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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour : 15.10.2017
124619 articles


Conte de Charles Perrault

Publié à 19:22 par lusile17 Tags : homme femme mort dieu air centerblog
Conte de Charles Perrault

Conte de Charles Perrault

 

.Et la soeur Anne répondait :

« Je ne vois rien que le soleil qui poudroie, et l'herbe qui verdoie »

« Descends donc vite, criait la Barbe bleue, « ou je monterai là-haut.»

« Je m'en vais », répondait sa femme, et puis elle criait : 

« Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ?»

« Je vois » , répondit la soeur Anne, « une grosse poussière qui vient de ce côté-ci ». 

« Sont-ce mes frères ?»

« Ne veux-tu pas descendre ?» criait la Barbe bleue.

« Encore un moment », répondait sa femme; et puis elle riait :

« Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ?»

« Je vois » , répondit-elle, « deux cavaliers qui viennent de ce côté-ci, mais ils sont bien loin encore. Dieu soit loué » , s'écria-t-elle un moment après, « ce sont mes frères ; je leur fais signe tant que je puis de se hâter ».

Barbe Bleue se mit à crier si fort que toute la maison en trembla. La pauvre femme descendit, et alla se jeter à ses pieds toute éplorée et toute échevelée. 

« Cela ne sert de rien » , dit Barbe Bleue, « il faut mourir »

Puis la prenant d'une main par les cheveux, et de l'autre levant le couteau en l'air, il allait lui trancher la tête. La pauvre femme se tournant vers lui, et le regardant avec des yeux mourants, le pria de lui donner un petit moment pour se recueillir. 

« Non, non » , dit-il, « recommande-toi bien à Dieu »,  et levant son bras



 

 



Conte de Charles Perrault

Publié à 19:22 par lusile17 Tags : air homme femme mort dieu
Conte de Charles Perrault

Conte de Charles Perrault

 

A ce moment on heurta si fort à la porte, que Barbe Bleue s'arrêta tout court : on ouvrit, et aussitôt on vit entrer deux cavaliers qui, mettant l'épée à la main, coururent droit à Barbe Bleue. Il reconnut que c'était les frères de sa femme l'un dragon et l'autre mousquetaire, de sorte qu'il s'enfuit aussitôt pour se sauver,

Mais les deux frères le poursuivirent de si près, qu'ils l'attrapèrent avant qu'il pût gagner le perron : ils lui passèrent leur épée au travers du corps, et le laissèrent mort. La pauvre femme était presque aussi morte que son mari, et n'avait pas la force de se lever pour embrasser ses frères. Il se trouva que Barbe Bleue n'avait point d'héritiers, et qu'ainsi sa femme demeura maîtresse de tous ses biens.

Elle en employa une partie à marier sa soeur Anne avec un jeune gentilhomme, dont elle était aimée depuis longtemps ; une autre partie à acheter des charges de capitaine à ses deux frères; et le reste à se marier elle-même à un fort honnête homme, qui lui fit oublier le mauvais temps qu'elle avait passé avec Barbe bleue





Conte de Charles Perrault

Conte de Charles Perrault

Peau d'Âne  conte populaire de Charles Perrault 

Les Frères Grimm l'ont adapté en 1812 sous le titre « Allerleirauch ».

 

Il y a très longtemps, il était une fois, un roi qui était le plus riche, le
plus puissant de tous les rois de la terre et de loin, le plus heureux
aussi. Sa reine était la plus belle de toutes les reines et sa fille
unique encore plus belle que sa mère.
Dans une des salles du palais, juste à côté de la salle du trône, se
tenait un âne. Il avait le don de faire des crottes en or !
Et tous les matins, le roi venait ramasser de quoi remplir les caisses
du royaume.

 

Hélas, un jour, la reine tomba malade, très malade.
« Si je meurs, promettez-moi de ne vous remarier qu'avec une femme
aussi belle que moi.
Je vous le jure, ma reine.
La reine est morte ! »



Conte de Charles Perrault

Conte de Charles Perrault

Peau d'Âne  conte de Charles Perrault 

 

Les grandes douleurs ne durent pas. D'ailleurs, les grands de l'Etat s'assemblèrent, et vinrent en corps prier le roi de se remarier. Cette première proposition lui parut dure, et lui fit répandre de nouvelles larmes. Il allégua le serment qu'il avait fait à la reine, défiant tous ses conseillers de pouvoir trouver une princesse plus belle et mieux faite que feu sa femme, pensant que cela était impossible.

Mais le conseil traita de babiole une telle promesse et dit qu'il importait peu de la beauté, pourvu qu'une reine fût vertueuse ; que l'Etat demandait des princes pour son repos et sa tranquillité ; qu'à la vérité, l'Infante avait toutes les qualités requises pour faire une grande reine, mais qu'il fallait lui choisir un époux ; et qu'alors ou cet étranger l'emmènerait chez lui, ou que, s'il régnait avec elle, ses enfants ne seraient plus réputés du même sang ; et que, n'y ayant point de prince de son nom, les peuples voisins pourraient lui susciter des guerres qui entraîneraient la ruine du royaume.

Quelques temps plus tard, le roi voulut se remarier mais il ne
trouvait aucune femme dont la beauté lui permette de tenir sa
promesse. A moins que... sa propre fille.... A moins qu'il n'épouse sa
propre fille, ce qui déjà en ce temps là, ne se faisait pas.
« Ce n'est pas possible d'épouser sa propre fille! Mais ça ne se fait pas !
Non ! Le chagrin a rendu fou notre roi ! »



Conte de Charles Perrault

Conte de Charles Perrault

Peau d'Âne  conte de Charles Perrault 

 

Le roi, frappé de ces considérations, promit qu'il songerait à les contenter. Effectivement, il chercha, parmi les princesses à marier, qui serait celle qui pourrait lui convenir. Chaque jour on lui apportait des portraits charmants, mais aucun n'avait les grâces de la feue reine : ainsi il ne se déterminait point.

