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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
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Mére Térésa
L'orphelinat de Nirmala Shishu Bavan
Un jour Mère Teresa aperçoit un enfant abandonné en train d'être mangé par un chien dans la rue, elle recueille l'enfant qui meurt quelques temps après. Mère Teresa décide alors de créer un orphelinat. Le nouveau centre Nirmala Sishu Bavan ouvre ses portes le 24 novembre 1955, elle recueille les enfants abandonnés et les propose à l'adoption. Elle ouvre quelques temps après un centre spécialisé pour les enfants adoptés, qui du fait de la croyance au mauvais karma, et aux intouchables ne sont pas adoptés.
Pour Mère Teresa, chaque vie est sacrée, elle s'oppose toute sa vie à l'avortement « Toute vie est vie de Dieu en nous. Même l'enfant non encore né a la vie de Dieu en lui. Nous n'avons pas le droit de détruire cette vie, quel que soit le moyen employé et pour quelque raison que ce soit ». Son engagement contre l'avortement prend deux formes, l'éducation à la méthode de contraception naturelle, mais aussi favoriser les adoptions d’enfants de personnes qui veulent avorter.
Le Premier Ministre duBengale, Dr.en:Bidhan Chandra Roy donne alors une aide financière, et rencontre Mère Teresa, avec qui il noue une amitié profonde. De même les premiers laïcs dont Ann Blaikie rencontre Mère Teresa et veulent aider en offrant des cadeaux pour les enfants àNoël. Mère Teresa qui ne veut exclure aucun enfant lui demande d'offrir des cadeaux aussi pour les fêtes musulmanes ou hindoues. Ces laïcs de plus en plus nombreux deviennent les coopérateurs actifs de l'ordre en 1960.
L'année 1959 marque ce que Mère Teresa appelle le « troisième pas de ma vie ». Dix ans après sa fondation sa congrégation peut se développer en dehors des limites de son diocèse de Calcutta. Mère Teresa s’implante àRanchi, puis àNew Dehli en présence dupremier ministre de l'Inde Nehru. L'année suivante elle fonde des missions à Jansi, Agâ, Asansal et Bombay ou elle s'offusque publiquement de l'extrême pauvreté qui y règne. Cette critique déclenche une campagne de presse à Bombay contre Mère Teresa. Cependant en 1962 elle reçoit le premier prix Padna Shri des mains du président indien pour son œuvre..
En 1963, Mère Teresa s'oppose, en vain, à la destruction d’un hôpital de lépreux à Calcutta ; elle décide de créer en 1963 une cité pour lépreux, la Cité de la paix à Asansol. La cité commence dès 1964. Le PapePaul VI en visite en 1965 en Inde offre sa limousine à Mère Teresa, qui décide alors de la mettre aux enchères afin de pouvoir financer la construction de sa cité.
En mars 1963 les premiers hommes fondent les frères missionnaires de la charité, Mère Teresa rencontre le père jésuite Andrew Travers-Ball et lui propose de diriger la nouvelle congrégation, ce qu’il accepte. Il écrit les constitutions de l’ordre avec Mère Teresa, et reçoit en 1967 l’approbation de Rome, malgré des différences de conceptions, tant sur l’habit que sur la conduite religieuse différente des sœurs; Mère Teresa préfère se soumettre à la conception du Père Andrew.
Dès 1965 les missionnaires de la Charité s’implantent enAmérique latine.L’intégration est assez difficile dans ces pays du fait d’une politisation accrue du clergé local.Mère Teresa refuse cependant tout engagement politique des sœurs, choisissant d’aller dans tous les pays, même les dictatures, comme Haïti, les Philippines de Ferdinand Marcos ou le Yémen, dictature musulmane, ce qui lui est très vivement reproché.
