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vous pouvez me dire ou je peut trouvez des bougies et une statue merci
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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
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Abbaye royale du Val-de-Grâce
L'abbaye royale du Val-de-Grâce résulte du voeu d'Anne d'Autriche, épouse du roi Louis XIII, d'élever " un temple magnifique " à Dieu s'il lui envoyait un fils.
Le 5 septembre 1638, après vingt-trois années de mariage, naît enfin le futur Louis XIV. Dès le mois précédent sa naissance, Anne d'Autriche, fidèle à sa promesse, charge François Mansart, l'architecte de la Couronne, d'établir les plans de l'église et du nouveau monastère. La première pierre de l'église n'est donc posée que le 1er avril 1645, par l'enfant roi lui-même, alors âgé de sept ans. La construction de l'église, est achevée à la fin des années 1660, quelques mois à peine avant la mort d'Anne d'Autriche. Les plus grands artistes de l'époque participent à son ornementation. Les principales sculptures du choeur et de la voûte sont dues à François et Michel Anguier, ainsi qu'à Philippe Buyster. En 1663, Pierre Mignard, assisté d'Alphonse Dufresnoy, peint la coupole et retient, à cet effet, le thème de la Gloire. Riche de plus de deux cents personnages, cette composition, qui a inspiré un poème à Molière, figure Anne d'Autriche, accompagnée de sainte Anne et de saint Louis, présentant à la Vierge la maquette de la nouvelle église du Val-de-Grâce.
Le maître-autel et le baldaquin sont réalisés par Gabriel Le Duc en 1669, après la mort d'Anne d'Autriche. Détruit pendant la Révolution, le maître-autel, dont le motif de la décoration est emprunté au thème de la Nativité, est remplacé sous le Second Empire par une copie. Le baldaquin qui le surplombe est supporté par six colonnes torses en marbre de Brabançon vert reposant sur des piédestaux en marbre rouge du Languedoc. Deux tableaux de Philippe de Champaigne sont également exposés dans l'église, la Résurrection et l'Ascension du Christ. Le 31 juillet 1793, la Convention nationale autorise le ministre de la guerre à utiliser l'abbaye royale du Val de Grâce, devenue bien national, comme hôpital militaire, ce qui la sauve très probablement de la destruction.
Aujourd'hui, l'abbaye royale du Val-de-Grâce abrite l’École d'application du service de santé des armées (anciennement École d'application de la médecine et de la pharmacie militaires, créée en 1852), qui constitue avec l'hôpital du Val-de-Grâce le premier centre hospitalier universitaire militaire
Abbaye royale du Val-de-Grâce
L'abbaye royale du Val-de-Grâce résulte du voeu d'Anne d'Autriche, épouse du roi Louis XIII, d'élever " un temple magnifique " à Dieu s'il lui envoyait un fils.
Le 5 septembre 1638, après vingt-trois années de mariage, naît enfin le futur Louis XIV. Dès le mois précédent sa naissance, Anne d'Autriche, fidèle à sa promesse, charge François Mansart, l'architecte de la Couronne, d'établir les plans de l'église et du nouveau monastère. La première pierre de l'église n'est donc posée que le 1er avril 1645, par l'enfant roi lui-même, alors âgé de sept ans. La construction de l'église, est achevée à la fin des années 1660, quelques mois à peine avant la mort d'Anne d'Autriche. Les plus grands artistes de l'époque participent à son ornementation. Les principales sculptures du choeur et de la voûte sont dues à François et Michel Anguier, ainsi qu'à Philippe Buyster. En 1663, Pierre Mignard, assisté d'Alphonse Dufresnoy, peint la coupole et retient, à cet effet, le thème de la Gloire. Riche de plus de deux cents personnages, cette composition, qui a inspiré un poème à Molière, figure Anne d'Autriche, accompagnée de sainte Anne et de saint Louis, présentant à la Vierge la maquette de la nouvelle église du Val-de-Grâce.
