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Par Anonyme, le 30.09.2025
très belle illustration de mabel lucie attwell qui a inspiré cette étiquette de camembert : 
http://www.l ety
Par Anonyme, le 18.09.2025
remarquable illustration qui a inspiré une fabuleuse étiquette lithographiée : 
http://www.l etyrosemiophil e
Par Anonyme, le 18.09.2025
لم عاده الصورة الصامتة 
Par Anonyme, le 17.09.2025
gh
Par Anonyme, le 15.08.2025
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	        	  Date de création : 13.04.2009
	        	  
Dernière mise à jour :
		        	 15.10.2017
		        	 
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  |     | 
Les Grenouilles qui demandent un Roi
Les grenouilles se lassant 
          De l'état démocratique, 
          Par leurs clameurs firent tant 
Que Jupin les soumit au pouvoir monarchique.
Il leur tomba du ciel un roi tout pacifique : 
Ce roi fit toutefois un tel bruit en tombant, 
          Que la gent marécageuse, 
          Gent fort sotte et fort peureuse, 
          S'allas cacher sous les eaux, 
          Dans les joncs, dans les roseaux, 
          Dans les trous du marécage, 
Sans oser de longtemps regarder au visage 
Celui qu'elles croyaient être un géant nouveau.
          Or c'était un soliveau,
De qui la gravité fit peur à la première
          Qui, de 1e voir s'aventurant,
          Osa bien quitter sa tanière.
          Elle approcha, mais en tremblant;
Une autre la suivit, une autre en fit autant:
          Il en vint une fourmilière;
Et leur troupe à la fin se rendit familière
     Jusqu'à sauter sur l'épaule du roi.
Le bon sire le souffre, et se tient toujours coi.
Jupin en a bientôt la cervelle rompue :
« Donnez-nous, dit ce peuple, un roi qui se remue. »
Le monarque des dieux leur envoie une grue,
          Qui les croque, qui les tue,
          Qui les gobe à son plaisir;
          Et grenouilles de se plaindre,
Et Jupin de leur dire: « Eh quoi? votre désir
          A ses lois croit-il nous astreindre?
          Vous avez dû premièrement
          Garder votre gouvernement;
Mais, ne l'ayant pas fait, il vous devait suffire
Que votre premier roi fût débonnaire et doux :
          De celui-ci contentez-vous,
          De peur d'en rencontrer un pire. »   
Jean de La Fontaine, Fable IV, Livre III.
Le rat et l'huître
Un rat, hôte d'un champ, rat de peu de cervelle, 
Des lares paternels un jour se trouva soûl.
Il laisse là le champ, le grain et la javelle, 
Va courir le pays, abandonne son trou.
          Sitôt qu'il fut hors de la case :
« Que le monde, dit-il, est grand et spacieux!
Voilà les Apennins, et voici le Caucase. » 
La moindre taupinée était mont à ses yeux.
Au bout de quelques jours, le voyageur arrive 
En un certain canton où Téthys sur la rive 
Avait laissé mainte huître: et notre rat d'abord 
Crut voir, en les voyant, des vaisseaux de haut bord.
« Certes, dit-il, mon père était un pauvre sire.
Il n'osait voyager, craintif au dernier point.
Pour moi, j'ai déjà vu le maritime empire;
J'ai passé les déserts, mais nous n'y bûmes point. » 
D'un certain magister le rat tenait ces choses, 
          Et les disait à travers champs, 
N'étant pas de ces rats qui, les livres rongeants, 
          Se font savants jusques aux dents.
          Parmi tant d'huîtres toutes closes, 
Une s'était ouverte, et, bâillant au soleil, 
          Par un doux zéphyr réjouie, 
Humait l'air, respirait, était épanouie, 
Blanche, grasse, et d'un goût, à la voir, nompareil.
D'aussi loin que le rat voit cette huître qui bâille: 
« Qu'aperçois-je? dit-il, c'est quelque victuaille;
Et, si je ne me trompe à la couleur du mets, 
Je dois faire aujourd'hui bonne chère, ou jamais.
Là-dessus, maître rat, plein de belle espérance, 
Approche de l'écaille, allonge un peu le cou,
Se sent pris comme aux lacs, car l'huître tout d'un coup' 
Se referme : et voilà ce que fait l'ignorance.
