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Par Anonyme, le 22.12.2024
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Par Anonyme, le 22.12.2024
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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
124619 articles
La Basilique Notre Dame de BonSecours
On y vénère une image de la Sainte Vierge, appelée Notre-Dame de Bon-Secours depuis un temps immémorial.
Des matelots échappés au naufrage, des malades, des infirmes, se pressaient à ses pieds. Les fidèles de Rouen aimaient à se rendre en pèlerinage à ce sanctuaire. Bien souvent, les paroissiens de la ville y montaient en procession.
La basilique date du milieu du XIXème siècle, la statue date du XVIème siècle. Ce sanctuaire est fréquenté surtout au moi de mai.
Le 8 septembre 1914, alors que le péril de l'invasion menaçait sa ville, Mgr Fuzet se mit, ainsi que des diocésains, sous la protection de Notre-Dame-de-Bon-Secours. Après l'office capitulaire et la récitation des prières publiques pour le temps de la guerre, il s'agenouilla, dans sa cathédrale, devant l'autel, dit l'autel du voeu.
L'archevêque s'engagea alors, au nom de son peuple, à aller en pèlerinage, pendant cinq années consécutives, à Notre-Dame-de Bon-Secours, avec toutes les paroisses réunies. Il promit également de poursuivre de tous ses efforts l'érection à Rouen d'un monument nation en l'honneur de sainte Jeanne d'Arc.
On y vénère une image de la Sainte Vierge, appelée Notre-Dame de Bon-Secours depuis un temps immémorial.
Des matelots échappés au naufrage, des malades, des infirmes, se pressaient à ses pieds. Les fidèles de Rouen aimaient à se rendre en pèlerinage à ce sanctuaire. Bien souvent, les paroissiens de la ville y montaient en procession.
La basilique date du milieu du XIXème siècle, la statue date du XVIème siècle. Ce sanctuaire est fréquenté surtout au moi de mai.
Le 8 septembre 1914, alors que le péril de l'invasion menaçait sa ville, Mgr Fuzet se mit, ainsi que des diocésains, sous la protection de Notre-Dame-de-Bon-Secours. Après l'office capitulaire et la récitation des prières publiques pour le temps de la guerre, il s'agenouilla, dans sa cathédrale, devant l'autel, dit l'autel du voeu.
L'archevêque s'engagea alors, au nom de son peuple, à aller en pèlerinage, pendant cinq années consécutives, à Notre-Dame-de Bon-Secours, avec toutes les paroisses réunies. Il promit également de poursuivre de tous ses efforts l'érection à Rouen d'un monument nation en l'honneur de sainte Jeanne d'Arc.
La Basilique Notre Dame de Bonsecours
On y vénère une image de la Sainte Vierge, appelée Notre-Dame de Bon-Secours depuis un temps immémorial.
Des matelots échappés au naufrage, des malades, des infirmes, se pressaient à ses pieds. Les fidèles de Rouen aimaient à se rendre en pèlerinage à ce sanctuaire. Bien souvent, les paroissiens de la ville y montaient en procession.
La basilique date du milieu du XIXème siècle, la statue date du XVIème siècle. Ce sanctuaire est fréquenté surtout au moi de mai.
Le 8 septembre 1914, alors que le péril de l'invasion menaçait sa ville, Mgr Fuzet se mit, ainsi que des diocésains, sous la protection de Notre-Dame-de-Bon-Secours. Après l'office capitulaire et la récitation des prières publiques pour le temps de la guerre, il s'agenouilla, dans sa cathédrale, devant l'autel, dit l'autel du voeu.
L'archevêque s'engagea alors, au nom de son peuple, à aller en pèlerinage, pendant cinq années consécutives, à Notre-Dame-de Bon-Secours, avec toutes les paroisses réunies. Il promit également de poursuivre de tous ses efforts l'érection à Rouen d'un monument nation en l'honneur de sainte Jeanne d'Arc.
La Basilique Notre Dame de Bonsecours
Le monument de Jeanne d'Arc
L'Archange Saint Michel en surmonte la coupole qui abrite une statue de Jeanne enchaînée qui semble contempler la ville qui l'a martyrisée...
Ce monument, de l'architecte Juste Lisch et du sculpteur Louis-Ernest Barrias a été inauguré en 1892.
Le Monument commémoratif de Bonsecours est dédié à Jeanne d’Arc. Il est de style Première Renaissance et se dresse en face du portail de la basilique de Bonsecours. Le Monument est érigé sur une terrasse dallée en granit de Vire et il surmonte la vallée rouennaise de la Seine. La terrasse accueille quatre moutons (œuvre de Gardet) qui semblent veiller sur leur bergère.
