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L'île deChypreressemble à laTunisie. En effet, dès qu'on creuse le sol, on découvre des vestiges d'anciennes maisons, de temples et d'églises. Au fil des événements naturels, inondations ou tremblements de terre, des invasions et des épidémies, les villes se sont déplacées.chypre/paphos">Paphosa ainsi occupé trois sites différents depuis le XVème siècle avant J-C. Le plus ancien se trouve à Kouklia. C'est Palaia Paphos, ou le Vieux Paphos, par opposition à Nea Paphos, la Ville Neuve, construite à partir du IVème siècle avant notre ère autour du port moderne. Après les invasions arabes du VIIème siècle, la cité portuaire décline et le port ensablé devient marécageux et insalubre. On fonde alors Ktima Paphos sur les hauteurs, où l'air est plus sain et le territoire plus facile à défendre. Parmi les nombreuses ruines antiques mises au jour, les maisons font partie des plus émouvantes. Des villas aux dimensions de palais, dont le sol était orné de mosaïques. Les motifs appartiennent à l'époque hellénistique, avec un traitement différent des vestiges tunisiens datant de l'empire romain.

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Du haut de ses 137 mètres, la flèche sud de la cathédrale Saint-Etienne, affectueusement appelée Steffi par les Viennois, est devenue au fil des siècles le symbole de Vienne. Située sur l'emplacement d'une basilique romane élevée au XIIème siècle, cet édifice de style néo-gothique fut l'objet de deux siècles de travaux dont la dernière touche fut la pose d'une coupole sur la tour nord inachevée. Du dernier édifice (XIVème siècle) ne subsiste que le portail des Géants et les tours jumelles des Païens. La fameuse flèche ainsi que la superbe toiture losangée de tuiles polychromes vernissées décorée de l'aigle bicéphale, symbole de l'empire des Habsbourg, datent du XVème siècle. Cette magnifique toiture s'effondra en 1945, lors de l'incendie provoqué par les bombardements, et fut, tout comme la nef, soigneusement restaurée. Une vue exceptionnelle récompense les visiteurs les plus courageux, disposés à gravir les 343 marchesdu Stephensdom. © photo Carlos Rodrigues

Le parc national d'Angkor Vat cache plusieurs dizaines de temples plus ou moins bien entretenus et dégagés de leur gangue végétale. Leur découverte demande d'aimer les vieilles pierres, la marche et la chaleur. Mais quelle merveille. Perdus au fin fond d'une jungle exubérante et revancharde, les temples se dressent majestueux, hiératiques et bringuebalants. Disséminés sur plus de 400 km², ils sont des centaines à se cacher derrière les arbres. Découverte par Henri Mouhot, parée de mille mots précieux par Pierre Loti et Joseph Kessel, humiliée par Paul Claudel, victime de l'amour immodéré que lui portait André Malraux, la ville-temple d'Angkor fait tout simplement partie de ces lieux mythiques qui font rêver tous les voyageurs. Du haut du temple de Phnom Bakheng, la vue sur le site est admirable.

Le mental est un élément fondamental de la capoeira. A l'instar d'autres disciplines telles que le Tai Chi Chuan, qui se base sur la souplesse et la maîtrise interne des mouvements. Certaines postures imitent celles des animaux comme la grue, le tigre, l'ours, le singe ou encore le léopard. Il arrive de croiser des disciples de cet art martial chinois, sur la plaja da Barra, la plage populaire deSalvadorsituée sur la pointe sud. Ils semblent affronter l'océan... Plus ludique et acrobatique que les arts martiaux, la capoeira n'en possède pas moins une technique à part entière. Depuis les mouvements au sol (inspirés du déplacement des macaques ou du zèbre) aux sauts et acrobaties ("ginga"), en passant par des notions d'équilibre, ou encore de "mandiga" ("malice"), qui sont des feintes destinés à déstabiliser l'adversaire. La mandiga est une notion complexe qui participe à la théâtralité du "jeu". Seuls les Mestres l'acquièrent totalement. Elle permet de posséder une pensée et un mode de vie proches de la sagesse. Avec l'essor de la capoeira, le Brésil a vu apparaître de nombreux groupes. Vers 1970, l'un d'entre eux a créé un système de cordons à l'image des ceintures de couleur du karaté. Au niveau international, la discipline est organisée en groupes, eux-mêmes composés d'académies et d'écoles. Chaque groupe possède ses propres aspirations, pratiques et coutumes. Certains essaient de se rapprocher de la base culturelle de la capoeira, qui ne fait appel à aucun grade. Mais, que la capoeira s'inspire des règles sportives ou des traditions - sans grades -, le but demeure identique : gérer l'équilibre de l'esprit et du corps.

Le port de Robe est un havre de paix, pour les bâteaux qui y reposent, mais aussi pour les visiteurs qui y viennent. Relaxant et plein de charme, Robe réserve un accueil chaleureux. Il est agréable de se promèner dans les rues du village. Situé sur la Guichen Bay, Robe était autrefois le troisième port le plus important de l'état. Aujourd'hui, Robe est connu comme une station balnéaire où l'on prend le temps de vivre. On déguste des fruits de mer dans les restaurants locaux (30 bâteaux de pêche sont spécialisés dans le homard), visite la région vinicole du Mont Benson, s'arrête au Café Mahalia pour déguster du café fraîchement torréfié? A ne pas manquer non plus à proximité : le Little Dip Conservation Park à pieds ou en 4X4.