Malheureusement il s'avisa de trouver que l'Infante surpassait encore de beaucoup la reine sa mère en esprit et en agréments. Sa jeunesse, l'agréable fraîcheur de ce beau teint enflammèrent le roi d'un ton si violent, qu'il ne put le cacher à l'Infante, et il lui dit qu'il avait résolu de l'épouser, puisqu'elle-seule pouvait le dégager de son serment.

La jeune princesse, remplie de vertu et de pudeur, pensa s'évanouir à cette horrible proposition. Elle se jeta aux pieds du roi son père, et le conjura, avec toute la force qu'elle put trouver dans son esprit, de ne la pas contraindre à commettre un tel crime.

Le roi, qui s'était mis en tête ce bizarre projet, avait consulté un vieux druide pour mettre la conscience de la princesse en repos. Ce druide, moins religieux qu'ambitieux, sacrifia, à l'honneur d'être confident d'un grand roi, l'intérêt et l'innocence de la vertu, et s'insinua avec tant d'adresse dans l'esprit du roi, lui adoucit tellement le crime qu'il allait commettre, qu'il lui persuada même que c'était une oeuvre pie que d'épouser sa fille.

Ce prince, flatté par les discours de ce scélérat, l'embrassa et revint d'avec lui plus entêté que jamais dans son projet: il fit donc ordonner à l'Infante de se préparer à lui obéir. La jeune princesse, outrée d'une vive douleur, n'imagina rien d'autre chose que d'aller trouver la Fée des Lilas, sa marraine. Pour cet effet, elle partit la même nuit dans un joli cabriolet attelé d'un gros mouton qui savait tous les chemins. Elle y arriva heureusement. La fée, qui aimait l'Infante, lui dit qu'elle savait tout ce qu'elle venait lui dire, mais qu'elle n'eût aucun souci, rien ne pouvant lui nuire si elle exécutait fidèlement ce qu'elle allait lui prescrire.



Conte de Charles Perrault

Conte de Charles Perrault

Peau d'Âne  conte de Charles Perrault 

 

Car, ma chère enfant, lui dit-elle, ce serait une grande faute que d'épouser votre père, mais, sans le contredire, vous pouvez l'éviter : dites-lui que, pour remplir une fantaisie que vous avez, il faut qu'il vous donne une robe de la couleur du temps ; jamais, avec tout son amour et son pouvoir, il ne pourra y parvenir.

La princesse remercia bien sa marraine ; et dès le lendemain matin, elle dit au roi son père ce que la fée lui avait conseillé, et protesta qu'on ne tirerait d'elle aucun aveu qu'elle n'eût une robe couleur du temps. Le roi, ravi de l'espérance qu'elle lui donnait, assembla les plus fameux ouvriers, et leur commanda cette robe, sous la consigne que, s'ils ne pouvaient réussir, il les ferait tous pendre.

 



Conte de Charles Perrault

Conte de Charles Perrault

Peau d'Âne  conte de Charles Perrault 

 

Il n'eut pas le chagrin d'en venir à cette extrémité, dès le second jour ils apportèrent la robe si désirée. L'empyrée n'est pas d'un plus beau bleu lorsqu'il est ceint de nuages d'or, que cette belle robe lorsqu'elle fut étalée. L'Infante en fut toute contrastée et ne savait comment se tirer d'embarras.

Le roi pressait la conclusion. Il fallut recourir encore à la marraine, qui, étonnée de ce que son secret n'avait pas réussi, lui dit d'essayer d'en demander une de la couleur de la lune. Le roi, qui ne pouvait lui rien refuser, envoya chercher les plus habiles ouvriers, et leur commanda si expressément une robe couleur de la lune, qu'entre ordonner et apporter il n'y eut pas vingt-quatre heures ..





Conte de Charles Perrault

Conte de Charles Perrault

Peau d'Âne  conte de Charles Perrault 

 

 La robe couleur soleil



Conte de Charles Perrault

Conte de Charles Perrault

Peau d'Âne  conte de Charles Perrault 

 

 La robe couleur soleil



Conte de Charles Perrault

Conte de Charles Perrault

Peau d'Âne  conte de Charles Perrault 

 

 La Fée des Lilas, qui savait tout, vint au secours de l'affligée princesse, et lui dit :

Ou je me trompe fort, ou je crois que, si vous demandez une robe couleur du soleil, ou nous viendrons à bout de dégoûter le roi votre père, car jamais on ne pourra parvenir à faire une pareille robe, ou nous gagnerons au moins du temps.

L'Infante en convint, demanda la robe et l'amoureux roi donna, sans regret, tous les diamants et les rubis de sa couronne pour aider à ce superbe ouvrage, avec l'ordre de ne rien épargner pour rendre cette robe égale au soleil. Aussi, dès qu'elle parut, tous ceux qui la virent déployée furent obligés de fermer les yeux, tant ils furent éblouis. C'est de ce temps que datent les lunettes vertes et les verres noirs.

Que devient l'Infante à cette vue ? Jamais on n'avait rien vu de si beau et de si artistement ouvré. Elle était confondue ; et sous prétexte d'avoir mal aux yeux, elle se retira dans sa chambre où la fée l'attendait, plus honteuse qu'on ne peut dire. Ce fut bien pis : car, en voyant la robe du soleil, elle devint rouge de colère.