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Petites histoires pour tous

un conte oublié

Publié à 10:45 par choupinette77

la petite fille qu'on appelait toujours "ma grande"

Publié à 23:10 par choupinette77

 

Le conte de la petite fille qu'on appelait toujours " ma grande "

                         

SARAH KAY ET HOLLIE HOBBIE

                                           

Le conte de la petite fille  qu'on appelait toujours " ma grande " ,

 

 Il était une fois une petite fille  qui avait grandi trop vite , trop rapidement .

 Non seulement  dans son corps , dans ses jambes , dans ses bras,  mais dans tout le reste .

 A huit ans , on lui demandait d'être serviable , attentive, raisonnable .

 __  De ne pas se plaindre , de ne pas se mettre en colère , de ne pas faire de caprices,  de ne pas avoir d'exigences .

 D'être grande , quoi  !

 Ne croyez pas  que ces parents étaient des bourgeois . Oh non , ils lui demandaient simplement :

__ Fais-nous plaisir . Seulement cela , on ne te demande rien d'autre que d'être gentille , que d'être obeissante  ... ce n'est pas difficile  , ça  !

SARAH KAY ET HOLLIE HOBBIE

 Comme cette petite fille  n'avais jamais oser demander quelque chose , elle n'était jamais déçue .  Elle ne savait pas si elle était heureuse ou pas .

 Elle n'avait pas de désir propre , elle était sans attente , c'était les autres qui avaient des attentes à son égard, et son plaisir a elle ...  était de faire plaisir ... aux autres  !

Du moins l'imaginait-elle  . Quelque chose cependant  aurait dù  l'alerter , car les autres ne témoignaient pas beaucoup du plaisir  qu'ils avaient à ce qu'elle soit  " comme elle devait être " . Pour eux, cela allait de soi .

SARAH KAY ET HOLLIE HOBBIE

 Pour être tout à fait juste , je dois dire que quelquefois , le soir  juste avant de s'endormir , quand elle suçait son pouce , le drap sous le nez , les yeux ouverts dans le noir , un sentiment d'injustice l'effleurait  de son aile noire  . Oh ... à peine  !

 Elle imaginait aussi  qu'il y avait un pays ou les petites filles  pouvaient être petites longtemps , longtemps  . Un pays ou les parents  écoutaient les désirs des enfants , même s'il ne les réalisaient pas toujours . Un pays où les enfants  pouvaient jouer à être grands , mais seulement jouer ... à être grands !

 Certains soirs , elle imaginait  qu'elle partait pour ce pays , avec un grand sac  et qu'elle l'emplissaient de rêves , de jeux,  de rires  et aussi de sanglots .

 Car vous l'avez deviné , cette petite fille ne pleurait pas du tout ...  " puisqu'elle devait être grande " .

SARAH KAY ET HOLLIE HOBBIE

 La suite de l'histoire est étonnante .

 Il faudra que cette petite fille attende  d'avoir 40 ans  pour oser devenir petite , pour oser avoir des désirs impossibles , pour oser pleurer et rire , pour oser danser et même faire des bêtises  .

 Elle avait déjà à l'époque des enfants  et un jour sa propre fille lui demanda :

__ C'est vrai , maman,  que tu n'a jamais pu être petite  quand tu étais petite ?

__ C'est vrai, j'ai vécu  comme si je n'avais jamais eu  ni le temps , ni l'idée , ni la possibilité  d'être petite . Oui, très tôt , lui dit-elle , je suis devenue grande . C'est seulement aujourd'hui  que je comprends .

SARAH KAY ET HOLLIE HOBBIE

 Tout s'est passé  comme si mes propres parents n'avaient pas eu le temps de grandir , quand ils étaient enfants , et que moi  je devais être grande pour eux ...

Il arrive parfois à des petites filles d'attendre longtemps , longtemps pour oser être enfin petites ...

                                Jacques Salomé

SARAH KAY ET HOLLIE HOBBIE



légende d'écosse - la femme phoque a mediter

Publié à 23:04 par choupinette77

Légende d’Ecosse – la femme phoque.

 

Un jour, un homme de nom de MacCorrum furetait sur la plage pour voir ce qu’il pourrait y trouver. Il fît une pause et s’assit à l’abri d’un rocher.

 

Il jeta un coup d’œil et aperçut une bande de phoques qui s’avançaient vers la plage.

