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Date de création : 07.05.2008
Dernière mise à jour : 30.06.2017
122498 articles


l ane chargé d eponges

Publié à 11:07 par chouky39 Tags : mort
l ane chargé d eponges

Un Anier, son Sceptre à la main,
Menait, en Empereur Romain,
Deux Coursiers à longues oreilles.
L’un, d’éponges chargé, marchait comme un Courrier ;
Et l’autre, se faisant prier,
Portait, comme on dit, les bouteilles :
Sa charge était de sel. Nos gaillards pèlerins,
Par monts, par vaux, et par chemins,
Au gué d’une rivière à la fin arrivèrent,
Et fort empêchés se trouvèrent.
L’Anier, qui tous les jours traversait ce gué-là,
Sur l’Ane à l’éponge monta,
Chassant devant lui l’autre bête,
Qui voulant en faire à sa tête,
Dans un trou se précipita,
Revint sur l’eau, puis échappa ;
Car au bout de quelques nagées,
Tout son sel se fondit si bien
Que le Baudet ne sentit rien
Sur ses épaules soulagées.
Camarade Epongier prit exemple sur lui,
Comme un Mouton qui va dessus la foi d’autrui.
Voilà mon Ane à l’eau ; jusqu’au col il se plonge,
Lui, le Conducteur et l’Eponge.
Tous trois burent d’autant : l’Anier et le Grison
Firent à l’éponge raison.
Celle-ci devint si pesante,
Et de tant d’eau s’emplit d’abord,
Que l’Ane succombant ne put gagner le bord.
L’Anier l’embrassait, dans l’attente
D’une prompte et certaine mort.
Quelqu’un vint au secours : qui ce fut, il n’importe ;
C’est assez qu’on ait vu par là qu’il ne faut point
Agir chacun de même sorte.

J’en voulais venir à ce point.

le cure et le mort

Publié à 11:04 par chouky39 Tags : vie argent mort pensée
le cure et le mort

Un mort s’en allait tristement
S’emparer de son dernier gîte ;
Un Curé s’en allait gaiement
Enterrer ce mort au plus vite.
Notre défunt était en carrosse porté,
Bien et dûment empaqueté,
Et vêtu d’une robe, hélas ! qu’on nomme bière,
Robe d’hiver, robe d’été,
Que les morts ne dépouillent guère.
Le Pasteur était à côté,
Et récitait à l’ordinaire
Maintes dévotes oraisons,
Et des psaumes et des leçons,
Et des versets et des répons :
Monsieur le Mort, laissez-nous faire,
On vous en donnera de toutes les façons ;
Il ne s’agit que du salaire.
Messire Jean Chouart couvait des yeux son mort,
Comme si l’on eût dû lui ravir ce trésor,
Et des regards semblait lui dire :
Monsieur le Mort, j’aurai de vous
Tant en argent, et tant en cire,
Et tant en autres menus coûts.
Il fondait là-dessus l’achat d’une feuillette
Du meilleur vin des environs ;
Certaine nièce assez propette
Et sa chambrière Pâquette
Devaient voir des cotillons.
Sur cette agréable pensée
Un heurt survient, adieu le char.
Voilà Messire Jean Chouart
Qui du choc de son mort a la tête cassée :
Le Paroissien en plomb entraîne son Pasteur ;
Notre Curé suit son Seigneur ;
Tous deux s’en vont de compagnie.
Proprement toute notre vie ;
Est le curé Chouart, qui sur son mort comptait,

Et la fable du Pot au lait.

quia pulvis es

Publié à 11:04 par chouky39 Tags : dieu nuit
quia pulvis es

Ceux-ci partent, ceux-là demeurent.
Sous le sombre aquilon, dont les mille voix pleurent,
Poussière et genre humain, tout s’envole à la fois.
Hélas ! le même vent souffle, en l’ombre où nous sommes,
Sur toutes les têtes des hommes,
Sur toutes les feuilles des bois.