Cette fable contient plus d'un enseignement:
          Nous y voyons premièrement 
Que ceux qui n'ont du monde aucune expérience 
Sont, aux moindres objets, frappés d'étonnement.
         
 Et puis nous y pouvons apprendre 
 Que tel est pris qui croyait prendre
Jean de La Fontaine, Fable IX, Livre VIII.
L'Ane et le chien
Il se faut entraider, c'est la loi de nature.
          L'âne un jour pourtant s'en moqua:
          Et ne sais comme il y manqua;
          Car il est bonne créature.
Il allait par pays, accompagné du chien, 
          Gravement, sans songer à rien, 
          Tous deux suivis d'un commun maître, 
Ce maître s'endormit: l'âne se mit à paître.
          Il était alors dans un pré 
          Dont l'herbe était fort à son gré.
Point de chardons pourtant; il s'en passa pour l'heure.
Il ne faut pas toujours être si délicat, 
          Et faute de servir ce plat, 
          Rarement un festin demeure.
          Notre baudet s'en sut enfin 
Passer pour cette fois. Le chien, mourant de faim, 
Lui dit: «Cher compagnon, baisse-toi, je te prie:
Je prendrai mon dîné dans le panier au pain. » 
Point de réponse, mot : le roussin d'Arcadie 
          Craignit qu'en perdant un moment 
          Il ne perdît un coup de dent.
          Il fit longtemps la sourde oreille :
Enfin il répondit: « Ami, je te conseille
D'attendre que ton maître ait fini son sommeil 
Car il te donnera, sans faute, à son réveil, 
          Ta portion accoutumée :
          Il ne saurait tarder beaucoup. » 
          Sur ses entrefaites, un loup 
Sort du bois, et s'en vient: autre bête affamée.
L'âne appelle aussitôt le chien à son secours.
Le chien ne bouge, et dit: « Ami, je te conseille 
De fuir, en attendant que ton maître s'éveille;
Il ne saurait tarder: détale vite, et cours.
Que si ce loup t'atteint, casse-lui la mâchoire:
On t'a ferré de neuf; et, si tu me veux croire, 
Tu l'étendras tout plat. » Pendant ce beau discours, 
Seigneur loup étrangla le baudet sans remède.
         
Je conclus qu'il faut qu'on s'entraide.
Jean de La Fontaine, Fable XVII, Livre VIII.
Les deux coqs
Deux coqs vivaient en paix: une poule survint,
          Et voilà la guerre allumée.
Amour, tu perdis Troie; et c'est de toi que vint 
          Cette querelle envenimée 
Où du sang des dieux même on vit le Xanthe teint.
Longtemps entre nos coqs le combat se maintint.
Le bruit s'en répandit par tout le voisinage:
La gent qui porte crête au spectacle accourut;
          Plus d'une Hélène au beau plumage 
Fut le prix du vainqueur. Le vaincu disparut:
Il alla se cacher au fond de sa retraite, 
          Pleura sa gloire et ses amours, 
Ses amours qu'un rival, tout fier de sa défaite,
Possédait, à ses yeux. Il voyait tous les jours 
Cet objet rallumer sa haine et son courage;
Il aiguisait son bec, battait l'air et ses flancs, 
          Et, s'exerçant contre les vents, 
          S'armait d'une jalouse rage.
Il n'en eut pas besoin. Son vainqueur sur les toits 
     S'alla percher, et chanter sa victoire.
          Un vautour entendit sa voix:
          Adieu les amours et la gloire;
Tout cet orgueil périt sous l'ongle du vautour.
          Enfin, par un fatal retour, 
          Son rival autour de la poule 
          S'en revint faire le coquet :
          Je laisse à penser quel caquet, 
          Car il eut des femmes en foule.
La fortune se plaît à faire de ces coups:
Tout vainqueur insolent à sa perte travaille.
Défions-nous du sort, et prenons garde à nous
          Après le gain d'une bataille.
Jean de La Fontaine, Fable XIII, Livre VII.
La Belette entrée dans un Grenier
Damoiselle belette, au corps long et flouet,  
 Jean de La Fontaine, Fable XVII, Livre III. 
  | 

Le Coq et le Renard
Sur la branche d'un arbre était en sentinelle 
          Un vieux coq adroit et matois.
