L'église Saint-Jean Baptiste-Long

L'église gothique, dédiée à Saint-Jean Baptiste, fut reconstruite au XIX ème siècle tout en ayant gardé sa flèche du XVI ème . Elle est classée monument historique.
Un orgue très rare de Cavaillé-Coll y est installé depuis 1877, sur lequel aiment à jouer les organistes du monde entier.

L'église de Long fut reconstruite entre 1846 et 1851 sur des plans élaborés à partir de 1841 par l'architecte abbevillois Hyacinthe Vimeux. Sa construction se situe au coeur du débat sur l'architecture néo-gothique naissante. Elle est l'une des premières églises dans ce style de Picardie. De l'ancienne église, seul le clocher à flèche de pierre du XVIe-XVIIe siècle a été conservé.
Le pari retenu, inspiré de Notre-Dame de Bon Secours près de Rouen, privilégie l'aspect structurel sur l'effet décoratif.
L'église de Long présente une grande homogénéité. Elle dispose d'un important mobilier néo-gothique de 1855-1856 dû à Aimé et Louis Duthoit. L'orgue, bâti en 1877, est de Paul et Victor Delefortrie pour la tribune et le buffet et de Cavaillé-Coll pour la partie instrumentale. Une grande partie de ce mobilier est classé ou inscrit.

L'église de Long fut reconstruite entre 1846 et 1851 sur des plans élaborés à partir de 1841 par l'architecte abbevillois Hyacinthe Vimeux. Sa construction se situe au coeur du débat sur l'architecture néo-gothique naissante. Elle est l'une des premières églises dans ce style de Picardie. De l'ancienne église, seul le clocher à flèche de pierre du XVIe-XVIIe siècle a été conservé.
Le pari retenu, inspiré de Notre-Dame de Bon Secours près de Rouen, privilégie l'aspect structurel sur l'effet décoratif.
L'église de Long présente une grande homogénéité. Elle dispose d'un important mobilier néo-gothique de 1855-1856 dû à Aimé et Louis Duthoit. L'orgue, bâti en 1877, est de Paul et Victor Delefortrie pour la tribune et le buffet et de Cavaillé-Coll pour la partie instrumentale. Une grande partie de ce mobilier est classé ou inscrit.
En 1554, la foudre tomba sur la flèche du clocher et la détruisit comme l’indiquait l’inscription laissée au bas du clocher lors de sa reconstruction par Jean de Croy à la fin du XVIème siècle. En voici le texte :

En l’an mil chinq cens cinquante quatre

Au mois de juillet proprement

Le quatorzième sans débats

Vint un orage véhément

Lequel, par un trez grand torment

De foudre, tempeste et tonnoire

La flèche abattit razement

De ce clocher chose notoire

C’est donc ce magnifique clocher qui est accolé aujourd’hui à notre église.