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Excision d’une fillette à même le sol dans des toilettes à ciel ouvert dans le village de Kati au Mali.
Plus de 80% des femmes au Mali sont excisées.
Les mutilations génitales féminines (GMF) sont pratiquées dans 28 pays du monde, sous une ou plusieurs formes, principalement en Afrique mais aussi au Sultanat d’Oman, au Yémen et aux Emirats arabes unis.
Sur le continent Africain, où les mortalités maternelle et infantile sont les plus élevées au monde, les mutilations génitales féminines concernent plus de 130 millions de femmes et de fillettes dans quelques 26 pays.
Ce sont le plus souvent des femmes âgées qui pratiquent les mutilations génitales féminines.
Elles n’ont d’autre savoir que celui transmis par leurs mères et utilisent pour l’intervention des instruments aussi divers que des couteaux, des lames de rasoir, des morceaux de verre...
Pour favoriser la cicatrisation, elles appliquent sur la blessure des compositions à base d’herbes, de terre, de cendre, de bouse de vache...
Pratiquées dans des conditions d’hygiène souvent précaires,
l’ " excision " et l’ " infibulation " sont à l’origine d’infections multiples, vulvaires, urinaires et gynécologiques, ces dernières pouvant entraîner une stérilité.
La diffusion des infections peut s’étendre et générer des septicémies qui, sans traitement adéquat, peuvent évoluer vers la mort.
Interrogés sur les raisons pour lesquelles se perpétue cette pratique barbare, ces partisans n’ont d’autres arguments que d’invoquer la " coutume ".
" Cela s’est toujours fait, ma mère, ma grand-mère, l’ont fait, donc mes enfants seront excisées ".
Nombreuses sont les familles qui mettent en avant une prescription religieuse des mutilations génitales féminines.
Il n’y a en a aucune.
D’ailleurs, il est prouvé que les pratiques mutilatoires ont précédé l’apparition des religions du Livre.
Chez les musulmans notamment, cette coutume a souvent été perpétrée dans la croyance sincère, mais erronée, qu’elle était réclamée par le culte islamique.
Pourtant le Coran ne dit mot de l’excision.
Les hommes, en particulier, voient dans l’excision un moyen de garantir :
" l’honneur de la famille " : l’excision permettrait de conserver la virginité des jeunes filles jusqu’au mariage, en prévenant le désir sexuel et, par conséquent une expérience sexuelle prénuptiale.
" l’honneur du mari " : l’excision réduirait le désir sexuel des femmes, qui, frustrées par la polygamie, ne seraient pas tentées d’avoir des relations adultérines.
Pour les femmes, c’est surtout un moyen d’éduquer les filles afin qu’elles restent " sages ", et bien sûr, qu’elles se marient.
En effet, une des raisons les plus fréquemment évoquées par les mères africaines pour justifier l’excision de leur fille est que, non excisée, elle ne trouverait pas à se marier.
Or, en Afrique, le célibat implique l’impossibilité pour une femme d’accéder à la reconnaissance sociale en devenant mère.
Dans la majorité des sociétés pratiquant l’excision, le statut de la femme est subordonné au nombre d’enfants qu’elle mettra au monde.
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PAUVRE CHIEN REMPLACER LE PAR UN HUMAIN
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