En 1968 à la demande de Paul VI, elle ouvre une maison à Rome, et découvre alors la grande pauvreté qui existe aussi dans le monde occidental. Dans le même temps, les sœurs œuvrent au Bangladesh, pays alors dévasté par la guerre civile ; de nombreuses femmes sont victimes d’exactions, violées par les soldats. Son œuvre s'étend peu à peu partout où est la pauvreté, même dans des régions hostiles, dans des pays communistes, jusque-là interdits à tout missionnaire. AuYémen par exemple, pays à majorité musulmane où l'influence chrétienne est faible, Mère Teresa, invitée par le Premier Ministre en1973, ouvre des cours de couture àAl Hudaydah et s'occupe également deslépreuxqui vivent retirés dans les grottes du désert yéménite. On la surnomme Mère sans frontière
Mére Térésa
Naissance du mouroir de Kaligat
Très vite plus de dix jeunes filles décident de suivre Mère Teresa. Elle oblige ses anciennes élèves à achever leurs études. Au printemps 1950 le Père Van Exem demande à Mère Teresa d'écrire une règle religieuse. Elle écrit la règle en une nuit et décide de choisir le nom de missionnaire de la Charité. Elle choisit ce nom de charité, agapé : amour qui vient de Dieu, Mère Teresa voulant répandre l'amour qui vient de Dieu .Mgr Ferdinand Perier inaugure la nouvelle congrégation le 7 octobre 1950. Elles adoptent l'habit du sari comme habit religieux pour se fondre parmi les populations indiennes.
Mère Teresa voit un mourant et décide de l'emmener à l'hôpital, mais il est refusé et meurt. Mère Teresa décide alors de s'occuper des mourants et demande un lieu à la mairie de Calcutta, qui lui offre un local à Kaligat proche du temple de Kali, déesse hindoue de l'Amour. Elle appelle la maison « Nirmal Hriday », « maison au coeur pur - Foyer pour mourants abandonnés ». Les sœurs amènent les mourants les plus pauvres et les plus abandonnés et les soignent avec des moyens rudimentaires. Cependant l'installation de religieuses catholiques proche d'un centre hindou est vue d'un mauvais œil par les hindous qui les accusent de prosélytisme. Une émeute éclate et les sœurs doivent leurs survies à la protection de la police. Un des opposants, victime de la tuberculose, rejeté car intouchable, est recueilli quelques mois plus tard. Son opinion sur Mère Teresa change et voit en elle une réincarnation de la déesse Kali, ce qui conduit à établir des relations de fraternité entre les hindous et Mère Teresa.
Deux ans après la fondation, Mère Teresa achète une maison, vendue à prix dérisoire par un musulman, pour y établir les sœurs. Mère Teresa exige des sœurs une pauvreté des lieux, qu'elle justifie « Comment puis-je regarder les pauvres en face, comment puis-je leur dire « je vous aime et je vous comprends » si je ne vis pas comme eux ». De même elle refuse l'aide économique du Vatican. La vie est organisée autour des temps de prières le matin et le soir, et la journée au service des pauvres. Mère Teresa affirme que la « prière est la respiration de l'âme. Sans la force que nous recevons de la prière, notre vie serait impossible ». Elle explique le lien entre la prière et l'action des sœurs missionnaires de la Charité, voyant dans chaque pauvre la présence de Dieu : « Jésus veut rassasier sa propre faim de notre amour en se cachant derrière les traits de l'affamé, du lépreux, du mourant abandonné. C'est pourquoi nous ne sommes pas des assistantes sociales mais des contemplatives au cœur même du monde. Nos vies sont consacrées à l'eucharistie par le contact avec le Christ, caché sous les espèces du pain et du corps souffrant des pauvres »