« Frère, dit un renard, adoucissant sa voix, 
          Nous ne sommes plus en querelle :
          Paix générale cette fois.
Je viens te l'annoncer; descends, que je t'embrasse.
          Ne me retarde point, de grâce;
Je dois faire aujourd'hui vingt postes sans manquer.
          Les tiens et toi pouvez vaquer, 
          Sans nulle crainte, à vos affaires;
          Nous vous y servirons en frères.
          Faites-en les feux dès ce soir, 
          Et cependant viens recevoir 
          Le baiser d'amour fraternelle.
- Ami, reprit le coq, je ne pouvais jamais 
Apprendre une plus douce et meilleure nouvelle 
                     Que celle 
                 De cette paix;
      Et ce m'est une double joie 
De la tenir de toi. Je vois deux lévriers',
          Qui, je m'assure, sont courriers 
          Que pour ce sujet on envoie:
Ils vont vite, et seront dans un moment à nous.
Je descends: nous pourrons nous entre-baiser tous.
- Adieu, dit le renard, ma traite est longue à faire, 
Nous nous réjouirons du succès de l'affaire 
     Une autre fois. » Le galand aussitôt 
          Tire ses grègues, gagne au haut, 
          Mal content de son stratagème.
          Et notre vieux coq en soi-même 
          Se mit à rire de sa peur;
Car c'est double plaisir de tromper le trompeur.
Jean de La Fontaine, Fable XV, Livre II.
Le Lion et le Moucheron
« Va-t'en, chétif insecte, excrément de la terre! » 
          C'est en ces mots que le lion 
          Parlait un jour au moucheron. 
          L'autre lui déclara la guerre.
          « Penses-tu, lui dit-il, que ton titre de roi 
          Me fasse peur ni me soucie?
          Un bœuf est plus puissant que toi:
          Je le mène à ma fantaisie. » 
          A peine il achevait ces mots,
          Que lui-même il sonna la charge, 
          Fut le trompette et le héros.
          Dans l'abord il se met au large; 
          Puis prend son temps, fond sur le cou 
          Du lion, qu'il rend presque fou.
Le quadrupède écume, et son œil étincelle;
Il rugit; on se cache, on tremble à l'environ:
          Et cette alarme universelle 
          Est l'ouvrage d'un moucheron.
Un avorton de mouche en cent lieux le harcelle1:
Tantôt pique l'échine, et tantôt le museau, 
Tantôt entre au fond du naseau.
La rage alors se trouve à son faîte montée.
L'invisible ennemi triomphe, et rit de voir 
Qu'il n'est griffe ni dent en la bête irritée 
Qui de la mettre en sang ne fasse son devoir.
Le malheureux lion se déchire lui-même, 
Fait résonner sa queue à l'entour de ses flancs, 
Bat l'air, qui n'en peut mais, et sa fureur extrême 
Le fatigue, l'abat: le voilà sur les dents.
L'insecte du combat se retire avec gloire:
Comme il sonna la charge, il sonne la victoire, 
Va partout l'annoncer, et rencontre en chemin 
          L'embuscade d'une araignée;
          Il y rencontre aussi sa fin.
Quelle chose par là nous peut être enseignée?
J'en vois deux, dont l'une est qu'entre vos ennemis 
Les plus à craindre sont souvent les plus petits;
L'autre, qu'aux grands périls tel a pu se soustraire, 
         Qui périt pour la moindre affaire.
Jean de La Fontaine, Fable IX, Livre II.
                                      Le Meunier, son Fils et l'Ane
 
|  L'invention des arts étant un droit d'aînesse,  Nous devons l'apologue à l'ancienne Grèce; Mais ce champ ne se peut tellement moissonner Que les derniers venus n'y trouvent à glaner. La feinte est un pays plein de terres désertes; Tous les jours nos auteurs y font les découvertes. Je t'en veux dire un trait assez bien inventé: Autrefois à Racan Malherbe l'a conté Ces deux rivaux d'Horace, héritiers de sa lyre, Disciples d'Apollon, nos maîtres, pour mieux dire, Se rencontrant un jour tout seuls et sans témoins (Comme ils se confiaient leurs pensers et leurs soins), Racan commence ainsi: « Dites-moi, je vous prie, Vous qui devez savoir les choses de la vie, Qui par tous ses degrés avez déjà passé, Et que rien ne doit fuir en cet âge avancé, A quoi me résoudrai-je? Il est temps que j'y pense. Vous connaissez mon bien, mon talent, ma naissance: Dois-je dans la province établir mon séjour, Prendre emploi dans l'armée, ou bien charge à la cour? Tout au monde est mêlé d'amertume et de charmes : La guerre a ses douceurs, l'hymen a ses alarmes. Si je suivais mon goût, je saurais où buter; Mais j'ai les miens, la cour, le peuple à contenter. » Malherbe là-dessus : « Contenter tout le monde! Écoutez ce récit avant que je réponde.  | 
« J'ai lu dans quelque endroit qu'un meunier et son fils, 
L'un vieillard, l'autre enfant, non pas des plus petits, 
Mais garçon de quinze ans, si j'ai bonne mémoire, 
Allaient vendre leur âne, un certain jour de foire.