Ceux qui restent à ceux qui passent
Disent : — Infortunés ! déjà vos fronts s’effacent.
Quoi ! vous n’entendrez plus la parole et le bruit !
Quoi ! vous ne verrez plus ni le ciel ni les arbres !
Vous allez dormir sous les marbres !
Vous aller tomber dans la nuit ! —

Ceux qui passent à ceux qui restent
Disent : — Vous n’avez rien à vous ! vos pleurs l’attestent !
Pour vous, gloire et bonheur sont des mots décevants,
Dieu donne aux morts les biens réels, les vrais royaumes.
Vivants ! vous êtes des fantômes ;

C’est nous qui sommes les vivants ! —

la cour du lion

Publié à 11:01 par chouky39 Tags : moi chez nature fleur
la cour du lion

Sa Majesté Lionne un jour voulut connaître
De quelles nations le Ciel l’avait fait maître.
Il manda donc par députés
Ses vassaux de toute nature,
Envoyant de tous les côtés
Une circulaire écriture,
Avec son sceau. L’écrit portait
Qu’un mois durant le Roi tiendrait
Cour plénière, dont l’ouverture
Devait être un fort grand festin,
Suivi des tours de Fagotin.
Par ce trait de magnificence
Le Prince à ses sujets étalait sa puissance.
En son Louvre il les invita.
Quel Louvre ! un vrai charnier, dont l’odeur se porta
D’abord au nez des gens. L’Ours boucha sa narine :
Il se fût bien passé de faire cette mine,
Sa grimace déplut. Le Monarque irrité
L’envoya chez Pluton faire le dégoûté.
Le Singe approuva fort cette sévérité,
Et flatteur excessif il loua la colère
Et la griffe du Prince, et l’antre, et cette odeur :
Il n’était ambre, il n’était fleur,
Qui ne fût ail au prix. Sa sotte flatterie
Eut un mauvais succès, et fut encore punie.
Ce Monseigneur du Lion-là
Fut parent de Caligula.
Le Renard étant proche : Or çà, lui dit le Sire,
Que sens-tu ? dis-le-moi : parle sans déguiser.
L’autre aussitôt de s’excuser,
Alléguant un grand rhume : il ne pouvait que dire
Sans odorat ; bref, il s’en tire.
Ceci vous sert d’enseignement :
Ne soyez à la cour, si vous voulez y plaire,
Ni fade adulateur, ni parleur trop sincère,

Et tâchez quelquefois de répondre en Normand.

quelques mots a un autre

Publié à 10:52 par chouky39 Tags : moi monde homme fond coeur fille nuit mort fleur horreur papillon livres
quelques mots a un autre

On y revient; il faut y revenir moi-même.
Ce qu’on attaque en moi, c’est mon temps, et je l’aime.
Certe, on me laisserait en paix, passant obscur,
Si je ne contenais, atome de l’azur,
Un peu du grand rayon dont notre époque est faite.

Hier le citoyen, aujourd’hui le poëte;
Le -romantique- après le -libéral-. — Allons,
Soit; dans mes deux sentiers mordez mes deux talons.
Je suis le ténébreux par qui tout dégénère.
Sur mon autre côté lancez l’autre tonnerre.

Vous aussi, vous m’avez vu tout jeune, et voici
Que vous me dénoncez, bonhomme, vous aussi;
Me déchirant le plus allégrement du monde,
Par attendrissement pour mon enfance blonde.
Vous me criez: -Comment, Monsieur! qu’est-ce que c’est?
— La stance va nu-pieds! le drame est sans corset!
— La muse jette au vent sa robe d’innocence!
— Et l’art crève la règle et dit: -C’est la croissance!-
Géronte littéraire aux aboiements plaintifs,
Vous vous ébahissez, en vers rétrospectifs,
Que ma voix trouble l’ordre, et que ce romantique
Vive, et que ce petit, à qui l’Art Poétique
Avec tant de bonté donna le pain et l’eau,
Devienne si pesant aux genoux de Boileau!
Vous regardez mes vers, pourvus d’ongles et d’ailes,
Refusant de marcher derrière les modèles,
Comme après les doyens marchent les petits clercs;
Vous en voyez sortir de sinistres éclairs;
Horreur! et vous voilà poussant des cris d’hyène
A travers les barreaux de la Quotidienne.

Vous épuisez sur moi tout votre calepin,
Et le père Bouhours et le père Rapin;
Et m’écrasant avec tous les noms qu’on vénère,
Vous lâchez le grand mot: Révolutionnaire.

