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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
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Soeur Emmanuelle
Mais quel a bien pu être le détonateur, pour ainsi dire, qui a conduit Sœur Emmanuelle sur ce chemin des Béatitudes au milieu des pauvres, sans se relâcher, sans perdre courage, les défendant sans cesse?
Dans son livre " Chiffonnière avec les chiffonniers ", elle consacre, à la fin, un court mais très important chapitre au chapelet de sa mère qui risque presque de passer inaperçu. Et là, elle dit ceci : " Une chère figure me revient à la mémoire : celle de ma mère à qui je dois le meilleur de moi-même. " Puis, citant quelques petits incidents qui ont marqué sa jeunesse, elle en arrive à un " soir de trouble ", comme elle dit, où elle rencontre, alors qu'elle marche lentement, oppressée dans la nuit, un individu qui la prend par le bras et lui conseille amicalement de rentrer chez elle. A la maison, après cette aventure, elle trouve sa mère - qui est déjà veuve avec trois enfants - endormie, le chapelet entre ses doigts. Il vaut la peine de citer in extenso ce qu'elle écrit :
" J'ai souvent pensé plus tard à ce soir de trouble. Je crois profondément que les grains du chapelet de ma mère glissaient, invisibles, entre cet individu et moi. Une voix murmurait: priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant…Sans savoir qu'il y répondait, l'homme m'a dit : Rentrez chez vous, ma petite. Cet homme-là, dans ma reconnaissance, j'ai souvent prié pour lui. Je le rechercherai dans l'autre monde pour le remercier.
Comment expliquer que, à travers tant de vents contraires qui ont déraciné des cèdres puissants, mon pauvre petit arbuste soit resté debout ? J'en sais rien, moi, la raison. Les racines étaient fortes. Tant qu'elle en a été capable, ma mère s'est rendue tous les jours à l'église, elle y communiait pour ses enfants. Elle m'avait dit : Tu veux vraiment entrer au couvent ? Alors, sois une bonne religieuse. Chaque matin, elle m'en envoyait la force. Ces chiffonniers, comme elle les aurait aimés, comme elle les aime plutôt ! Je sais qu'elle est là, dans mon sourire qui était le sien quand elle allait vers l'autre…
Merci, mon Dieu, de me l'avoir donnée pour mère. "
Biographie de SOEUR EMMANUELLE
Madeleine Cinquin est née le 16 novembre 1908 d'un père français, originaire de Calais, et d'une mère belge, originaire de Bruxelles. Elle grandit dans une famille aisée de trois enfants ayant fait fortune dans la lingerie fine et partage ses jeunes années entre Paris, Londres et Bruxelles. En 1914, alors qu'elle n'a que six ans, elle est fortement marquée par la mort de son père, noyé sous ses yeux sur la côte d'Ostende. Cette expérience la traumatise profondément et lui fait se rapprocher de Dieu. Elle déclare que, dans son inconscient, sa vocation de religieuse date de cet accident.
Quelques années plus tard, Madeleine Cinquin souhaite aller à l'université catholique de Louvain mais sa mère s'y oppose car elle estime qu'elle y serait trop oisive. Elle remarque alors que sa fille fait preuve d'une certaine vocation pour le Christ et elle tente de l'en détourner en lui faisant rencontrer une supérieure d'un couvent de Notre-Dame de Sion à Londres. Ceci ne fait que renforcer ses convictions et accentue la quête de toute sa vie, l'aide à l'enfance malheureuse. Après avoir voulu initialement rejoindre les Filles de la Charité, Madeleine entre finalement comme postulante à la congrégation Notre-Dame de Sion le 6 mai 1929. Après des études de sciences philosophiques et religieuses, elle prononce ses vœux de religieuse le 10 mai 1931 et choisit le nom de Sœur Emmanuelle, qui signifie « Dieu avec nous » en hébreu.