 

Ils gagnèrent la terre ferme et se traînèrent jusqu’au haut de la plage. Puis ils se débarrassèrent de leurs peaux et, au moment où ils enlevèrent leurs peaux, se transformèrent en belles femmes.

 

Eh bien, je vais essayer de me procurer cette peau pour moi-même avant qu’elles ne puissent regagner la terre ferme.

 

Il remarqua que, parmi elles, il y avait une femme particulièrement belle. Et la peau qu’elle avait portée était aussi particulièrement belle.

 

Vite, il prit la peau et la fourra sous son bras. Les autres se saisirent de leurs peaux et s’en retournèrent à la mer, sous l’apparence de phoques qui était la leur auparavant.

 

- rends-moi ma peau pour que je puisse aller avec mes compagnons,

 

- non je vais garder la peau.

 

Il rentra à la maison, la peau sous le bras ; la femme le suivit en pleurant et en le suppliant de lui rendre la peau, mais il continua tranquillement son chemin sans se préoccuper d’elle.

 

Il arriva chez lui et cacha la peau derrière les chevrons de la grange.

 

Finalement, comme cela doit arriver, l’homme et la femme se marièrent et vécurent heureux ensemble.

 

Chaque année au moment de la moisson, il retirait la peau de derrière les chevrons de la grange et la cachait dans une meule de paille.

 

Et quand la meule de paille était terminée, il la cachait à nouveau dans la grange.

 

Il continua à procéder ainsi tous les ans.

 

Les années passaient, les unes après les autres et tout allait très bien pour eux. La femme était une excellente mère pour les enfants.

 

Un printemps les enfants aidèrent à rentrer la meule.

 

- Oh ! Maman que c’était beau ce que papa avait dans la meule de paille aujourd’hui !

- C’était quoi chérie ?

 

- Un manteau de fourrure, comme on en a jamais vu de si beau.

- Peux-tu me dire, chérie où il l’a mis ?

 

- Bien sur, il l’a mis derrière les chevrons de la grange.

-Ahhh ! Je vais m’en aller et je vais vous laisser, je serai absente pour un moment, mais je reviendrai, et vous ne manquerez pas de poisson. Guettes moi.

 

Depuis on n’a jamais revu ni la femme ni la peau.

Parfois, le soir, toujours à la même heure, un phoque avait l’habitude de venir à terre se poser sur le rocher et se mettait à pleurer, un poisson dans la gueule.

 

Et les gens considéraient que c’était elle qui revenait voir ces enfants et les attendait là sur le rocher.

 

Moralité de cette histoire : Il faut savoir garder et protéger un secret, ils ne se partagent pas tous forcément et peuvent anéantir une vie.

 

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histoire pris sur ce site

http://douceurintemporel.unblog.fr

 



le cocon & le papillon a méditer

Publié à 22:56 par choupinette77

Le cocon et le papillon

 

Un jour, une ouverture apparut dans un cocon. Un homme s’assit et regarda le papillon naissant se battre pendant des heures pour crever son abri et forcer le petit trou à s’agrandir.

 

Mais bientôt il sembla à l’homme que l’insecte ne progressait plus. Il était allé aussi loin qu’il avait pu mais il ne bougeait plus. Alors l’homme prit une paire de ciseaux et découpa délicatement le cocon pour aider le papillon à sortir. Celui-ci émergea facilement.

 

Mais il avait un corps chétif et ses ailes froissées étaient atrophiées. « Pas grave, il va se développer » se dit l’homme et il continua à regarder le papillon en espérant qu’il déploie ses ailes pour voler. Mais cela n’arriva jamais. Le papillon passa le reste de sa vie à ramper sur son petit corps, incapable d’utiliser ses ailes rabougries.

 

Ce que l’homme, dans sa bonté précipitée, n’avait pas compris, c’est que le cocon trop serré est une ruse de la Nature pour forcer le papillon à le percer et à entraîner ses ailes… A cette condition seulement, il peut voler. Parfois, nos angoisses, nos échecs, nos coups durs sont précisément ce dont on a besoin.

 

Si la nature permettait qu’on avance dans la vie sans jamais rencontrer aucun obstacle, cela nous affaiblirait, nous serions semblables à ce papillon trop vite naît à qui la facilité a coupé les ailes.

 

Moralité : la liberté est chèrement acquise… Mais on ne vole pas sans s’entraîner un minimum !

