

L’enfant chantait; la mère au lit exténuée,
Agonisait, beau front dans l’ombre se penchant;
La mort au-dessus d’elle errait dans la nuée;
Et j’écoutais ce râle, et j’entendais ce chant.

L’enfant avait cinq ans, et, près de la fenêtre,
Ses rires et ses jeux faisaient un charmant bruit;
Et la mère, à côté de ce pauvre doux être
Qui chantait tout le jour, toussait toute la nuit.

La mère alla dormir sous les dalles du cloître;
Et le petit enfant se remit à chanter… –
La douleur est un fruit: Dieu ne le fait pas croître

Sur la branche trop faible encor pour le porter.

joies du soir

Publié à 16:47 par angeoudemongif Tags : vie amis dieu mort fleur horreur
joies du soir

Le soleil, dans les monts où sa clarté s’étale,
Ajuste à son arc d’or sa flèche horizontale ;
Les hauts taillis sont pleins de biches et de faons ;
Là rit dans les rochers, veinés comme des marbres,
Une chaumière heureuse ; en haut, un bouquet d’arbres
Au-dessous, un bouquet d’enfants.

C’est l’instant de songer aux choses redoutables.
On entend les buveurs danser autour des tables ;
Tandis que, gais, joyeux, heurtant les escabeaux,
Ils mêlent aux refrains leurs amours peu farouches,
Les lettres des chansons qui sortent de leurs bouches
Vont écrire autour d’eux leurs noms sur leurs tombeaux.

Mourir ! demandons-nous, à toute heure, en nous-mêmes :
-— Comment passerons-nous le passage suprême ? —-
Finir avec grandeur est un illustre effort.
Le moment est lugubre et l’âme est accablée ;
Quel pas que la sortie ! —— Oh ! l’affreuse vallée
Que l’embuscade de la mort !

Quel frisson dans les os de l’agonisant blême !
Autour de lui tout marche et vit, tout rit, tout aime ;
La fleur luit, l’oiseau chante en son palais d’été,
Tandis que le mourant en qui décroît la flamme,
Frémit sous ce grand ciel, précipice de l’âme,
Abîme effrayant d’ombre et de tranquillité !

Souvent, me rappelant le front étrange et pâle
De tous ceux que j’ai vus à cette heure fatale,
Êtres qui ne sont plus, frères, amis, parents,
Aux instants où l’esprit à rêver se hasarde,
Souvent je me suis dit : Qu’est-ce donc qu’il regarde
Cet oeil effaré des mourants ?

Que voit-il ?… —— O terreur ! de ténébreuses routes,
Un chaos composé de spectres et de doutes,
La terre vision, le ver réalité,
Un jour oblique et noir qui, troublant l’âme errante,
Mêle au dernier rayon de la vie expirante
Ta première lueur, sinistre éternité !

On croit sentir dans l’ombre une horrible piqûre.
Tout ce qu’on fit s’en va comme une fête obscure,
Et tout ce qui riait devient peine ou remord.
Quel moment, même, hélas ! pour l’âme la plus haute,
Quand le vrai tout à coup paraît, quand la vie ôte
Son masque, et dit : —Je suis la mort ! -

Ah ! si tu fais trembler même un cœur sans reproche,
Sépulcre ! le méchant avec horreur t’approche.
Ton seuil profond lui semble une rougeur de feu ;
Sur ton vide pour lui quand ta pierre se lève,
Il s’y penche ; il y voit, ainsi que dans un rêve,

La face vague et sombre et l’œil fixe de Dieu.

jeune fille emplit tes dix sept ans

Publié à 16:28 par angeoudemongif Tags : belle sourire fille nature enfant ange fleur
jeune fille emplit tes dix sept ans

Jeune fille, la grâce emplit tes dix-sept ans.
Ton regard dit : Matin, et ton front dit : Printemps.
Il semble que ta main porte un lys invisible.
Don Juan te voit passer et murmure : Impossible ! —
Sois belle. Sois bénie, enfant, dans ta beauté.
La nature s’égaie à toute ta clarté ;
Tu fais une lueur sous les arbres ; la guêpe
Touche ta joue en fleur de son aile de crêpe ;
La mouche à tes yeux vole ainsi qu’à des flambeaux.
Ton souffle est un encens qui monte au ciel. Lesbos
Et les marins d’Hydra, s’ils te voyaient sans voiles,
Te prendraient pour l’Aurore aux cheveux pleins d’étoiles.
Les êtres de l’azur froncent leur pur sourcil
Quand l’homme, spectre obscur du mal et de l’exil,
Ose approcher ton âme, aux rayons fiancée.
Sois belle. Tu te sens par l’ombre caressée,
Un ange vient baiser ton pied quand il est nu,

Et c’est ce qui te fait ton sourire ingénu.

je sais bien qu il est d usage

Publié à 16:23 par angeoudemongif Tags : moi monde coeur histoire dieu nuit ange oiseaux
je sais bien qu il est d usage

Je sais bien qu’il est d’usage
D’aller en tous lieux criant
Que l’homme est d’autant plus sage
Qu’il rêve plus de néant;

D’applaudir la grandeur noire,
Les héros, le fer qui luit,
Et la guerre, cette gloire
Qu’on fait avec de la nuit;

D’admirer les coups d’épée,
Et la fortune, ce char
Dont une roue est Pompée,
Dont l’autre roue est César;

Et Pharsale et Trasimène,
Et tout ce que les Nérons
font voler de cendre humaine
Dans le souffle des clairons!