Mére Térésa
Après avoir travaillé quelques mois dans un dispensaire au Bengale où elle soigne des pauvres, soeur Mary-Teresa devient enseignante à l'école de Loreto Entally à Calcutta de 1931 à 1937. Face à des classes de 300 élèves, sa pédagogie stricte et son service humble lui vaut une proximité avec les enfants indiens qui l'appellent rapidement "Ma", ce qui signifie "Mère". Elle prononce ses vœux définitifs en Inde le 24 mai 1937. Elle devient en 1944 directrice des études à Sainte-Marie, école réservée à des classes sociales supérieures de Calcutta. Elle consacre une partie de son temps aux bidonvilles où elle se rend pour consoler les démunis et les malades et visiter ceux qui sont hospitalisés à Nibratan Sarkal
Le10 septembre 1946, au cours d'un voyage en train deCalcutta àDarjeeling dont le but est la retraite annuelle de sa communauté, elle reçoit ce qu'elle appelle « l'appel dans l'appel » . Alors qu'elle essaye de dormir : « Soudain, j'entendis avec certitude la voix de Dieu. Le message était clair : je devais sortir du couvent et aider les pauvres en vivant avec eux. C'était un ordre, un devoir, une certitude. Je savais ce que je devais faire mais je ne savais comment »
Mère Teresa parle de cette journée comme étant le « jour de l'inspiration ». Mère Teresa ajoute que cette expérience est celle de l'amour de Dieu, qui veut aimer mais aussi être aimé. Elle exprime cette expérience beaucoup plus tard dans une lettre en 1993 revenant sur cette expérience du 10 septembre, en affirmant que Dieu a soif de nous :« Si vous devez retenir quelque chose de la lettre de Mère, retenez ceci:"J'ai Soif" est bien plus profond que Jésus vous disant "Je vous aime". Tant que vous ne savez pas au plus profond de vous que Jésus a soif de vous, vous ne pouvez pas savoir qui il veut être pour vous. Ou qui il veut que vous soyez pour lui ».
Elle ne parle à personne de cette expérience et médite en silence. De retour à Calcutta, elle écrit à son père spirituel jésuite Van Exem, et lui dit son désir de tout quitter. Il lui recommande alors de prier et de garder le silence. Peu de temps après il expose la situation à l'évêque de Calcutta Mgr Fernand Périer qui s'y oppose. Sœur Maria-Teresa n'est pas surprise de la réponse et mûrit son désir : elle veut fonder alors un nouvel ordre religieux. Elle tombe gravement malade peut de temps après et est envoyé dans un sanatorium à Asansol, dans l'Etat deBihar, pour guérir d'un début detuberculose. Au cours de ce temps elle prie et approfondit le message qu'elle a reçu, non seulement la découverte que Dieu l'aime mais aussi qu’il veut être aimé.
Ce temps de repos est écourté du fait de lacrise qui secoue l'Inde, les sœurs rappellent Sœur Maria-Teresa du fait des besoins d'aide. L'évêque apprend la détermination toujours intact de Sœur Maria-Teresa et lui demande l'autorisation du Vatican avant de quitter l'ordre. Le8 aout 1948 elle reçoit la réponse, le papePie XII accorde la permission d'exclaustration à Mère Teresa pour un an.
Sœur Maria-Teresa, qui se fait appeler Mère Teresa. Elle décide de partir immédiatement pourPadna afin de recevoir une formation d'infirmière .Elle revient quatre mois plus tard et loge chez lespetites sœurs des pauvres.
Elle décide alors de donner des cours dans la rue aux enfants dès le 21 décembre 1948, dix jours plus tard ils sont déjà plus de 50 enfants. Elle cherche à louer un local et distribue des savons en en expliquant l'usage. Elle ouvre alors dans un autre bidonville de Tiljana une nouvelle école. Elle tente de soigner les pauvres qu'elle rencontre.
