Notre Dame de Knock -Irlande

Une vieille femme du nom de Bridget essaya de se rapprocher afin de pouvoir embrasser les pieds de la Vierge, mais, plus elle essayait, plus la madone semblait hors de portée, insaisissable. Certaines personnes habitant sur le territoire du village de Knock, qui se trouvaient retenus dans les champs, virent à une certaine distance, une étrange lumière autour de l'église. L'apparitions vision dura environ trois heures, puis elle disparut.

Le lendemain, un groupe de villageois alla voir le prêtre, qui, après avoir écouté les témoignages de ses paroissiens, fut rapidement convaincu de la véracité des dires, il en établit un rapport qu'il transmit à l'Evêque du diocèse de Tuam, puis l'Eglise mis en place une commission chargée d'interroger un certain nombre de personnes qui avaient étés témoins de l'apparition. La hiérarchie diocésaine n'était pas convaincue, et certains membres de la commission se moquèrent des visionnaires, racontant qu'ils avaient été victimes d'un canular perpétré par les protestants locaux! Mais les gens ordinaires ne sont pas si sceptiques, et les premiers pèlerinages commencèrent en 1880. Deux ans plus tard, Mgr John Joseph Lynch de Toronto a effectué une visite à la paroisse et affirma qu'il avait été guéri par la Vierge de Knock.

Notre Dame de Knock -Irlande

Par la suite, bien des années plus tard, après que beaucoup de témoins entrent dans la Vie, Mary Byrne se maria et donna naissance à six enfants, elle vécut jusqu'à la fin de sa vie dans le village de Knock. Lorsqu'elle fut à nouveau interrogées en 1963, elle avait alors quatre-vingt-six ans, son témoignage était toujours le même, mot pour mot par rapport au premier témoignage qu'elle avait donné en 1879.

L'Église a approuvé l'apparition en 1971 comme étant tout à fait probable, même si elle n'a jamais été officiellement déclaré son authenticité. Le Sanctuaire, Notre Dame de Knock est ouvert toute l'année. En 1994, sur les lieux ou apparurent Notre dame, Saint Joseph et Saint Jean, un groupe de trois statues les représentant a été érigé.

Notre Dame de Lorette

Notre-Dame de Lorette est la patronne des aviateurs et de tous les métiers de l'air : hotesse, steward, pilote, mongolfier. Lindbergh aurait mis dans son cokpit une statue de Notre-Dame pour assuer la bonne traversée de l'Océan Atlantique et de sa liaison New-York-Bourget le 21 mai 1927

Pour les Visétois, le nom de Lorette désigne la colline où le nouveau cimetière de leur paroisse primaire est établi depuis 1878; mais il reporte surtout leur pensée sur la vénérable chapelle où, comme leurs ancêtres, ils aiment à honorer la très Sainte Vierge Marie.

Cet humble sanctuaire qui est fréquenté,non seulement par les Visétois, mais aussi par la population des villages wallons et flamands de la région.

Notre Dame de Lorette

Le nom de Lorette, donné d'abord à la chapelle, s'est ensuite communiqué aux choses du voisinage immédiat: l'ermitage, le hameau, la porte-fortifiée qui se trouvait autrefois au pieds de la colline et se nommait aussi "porte de Dalhem ou du Marché ", la colline elle-même, le cimetière etc. Mais la chapelle s'est appelée Lorette, par ce que elle a été construite sur le modèle du célèbre sanctuaire dénommé "La Sainte Maison (Sancta Casa) de Lorette", que l'Italie se glorifie de procéder depuis plus de six siècles. Cette "Sainte Maison" est considérée comme ayant été une partie importante de l'habitation de la Sainte Vierge Marie, à Nazareth.

D'après une tradition très respectable, cette vénérable demeure fut enlevée de la Ville de Nazareth de Galilée et transportée par les anges à Teratz en Dalmatie, l'an 1291, puis en 1294, transférée, de la même manière, en Italie, à proximité de la ville de Récanati, dans la Marche d'Ancône, alors territoire des Etats Pontificaux . Il se forma autour de la Sancta Casa une nouvelle ville qui reçut le nom de Lorette (Loreto, en Italien du nom d'une plantation de lauriers, à 3 km de l'adriatique et à 126 m. d'altitude)

Notre Dame de Lorette

"L'Eglise n'exige pas de la foi de ses enfants la croyance à cette translation miraculeuse de la Maison de la Sainte Vierge"; mais elle considère cet événement comme assez établi historiquement, pour permettre d'en célébrer la mémoire et autoriser le pèlerinage à Notre Dame de Lorette. Les nombreuses faveurs spirituelles, obtenues en ce sanctuaire par les prières des fidèles, sont bien de nature à confirmer cette pieuse croyance. On évalue à plusieurs dizaines de milliers par année les pèlerins qui vont honorer la Mère de Dieu et implorer sont intercession en ce lieu béni.

