Thèmes

afrique alphabet ange animaux anime banniere scintillante belle belle image blog cadeau cadre

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· BELLE IMAGES creas divers (7102)
· Cadres (2571)
· Cadeau des amis et amies recu merci (2210)
· Femmes (1498)
· Visage de femme (1611)
· Stars (1230)
· TUBE COOKIE (1017)
· GIF ANIMAUX ANIMES (1136)
· FOND D ECRAN DRAGON (575)
· FOND D ECRAN CHIEN (664)

Rechercher
Derniers commentaires Articles les plus lus

· tatouage et peinture
· FOND D ECRAN D ILES PARADISIAQUES
· FOND D ECRAN TIGRE
· parchemin
· mdr

· recette pate a sel
· ongles jaunes
· tuning
· gifs scintillant
· tatouage et peinture
· recette pour la colle
· fond d ecran
· chevaux
· gagnant du loto
· scintillant

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "chouky39" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Statistiques

Date de création : 07.05.2008
Dernière mise à jour : 30.06.2017
122498 articles


les femmes sont sur terre

Publié à 08:04 par chouky39 Tags : amour fond femme dieu nature nuit femmes fleur
les femmes sont sur terre

Les femmes sont sur la terre
Pour tout idéaliser;
L’univers est un mystère
Que commente leur baiser.

C’est l’amour qui, pour ceinture,
A l’onde et le firmament,
Et dont toute la nature,
N’est, au fond, que l’ornement.

Tout ce qui brille, offre à l’âme
Son parfum ou sa couleur;
Si Dieu n’avait fait la femme,
Il n’aurait pas fait la fleur.

A quoi bon vos étincelles,
Bleus saphirs, sans les yeux doux?
Les diamants, sans les belles,
Ne sont plus que des cailloux;

Et, dans les charmilles vertes,
Les roses dorment debout,
Et sont des bouches ouvertes
Pour ne rien dire du tout.

Tout objet qui charme ou rêve
Tient des femmes sa clarté;
La perle blanche, sans Ève,
Sans toi, ma fière beauté,

Ressemblant, tout enlaidie,
A mon amour qui te fuit,
N’est plus que la maladie

D’une bête dans la nuit.

la fete chez therese

la fete chez therese

La chose fut exquise et fort bien ordonnée.
C’était au mois d’avril, et dans une journée
Si douce, qu’on eût dit qu’amour l’eût faite exprès.
Thérèse la duchesse à qui je donnerais,
Si j’étais roi, Paris, si j’étais Dieu, le monde,
Quand elle ne serait que Thérèse la blonde;
Cette belle Thérèse, aux yeux de diamant,
Nous avait conviés dans son jardin charmant.
On était peu nombreux. Le choix faisait la fête.
Nous étions tous ensemble et chacun tête à tête.
Des couples pas à pas erraient de tous côtés.
C’étaient les fiers seigneurs et les rares beautés,
Les Amyntas rêvant auprès des Léonores,
Les marquises riant avec les monsignores;
Et l’on voyait rôder dans les grands escaliers
Un nain qui dérobait leur bourse aux cavaliers.

A midi, le spectacle avec la mélodie.
Pourquoi jouer Plautus la nuit? La comédie
Est une belle fille, et rit mieux au grand jour.
Or, on avait bâti, comme un temple d’amour,
Près d’un bassin dans l’ombre habité par un cygne,
Un théâtre en treillage où grimpait une vigne.
Un cintre à claire-voie en anse de panier,
Cage verte où sifflait un bouvreuil prisonnier,
Couvrait toute la scène, et, sur leurs gorges blanches,
Les actrices sentaient errer l’ombre des branches.
On entendait au loin de magiques accords;
Et, tout en haut, sortant de la frise à mi-corps,
Pour attirer la foule aux lazzis qu’il répète,
Le blanc Pulcinella sonnait de la trompette.
Deux faunes soutenaient le manteau d’Arlequin;
Trivelin leur riait au nez comme un faquin.
Parmi les ornements sculptés dans le treillage,
Colombine dormait dans un gros coquillage,
Et, quand elle montrait son sein et ses bras nus,
On eût cru voir la conque, et l’on eût dit Vénus.
Le seigneur Pantalon, dans une niche, à droite,
Vendait des limons doux sur une table étroite,
Et criait par instants: -Seigneurs, l’homme est divin.
Dieu n’avait fait que l’eau, mais l’homme a fait le vin.-
Scaramouche en un coin harcelait de sa batte
Le tragique Alcantor, suivi du triste Arbate;
Crispin, vêtu de noir, jouait de l’éventail;
Perché, jambe pendante, au sommet du portail,
Carlino se penchait, écoutant les aubades,
Et son pied ébauchait de rêveuses gambades.