En janvier 1949 elle recherche à vivre au plus près des pauvres, et ne veut plus vivre avec l'aide des petites sœurs des pauvres ; elle décide donc de chercher un nouveau lieu et grâce à l'aide du père Van Exem elle est accueillie au dernier étage d'une maison de Portugais . Sa vie s'organise alors entre temps de prière, enseignement auprès d'enfants et soins des mourants. Elle reçoit l'aide ponctuelle de laïcs et mendie auprès des pharmacies des médicaments qu'elle ne peut payer
En août 1949, le délai d'exclaustration étant achevé, l'évêque décide de prolonger l'exclaustration de Mère Teresa
Mére Térésa-Le Pape Jean Paul II
Les parents d'Agnès Gongea-Boiaxhiu sont des commerçants bourgeois et catholiques, Albanais d'ascendance de la région de Mirdita, région du Nord de l'Albanie. Son père Kol est à la tête de différentes entreprises en bâtiment et vend des produits pharmaceutiques. Ils ont deux enfants, une fille Age, et un fils Lazare quand Agnès naît à Skopje le 26 août 1910, dans une province de l'Empire ottoman.
Kol, son père, est d'origine macédo-roumaine et tient à ce que ses enfants aillent à l'école, garçon, comme fille, chose relativement rare dans un pays marqué par l'influence ottomane. Les enfants aident aux travaux domestiques et reçoivent par leur mère une éducation religieuse
Ses parents, catholiques pratiquants, aident souvent les pauvres de la ville, et Agnès accompagne souvent sa mère dans la visite aux plus démunies, tant pauvres, qu'alcooliques ou orphelins. Drâne, sa mère conseille à ses enfants « Quand vous faites du bien, faites-le comme une pierre que vous jetez à la mer ». De même ils partagent régulièrement leur table avec des pauvres, Agnès est marqué par la recommandation de sa mère « Ma fille n'accepte jamais une bouchée qui ne soit partagée avec d'autres ».
En 1919, dans un contexte de tensions ethniques et religieuses (guerres des Balkans au cours desquelles la région est conquise par la Serbie puis première guerre mondiale), son père est victime d'un malaise et meurt. Elle se retrouve alors à 9 ans orpheline. Les entreprises familiales font faillite et Drâne ouvre alors un atelier de couture afin de subvenir aux besoins de sa famille.
Sa mère éduque alors ses enfants dans la foi, les enfants participent activement à la vie de la paroisse tenue par des jésuites. La famille organise des veillées de prières, participent aux offices, Agnès devient soprano de la chorale du village, joue au théâtre, apprend la mandoline. C'est dans cet ambiance de prière qu'Agnès pense, à l'âge de 12 ans à se consacrer à Dieu, elle met six ans à être convaincu de cet appel. Elle aime la solitude, la lecture, mais sa santé est fragile et elle est victime de rhumes chroniques.
Un nouveau père jésuite Franjo Jambrekovic développe dans sa paroisse l'intérêt pour les missions, tant par des prières que des revues ou des conférences de missionnaires qui viennent. A l'age de 17 ans, elle lui demande comment discerner sa vocation, celui-ci répond que c'est « par la joie ». Après un pèlerinage au sanctuaire marial de Letnice, elle ressent le désir de se consacrer.
Elle demande à sa mère l'autorisation d'entrer dans la congrégation des sœurs de Loreto. Sa mère accepte, malgré l'opposition de son frère Lazare qui trouve cela du gâchis. Agnès postule avec l'aide du père Franjo Jambrekovic et son départ est prévu pour le 25 septembre 1928
Elle arrive à Calcutta et elle est très vite choquée par l'extrême pauvreté , elle écrit ses impressions à un journal catholique de son village : « Si les gens de nos pays voyaient ces spectacles, ils cesseraient de se plaindre de leurs petits ennuis ». Une fois arrivée elle part pour Darjeeling où elle fait son postulat et son noviciat. Agnès devient novice le 23 mai 1929 et porte l'habit religieux pour la première fois. Elle est coupée du monde, elle reçoit une formation religieuse par la lecture des vies de saints, et prépare son diplôme d'enseignante. Le 25 mai 1931 elle fait ses voeux temporaires et change de nom pour sœur Mary-Teresa. Sœur Mary-Teresa veut se placer sous le patronage de Thérèse de Lisieux, orpheline comme elle, religieuse carmélite canonisée trois ans plus tôt en 1925, déclarée sainte patronne des missions, qui voulait vivre « tout par amour » et qui a écrit « ma vocation c'est l'amour »
Mére Térésa
Le Pape Jean Paul II une grande admiration pour Mére Térésa
Bienheureuse Teresa de Calcutta
Un jour, dans la rue, Mère Teresa ramasse une femme agonisant, jetée par son fils dans une poubelle et dont les membres étaient déjà rongés par les rats et les fourmis. Aucun hôpital ne veut les accueillir. C’est ainsi que naît la maison des mourants de Calcutta où 40 000 personnes ont été depuis transportées pour y finir leur vie dans la paix. Suivent beaucoup d’autres œuvres : orphelinats, cités de la paix pour les lépreux, cuisines de la charité, maisons spécialisées pour les malades du sida. Rien ne semble arrêter ce frêle petit bout de femme, mue par une force intérieure hors du commun.