Notre Dame de Lorette

Notre Dame de Pontmain
Pontmain, le 17 janvier 1871. II fait nuit. II fait froid. La France est en guerre. Paris est assiégé. Les Prussiens, vainqueurs, sont aux portes de Laval. A Pontmain, c'est l'angoisse : on est sans nouvelles des 38 jeunes mobilisés. Ce soir-là, Eugène Barbedette aide son père à piler les ajoncs dans la grange. Son jeune frère, Joseph, est là aussi. Eugène sort "voir le temps".

C'est alors qu'il voit au-dessus de la maison d'en face une belle dame à la robe constellée d'étoiles qui le regarde en souriant et en tendant les mains en avant. Les villageois accourent vers la grange. D'autres enfants voient à leur tour. Un ovale bleu avec quatre bougies éteintes vient entourer la Belle Dame. Autour de Monsieur le Curé et des religieuses de l'école s'organise une veillée de prière.

On récite le chapelet, puis le Magnificat, quand une banderole se déroule entre l'ovale et le toit de la maison. Lettre après lettre, un message s'inscrit, aussitôt épelé et lu par les enfants, pendant que la foule chante les litanies de la Sainte Vierge, l'Invioiata et le Salve Regina.


MAIS PRIEZ MES ENFANTS DIEU VOUS EXAUCERA EN PEU DE TEMPS •
MON FILS SE LAISSE TOUCHER

Notre Dame de Pontmain

La ferveur grandit et les enfants manifestent leur joie : "Oh ! Qu'elle est belle !" On chante Mère de l'Espérance. Soudain les enfants deviennent tout tristes alors que le visage de Marie est empreint lui aussi d'une profonde tristesse.

Marie montre Jésus
Une croix rouge apparaît devant elle portant Jésus tout sanglant. Au sommet de la Croix, sur une traverse blanche, s'écrit en rouge le nom de Celui qui est là : JESUS CHRIST. Marie saisit le crucifix à deux mains et le présente aux enfants tandis qu'une petite étoile allume les quatre bougies de l'ovale. On prie en silence. On chante Ave Maris Stella. Le crucifix rouge disparaît. Marie reprend l'attitude du début, les mains tendues dans un geste d'accueil. Une petite croix blanche apparaît sur chacune de ses épaules. Tout le monde s'agenouille dans la neige pour la prière du soir. Bientôt un grand voile blanc se déroule à partir des pieds et peu à peu la recouvre entièrement. « Tout est fini » disent les enfants. Chacun retourne chez soi le coeur apaisé. Onze jours plus tard l'armistice est signé. Les Prussiens n'étaient pas entrés à Laval.

Des grâces de toutes sortes sont obtenues. Après une enquête et un procès canonique, l'évêque de Laval, Mgr Wicart, déclare le 2 février 1872 : « Nous jugeons que l'Immaculée Vierge Marie, Mère de Dieu, a véritablement apparu le 17 janvier 1871, à Eugène et Joseph Barbedette, Françoise Richer et Jeanne-Marie Lebossé dans le hameau de Pontmain. »

Notre Dame de Pontmain

Tout à coup, le petit Eugène Barbedette voit, au-dessus et au milieu du toit, une belle dame qui le regarde avec un air de bonté, délicate et tendre. La Vierge Marie, qui ne cesse de sourire, restera longtemps immobile et silencieuse, de sorte que les enfants et les paroissiens accourus en nombre assisteront à l'apparition.


La notoriété de Notre-Dame de Pontmain vient de l’événement du 17 janvier 1871 : ce jour-là, le ciel s’est ouvert, et Marie a visité un petite peuple dans l’angoisse. Pendant trois heures s’est déroulée dans le ciel une étonnante scénographie que les enfants éblouis ont décrite aux gens du village, rassemblés autour des voyants pour une veillée de prière en présence de Marie.
Pontmain, après La Salette (1846) et Lourdes (1858), est l’une des trois grandes apparitions mariales reconnues par l’Eglise dans la France du 19ème siècle.

Notre Dame de Pontmain

... Au moment précis où la Vierge Marie promettait la paix aux petits enfants de Pont-Main, les troupes allemandes étaient établies dans le voisinage immédiat de Laval et recevaient du général Von Schmidt l'ordre de prendre la ville qui était sans défense... Mais dans la nuit du 17 au 18, le prince Frédéric-Charles donnait contrordre ; le lendemain avaient lieu à Saint-Melaine, à 2 km de Laval, les derniers combats qui se terminaient à l'avantage de l'armée française.
Le 20 janvier, Laval vivait encore dans l'inquiétude, car la nouvelle de l'apparition n'était pas connue. Mgr Wicart, évêque de Laval faisait dans la basilique d'Avesnières le voeu de rebâtir la tour et la flèche, pour que la ville fut préservée de l'invasion. Le jour même, les troupes allemandes commençaient à évacuer la Mayenne. Le message de Pont-Main se réalisait : « Priez, Dieu vous exaucera en peu de temps ». Le 28, l'armistice était signé...