La carrière d'enseignante de sœur Emmanuelle commence tout d'abord à Istanbul en Turquie, dans une école pour jeunes filles d'un quartier pauvre de la ville. Sœur Emmanuelle attrape alors la typhoïde et toutes les autres sœurs lui proposent leur sang afin de l'aider à combattre la maladie. Une fois rétablie, en guise de remerciement, sœur Emmanuelle donne une conférence sur la vie de Soliman le Magnifique et impressionne la directrice du collège, Mère Elvira, qui décide alors de l'affecter dans son établissement. Bien que celle-ci se soit engagée à affecter Sœur Emmanuelle chez les pauvres, elle la convainc qu'elle sera plus efficace si elle enseigne à des jeunes filles aisées, appelées à avoir un rôle influent dans la vie turque. Elle enseigne alors les lettres au Lycée Notre-Dame de Sion. Après la mort de sa supérieure, Sœur Emmanuelle ne s'entend pas avec sa remplaçante et elle est envoyée à Tunis.
Biographie de SOEUR EMMANUELLE (suite)
De 1954 à 1959, elle enseigne en Tunisie pendant cinq ans où elle s'occupe de filles de français installés dans le pays mais ce nouveau poste ne lui convient pas. En pleine décolonisation du pays, les filles dont elle a la charge lui semblent plus superficielles et l'environnement général la fait doucement sombrer dans une dépression. Ce n'est qu'au bout de trois ans que les responsables de Sion se rendent compte de son état et se décident à la déplacer.
Après avoir décroché sa licence ès lettres à la Sorbonne à Paris, Sœur Emmanuelle est de nouveau affectée à Istanbul en 1959 pour une courte durée.
De 1964 à 1971, elle est envoyée en Égypte pour enseigner au collège de Sion à Alexandrie. Cette expérience s'avère de nouveau négative pour elle car les élèves dont elle est en charge sont peu ouverts sur la pauvreté. Elle décide donc d'arrêter d'enseigner la philosophie et s'occupe à la place des filles du quartier défavorisé de Bacos. C'est durant cet épisode qu'elle tombe amoureuse de l'Égypte.
En 1971, à l'âge de la retraite, elle décide de partir, à l'instar du Père Damien qu'elle vénère, s'occuper des lépreux au Caire mais doit renoncer face à des complications administratives car le lazaret se trouve en zone militarisée. Elle décide alors de partager la vie des plus démunis et, avec l'autorisation de sa congrégation, part s'installer à Ezbet-Al-Nakhl, un des bidonvilles les plus pauvres du Caire en Égypte, au sein de la communauté majoritairement copte chrétienne des zabbalines, chargée de la récupération des déchets. En collaborant avec plusieurs églises locales, elle parvient à établir une communauté et lance de nombreux projets de santé, d'éducation et de protection sociale visant à améliorer les conditions de vie.
En 1976, elle rencontre Sarah Ayoub Ghattas (sœur Sarah), alors supérieure de la congrégation copte-orthodoxe des Filles de Marie de Béni-Souef. Francophone et issue d'une famille de la bourgeoisie, elle obtient l'autorisation de l'évêque Athanasios, fondateur de la congrégation, pour rejoindre Sœur Emmanuelle à Ezbet-Al-Nakhl dont elle partage la cabane. En 1977, Sœur Emmanuelle publie son premier livre Chiffonnière avec les chiffonniers dans lequel elle raconte son combat. En compagnie de Soeur Sarah, elle part en 1978 aux États-Unis afin de récolter des fonds. A leur retour, avec l'argent amassé, elles peuvent investir et en 1980, le Centre Salam est inauguré par l'épouse du président Sadate et propose des dispensaires, des écoles, des jardins d'enfants, des centres de formation et un club social.