Le maître-autel et le baldaquin sont réalisés par Gabriel Le Duc en 1669, après la mort d'Anne d'Autriche. Détruit pendant la Révolution, le maître-autel, dont le motif de la décoration est emprunté au thème de la Nativité, est remplacé sous le Second Empire par une copie. Le baldaquin qui le surplombe est supporté par six colonnes torses en marbre de Brabançon vert reposant sur des piédestaux en marbre rouge du Languedoc. Deux tableaux de Philippe de Champaigne sont également exposés dans l'église, la Résurrection et l'Ascension du Christ. Le 31 juillet 1793, la Convention nationale autorise le ministre de la guerre à utiliser l'abbaye royale du Val de Grâce, devenue bien national, comme hôpital militaire, ce qui la sauve très probablement de la destruction.
Aujourd'hui, l'abbaye royale du Val-de-Grâce abrite l’École d'application du service de santé des armées (anciennement École d'application de la médecine et de la pharmacie militaires, créée en 1852), qui constitue avec l'hôpital du Val-de-Grâce le premier centre hospitalier universitaire militaire
Abbaye royale du Val-de-Grâce
L'abbaye royale du Val-de-Grâce résulte du voeu d'Anne d'Autriche, épouse du roi Louis XIII, d'élever " un temple magnifique " à Dieu s'il lui envoyait un fils.
Le 5 septembre 1638, après vingt-trois années de mariage, naît enfin le futur Louis XIV. Dès le mois précédent sa naissance, Anne d'Autriche, fidèle à sa promesse, charge François Mansart, l'architecte de la Couronne, d'établir les plans de l'église et du nouveau monastère. La première pierre de l'église n'est donc posée que le 1er avril 1645, par l'enfant roi lui-même, alors âgé de sept ans. La construction de l'église, est achevée à la fin des années 1660, quelques mois à peine avant la mort d'Anne d'Autriche. Les plus grands artistes de l'époque participent à son ornementation. Les principales sculptures du choeur et de la voûte sont dues à François et Michel Anguier, ainsi qu'à Philippe Buyster. En 1663, Pierre Mignard, assisté d'Alphonse Dufresnoy, peint la coupole et retient, à cet effet, le thème de la Gloire. Riche de plus de deux cents personnages, cette composition, qui a inspiré un poème à Molière, figure Anne d'Autriche, accompagnée de sainte Anne et de saint Louis, présentant à la Vierge la maquette de la nouvelle église du Val-de-Grâce.
Le maître-autel et le baldaquin sont réalisés par Gabriel Le Duc en 1669, après la mort d'Anne d'Autriche. Détruit pendant la Révolution, le maître-autel, dont le motif de la décoration est emprunté au thème de la Nativité, est remplacé sous le Second Empire par une copie. Le baldaquin qui le surplombe est supporté par six colonnes torses en marbre de Brabançon vert reposant sur des piédestaux en marbre rouge du Languedoc. Deux tableaux de Philippe de Champaigne sont également exposés dans l'église, la Résurrection et l'Ascension du Christ. Le 31 juillet 1793, la Convention nationale autorise le ministre de la guerre à utiliser l'abbaye royale du Val de Grâce, devenue bien national, comme hôpital militaire, ce qui la sauve très probablement de la destruction.
Aujourd'hui, l'abbaye royale du Val-de-Grâce abrite l’École d'application du service de santé des armées (anciennement École d'application de la médecine et de la pharmacie militaires, créée en 1852), qui constitue avec l'hôpital du Val-de-Grâce le premier centre hospitalier universitaire militaire
Abbaye royale du Val-de-Grâce
L'abbaye royale du Val-de-Grâce résulte du voeu d'Anne d'Autriche, épouse du roi Louis XIII, d'élever " un temple magnifique " à Dieu s'il lui envoyait un fils.
Le 5 septembre 1638, après vingt-trois années de mariage, naît enfin le futur Louis XIV. Dès le mois précédent sa naissance, Anne d'Autriche, fidèle à sa promesse, charge François Mansart, l'architecte de la Couronne, d'établir les plans de l'église et du nouveau monastère. La première pierre de l'église n'est donc posée que le 1er avril 1645, par l'enfant roi lui-même, alors âgé de sept ans. La construction de l'église, est achevée à la fin des années 1660, quelques mois à peine avant la mort d'Anne d'Autriche. Les plus grands artistes de l'époque participent à son ornementation. Les principales sculptures du choeur et de la voûte sont dues à François et Michel Anguier, ainsi qu'à Philippe Buyster. En 1663, Pierre Mignard, assisté d'Alphonse Dufresnoy, peint la coupole et retient, à cet effet, le thème de la Gloire. Riche de plus de deux cents personnages, cette composition, qui a inspiré un poème à Molière, figure Anne d'Autriche, accompagnée de sainte Anne et de saint Louis, présentant à la Vierge la maquette de la nouvelle église du Val-de-Grâce.