Et, sur ce, les pédants en choeur disent: Amen!
On m’empoigne; on me fait passer mon examen;
La Sorbonne bredouille et l’école griffonne;
De vingt plumes jaillit la colère bouffonne:
— Que veulent ces affreux novateurs? ça des vers?
— Devant leurs livres noirs, la nuit, dans l’ombre ouverts,
— Les lectrices ont peur au fond de leurs alcôves.
— Le Pinde entend rugir leurs rimes bêtes fauves,
— Et frémit. Par leur faute aujourd’hui tout est mort;
— L’alexandrin saisit la césure, et la mord;
— Comme le sanglier dans l’herbe et dans la sauge,
— Au beau milieu du vers l’enjambement patauge;
— Que va-t-on devenir? Richelet s’obscurcit.
— Il faut à toute chose un magister dixit.
— Revenons à la règle, et sortons de l’opprobre;
— L’hippocrène est de l’eau; donc le beau, c’est le sobre.
— Les vrais sages ayant la raison pour lien,
— Ont toujours consulté, sur l’art, Quintilien;
— Sur l’algèbre, Leibnitz; sur la guerre, Végèce.-

Quand l’impuissance écrit, elle signe: Sagesse.

Je ne vois pas pourquoi je ne vous dirais point
Ce qu’à d’autres j’ai dit sans leur montrer le poing.
Eh bien, démasquons-nous! c’est vrai, notre âme est noire;
Sortons du domino nommé forme oratoire.
On nous a vus, poussant vers un autre horizon
La langue, avec la rime entraînant la raison,
Lancer au pas de charge, en batailles rangées,
Sur Laharpe éperdu, toutes ces insurgées.
Nous avons au vieux style attaché ce brûlot:
Liberté! Nous avons, dans le même complot,
Mis l’esprit, pauvre diable, et le mot, pauvre hère;
Nous avons déchiré le capuchon, la haire,
Le froc, dont on couvrait l’Idée aux yeux divins.
Tous on fait rage en foule. Orateurs, écrivains,
Poëtes, nous avons, du doigt avançant l’heure,
Dit à la rhétorique: — Allons, fille majeure,
Lève les yeux! — et j’ai, chantant, luttant, bravant,
Tordu plus d’une grille au parloir du couvent;
J’ai, torche en main, ouvert les deux battants du drame;
Pirates, nous avons, à la voile, à la rame,
De la triple unité pris l’aride archipel;
Sur l’Hélicon tremblant j’ai battu le rappel.
Tout est perdu! le vers vague sans muselière!
A Racine effaré nous préférons Molière;
O pédants! à Ducis nous préférons Rotrou.
Lucrèce Borgia sort brusquement d’un trou,
Et mêle des poisons hideux à vos guimauves;
Le drame échevelé fait peur à vos fronts chauves;
C’est horrible! oui, brigand, jacobin, malandrin,
J’ai disloqué ce grand niais d’alexandrin;
Les mots de qualité, les syllabes marquises,
Vivaient ensemble au fond de leurs grottes exquises,
Faisaient la bouche en coeur et ne parlant qu’entre eux,
J’ai dit aux mots d’en bas: Manchots, boiteux, goîtreux,
Redressez-vous! planez, et mêlez-vous, sans règles,
Dans la caverne immense et farouche des aigles!
J’ai déjà confessé ce tas de crimes-là;
Oui, je suis Papavoine, Érostrate, Attila:
Après?

