La dentelle en Normandie.
Publié à 21:34 par lusile17
Publié à 00:22 par lusile17
La dentelle en Normandie
J'aime beaucoup cette dentelle je sais qu'elle est Normande , mais de ou ???
Publié à 23:34 par lusile17
Coup de coeur pour ce papillon en dentelle de BAYEUX
Les herbes folles, c'est en Normandie qu'elles poussent : la Normandie, où se situe Bayeux, la ville dans laquelle des petites mains fabriquent des dentelles si fines..., aussi légères que des papillons :
Les petites mains qui ont fait naître celui-ci sont celles de Maryvonne :
elle a des doigts de fée !
Ses réalisations font tourner la tête... et alors tout se mêle : points Vitré, fond d'Alençon, grille, ....
Publié à 23:27 par lusile17
Coussin de mariage en dentelle de Bayeux
Coussin de mariage réalisé en dentelle de Bayeux egyptien 120 écru et cordon de soie blanche. La réalisation a pris quasiment 450 heures
Publié à 23:19 par lusile17
La dentelle en Normand
Coussin de mariage et dentelle blonde de CAEN
Publié à 23:12 par lusile17
Le filet de La Perrière
Le fil est embobiné autour d’une navette appelée aussi aiguille à filocher. La filetière utilise des titrages de fils différents en fonction de la taille de la maille désirée. Le remplissage décoratif est le plus souvent angulaire en raison du support composé d’angles droits mais l’on peut trouver des formes plus souples avec des fleurs, feuilles et personnages. La Perrière s’est fait connaître par son filet brodé de perles de verre, de jais ou de bois, bordé de galons, franges et pampilles. La formation mise en place à l’Atelier du Filet augure bien de son avenir.
Publié à 22:56 par lusile17
Dentelle de villedieu les poeles
Toutes les femmes de VILLEDIEU réalisaient il y a peu de temps encore une dentelle fort appréciée et admirée. La Normandie a toujours fait... dans la dentelle. Elle est même la seule région de France à réunir les trois techniques de l'aiguille, des fuseaux et du filet. La dentelle fait partie intégrante de la culture et de l'histoire de la région. C'est sous l'impulsion conjointe de François Doubin, maire d'Argentan, "haut" site dentellier, et de Mick Fouriscot, présidente déléguée de la Fédération Française des Dentelles et Broderies que l'association Route des Dentelles a été créée. Ses objectifs visent à favoriser le dynamisme touristique de la région d'une part et à conserver, développer et promouvoir le métier d'art dentellier. Ainsi la Normandie, qui fournissait jusqu'au XIVe siècle la noblesse européenne, renoue-telle avec sa tradition d'excellence dentellière.
Publié à 22:40 par lusile17
La dentelle de Villedieu-les-Poëles
La dentelle de Villedieu est une dentelle aux fuseaux. Elle se distingue par trois motifs floraux qui font sa spécificité : le trèfle, la rose et la marguerite.
Au XIXème siècle, les coiffeurs parisiens s’adressaient aux dentellières de Villedieu pour la réalisation de dentelles à l’aiguille en cheveux. Ces pièces de dentelle conçue avec de longs cheveux noirs, châtains et blancs servaient ensuite de résilles à chignons ou agrémentaient certaines perruques.
Publié à 22:27 par lusile17
Dentelle d'Argentan : Volant XIXe au point d'argentan à l'aiguille, réalisé avec un réseau à mailles hexagonales, un peu en forme de "Ruches d'abeilles".
Si la dentelle a été un tel must, c'est parce que c'est très beau et aussi parce que c'est très cher ; son prix en faisait la valeur, si j'ose dire, la marque du statut social.
Quand on essaie d'imaginer le prix d'une pièce de dentelle sous Louis XIII ou Louis XIV, on est généralement en dessous de la réalité. Un beau mouchoir que les élégants tenaient à la main valait 700 grammes d'or : 14 000 euros ! Plus précieux qu'un bijou.
La fabrication de la dentelle est d'une lenteur désespérante. 15 à 25 heures pour un centimètre, paraît-il, selon la difficulté du motif. Ce qui revient à dire qu'en une journée de 7 heures on fait entre 3 et 5 millimètres.
Il nous reste de ce prestigieux savoir-faire des noms célèbres : dentelle de Bayeux, Blonde de Caen, point d'Alençon... Les villes dentellières normandes se sont réunies dans une route des dentelles qui sillonne trois départements, allant d'Alençon, Argentan et La Perrière dans l'Orne à Bayeux, Courseulles et Caen dans le Calvados, avec un crochet par Villedieu les Poëles dans la Manche.
Au fil des musées on se familiarise avec les techniques, dentelles à l'aiguille, aux fuseaux ou au filet. Et l'on reste soufflé par les jonchées de pivoines et de roses que les dentellières ont fait naître du bout de leurs doigts, et qui témoignent encore aujourd'hui de la maîtrise absolue qu'elles avaient de leur art. Celles qui savaient créer ces merveilles avaient plus de prix que les personnes qui les ont portées.
Publié à 22:00 par lusile17
Le Point d’Argentan
Le Point d’Argentan est une dentelle exécutée à l’aiguille avec des fils de lin extrêmement fin.
Il présente des motifs reliés entre eux par un réseau à mailles boutonnières hexagonales. Ce réseau, qui marque sa différence avec celui d’Alençon, oppose souvent la taille de ses mailles qui peuvent être plus ou moins importantes selon l’effet recherché. La maille boutonnière, tout en structurant la dentelle, lui donne une plus grande solidité. Les modes offrent une très grande diversité de points. Le Point d’Argentan est suffisamment rare pour être une dentelle recherchée par les collectionneurs. Des amateurs, de plus en plus nombreux, s’initient à ce métier d’art
Le point d’Argentan a été décrit comme « plus beau et d’une perfection plus grande que celui d’Alençon. »
Au XII° siècle, Éléonore d'Aquitaine, réputée pour son élégance, adorait les vêtements brodés : entre autres résidences, elle séjourna longtemps en son château d'Argentan, ce qui eut pour effet d'encourager l'activité de dentelle et de broderie de la région.
Deux siècles plus tard, un riche marchand parisien achète des dentelles à Argentan, et les présente à la Cour de France, au roi Charles V et à la Reine Jeanne de Bourgogne : la dentelle y acquiert ses lettres de noblesse!
Au XVII°, la Manufacture du Point de France Guyard fera d'Argentan un important centre dentellier, et au XIX° une école prestigieuse forme religieuses et orphelines du couvent des Bénédictines à ce noble art.