La terre et l'enfer sont voisins et amis

Puisqu'il est de ces jours où la vie ne vaut plus rien,

Puisqu'il est des instants méprisants et méprisables

Et que nous, les locataires d'un bout de planète

Ne sommes que des pions sales sur un vaste échiquier.

Puisqu'il nous faut obéir à la vie,

Puisque rien ni personne ne saura préjuger de l'avenir

Et parce-que l'on est sans trop savoir pourquoi,

Et partce-que l'on meurt sans savoir où l'on va.

Puisqu'il existe encore des hommes qui jouent la frime,

Des gouverneurs de rien, imbéciles aux mains sales,

Qui se prennent pour quelqu'un sans même savoir qui

Et s'accordent le droit d'un regard sans estime,

Se vouant une estime détronée à personne,

Où allons nous...?

"Aubrylia"

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