Les Missionnaires de la Charité, outre les trois vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance font un pas de plus dans le renoncement en prononçant un quatrième vœu : celui de se vouer au service des plus pauvres d’entre les pauvres, de ceux qui ne peuvent les dédommager de leur peine, dont on n’attend rien en retour. Mère Teresa limite volontairement le travail des sœurs à une catégorie de personnes, les plus méprisés, les plus défigurés. En choisissant l’abaissement et le dépouillement, en consentant au plus difficile, les sœurs s’identifient à Jésus abandonné par les siens, celui qui « s’est anéanti lui-même, en prenant la condition d’esclave »
Mère Teresa est hantée par cette vision de Dieu mendiant l’amour de l’homme : « Affamé d’amour, Il te regarde ; assoiffé de bonté, Il te supplie ; mis à nu par amour de la vérité, Il espère en toi ; infirme et emprisonné par amitié, Il attend cette amitié de toi ; sans abri, Il demande refuge en ton cœur ; veux-tu être tout cela pour Lui ? »
Le service des pauvres n’est donc pas une fin en soi mais la voie concrète pour aimer le Christ.
Parcourir inlassablement les routes de Calcutta et les bidonvilles du monde est à ses yeux un privilège puisque c’est Jésus que l’on soulage.
Mére Térésa
Jeune et encore une sœur inexpérimentée, elle gagne cependant très vite la confiance de ses sœurs supérieures en enseignant la géographie aux enfants de Darjeeling. C’est durant cette période épanouissante spirituellement qu’elle prononce ses vœux et qu’elle choisit le nom et la protection de Thérèse de Lisieux, Sainte Patronne des missionnaires. Sa vie est plutôt paisible jusqu’au début des années 40, où elle est frappée et désolée par la pauvreté de plus en plus accrue dans les faubourgs de Calcutta. La grande famine de 1943, ainsi que les violences religieuses de 1946 augmentent tragiquement le nombre de morts, de malades, et de laissés pour compte. La ville est dans un état d’abandon, de désespoir et d’effroi qu’elle n’a jamais connu auparavant. Mère Teresa a alors une révélation, qu’elle appellera plus tard « L’appel dans l’appel » : elle doit quitter la retraite de son couvent et aider les pauvres et les malades. C’était pour elle un ordre venant de Dieu. Elle part donc s’installer dans les bidonvilles de Calcutta, avec quelques autres sœurs. Elle adopte son célèbre sari blanc bordé de bleu et la nationalité indienne, à l’âge de 36 ans.
Le grand mystère de sa vie demeure dans sa Foi. Peu de gens le savent de son vivant, mais Mère Teresa doutait très fortement de l’existence de Dieu, déjà 50 ans avant son décès. Accablée par la misère du monde, elle ne comprenait pas, et pensait ne pas avoir la Foi…
Très critiquée dans les années 70 pour certaines de ses vues perçues comme extrêmes, et aussi parce que pour certains elle se contentait seulement d’aider les gens à rester en vie et n’agissait pas sur les causes profondes de la pauvreté, Mère Teresa devint un personnage médiatique et respecté pour la majorité. En 60 ans, les Missionnaires de la Charité sont passés d’une petite congrégation de 13 personnes à une « super entreprise de charité » de près de 4000 nonnes dans le monde entier ! Mère Teresa est sans contexte l’une des figures les plus marquantes du XXème siècle.