Afin qu'il fût plus frais et de meilleur débit, 
On lui lia les pieds, on vous le suspendit;
Puis cet homme et son fils le portent comme un lustre.
Pauvres gens, idiots, couple ignorant et rustre!
Le premier qui les vit de rire s'éclata :
« Quelle farce, dit-il, vont jouer ces gens-là?
« Le plus âne des trois n'est pas celui qu'on pense. »
Le meunier, à ces mots, connaît son ignorance;
Il met sur pieds sa bête, et la fait détaler.
L'âne, qui goûtait fort l'autre façon d'aller, .
Se plaint en son patois. Le meunier n'en a cure;
Il fait monter son fils, il suit, et d'aventure
Passent trois bons marchands. Cet objet leur déplut.
Le plus vieux au garçon s'écria tant qu'il put:
« Oh là oh, descendez, que l'on ne vous le dise, 
Jeune homme, qui menez laquais à barbe grise!
C'était à vous de suivre, au vieillard de monter.
- Messieurs, dit le meunier, il vous faut contenter. » 
L'enfant met pied à terre, et puis le vieillard monte, 
Quand trois filles passant, l'une dit : « C'est grand honte
Qu'il faille voir ainsi clocher ce jeune fils,  
Tandis que ce nigaud, comme un évêque assis, 
Fait le veau sur son âne, et pense être bien sage.
- Il n'est, dit le meunier, plus de veaux à mon âge.
Passez votre chemin, la fille, et m'en croyez. » 
Après maints quolibets coup sur coup renvoyés,
L'homme crut avoir tort, et mit son fils en croupe.
Au bout de trente pas, une troisième troupe 
Trouve encore à gloser. L'un dit: « Ces gens sont fous.
Le baudet n'en peut plus, il mourra sous leurs coups!
Hé quoi? charger ainsi cette pauvre bourrique!
N'ont-ils point de pitié de leur vieux domestique?
Sans doute qu'à la foire ils vont vendre sa peau.
- Parbieu! dit le meunier, est bien fou du cerveau 
Qui prétend contenter tout le monde et son père.
Essayons toutefois si par quelque manière 
Nous en viendrons à bout » Ils descendent tous deux.
L'âne se prélassant marche seul devant eux.
Un quidam les rencontre, et dit: « Est-ce la mode 
Que baudet aille à l'aise, et meunier s'incommode? 
Qui de l'âne ou du maître est fait pour se lasser?
Je conseille à ces gens de le faire enchâsser.
Ils usent leurs souliers, et conservent leur âne.
Nicolas, au rebours; car, quand il va voir Jeanne, 
Il monte sur sa bête; et la chansson le dit.
Beau trio de baudets! » Le meunier repartit:
« Je suis âne, il est vrai, j'en conviens, je l'avoue;
Mais que dorénavant on me blâme, on me loue, 
Qu'on dise quelque chose ou qu'on ne dise rien, 
J'en veux faire à ma tête. » Il le fit, et fit bien.
Quant à vous, suivez Mars, ou l'Amour, ou le Prince;
Allez, venez, courez; demeurez en province;
Prenez femme, abbaye, emploi, gouvernement 
Les gens en parleront, n'en doutez nullement. »
Jean de La Fontaine, Fable I, Livre III.
Le Renard et les Raisins
Certain renard gascon, d'autres disent normand,  Fit-il pas mieux que de se plaindre? 
 Jean de La Fontaine, Fable XI, Livre III.  |