 

 

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histoire trouver sur ce site::

http://douceurintemporel.unblog.fr



la chanson de l'or

Publié à 12:00 par choupinette77
La chanson de l'or

 


On donna mille pièces en or au chien qui gardait la maison.
Il les renifla et s'en alla. La journée s'écoulait.
Des fourmis vinrent à passer.
Le cortège fut indifférent.
Plus tard une abeille survola l'or mais il ne ressemblait ni au miel ni aux fleurs.
Elle s'envola ailleurs. La main qui avait posé les pièces attendait en silence.
La voix de la main se mit à chanter une chanson sur
la richesse don des Dieux,
sueur des humains.
On vit un âne arriver et donner un coup de langue sur les pièces car les pièces brillaient.
Elles brillèrent plus encore.
L'âne s'en alla lui aussi. La main prit une guitare et s'associa à l'autre main pour une danse endiablée.
Le diable alors passa par là et s'amusa à compter les pièces.
Le chant de l'or accompagna le chant du guitariste.
Une vieille femme aveugle attirée par le chant vint à la rencontre de la voix.

 

Elle buta sur le tas de pièces et maugréa. Puis elle s'en alla et le chant s'éloigna avec elle.
Le diable tapa dans le dos du guitariste qui lui avait fait signe de la tête, l'air de dire que l'heure n'était
pas venue.
S'en vint enfin un homme de la ville. Il était bien habillé. Ses souliers vernis.
Il se pencha sur le tas d'or. Puis il sorti une arme de sa poche, menaça le musicien.
Cet or est à vous, il n'est pas à moi s'emprassa de signifier celui-ci à l'homme de la ville.
Le costume au soulier vernis rangea l'arme dans sa poche, ouvrit sa valise y versa l'or.
Le chien se mit à suivre l'homme. Les fourmis s'accrochèrent à ses pas.
L'abeille survola son chapeau. L'âne prit le même chemin le musicien sur son dos.
Le diable attendait l'homme à un carrefour.
Quand l'homme vit le diable il prit peur et s'enfuit. Sa valise s'ouvrit, l'or se répandit dans
le chemin. Le chien le renifla puis s'en alla, les fourmis firent un cortège et s'éloignèrent.

L'abeille se posa un instant puis s'envola pour plus loin.
L'âne se mit à pisser sur l'or au risque de noyer les dernières fourmis.
Le musicien tapa dans la main du diable et se remit à jouer de la guitare.
A cet endroit on vit passer la vieille aveugle, elle buta à nouveau sur le tas d'or et maugréa.
Le diable voulut lui mettre une pièce dans la poche. Elle gifla le diable.
Comme elle s'éloignait elle entendit diable et musicien converser entre eux.
Ils parlaient mal des hommes et de leur convoitise.
Elle sut alors qu'elle avait buté sur un tas d'or qui aurait pu faire sa richesse.
Mais que lui importait cet or qu'elle ne pouvait voir.
Elle revint sur ses pas et menaça le diable de pires tourments que ceux de l'enfer
s'il restait là à tenter les hommes. Elle donna des coups de canne au musicien lui
reprochant de donner son art pour une mauvaise cause.
Le ciel alors s'ouvrit en deux, elle retrouva la vue
et une voix se fit entendre qui lui indiquait la vraie alchimie de l'or.

 "Bernard Bluteau"


recommencer à nouveau

Publié à 20:00 par choupinette77

recommencer à nouveau

 

 

Souvent nous souhaitons une deuxième chance
Pour reprendre à zéro
Notre vie mal partie
Une chance pour voiler nos erreurs
Une chance pour enfin connaître la victoire.


 Il suffit dechoisir un jour nouveau

 Pour en faire un début tout neuf
Avoir un désir profond
Et essayer avec tout notre cœur.

 Vivre un peu mieux chaque jour
Et toujours pardonner
Au monde dans lequel nous vivons.

 Ne jamais nous abandonner au

 

désespoir
Et penser qu'il y a toujours un lendemain

Pour recommencer à nouveau.

 " Hélène Steiner Riz "


si on essayait de remuer la vie , doucement

Publié à 19:40 par choupinette77
Si on essayait de remuer la vie , doucement
 
 
Il arrive qu’on ne trouve pas son thé très bon. La cause, on la découvre en arrivant au fond de la tasse : le sucre. Il y était. Mais justement, il était au fond. Il aurait fallu remuer !
 