Mére Térésa
La « nuit obscure » qu’a vécu Mère Teresa de Calcutta, rapportée dans un livre qui vient d’être publié, a été pour elle une sorte de « martyre » dû à la « présence-absence » de Dieu, a expliqué le père Raniero Cantalamessa, ofm cap., dans un entretien à Radio Vatican.
Le prédicateur de la Maison pontificale a commenté la publication de lettres inédites, à dix ans de la mort de la bienheureuse, regroupées dans l’ouvrage « Mother Teresa : come be my light », sous la direction du père Brian Kolodiejchuk, postulateur de la cause de canonisation de la religieuse.
Dans une de ses lettres, Mère Teresa dit : « Il y a tant de contradiction dans mon âme, un profond désir de Dieu, si profond qu’il fait mal ; une souffrance permanente, et avec cela le sentiment de ne pas être voulue par Dieu, rejetée, vide, sans foi, sans amour, sans zèle… Le ciel n’a aucun sens pour moi : il m’apparaît comme un lieu vide ! ».
« Cette souffrance lancinante, qui donne le vide de Dieu, est le signe qu’il s’agit d’un phénomène positif » explique le père Cantalamessa.
« Il s’agit d’une présence-absence, ajoute le prêtre capucin : Dieu est présent mais on ne le sent pas en soi ».
« Le fait que Mère Teresa ait pu rester des heures devant le Très Saint Sacrement, comme rapportent les témoins qui l’ont vue, presque enlevée… si l’on pense dans quelles conditions elle se trouvait là, cela est un martyre ! » souligne t-il.
« Cela est un véritable martyre, parce que pour celui qui ne sent pas Dieu et sent ce vide, demeurer des heures immobile devant le Très Saint Sacrement, c’est vraiment se retrouver au milieu des flammes » ajoute t-il.
« Pour moi cela fait grandir à l’infini la figure de Mère Teresa, et ne la diminue en rien », a précisé le prédicateur.
« Les athées ‘normaux’, communs, ne souffrent pas de l’absence de Dieu ; pour Mère Teresa, c’était l’épreuve la plus terrible qu’elle pouvait vivre ».
« Je crois que Mère Teresa a vraiment la stature des ‘géants’ dans la sainteté chrétienne, justement aussi à cause de cette capacité de cacher ces phénomènes, de les vivre personnellement au plus profond de son cœur, peut-être, précisément en expiation de cet athéisme diffus qui existe dans le monde d’aujourd’hui, parce qu’au fond, Mère Teresa a vécu de manière positive, avec foi, du côté de Dieu, cette existence comme si Dieu n’existait pas », affirme t-il.
La « nuit obscure », explique le père Cantalamessa, « est une chose très connue dans la tradition chrétienne ; peut-être de manière nouvelle, inédite sous la forme qu’a connue Mère Teresa ».
« Tandis que ‘la nuit obscure de l’esprit’ de saint Jean de la Croix est un temps préparatoire à celui définitif appelé ‘unitif’, pour Mère Teresa il semble qu’il s’agisse d’un état stable, à un certain moment de sa vie, lorsqu’elle a lancé cette grande œuvre de charité, jusqu’à la fin ».
« Selon moi, ce prolongement de la ‘nuit’ a également un sens pour nous, aujourd’hui. Je crois que Mère Teresa est la sainte de l’ère médiatique, parce que cette ‘nuit de l’esprit’ l’a protégée en l’empêchant de devenir la victime des médias, c’est-à-dire de s’élever », constate t-il.
« En effet, elle même disait que face aux plus grands honneurs et aux acclamations de la presse, elle ne ressentait rien parce qu’elle vivait ce vide intérieur. Ainsi, c’était une sorte de ‘combinaison d’amiante’, pour traverser l’ère des medias ».
