Thèmes

amour ange anges animaux art artiste background bébé belle belle image belles images bonne

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Images pieuses( Tous les Saints) (384)
· Cartes humour (divers) (499)
· Peintres et peintures divers (1) (500)
· Bébés droles (473)
· Peintres et peintures divers (501)
· Images pieuses, icones( la vierge Marie) (420)
· Belles illusts -gifs et images de Noël (1083)
· Enfants en noir et blanc (364)
· Poésies de Noël (33)
· Illustrations - Contes et fables divers (412)

Rechercher
Derniers commentaires Articles les plus lus

· Poésies de Noël- Le sapin de Noël
· Gif et image de chat
· Poèmes de la Saint Valentin
· Poésie -Le bonhomme de neige
· Poémes(Le paradis des mamans )

· Lady DIANA
· Carte humour de chasseur
· Alice au pays des Merveilles (Disney)
· La Belle au Bois Dormant (Disney)
· Peintre célèbre -Claude Monet
· Contes de Grimm - Boucles d'Or et les trois ours
· Peintre célèbre -Claude Monet
· Peintre célèbre -Claude Monet
· Conte de Perrault - Le petit Poucet
· Lady DIANA

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "lusile17" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Statistiques

Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour : 15.10.2017
124619 articles


Eglises de la SOMME

Publié à 21:15 par lusile17
Eglises de la SOMME
L'église abbatiale de Saint-Riquier

Remontons quelques siècles auparavant... C'est au VIIe siècle qu'une abbaye est fondée sur le tombeau de Riquier, un propriétaire terrien converti au catholicisme et d'une grande renommée. Très vite, le centre créé par les moines devient l'un des plus importants de son temps. Son rayonnement religieux, mais aussi culturel et intellectuel s'étend jusqu'aux frontières de l'Europe. La ville, alors appelée Centula ("la ville aux cent tours"), en profite et devient l'une des premières commune de France. Les conflits entre la société civile et les abbés sont alors fréquents...
La destruction de la cité par les Anglais en 1544 mettra un terme brutal à cette période faste.
Grâce à ses monuments malgré tout préservés (le beffroi, l'église abbatiale, l'abbaye reconstruite et convertie en musée,...), Saint-Riquier est l'un des grands sites touristiques de Picardie.
Depuis quelques années, c'est aussi le théâtre du festival d'été de musique classique, un événement incontournable du Nord de la France !

Si l'abbaye a souffert de nombreuses destructions, son église (XIIIe siècle) est parvenue pratiquement intacte jusqu'à nos jours. Sa restauration est exemplaire et permet d'admirer son architecture et sa riche décoration
Si l'abbaye fut détruite et reconstruite au XIXe siècle, son église abbatiale - située au début de l'aile principale de l'abbaye - fut préservée. Sa construction date du XIIIe siècle, bien que la façade luxurieusement décorée soit plus récente (1511-1536).

L'abbaye de Saint-Riquier est fondée vers 625 par Riquier (Richarius), fils du gouverneur de la ville de Centula qui fut converti au christianisme sous le règne de Dagobert 1er (629-639) par deux moines irlandais, Caïdoc et Frichor (ou Frigor), dit aussi Adrianus. À la mort de Riquier vers 645, la ville devient l'objet d'un pèlerinage important. Dès lors, Centula devient Saint Riquier et l'abbaye devient bénédictine.

Construit à l’emplacement de l’église carolingienne détruite par les invasions normandes et les incendies, cet édifice du XIIIe siècle est l’œuvre de restauration de quatre abbés entre 1257 et 1536 et a connu les différentes étapes du gothique. Longue de 96 mètres (315 pieds), large de 27 mètres (88,5 pieds) et haute de 50 mètres (164 pieds), elle possède une façade de style gothique flamboyant du XVe siècle

Ces sculptures de la façade ont été réalisées essentiellement sous Thibault de Bayencourt entre 1511 et 1536 lorsque l'ancienne façade fut remplacée par celle-ci.
Dans les voussures, en douze groupes, est racontée la légende de saint Riquier.

Le tympan est coiffé de la grande accolade qui couronne le portail central. L'on y trouve une représentation de la Trinité où Dieu le Père est assis avec, devant lui, le Christ en croix et le Saint-Esprit sous la forme d'une colombe, autrement dit un trône de gloire. De part et d'autre de l'accolade, se tiennent les deux abbés auxquels nous devons une grande partie de l'église actuelle : Eustache le Quieux et Thibaut de Bayencourt, tous deux agenouillés et priants. Puis, à droite et à gauche, se dressent les statues monumentales des 12 apôtres rangés sur deux lignes sous des dais. Au registre supérieur, un gâble renferme un groupe représentant le Couronnement de la Vierge.

L'étage supérieur de la tour est orné de l'archange saint Michel qui terrasse le démon. Contre les piédroits se tiennent, à gauche, Adam et Ève, et à droite, Moïse et David. De part et d'autre du portail central, de grandes figures surmontées de dais et de pinacles sculptés, occupent trois par trois les contreforts qui étayent le clocher.