Tasses etc
 Peut-être ce qui manque à nos vies est aussi resté au fond. Notre vie n’a pas la saveur qu’elle pourrait avoir parce que nous n’avons pas l’idée d’aller au fond des choses, ou parce que nous ne le voulons pas.

Le progrès nous comble de ses biens et nous fait vivre dans un confort incroyable. Pourtant notre civilisation a un drôle de goût… Nous faisons la grimace, comme pour le thé sans sucre…
Si on essayait de remuer la vie, doucement …
 
 (Source facebook)


impression de printemps

Publié à 17:30 par choupinette77

 

Impression de printemps

 

 

Il est des jours - avez-vous remarqué ?-

Où l'on se sent plus léger qu'un oiseau,

Plus jeune qu'un enfant, et, vrai ! plus gai

Que la même gaieté d'un damoiseau.


L'on se souvient sans bien se rappeler...

Evidemment l'on rêve, et non, pourtant.

L'on semble nager et l'on croirait voler.

L'on aime ardemment sans amour cependant

 

Tant est léger le coeur sous le ciel clair

Et tant l'on va, sûr de soi, plein de foi

Dans les autres, que l'on trompe avec l'air

D'être plutôt trompé gentiment, soi.


La vie est bonne et l'on voudrait mourir,

Bien que n'ayant pas peur du lendemain,

Un désir indécis s'en vient fleurir,

Dirait-on, au coeur plus et moins qu'humain.

 

Hélas ! faut-il que meure ce bonheur ?

Meurent plutôt la vie et son tourment !

Ô dieux cléments, gardez-moi du malheur

D'à jamais perdre un moment si charmant.

 

" Paul Verlaine "



la vie,c'est la pluie

Publié à 09:20 par choupinette77

la vie,c'est la pluie

 

 

La vie, c’est la pluie…
C’est le beau temps…
C’est la rosée du matin
Et la douceur d’un coucher de soleil.

 

C’est un sourire,
Une larme…
Des souvenirs, des espoirs…
Des Jours noirs et des Jours bleus.

 

La Vie, c’est toi, c’est moi…
C’est nous, c’est tout.
C’est le souffle divin,

 C’est le plus beau,

le plusprécieux…

         C’est sacré, respecté.

 La vie… c’est un changement

 

Perpétuel et continuel.
 C’est s’adapter,
Essayer..tomber… échouer…

 

 

Se relever et gagner.
C’est un Jeu qui suit les caprices
des vagues et du vent.

La Vie, n’essaie pas de la prévoir,
De la deviner,
De la comprendre
Ou de la changer.

 

 

La vie, vis-la, au jour le jour…
Avec confiance, courage,

 

optimisme et amour.
Accroche un sourire à tes lèvres :
Regarde bien droit devant toi
Et suis ton étoile.

Des jours merveilleux t’attendent !

 

trouvé sur le net

 



petite histoire des porcs -épics

Publié à 22:30 par choupinette77

 petite histoire des porcs- épics

 

 C'était l'hiver le plus froid jamais vu.
De nombreux animaux étaient morts en raison du froid.
Les porcs-épics, se rendant compte de la situation
avaient décidé de se regrouper.
De cette façon ils se couvraient et se protégeaient eux-mêmes!

Belles images de porcs-épics

Mais les piquants des porcs-épics de chacun
blessaient leurs compagnons les plus proches
même s'ils se donnaient beaucoup de chaleur les uns aux autres.

Après un certain temps, ils ont décidé de prendre leur distance l'un de l'autre
et ils ont commencé à mourir, seuls et congelés.

Belles images de porcs-épics
 
Alors, ils devaient faire un choix :
accepter les piquants de leurs compagnons ou disparaître de la terre.
Sagement, ils ont décidé de revenir en arrière pour vivre ensemble.


De cette façon, ils ont appris à vivre avec les petites blessures
causées par l'étroite relation avec leurs compagnons
mais la partie la plus importante était la chaleur qui venait des autres.
De cette façon, ils ont pu survivre.
Belles images de porcs-épics
La meilleure relation n'est pas celle qui rassemble les gens parfaits,
mais le mieux est quand chacun apprend à vivre
avec les imperfections des autres et on peut y découvrir et admirer
les bonnes qualités des autres personnes.


La morale de l'histoire :
« Apprendre à aimer les piquants dans notre vie. »
 
" Trouvé sur le net"