Mére Térésa:à Calcutta la pauvreté se poursuit.
Le 5 septembre 2010 : Mère Teresa aurait eu 100 ans .
A Calcutta, une messe a été célébrée jeudi 2 septembre en son honneur au siège de la congrégation des Missionnaires de la Charité que la religieuse avait fondée en 1950. C’est là que Mère Teresa a été enterrée en 1997, sa tombe est depuis un lieu de pélerinage.
Calcutta est une des plus grandes villes de la péninsule indienne. Cette métropole n’a pas réussi sa reconversion industrielle, alors que l’industrie textile florissante a été délocalisée au Bangladesh. La misère règne, l’héritage de mère Teresa subsiste, les soeurs qui lui ont succédées poursuivent son oeuvre de bienfaisance.
Mére Térésa
Céremonie de sa béatification
Le1er octobre 2002, le dicastère romain reconnaît ses vertus héroïques ainsi qu’un miracle dû à son intercession.
Elle a été béatifiée par le pape Jean Paul II six ans après sa disparition à l'issue d'un procès en béatification express. La cérémonie de béatification a eu lieu le 19 octobre 2003 lors d'une cérémonie place Saint-Pierre à Rome, devant 300 000 fidèles.
Cette date du 19 octobre, qui est aussi le jour anniversaire de la proclamation de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus comme Docteur de l'Église, est un signe du lien qui unit les deux Thérèse.
La date de sa fête est le 5 septembre qui est la date de sa mort. On a célébré solennellement à Calcutta sa fête un an après sa béatification, le septième anniversaire de sa mort. Les missionnaires de la Charité ont choisi la fête du 5 septembre, comme jour de jeûne et de prière en solidarité avec les chrétiens victimes de la violence en Orissa état de l’Inde orientale. Des catholiques et des fidèles de religion hindou, ont invoqué l’intercession de la sainte “pour que l’amour triomphe de la haine”.
Pour que la bienheureuse soit proclamée sainte, il est nécessaire, selon la procédure vaticane, qu’advienne un miracle après sa béatification
Un second miracle lui est attribué. Le père V.M. Thomas soutient que l’intercession de la bienheuse l’a guéri d’un calcul à l’urètre, à l’occasion du 10e anniversaire de sa mort le 5 octobre 2007. Ce second miracle pourrait la conduire à la sainteté, mais il n'est pas encore approuvé officiellement.
Mére Térésa
Après un premier infarctus en 1983, sa santé se détériore sérieusement à partir de 1990. Suite à une crise de paludisme et à un arrêt cardiaque, elle abandonne ses responsabilités à la tête de la communauté en mars 1997. Pendant ses 10 dernières années elle a été souvent malade et hospitalisée.
La vie de mère Térésa a été assez longue. Elle est morte en effet à 87 ans le 5 septembre 1997. L’Inde a déclaré le lendemain jour de deuil national.
BÉATIFICATION DE MÈRE TERESA
1.Miracle de mère Térésa
Elle a fait un miracle peu après sa mort. Le 5 septembre 1998, lors du premier anniversaire du décès, on posa une médaille de la Vierge, que la mère avait portée, sur le ventre d’une indienne qui était atteinte d’un cancer incurable de l’estomac … Le lendemain, à la stupeur des médecins, la tumeur avait disparue ". Le miracle a été reconnu par l'Église. Cependant, il y a quelques points d'interrogations sur ce miracle.
Monseigneur Henri de Souza, archevêque de Calcutta est à l’origine de la demande de canonisation. Le processus de béatification de mère Teresa a été particulièrement rapide: il a débuté en 1999, seulement deux ans après sa mort en 1997, grâce à une dérogation du pape permettant d'écourter le délai habituel de cinq ans. Celle-ci a bénéficié d'un traitement de faveur de la part de Jean Paul II fervent admirateur.
Ses lettres, qui révèlent ses doutes, étaient connues au moment du procès de béatification et ont été pris en compte pour sa béatification.