Le soleil tenait lieu de lustre; la saison
Avait brodé de fleurs un immense gazon,
Vert tapis déroulé sous maint groupe folâtre.
Rangés des deux côtés de l’agreste théâtre,
Les vrais arbres du parc, les sorbiers, les lilas,
Les ébéniers qu’avril charge de falbalas,
De leur sève embaumée exhalant les délices,
Semblaient se divertir à faire les coulisses,
Et, pour nous voir, ouvrant leurs fleurs comme des yeux,
Joignaient aux violons leur murmure joyeux;
Si bien qu’à ce concert gracieux et classique,
La nature mêlait un peu de sa musique.

Tout nous charmait, les bois, le jour serein, l’air pur,
Les femmes tout amour, et le ciel tout azur.
Pour la pièce, elle était fort bonne, quoique ancienne,
C’était, nonchalamment assis sur l’avant-scène,
Pierrot qui haranguait, dans un grave entretien,
Un singe timbalier à cheval sur un chien.

Rien de plus. C’était simple et beau. – Par intervalles,
Le singe faisait rage et cognait ses timbales;
Puis Pierrot répliquait. — Écoutait qui voulait.
L’un faisait apporter des glaces au valet;
L’autre, galant drapé d’une cape fantasque,
Parlait bas à sa dame en lui nouant son masque;
Trois marquis attablés chantaient une chanson;
Thérèse était assise à l’ombre d’un buisson:
Les roses pâlissaient à côté de sa joue,
Et, la voyant si belle, un paon faisait la roue.

Moi, j’écoutais, pensif, un profane couplet
Que fredonnait dans l’ombre un abbé violet.

La nuit vint, tout se tut; les flambeaux s’éteignirent;
Dans les bois assombris les sources se plaignirent.
Le rossignol, caché dans son nid ténébreux,
Chanta comme un poëte et comme un amoureux.
Chacun se dispersa sous les profonds feuillages;
Les folles en riant entraînèrent les sages;
L’amante s’en alla dans l’ombre avec l’amant;
Et, troublés comme on l’est en songe, vaguement,
Ils sentaient par degrés se mêler à leur âme,
A leurs discours secrets, à leurs regards de flamme,
A leur coeur, à leurs sens, à leur molle raison,

Le clair de lune bleu qui baignait l’horizon.

la clarete du dehors ne distrait pas mon ame

Publié à 07:58 par chouky39 Tags : moi fond femme mer fleurs oiseaux
la clarete du dehors ne distrait pas mon ame

La clarté du dehors ne distrait pas mon âme.
La plaine chante et rit comme une jeune femme ;
Le nid palpite dans les houx ;
Partout la gaîté lui dans les bouches ouvertes ;
Mai, couché dans la mousse au fond des grottes vertes
Fait aux amoureux les yeux doux.

Dans les champs de luzerne et dans les champs de fèves,
Les vagues papillons errent pareils aux rêves ;
Le blé vert sort des sillons bruns ;
Et les abeilles d’or courent à la pervenche,
Au thym, au liseron, qui tend son urne blanche
A ces buveuses de parfums.

La nue étale au ciel ses pourpres et ses cuivres ;
Les arbres, tout gonflés de printemps, semblent ivres ;
Les branches, dans leurs doux ébats,
Se jettent sur les oiseaux du bout de leurs raquettes ;
Le bourdon galonné fait aux roses coquettes
Des propositions tout bas.