Biographie de SOEUR EMMANUELLE (suite)
En 1982, après avoir confié la gestion d'Ezbet-Al-Nakhl à des jeunes religieuses de l'ordre des filles de Sainte-Marie, elle s'occupe des chiffonniers de Mokattam représentant, avec plus de 23 000 personnes vivant au milieux des détritus, la plus grande communautés de zabbalines du Caire. En 1984, Sœur Emmanuelle vient en aide à cinq familles pauvres et leur permet à chacune de se construire un abri, séparé du lieu où sont triés les déchets. Elle fera plus tard construire ce même type d'abris à plus grande échelle afin d'accueillir le plus de monde possible. Elle continue à utiliser son charisme afin de récolter des dons et mobiliser les pouvoirs. Elle permet de raccorder le bidonville à l'eau et l'électricité et poursuit la construction de nombreuses habitations et d'une usine de compost[. En 1985, elle s'installe dans le bidonville de Meadi Tora puis se rend à Khartoum (Soudan) la même année pour créer des foyers, écoles, fermes-écoles et dispensaires.
En 1991, à l'occasion du cinquantenaire de la prononciation de ses vœux, le président Moubarak lui remet la nationalité égyptienne en reconnaissance de son œuvre en Égypte. En 1993, à la demande de sa congrégation, Sœur Emmanuelle quitte définitivement l'Égypte et rejoint sa communauté en France. Sœur Sarah dirige alors l'entreprise caritative et continue seule le développement du bidonville de Mokattam. Depuis, un lycée pour filles a été créé grâce à l'opération Orange et des écoles techniques ont été ouvertes pour les garçons. Un hôpital a même été construit grâce au prince Albert de Monaco. En 22 années de présence, l'œuvre de Sœur Emmanuelle a permis de scolariser 85 % des enfants, de faire diminuer la violence et de permettre aux femmes de se libérer.
A son retour en France, Sœur Emmanuelle continue de se battre pour plus de solidarité. Elle écrit des livres, rencontre des jeunes dans les lycées et les écoles, s'occupe également de l'association Les Amis de Paola à Fréjus en aide aux SDF et donne des conférences aux côtés de son association pour sensibiliser le public à l'engagement solidaire.
Parallèlement, Sœur Emmanuelle continue à donner « un souffle » à son association. Elle lui transmet ses principes d'actions qui sont chaque jour mis en pratique sur le terrain. « éduquer un homme c'est éduquer un individu, éduquer une femme, c'est éduquer un peuple ».
Biographie de SOEUR EMMANUELLE (suite et fin)
En 1995, avec Geneviève de Gaulle-Anthonioz, elle est à l'origine de l'orientation de la campagne présidentielle de Jacques Chirac sur le thème de la fracture et de l'exclusion sociale.
Le 1er janvier 2002, Sœur Emmanuelle est promue par Jacques Chirac au grade de commandeur de la Légion d'honneur avant d'être élevée, par Nicolas Sarkozy, le 31 janvier 2008 grand officier de la Légion d'honneur. En Belgique elle devint en 2005 grand officier dans l'Ordre de la Couronne.
Depuis 1993, elle vivait dans une maison de retraite de Callian dans le département du Var, où elle est morte le 20 octobre 2008 à l'âge de 99 ans. Soeur Emmanuelle aurait fêté ses 100 ans le 16 novembre 2008.
Afin de poursuivre son œuvre à plus grande échelle, Sœur Emmanuelle a fondé l'association « Les Amis de Sœur Emmanuelle » et la « fondation Sœur Emmanuelle ».
Afin de la soutenir dans son œuvre, de développer des actions humanitaires en Egypte et dans d'autres pays comme le Sénégal, le Liban, le Soudan, etc, et d'assurer sa relève, Sœur Emmanuelle a fondé deux associations, Les Amis de sœur Emmanuelle en 1980 et ASMAE et 1985, qui ont fusionné en 1987.
Sœur Emmanuelle était une personnalité très aimée de l'opinion publique en raison de son engagement humanitaire, de sa personnalité, de son caractère exubérant et de son franc-parler, souvent en contraste avec le ton employé par l'Église ou la simplicité d'autres religieux comme l'Abbé Pierre ou Mère Teresa qui s'étaient eux aussi engagés en faveur de plus pauvres et bénéficiaient d'un fort soutien populaire.