Le maître-autel et le baldaquin sont réalisés par Gabriel Le Duc en 1669, après la mort d'Anne d'Autriche. Détruit pendant la Révolution, le maître-autel, dont le motif de la décoration est emprunté au thème de la Nativité, est remplacé sous le Second Empire par une copie. Le baldaquin qui le surplombe est supporté par six colonnes torses en marbre de Brabançon vert reposant sur des piédestaux en marbre rouge du Languedoc. Deux tableaux de Philippe de Champaigne sont également exposés dans l'église, la Résurrection et l'Ascension du Christ. Le 31 juillet 1793, la Convention nationale autorise le ministre de la guerre à utiliser l'abbaye royale du Val de Grâce, devenue bien national, comme hôpital militaire, ce qui la sauve très probablement de la destruction.
Aujourd'hui, l'abbaye royale du Val-de-Grâce abrite l’École d'application du service de santé des armées (anciennement École d'application de la médecine et de la pharmacie militaires, créée en 1852), qui constitue avec l'hôpital du Val-de-Grâce le premier centre hospitalier universitaire militaire
Abbaye royale du Val-de-Grâce
L'abbaye royale du Val-de-Grâce résulte du voeu d'Anne d'Autriche, épouse du roi Louis XIII, d'élever " un temple magnifique " à Dieu s'il lui envoyait un fils.
Le 5 septembre 1638, après vingt-trois années de mariage, naît enfin le futur Louis XIV. Dès le mois précédent sa naissance, Anne d'Autriche, fidèle à sa promesse, charge François Mansart, l'architecte de la Couronne, d'établir les plans de l'église et du nouveau monastère. La première pierre de l'église n'est donc posée que le 1er avril 1645, par l'enfant roi lui-même, alors âgé de sept ans. La construction de l'église, est achevée à la fin des années 1660, quelques mois à peine avant la mort d'Anne d'Autriche. Les plus grands artistes de l'époque participent à son ornementation. Les principales sculptures du choeur et de la voûte sont dues à François et Michel Anguier, ainsi qu'à Philippe Buyster. En 1663, Pierre Mignard, assisté d'Alphonse Dufresnoy, peint la coupole et retient, à cet effet, le thème de la Gloire. Riche de plus de deux cents personnages, cette composition, qui a inspiré un poème à Molière, figure Anne d'Autriche, accompagnée de sainte Anne et de saint Louis, présentant à la Vierge la maquette de la nouvelle église du Val-de-Grâce.
Le maître-autel et le baldaquin sont réalisés par Gabriel Le Duc en 1669, après la mort d'Anne d'Autriche. Détruit pendant la Révolution, le maître-autel, dont le motif de la décoration est emprunté au thème de la Nativité, est remplacé sous le Second Empire par une copie. Le baldaquin qui le surplombe est supporté par six colonnes torses en marbre de Brabançon vert reposant sur des piédestaux en marbre rouge du Languedoc. Deux tableaux de Philippe de Champaigne sont également exposés dans l'église, la Résurrection et l'Ascension du Christ. Le 31 juillet 1793, la Convention nationale autorise le ministre de la guerre à utiliser l'abbaye royale du Val de Grâce, devenue bien national, comme hôpital militaire, ce qui la sauve très probablement de la destruction.