Moi, je laisse voler les senteurs et les baumes,
Je laisse chuchoter les fleurs, ces doux fantômes,
Et l’aube dire : Vous vivrez !
Je regarde en moi-même, et, seul, oubliant l’heure,
L’oeil plein des visions de l’ombre intérieure,
Je songe aux morts, ces délivrés !

Encore un peu de temps, encore, ô mer superbe,
Quelques reflux ; j’aurai ma tombe aussi dans l’herbe,
Blanche au milieu du frais gazon,
A l’ombre de quelque arbre où le lierre s’attache ;
On y lira : —— Passant, cette pierre te cache

La ruine d’une prison.

pour ceux qui ont les gout difficile

Publié à 07:33 par chouky39 Tags : moi chez amis chien cheval
pour ceux qui ont les gout difficile

Quand j’aurais en naissant reçu de Calliope
Les dons qu’à ses Amants cette Muse a promis,
Je les consacrerais aux mensonges d’Esope :
Le mensonge et les vers de tout temps sont amis.
Mais je ne me crois pas si chéri du Parnasse
Que de savoir orner toutes ces fictions.
On peut donner du lustre à leurs inventions ;
On le peut, je l’essaie ; un plus savant le fasse.
Cependant jusqu’ici d’un langage nouveau
J’ai fait parler le Loup et répondre l’Agneau.
J’ai passé plus avant : les Arbres et les Plantes
Sont devenus chez moi créatures parlantes.
Qui ne prendrait ceci pour un enchantement ?
« Vraiment, me diront nos Critiques,
Vous parlez magnifiquement
De cinq ou six contes d’enfant.
- Censeurs, en voulez-vous qui soient plus authentiques
Et d’un style plus haut ? En voici : « Les Troyens,
« Après dix ans de guerre autour de leurs murailles,
« Avaient lassé les Grecs, qui par mille moyens,
« Par mille assauts, par cent batailles,
« N’avaient pu mettre à bout cette fière Cité,
« Quand un cheval de bois, par Minerve inventé,
« D’un rare et nouvel artifice,
« Dans ses énormes flancs reçut le sage Ulysse,
« Le vaillant Diomède, Ajax l’impétueux,
« Que ce Colosse monstrueux
« Avec leurs escadrons devait porter dans Troie,
« Livrant à leur fureur ses Dieux mêmes en proie :
« Stratagème inouï, qui des fabricateurs
« Paya la constance et la peine.  »
- C’est assez, me dira quelqu’un de nos Auteurs :
La période est longue, il faut reprendre haleine ;
Et puis votre Cheval de bois,
Vos Héros avec leurs Phalanges,
Ce sont des contes plus étranges
Qu’un Renard qui cajole un Corbeau sur sa voix :
De plus, il vous sied mal d’écrire en si haut style.
- Eh bien ! baissons d’un ton. « La jalouse Amarylle
« Songeait à son Alcippe, et croyait de ses soins
« N’avoir que ses Moutons et son Chien pour témoins.
« Tircis, qui l’aperçut, se glisse entre des saules ;
« Il entend la bergère adressant ces paroles
« Au doux Zéphire, et le priant
« De les porter à son Amant.
- Je vous arrête à cette rime,
Dira mon censeur à l’instant ;
Je ne la tiens pas légitime,
Ni d’une assez grande vertu :
Remettez, pour le mieux, ces deux vers à la fonte.
- Maudit censeur, te tairas-tu ?
Ne saurais-je achever mon conte ?
C’est un dessein très dangereux
Que d’entreprendre de te plaire.  »
Les délicats sont malheureux :

Rien ne saurait les satisfaire.

belle image

Publié à 07:07 par chouky39 Tags : image belle belle image
belle image

belle image

belle image

Publié à 07:07 par chouky39 Tags : image belle belle image
belle image

belle image

belle image

Publié à 07:07 par chouky39 Tags : image belle belle image
belle image

belle image

belle image

Publié à 07:07 par chouky39 Tags : image belle belle image
belle image

belle image

belle image

Publié à 07:07 par chouky39 Tags : belle image belle image
belle image

belle image

la chouette

Publié à 07:04 par chouky39 Tags : moi fond dieu nature animaux nuit divers pensées cheval alphabet
la chouette