Emportez-vous, et criez à la garde,
Brave homme! tempêtez! tonnez! je vous regarde.
Nos progrès prétendus vous semblent outrageants;
Vous détestez ce siècle où, quand il parle aux gens,
Le vers des trois saluts d’usage se dispense;
Temps sombre où, sans pudeur, on écrit comme on pense,
Où l’on est philosophe et poëte crûment,
Où de ton vin sincère, adorable, écumant,
O sévère idéal, tous les songeurs sont ivres.
Vous couvrez d’abat-jour, quand vous ouvrez nos livres,
Vos yeux, par la clarté du mot propre brûlés;
Vous exécrez nos vers francs et vrais, vous hurlez
De fureur en voyant nos strophes toutes nues.
Mais où donc est le temps des nymphes ingénues,
Qui couraient dans les bois, et dont la nudité
Dansait dans la lueur des vagues soirs d’été?
Sur l’aube nue et blanche, entr’ouvrant sa fenêtre,
Faut-il plisser la brume honnête et prude, et mettre
Une feuille de vigne à l’astre dans l’azur?
Le flot, conque d’amour, est-il d’un goût peu sûr?
O Virgile, Pindare, Orphée! est-ce qu’on gaze,
Comme une obscénité, les ailes de Pégase,
Qui semble, les ouvrant au haut du mont béni,
L’immense papillon du baiser infini?
Est-ce que le soleil splendide est un cynique?
La fleur a-t-elle tort d’écarter sa tunique?
Calliope, planant derrière un pan des cieux,
Fait donc mal de montrer à Dante soucieux
Ses seins éblouissants à travers les étoiles?
Vous êtes un ancien d’hier. Libre et sans voiles,
Le grand Olympe nu vous ferait dire: Fi!
Vous mettez une jupe au Cupidon bouffi;
Au clinquant, aux neuf soeurs en atours, au Parnasse
De Titon du Tillet, votre goût est tenace;
Apollon vous ferait l’effet d’un Mohican;
Vous prendriez Vénus pour une sauvagesse.

L’âge — c’est là souvent toute notre sagesse -
A beau vous bougonner tout bas: -Vous avez tort,
— Vous vous ferez tousser si vous criez si fort;
— Pour quelques nouveautés sauvages et fortuites,
— Monsieur, ne troublez pas la paix de vos pituites.
— Ces gens-ci vont leur train; qu’est-ce que ça vous fait?
— Ils ne trouvent que cendre au feu qui vous chauffait.
— Pourquoi déclarez-vous la guerre à leur tapage?
— Ce siècle est libéral comme vous fûtes page.
— Fermez bien vos volets, tirez bien vos rideaux,
— Soufflez votre chandelle, et tournez-lui le dos!
— Qu’est l’âme du vrai sage? Une sourde-muette.
— Que vous importe, à vous, que tel ou tel poëte,
— Comme l’oiseau des cieux, veuille avoir sa chanson;
— Et que tel garnement du Pinde, nourrisson
— Des Muses, au milieu d’un bruit de corybante,
— Marmot sombre, ait mordu leur gorge un peu tombante?-

Vous n’en tenez nul compte, et vous n’écoutez rien.
Voltaire, en vain, grand homme et peu voltairien,
Vous murmure à l’oreille: -Ami, tu nous assommes!-
— – Vous écumez! — partant de ceci: que nous, hommes
De ce temps d’anarchie et d’enfer, nous donnons
L’assaut au grand Louis juché sur vingt grands noms;
Vous dites qu’après tout nous perdons notre peine,
Que haute est l’escalade et courte notre haleine;
Que c’est dit, que jamais nous ne réussirons;
Que Batteux nous regarde avec ses gros yeux ronds,
Que Tancrède est de bronze et qu’Hamlet est de sable.
Vous déclarez Boileau perruque indéfrisable;
Et, coiffé de lauriers, d’un coup d’oeil de travers,
Vous indiquez le tas d’ordures de nos vers,
Fumier où la laideur de ce siècle se guinde
Au pauvre vieux bon goût, ce balayeur du Pinde;
Et même, allant plus loin, vaillant, vous nous criez:

— Je vais vous balayer moi-même!-

que le sort quel qu il soit

Publié à 10:49 par chouky39 Tags : moi fille nature coeurs
que le sort quel qu il soit

Que le sort, quel qu’il soit, vous trouve toujours grande!
Que demain soit doux comme hier!
Qu’en vous, ô ma beauté, jamais ne se répande
Le découragement amer,
Ni le fiel, ni l’ennui des coeurs qui se dénouent,
Ni cette cendre, hélas! que sur un front pâli,
Dans l’ombre, à petit bruit secouent
Les froides ailes de l’oubli!
Laissez, laissez brûler pour vous, ô vous que j’aime!
Mes chants dans mon âme allumés!
Vivez pour la nature, et le ciel, et moi-même!
Après avoir souffert, aimez!
Laissez entrer en vous, après nos deuils funèbres,
L’aube, fille des nuits, l’amour, fils des douleurs,
Tout ce qui luit dans les ténèbres,

Tout ce qui sourit dans les pleurs!

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Publié à 10:48 par chouky39 Tags : image belle belle image
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