Aujourd'hui, l'abbaye royale du Val-de-Grâce abrite l’École d'application du service de santé des armées (anciennement École d'application de la médecine et de la pharmacie militaires, créée en 1852), qui constitue avec l'hôpital du Val-de-Grâce le premier centre hospitalier universitaire militaire
Abbaye de Saint-Germain-des-Prés
L’abbaye Saint-Germain-des-Prés est une ancienne abbaye bénédictine de Paris, située dans l'actuel 6e arrondissement, fondée au milieu du vie siècle par le roi mérovingien Childebert Ier et l'évêque de Paris, saint Germain. C'est une abbaye royale, qui bénéficie donc d'une exemption et est directement soumise au pape. La première église abbatiale est consacrée le 23 avril 558 à la sainte Croix et à saint Vincent de Saragosse. Cette basilique possède des colonnes de marbre, un plafond lambrissé et des fenêtres vitrées. Elle est nécropole royale jusqu'à la création de celle de la basilique Saint-Denis, et les reliques de saint Germain y sont vénérées, mais plus aucune sépulture médiévale subsiste à ce jour, et les reliques se sont considérablement amoindries. L'église est rebâtie par l'abbé Morard, à partir de la fin du xe siècle. Les quatre premiers niveaux du clocher occidental, la nef et le transept de l'église actuelle remontent à cette époque, et l'on peut notamment y voir d'intéressants chapiteaux d'autour de l'an mil. Le chœur actuel est construit au milieu du xiie siècle dans le stylegothique primitif, et consacré par le pape Alexandre III le 21 avril 1163. C'est l'un des premiers édifices gothiques, qui contribue à la diffusion de ce nouveau style et est de toute première importance sur le plan archéologique. Les bâtiments conventuels sont reconstruits successivement au cours du xiiie siècle, et une chapelle abbatiale inspirée par la Sainte-Chapelle est édifiée par l'architecte Pierre de Montreuil et dédiée à la Vierge ; l'ensemble est malheureusement démoli au début du xixe siècle. L'instauration de la réforme mauriste en 1630 fait de l'abbaye un centre de l'érudition d'un grand rayonnement. Mais la Révolution impose la suppression de la totalité des abbayes, et pour Saint-Germain-des-Prés, la fin survient le 13 février 1792. L'église devient bientôt une manufacture de salpêtre, et le culte n'y est rétablie que le 29 avril1803. Depuis lors, l'église est exclusivement paroissiale. Entre 1821 et 1854, l'église, mise à rude épreuve sous la période révolutionnaire, est restaurée par les architectes Étienne-Hippolyte Godde et Victor Baltard. Elle est classée aux monuments historiques par liste de 1862 , et les vestiges de l'abbaye sont inscrits par arrêté du 26 octobre 1953 . L'église Saint-Germain-des-Prés est la plus ancienne des grandes églises parisiennes, et au centre de la vie d'une paroisse vivante et dynamique.
Abbaye de Saint-Germain-des-Prés
L’abbaye Saint-Germain-des-Prés est une ancienne abbaye bénédictine de Paris, située dans l'actuel 6e arrondissement, fondée au milieu du vie siècle par le roi mérovingien Childebert Ier et l'évêque de Paris, saint Germain. C'est une abbaye royale, qui bénéficie donc d'une exemption et est directement soumise au pape. La première église abbatiale est consacrée le 23 avril 558 à la sainte Croix et à saint Vincent de Saragosse. Cette basilique possède des colonnes de marbre, un plafond lambrissé et des fenêtres vitrées. Elle est nécropole royale jusqu'à la création de celle de la basilique Saint-Denis, et les reliques de saint Germain y sont vénérées, mais plus aucune sépulture médiévale subsiste à ce jour, et les reliques se sont considérablement amoindries. L'église est rebâtie par l'abbé Morard, à partir de la fin du xe siècle. Les quatre premiers niveaux du clocher occidental, la nef et le transept de l'église actuelle remontent à cette époque, et l'on peut notamment y voir d'intéressants chapiteaux d'autour de l'an mil. Le chœur actuel est construit au milieu du xiie siècle dans le stylegothique primitif, et consacré par le pape Alexandre III le 21 avril 1163. C'est l'un des premiers édifices gothiques, qui contribue à la diffusion de ce nouveau style et est de toute première importance sur le plan archéologique. Les bâtiments conventuels sont reconstruits successivement au cours du xiiie siècle, et une chapelle abbatiale inspirée par la Sainte-Chapelle est édifiée par l'architecte Pierre de Montreuil et dédiée à la Vierge ; l'ensemble est malheureusement démoli au début du xixe siècle. L'instauration de la réforme mauriste en 1630 fait de l'abbaye un centre de l'érudition d'un grand rayonnement. Mais la Révolution impose la suppression de la totalité des abbayes, et pour Saint-Germain-des-Prés, la fin survient le 13 février 1792. L'église devient bientôt une manufacture de salpêtre, et le culte n'y est rétablie que le 29 avril1803. Depuis lors, l'église est exclusivement paroissiale. Entre 1821 et 1854, l'église, mise à rude épreuve sous la période révolutionnaire, est restaurée par les architectes Étienne-Hippolyte Godde et Victor Baltard. Elle est classée aux monuments historiques par liste de 1862 , et les vestiges de l'abbaye sont inscrits par arrêté du 26 octobre 1953 . L'église Saint-Germain-des-Prés est la plus ancienne des grandes églises parisiennes, et au centre de la vie d'une paroisse vivante et dynamique.