Je sais que c’est la coutume
D’adorer ces nains géants
Qui, parce qu’ils sont écume,
Se supposent océans;

Et de croire à la poussière,
A la fanfare qui fuit,
Aux pyramides de pierre,
Aux avalanches de bruit.

Moi, je préfère, ô fontaines!
Moi, je préfère, ô ruisseaux!
Au Dieu des grands capitaines,
Le Dieu des petits oiseaux!

O mon doux ange, en ces ombres
Où, nous aimant, nous brillons,
Au Dieu des ouragans sombres
Qui poussent les bataillons,

Au Dieu des vastes armées,
Des canons au lourd essieu,
Des flammes et des fumées,
Je préfère le bon Dieu!

Le bon Dieu, qui veut qu’on aime,
Qui met au coeur de l’amant
Le premier vers du poëme
Le dernier au firmament!

Qui songe à l’aile qui pousse,
Aux oeufs blancs, au nid troublé,
Si la caille a de la mousse,
Et si la grive a du blé;

Et qui fait, pour les Orphées,
Tenir, immense et subtil,
Tout le doux monde des fées
Dans le vert bourgeon d’avril!

Si bien, que cela s’envole
Et se disperse au printemps,
Et qu’une vague auréole
Sort de tous les nids chantants!

Vois-tu, quoique notre gloire
Brille en ce que nous créons,
Et dans notre grande histoire
Pleine de grands panthéons;

Quoique nous ayons des glaives,
Des temples, Chéops, Babel,
Des tours, des palais, des rêves,
Et des tombeaux jusqu’au ciel;

Il resterait peu de choses
A l’homme, qui vit un jour,
Si Dieu nous ôtait les roses,

Si Dieu nous ôtait l’amour!

je respire ou tu palpites

Publié à 16:02 par angeoudemongif Tags : vie moi coeur sourire nature nuit rose ange fleur douceur oiseau
je respire ou tu palpites

Je respire où tu palpites,
Tu sais; à quoi bon, hélas!
Rester là si tu me quittes,
Et vivre si tu t’en vas?

A quoi bon vivre, étant l’ombre
De cet ange qui s’enfuit!
A quoi bon, sous le ciel sombre,
N’être plus que de la nuit?

Je suis la fleur des murailles,
Dont avril est le seul bien.
Il suffit que tu t’en ailles
Pour qu’il ne reste plus rien.

Tu m’entoures d’auréoles;
Te voir est mon seul souci.
Il suffit que tu t’envoles
Pour que je m’envole aussi.

Si tu pars, mon front se penche;
Mon âme au ciel, son berceau,
Fuira, car dans ta main blanche
Tu tiens ce sauvage oiseau.

Que veux-tu que je devienne,
Si je n’entends plus ton pas?
Est-ce ta vie ou la mienne
Qui s’en va? Je ne sais pas.

Quand mon courage succombe,
J’en reprends dans ton coeur pur;
Je suis comme la colombe
Qui vient boire au lac d’azur.

L’amour fait comprendre à l’âme
L’univers, sombre et béni;
Et cette petite flamme
Seule éclaire l’infini.

Sans toi, toute la nature
N’est plus qu’un cachot fermé,
Où je vais à l’aventure,
Pâle et n’étant plus aimé.

Sans toi, tout s’effeuille et tombe;
L’ombre emplit mon noir sourcil;
Une fête est une tombe,
La patrie est un exil.

Je t’implore et te réclame;
Ne fuis pas loin de mes maux,
O fauvette de mon âme
Qui chante dans mes rameaux!

De quoi puis-je avoir envie,
De quoi puis-je avoir effroi,
Que ferai-je de la vie,
Si tu n’es plus près de moi?

Tu portes dans la lumière,
Tu portes dans les buissons,
Sur une aile ma prière,
Et sur l’autre mes chansons.

Que dirai-je aux champs que voile
L’inconsolable douleur?
Que ferai-je de l’étoile?
Que ferai-je de la fleur?

Que dirai-je au bois morose
Qu’illuminait ta douceur?
Que répondrai-je à la rose
Disant: -Où donc est ma soeur?-

J’en mourrai; fuis, si tu l’oses.
A quoi bon, jours révolus!
Regarder toutes ces choses
Qu’elle ne regarde plus?

Que ferai-je de la lyre,
De la vertu, du destin?
Hélas! et, sans ton sourire,
Que ferai-je du matin?

Que ferai-je seul, farouche,
Sans toi, du jour et des cieux,
De mes baisers sans ta bouche,

Et de mes pleurs sans tes yeux!

je payai le pecheur qui passa son chemin

Publié à 15:59 par angeoudemongif Tags : dieu
je payai le pecheur qui passa son chemin

Je payai le pêcheur qui passa son chemin,
Et je pris cette bête horrible dans ma main ;
C’était un être obscur comme l’onde en apporte,
Qui, plus grand, serait hydre, et, plus petit, cloporte ;
Sans forme, comme l’ombre, et, comme Dieu, sans nom.
Il ouvrait une bouche affreuse, un noir moignon
Sortait de son écaille ; il tâchait de me mordre ;
Dieu, dans l’immensité formidable de l’ordre,
Donne une place sombre à ces spectres hideux ;
Il tâchait de me mordre, et nous luttions tous deux ;
Ses dents cherchaient mes doigts qu’effrayait leur approche ;
L’homme qui me l’avait vendu tourna la roche ;
Comme il disparaissait, le crabe me mordit ;
Je lui dis : — Vis ! et sois béni, pauvre maudit ! -
Et je le rejetai dans la vague profonde,
Afin qu’il allât dire à l’océan qui gronde,
Et qui sert au soleil de vase baptismal,
Que l’homme rend le bien au monstre pour le mal.

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