Elle était très médiatisée depuis son passage en 1990 à l'émission La Marche du siècle de Jean-Marie Cavada et s'était construite une image caractéristique avec sa blouse, son fichu, ses baskets noires et son habitude de tutoyer les journalistes.
Soeur Emmanuelle
"Yallah! En avant!"
Durant toute sa vie, Sœur Emmanuelle a puisé son inlassable énergie dans sa foi en Dieu et, comme elle n'a cessé de l'affirmer aussi, dans sa foi en l'Homme.
Son destin atypique, son parler vrai, son inlassable appel à mettre en œuvre les valeurs de respect de l'autre et de justice, son combat efficace contre la misère et l’exclusion, son aisance dans les médias et les nombreux livres qu’elle a écrits, tout cela avait fait de cette petite Sœur belge une figure unanimement appréciée de son vivant.
Aujourd’hui, elle demeure un souffle vivant pour tous ceux qui poursuivent et développent ses actions et ses milliers d'admirateurs et amis qui les soutiennent financièrement.
Voici un bref portrait écrit un an avant qu’elle ne nous quitte, le 20 octobre 2008, à l’âge de 99 ans.
LA FOLIE D’AMOUR DE SŒUR EMMANUELLE
Elle aime la vie, elle est la vie, elle se bat pour la vie.
Son âme bouillonnante habite aujourd’hui un corps chétif, et pourtant, à 98 ans, Sœur Emmanuelle combat encore et toujours pour ce en quoi elle croit : la dignité de l’homme et la justice. Sa force, elle la tient de son amour pour Dieu et de sa confiance absolue en la puissance de la vie, en la capacité de l’humain à grandir, à apprendre à s’aimer soi-même et à aimer les autres.
L’espérance l’habite, et c’est elle qui l’a menée, la soixantaine passée, à partager le quotidien des chiffonniers du Caire. Dans ces bidonvilles sans eau ni électricité, confrontée aux ordures, à la malnutrition et aux maladies graves, elle a vécu dix ans durant avec ses frères et sœurs égyptiens, luttant avec eux pour mettre en place des projets de développement (écoles, dispensaires, usine de récupération de déchets), mais surtout, pour briser ce regard méprisant que la société porte sur eux.
Son énergie, sa soif de combat sont communicatives. Partout où elle se rend, dans les bidonvilles, sur les plateaux de télévision, dans les salons feutrés des ambassades, dans les salles communales, elle ouvre les cœurs, éveille les consciences, redonne espoir en la force qui habite chacun de nous. Partout, elle trouve des gens prêts à s’investir auprès d’elle.
A Genève, l’Association suisse des Amis de Sœur Emmanuelle s’est constituée en 1979. C’est son président qui entraîne Sœur Emmanuelle au Soudan. Lorsque celle-ci découvre pour la première fois Khartoum, en 1985, c’est le choc. La capitale est envahie par des milliers d’enfants errants, oubliés de tous, qui ont fuit la guerre civile qui déchire le Sud du pays. D’autres auraient eu peur de l’ampleur de la tâche. Mais pour Sœur Emmanuelle et ses amis Suisses « l’obstacle est matière à action » : un nouveau combat commence.
Aujourd’hui, 25 ans plus tard, il se poursuit encore. C’est ça aussi Sœur Emmanuelle : la ténacité, la fidélité. Et l’intelligence du cœur, une intelligence qui l’a menée à savoir s’entourer de personnes de confiance. Car si Sœur Emmanuelle voit aujourd’hui ses forces physiques faiblir, elle sait aussi que d’autres poursuivront la tâche. Ce sont ses amis de longue date, en France, en Belgique, en Autriche et en Suisse. Ils adhèrent tous à sa devise préférée :
"Fends le cœur de l’homme et tu y trouveras un soleil."
Soeur Emmanuelle nous lègue quelques maximes de vie...
Sa vie fut guidée par l'amour, car, pensait-elle, "l'amour est plus fort que la mort"... La mort a fini par emporter Soeur Emmanuelle, qui laisse en héritage quelques jolies phrases en forme de maximes de vie.