Abbaye de Saint-Germain-des-Prés
L’abbaye Saint-Germain-des-Prés est une ancienne abbaye bénédictine de Paris, située dans l'actuel 6e arrondissement, fondée au milieu du vie siècle par le roi mérovingien Childebert Ier et l'évêque de Paris, saint Germain. C'est une abbaye royale, qui bénéficie donc d'une exemption et est directement soumise au pape. La première église abbatiale est consacrée le 23 avril 558 à la sainte Croix et à saint Vincent de Saragosse. Cette basilique possède des colonnes de marbre, un plafond lambrissé et des fenêtres vitrées. Elle est nécropole royale jusqu'à la création de celle de la basilique Saint-Denis, et les reliques de saint Germain y sont vénérées, mais plus aucune sépulture médiévale subsiste à ce jour, et les reliques se sont considérablement amoindries. L'église est rebâtie par l'abbé Morard, à partir de la fin du xe siècle. Les quatre premiers niveaux du clocher occidental, la nef et le transept de l'église actuelle remontent à cette époque, et l'on peut notamment y voir d'intéressants chapiteaux d'autour de l'an mil. Le chœur actuel est construit au milieu du xiie siècle dans le stylegothique primitif, et consacré par le pape Alexandre III le 21 avril 1163. C'est l'un des premiers édifices gothiques, qui contribue à la diffusion de ce nouveau style et est de toute première importance sur le plan archéologique. Les bâtiments conventuels sont reconstruits successivement au cours du xiiie siècle, et une chapelle abbatiale inspirée par la Sainte-Chapelle est édifiée par l'architecte Pierre de Montreuil et dédiée à la Vierge ; l'ensemble est malheureusement démoli au début du xixe siècle. L'instauration de la réforme mauriste en 1630 fait de l'abbaye un centre de l'érudition d'un grand rayonnement. Mais la Révolution impose la suppression de la totalité des abbayes, et pour Saint-Germain-des-Prés, la fin survient le 13 février 1792. L'église devient bientôt une manufacture de salpêtre, et le culte n'y est rétablie que le 29 avril1803. Depuis lors, l'église est exclusivement paroissiale. Entre 1821 et 1854, l'église, mise à rude épreuve sous la période révolutionnaire, est restaurée par les architectes Étienne-Hippolyte Godde et Victor Baltard. Elle est classée aux monuments historiques par liste de 1862 , et les vestiges de l'abbaye sont inscrits par arrêté du 26 octobre 1953 . L'église Saint-Germain-des-Prés est la plus ancienne des grandes églises parisiennes, et au centre de la vie d'une paroisse vivante et dynamique.