Une chouette était sur une porte clouée ;
Larve de l’ombre au toit des hommes échouée.
La nature, qui mêle une âme aux rameaux verts,
Qui remplit tout, et vit, à des degrés divers,
Dans la bête sauvage et la bête de somme,
Toujours en dialogue avec l’esprit de l’homme,
Lui donne à déchiffrer les animaux, qui sont
Ses signes, alphabet formidable et profond ;
Et, sombre, ayant pour mots l’oiseau, le ver, l’insecte,
Parle deux langues : l’une, admirable et correcte,
L’autre, obscur bégaîment. L’éléphant aux pieds lourds,
Le lion, ce grand front de l’antre, l’aigle, l’ours,
Le taureau, le cheval, le tigre au bond superbe,
Sont le langage altier et splendide, le verbe ;
Et la chauve-souris, le crapaud, le putois,
Le crabe, le hibou, le porc, sont le patois.
Or, j’étais là, pensif, bienveillant, presque tendre,
Épelant ce squelette, et tâchant de comprendre
Ce qu’entre les trois clous où son spectre pendait,
Aux vivants, aux souffrants, au bœuf triste, au baudet,
Disait, hélas ! la pauvre et sinistre chouette,
Du côté noir de l’être informe silhouette.

Elle disait :

— Sur son front sombre
Comme la brume se répand !

Il remplit tout le fond de l’ombre.
Comme sa tête morte pend !
De ses yeux coulent ses pensées.
Ses pieds troués, ses mains percées
Bleuissent à l’air glacial,
Oh ! comme il saigne dans le gouffre !
Lui qui faisait le bien, il souffre
Comme moi qui faisait le mal.

— Une lumière à son front tremble.-
Et la nuit dit au vent : —Soufflons
— Sur cette flamme ! — et, tous ensemble,
Les ténèbres, les aquilons,
La pluie et l’horreur, froides bouches,
soufflent, hagards, hideux, farouches,
Et dans la tempête et le bruit
La clarté reparaît grandie… —-
Tu peux éteindre un incendie,
Mais pas une auréole, ô nuit !

— Cette âme arriva sur la terre,
Qu’assombrit le soir incertain ;
Elle entra dans l’obscur mystère
Que l’ombre appelle son destin ;
Au mensonge, aux forfaits sans nombre,
À tout l’horrible essaim de l’ombre,
Elle livrait de saints combats ;
Elle volait, et ses prunelles
Semblaient deux lueurs éternelles
Qui passaient dans la nuit d’en bas.

— Elle allait parmi les ténèbres,
Poursuivant, chassant, dévorant
Les vices, ces taupes funèbres,
Le crime, ce phalène errant ;
Arrachant de leurs trous la haine,
L’orgueil, la fraude qui se traîne,
L’âpre envie, aspic du chemin,
Les vers de terre et les vipères,
Que la nuit cache dans les pierres
Et le mal dans le cœur humain !

— Elle cherchait ces infidèles,
L’Achab, le Nemrod, le Mathan,
Que, dans son temple et sous ses ailes,
Réchauffe le faux dieu Satan,
Les vendeurs cachés sous les porches,
Le brûleur allumant ses torches
Au même feu que l’encensoir ;
Et, quand elle l’avait trouvée,
Toute la sinistre couvée
Se hérissait sous l’autel noir.

— Elle allait, délivrant les hommes
De leurs ennemis ténébreux ;
Les hommes, noirs comme nous sommes,
Prirent l’esprit luttant pour eux ;
Puis ils clouèrent, les infâmes,
L’âme qui défendait leurs âmes,
L’être dont l’œil jetait du jour ;
Et leur foule, dans sa démence,
Railla cette chouette immense
De la lumière et de l’amour !

— Race qui frappes et lapides,
Je te plains ! hommes, je vous plains !
Hélas ! je plains vos poings stupides,
D’affreux clous et de marteaux pleins !

Vous persécutez pêle-mêle
Le mal, le bien, la griffe et l’aile,
Chasseurs sans but, bourreaux sans yeux !
Vous clouez de vos mains mal sûres
Les hiboux au seuil des masures,

Et Christ sur la porte des cieux ! —