Et c'est tôt le matin, lorsque l'aube s'éveille

Quand les fleurs, l'herbe humide, héxalent leurs parfums

Les feuillages s'emparent des rayons du soleil

Et l'oiseau assoupi délaisse sa torpeur.

La lumière fait revivre la nature endormie

Et la brise légère qui caresse mon visage

Emplit mon coeur avide d'une douce frénésie

Et me laisse songeuse à cette beauté sauvage.

Et Je pense à tous ceux qui jamais ne regardent,

Le lever du soleil, la lumière du matin...

Ceux que rien n'émerveille, qui jamais ne s'attardent,

Qui regardent, qui s'agitent , oui mais qui ne voient rien.

Et pourtant tout est là, magnifique et grandiose,

Le spectacle gratuit des sons et des lumières !

A s'en mettre plein les yeux, à prendre à haute dose,

Magie de la nature qui s'offre toute entière.

Il nous faut savourer ces heures matinales,

Cette tranquillité fragile et éphémère,

Avant que le tumulte n'arrive en rafale,

Envahissant cahot dont on ne peut s'extraire...

"Aubrylia"