"Tant que je peux marcher et être utile, je marche; et le jour où je tomberai, eh bien quelqu'un d'autre prendra ma place et continuera le mouvement."
"Si tu veux vivre, tu dois aimer."
"On ne possède pas le bonheur comme une acquisition définitive. Il s'agit à chaque instant de faire jaillir une étincelle de joie. Ne l'oublions pas: souris au monde et le monde te sourira."
"Le bonheur, c'est tout le sens de la vie, c'est le bonheur, c'est chanter, c'est courir sur la route la main dans la main."
"Partout et toujours, cherche sans te lasser le remède qui soulage, sème l'espoir: ça vivifie et ton amour peut faire des miracles."
"Acharnons-nous pour que l'Homme soit partout respecté."
"C'est à toi que je m'adresse, jeune de France et d'Europe. Ecoute la vieille femme que je suis: née en 1908, j'ai connu le siècle le plus hallucinant qui soit ; j'ai été appelée dans les cinq continents pour répondre aux drames de la misère, de la violence et de la guerre, là où l'homme est un loup pour l'homme. Tu es le fils de ton siècle, tu es baigné dans tout ce qui bouillonne autour de toi. Je voudrais le clamer à chacun d'entre vous : sois l'homme, la femme que tu es. Si la déprime est prête à te jeter par terre, sache-le : la force est en toi, dans ton corps et dans ton cœur. Cette soif de justice qui t'habite, laisse-la t'emporter vers plus malheureux que toi, entre dans la bataille. Crois en toi, en cette passion pour un monde où des hommes libres vivraient égaux, en frères. Crois en ton dynamisme, incarne ton idéal à l'endroit même où tu vis, là où tu sens battre ton cœur. Sache que ton acharnement, en dépit des échecs, assurera ton triomphe. Crois dans les autres : le même souffle de justice les fait tressaillir. Ne crains pas de rejoindre leur combat: l'union des jeunes est une puissance formidable. Crois en toi, comme moi en toi, crois en l'autre comme en toi! »
Soeur Emmanuelle-Abbé Pierre
Soeur Emmanuelle tout comme l' Abbé Pierre ont gagné le coeur des Français par leur liberté de ton et leurs révoltes en faveur des plus pauvres - des chiffonniers du Caire aux SDF français.
Sœur Emmanuelle était un Abbé Pierre au féminin. Identifiable, comme lui, de génération en génération. Il avait la cape, la canne et le béret. Elle avait ces lunettes qui lui mangeaient le visage, ce voile noué sur la tête, ce tablier gris et ces baskets qu’elle portait en toutes circonstances même sur les parquets cirés où elle venait se faire distinguer.
Soeur Emmanuelle
Méditation de Soeur Emmanuelle
La petite fleur Espérance fleurit sur les ordures des bidonvilles, les déserts, les ruines et même la sécheresse du matérialisme qui nous asservit à l’économie de marché.
Je prie sainte Bernadette pour devenir aussi simple qu’elle. Car, sans rien connaître de la philosophie, elle a trouvé Dieu dans son cœur. Nous sommes enveloppés de tendresse. Si seulement nous savions ouvrir notre cœur, nous réaliserions qu’il existe une infinie bonté dans le monde.
Qu’est ce qui est immortel en nous ? C’est le souffle de Dieu, un souffre d’éternité nous portant vers les autres.
Nous devons nous battre pour que soient respectées la vie et la dignité des plus faibles. J’ai calmé en moi la part de l’esprit qui discute et qui questionne, car ce n’est pas là l’essentiel. Il suffit de se placer devant Dieu qui est la réponse à tout.
Seigneur, Ton pauvre corps a été mis dans la tombe, comme le sera le nôtre. Et tu en sors transfiguré, comme nous en sortirons un jour. Je crois profondément qu’un esprit d’amour habite l’être humain et qu’il est notre source de joie.
Soeur Emmanuelle