Les travaux de couture

La fabrication de pièces de dentelles, introduite en Normandie au XVIIème siècle, devient pour des milliers de femmes un moyen d'existence. C'est alors souvent un travail d'appoint exercé le soir et pendant la saison morte

Métier à dentelle de Rose Durand (début du 20 ème siècle).
A gauche, vous apercevez une lampe de dentellière
du 19 ème siècle.

Ci-dessous, une robe de mariée et son étole en dentelle de soie aux fuseaux dite "Blonde de Caen" (1830).

Le musée de Normandie ,
se situe à l'intérieur de l'enceinte du château Ducal, et occupe l'emplacement du Logis des Gouverneurs qui était la résidence du Bailli à partir du XVIème siècle, puis ensuite des Gouverneurs de la ville.

Le musée présente l'histoire de la Normandie depuis la préhistoire à nos jours. Sans cesse enrichi, il montre de très belles collections et il est très rare de voir un musée aussi intéressant, ouvrir ses portes gratuitement. Grâce à un parcours pédagogique habilement mis en place, le musée de Normandie devient un endroit idéal pour la famille, car des jeux gratuits sont mis en place pour les enfants leur permettant ainsi de comprendre l'histoire en s'amusant , le visiteur découvrira comment les territoires de la Haute et Basse-Normandie et des Iles Anglo-Normandes, unifiés au Moyen Age au sein du duché de Normandie, ont baigné dans les mêmes courants culturels et se sont développés dans l'ensemble français.
Il présente une foule d'objets insolites, émouvants, qui ont fait le quotidien de nos aïeux, et des pièces rares comme une splendide robe de mariée tout en dentelle blonde de Caen. La visite est passionnante, et, quelle chance, gratuite, (tout comme le musée voisin des Beaux-Arts) ce qui permet de voir et revoir le musée.

Château Ducal de Caen

C'est vers 1060 que le duc Guillaume le Bâtard fit construire un château sur l'éperon rocheux dominant Caen. Ce dernier, connu par les textes depuis 1025, est attesté par l'archéologie dès le Ier siècle de notre ère, mais il ne s'agissait alors que d'une agglomération secondaire à vocation commerciale. La construction de l'Abbaye-aux-Hommes et celle de l'Abbaye-aux- Dames de part et d'autre du château vont amener Caen, en une génération, aux dimensions des grandes villes du nord-ouest européen. Jusqu'au rattachement de la Normandie à la France en 1204, le château de Caen joua un rôle essentiel dans la politique des rois anglo-normands sur le continent.
Après cette date, le château perd sa fonction de résidence princière pour devenir une forteresse qui connut plusieurs sièges durant la Guerre de Cent Ans (1346-1450). Son rôle déclina jusqu'à la Révolution de 1789. Au XIXe siècle et jusqu'en 1944, il n'est plus qu'une caserne.
Après les destructions de 1944, il constitue un des points essentiels de l'urbanisme de la ville de Caen reconstruite et devient l'enceinte des musées. Il accueille aujourd'hui deux musées : le musée de Normandie et le musée des Beaux-Arts.

Vue du chateau ,la ville aux cent clochers
Superbe vue

Vue de l'église Saint-Pierre prise des remparts.

La maison des Quatrans du haut des remparts

A proximité du château, visible depuis les remparts, se trouve la celèbre maison des quatrans.

La famille des Quatrans, tabellions du roi à Caen, se fit construire un hôtel à la fin du XIVe siècle.

Avec les n° 52 et 54 de la rue Saint-Pierre, cette maison est une des rares survivances de l’architecture médiévale civile à Caen.

Comme souvent dans la cité ducale, seule la façade donnant sur rue est construite en pans de bois. Chaque étage est légèrement en saillie sur l’étage inférieur.

À l’arrière, on abrita l’escalier dans une tour polygonale surmontée d’une chambre haute rectangulaire. Malgré la restauration du bâtiment post-bombardement, la tourelle disparut à jamais.

Un jardin de plantes cultivées au Moyen Âge -jardin médicinal au cœur du château

Le chateau.Les fossés

Le fossé de la chemise du donjon.

Les plus anciens tronçons des fossés du château sont du 11e siècle. Ils sont d'un intérêt majeur pour l'histoire du site car ils constituent certainement la première carrière à ciel ouvert d'importance d'extraction du calcaire régional, couramment désigné comme la "pierre de Caen". Du fond des fossés, où le minéral et le végétal se côtoient harmonieusement dans un silence étonnant, on peut admirer l'imposante masse du château et du donjon qui surplombe le visiteur. Les effets produits par la lumière solaire sur les murs de la fortification à différentes heures du jour, suffisent à faire comprendre l'intérêt suscité au fil des siècles par cette pierre au grain incomparable dont le rayonnement fût planétaire. Pour les besoins de la restauration du château de Guillaume le Conquérant mais aussi de l'église Saint Pierre, la ville de Caen a décidé de relancer l'exploitation de cette pierre dans un gisement situé à quelques kilomètres au sud de la ville.

Le Palais de Guillaume le Conquérant

Les vestiges du Palais de Guillaume le Conquérant ont été découverts lors des fouilles des années 60. On distingue parmi ces vestiges, divers soubassements appartenant au moins à deux bâtiments distincts du 11e siècle : une chapelle dédiée à Saint-Georges qui était le lieu de prière réservé au duc Guillaume, et une grande salle dallée (le hall)) où le duc recevait ses hôtes. Cette salle est l'ancêtre de la salle de l'Echiquier toute proche. Les autres structures visibles appartiennent à des bâtiments plus récents qui ont été ajoutés au palais ducal entre le 13e et le 15e siècles.

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Le Palais de Guillaume le Conquérant

Les vestiges du Palais de Guillaume le Conquérant ont été découverts lors des fouilles des années 60. On distingue parmi ces vestiges, divers soubassements appartenant au moins à deux bâtiments distincts du 11e siècle : une chapelle dédiée à Saint-Georges qui était le lieu de prière réservé au duc Guillaume, et une grande salle dallée (le hall)) où le duc recevait ses hôtes. Cette salle est l'ancêtre de la salle de l'Echiquier toute proche. Les autres structures visibles appartiennent à des bâtiments plus récents qui ont été ajoutés au palais ducal entre le 13e et le 15e siècles.