Abbaye de Saint-Germain-des-Prés
L’abbaye Saint-Germain-des-Prés est une ancienne abbaye bénédictine de Paris, située dans l'actuel 6e arrondissement, fondée au milieu du vie siècle par le roi mérovingien Childebert Ier et l'évêque de Paris, saint Germain. C'est une abbaye royale, qui bénéficie donc d'une exemption et est directement soumise au pape. La première église abbatiale est consacrée le 23 avril 558 à la sainte Croix et à saint Vincent de Saragosse. Cette basilique possède des colonnes de marbre, un plafond lambrissé et des fenêtres vitrées. Elle est nécropole royale jusqu'à la création de celle de la basilique Saint-Denis, et les reliques de saint Germain y sont vénérées, mais plus aucune sépulture médiévale subsiste à ce jour, et les reliques se sont considérablement amoindries. L'église est rebâtie par l'abbé Morard, à partir de la fin du xe siècle. Les quatre premiers niveaux du clocher occidental, la nef et le transept de l'église actuelle remontent à cette époque, et l'on peut notamment y voir d'intéressants chapiteaux d'autour de l'an mil. Le chœur actuel est construit au milieu du xiie siècle dans le stylegothique primitif, et consacré par le pape Alexandre III le 21 avril 1163. C'est l'un des premiers édifices gothiques, qui contribue à la diffusion de ce nouveau style et est de toute première importance sur le plan archéologique. Les bâtiments conventuels sont reconstruits successivement au cours du xiiie siècle, et une chapelle abbatiale inspirée par la Sainte-Chapelle est édifiée par l'architecte Pierre de Montreuil et dédiée à la Vierge ; l'ensemble est malheureusement démoli au début du xixe siècle. L'instauration de la réforme mauriste en 1630 fait de l'abbaye un centre de l'érudition d'un grand rayonnement. Mais la Révolution impose la suppression de la totalité des abbayes, et pour Saint-Germain-des-Prés, la fin survient le 13 février 1792. L'église devient bientôt une manufacture de salpêtre, et le culte n'y est rétablie que le 29 avril1803. Depuis lors, l'église est exclusivement paroissiale. Entre 1821 et 1854, l'église, mise à rude épreuve sous la période révolutionnaire, est restaurée par les architectes Étienne-Hippolyte Godde et Victor Baltard. Elle est classée aux monuments historiques par liste de 1862 , et les vestiges de l'abbaye sont inscrits par arrêté du 26 octobre 1953 . L'église Saint-Germain-des-Prés est la plus ancienne des grandes églises parisiennes, et au centre de la vie d'une paroisse vivante et dynamique.
Abbaye de Saint-Germain-des-Prés
L’abbaye Saint-Germain-des-Prés est une ancienne abbaye bénédictine de Paris, située dans l'actuel 6e arrondissement, fondée au milieu du vie siècle par le roi mérovingien Childebert Ier et l'évêque de Paris, saint Germain. C'est une abbaye royale, qui bénéficie donc d'une exemption et est directement soumise au pape. La première église abbatiale est consacrée le 23 avril 558 à la sainte Croix et à saint Vincent de Saragosse. Cette basilique possède des colonnes de marbre, un plafond lambrissé et des fenêtres vitrées. Elle est nécropole royale jusqu'à la création de celle de la basilique Saint-Denis, et les reliques de saint Germain y sont vénérées, mais plus aucune sépulture médiévale subsiste à ce jour, et les reliques se sont considérablement amoindries. L'église est rebâtie par l'abbé Morard, à partir de la fin du xe siècle. Les quatre premiers niveaux du clocher occidental, la nef et le transept de l'église actuelle remontent à cette époque, et l'on peut notamment y voir d'intéressants chapiteaux d'autour de l'an mil. Le chœur actuel est construit au milieu du xiie siècle dans le stylegothique primitif, et consacré par le pape Alexandre III le 21 avril 1163. C'est l'un des premiers édifices gothiques, qui contribue à la diffusion de ce nouveau style et est de toute première importance sur le plan archéologique. Les bâtiments conventuels sont reconstruits successivement au cours du xiiie siècle, et une chapelle abbatiale inspirée par la Sainte-Chapelle est édifiée par l'architecte Pierre de Montreuil et dédiée à la Vierge ; l'ensemble est malheureusement démoli au début du xixe siècle. L'instauration de la réforme mauriste en 1630 fait de l'abbaye un centre de l'érudition d'un grand rayonnement. Mais la Révolution impose la suppression de la totalité des abbayes, et pour Saint-Germain-des-Prés, la fin survient le 13 février 1792. L'église devient bientôt une manufacture de salpêtre, et le culte n'y est rétablie que le 29 avril1803. Depuis lors, l'église est exclusivement paroissiale. Entre 1821 et 1854, l'église, mise à rude épreuve sous la période révolutionnaire, est restaurée par les architectes Étienne-Hippolyte Godde et Victor Baltard. Elle est classée aux monuments historiques par liste de 1862 , et les vestiges de l'abbaye sont inscrits par arrêté du 26 octobre 1953 . L'église Saint-Germain-des-Prés est la plus ancienne des grandes églises parisiennes, et au centre de la vie d'une paroisse vivante et dynamique.