L’édicule central est constitué de piliers qui soutiennent une coupole et d’un campanile de plomb et de cuivre doré (œuvre du ferronnier d’art Ferdinand Marrou). La coupole à lanternon est surmontée d’un Saint-Michel terrassant le Dragon en bronze doré réalisé par Thomas. Sous la coupole, on peut lire les noms des principales villes qui ont marqué la vie de Jeanne d’Arc : Domrémy, Orléans, Reims, Paris, Compiègne et Rouen. Au cœur de l’édicule trône la statue à l’effigie de la sainte (la statue est aujourd’hui double : l'original est à l'abri dans la basilique et remplacé sur le monument par une copie) réalisé par le sculpteur Louis Ernest Barrias. On peut lire sur le socle où se trouve la sainte une inscription en creux : VIVE LABEUR (faussement attribuée à l’époque comme étant la devise de Jeanne d’Arc). Les deux pavillons latéraux, donnant de l’ampleur au Monument, abritent au sud la statue de sainte Marguerite (par Pépin) et au nord celle de sainte Catherine (par Robert Verlet). Le soubassement du monument est orné d’un rameau sculpté. Le corps du Monument renferme une chapelle dédiée à Notre Dame des Armées. Cette chapelle également de style Renaissance est aménagée sobrement. Sur les murs sont apposées des plaques de marbre sur lesquelles sont inscrits les noms des donateurs du bâtiment. Un autel simple occupe le fond de l’abside et la crypte reste une curiosité puisque qu’aucune affectation ne lui est donnée.
L’édifice de style première Renaissance est très vaste et s’intègre parfaitement au site qui l’accueille, le monument s’ouvre de toutes parts sur l’espace environnant. La conception de l’édifice s’organise autour du corps érigé, central et culminant de la sainte. La terrasse du monument offre une vue sur le ciel et surplombe les lieux rouennais de l’épopée johannique, comme le donjon du château de Philippe Auguste où elle fut enfermée, la place du Vieux marché avec l’emplacement du bûcher et la Seine où l’on jeta ces cendres. Le portrait sculpté en pied représente Jeanne prisonnière, en armure, les mains jointes et les poignets attachés. Le corps de la sainte relève de la symbolique de la force (corps en armure, tension des mains en prière). Le visage reste impassible, les yeux blanc et vides renvoient à l'autre monde et identifient Jeanne à une sainte. Le portrait sculpté de la sainte ne renvoie pas à une recherche de vérité historique (le 23 mai 1430 : Jeanne d'Arc est faite prisonnière à Compiègne, vendue aux Anglais et transférée à Rouen), il incarne les valeurs morales fondatrices de sa légende (foi et combativité). La statue de Jeanne d’Arc est colossale, elle se dresse à l’intérieur de l’édicule central sur un socle de 2 mètres, mais son articulation dans le rythme des proportions de l’édifice reste harmonieuse. Le monument s ‘organise autour d’un respect des proportions, de la symétrie et de la régularité, la colonne ainsi que le dôme sont convoquées afin de structurer le monument autour du corps de la sainte. Les deux pavillons latéraux accueillent respectivement sainte Catherine et sainte Marguerite, que Dieu donna à Jeanne d’Arc comme conseillères et comme soutien par l’intermédiaire de l’Archange Saint Michel (Archange protecteur de la France). Les corps des deux saintes et de l’Archange jouent comme les pendants symboliques de la sainte. L’édifice fluidifie les parcours et les associations autour de la figure de Jeanne d’Arc. Le corps même du Monument renferme une chapelle dédiée à Notre Dame des Armées et utilisée comme une métaphore architecturale de l’assise spirituelle et religieuse du monument.
La Basilique Notre Dame de Bonsecours
Le monument de Jeanne d'Arc
L'Archange Saint Michel en surmonte la coupole qui abrite une statue de Jeanne enchaînée qui semble contempler la ville qui l'a martyrisée...
Ce monument, de l'architecte Juste Lisch et du sculpteur Louis-Ernest Barrias a été inauguré en 1892.
Le Monument commémoratif de Bonsecours est dédié à Jeanne d’Arc. Il est de style Première Renaissance et se dresse en face du portail de la basilique de Bonsecours. Le Monument est érigé sur une terrasse dallée en granit de Vire et il surmonte la vallée rouennaise de la Seine. La terrasse accueille quatre moutons (œuvre de Gardet) qui semblent veiller sur leur bergère.
L’édicule central est constitué de piliers qui soutiennent une coupole et d’un campanile de plomb et de cuivre doré (œuvre du ferronnier d’art Ferdinand Marrou). La coupole à lanternon est surmontée d’un Saint-Michel terrassant le Dragon en bronze doré réalisé par Thomas. Sous la coupole, on peut lire les noms des principales villes qui ont marqué la vie de Jeanne d’Arc : Domrémy, Orléans, Reims, Paris, Compiègne et Rouen. Au cœur de l’édicule trône la statue à l’effigie de la sainte (la statue est aujourd’hui double : l'original est à l'abri dans la basilique et remplacé sur le monument par une copie) réalisé par le sculpteur Louis Ernest Barrias. On peut lire sur le socle où se trouve la sainte une inscription en creux : VIVE LABEUR (faussement attribuée à l’époque comme étant la devise de Jeanne d’Arc). Les deux pavillons latéraux, donnant de l’ampleur au Monument, abritent au sud la statue de sainte Marguerite (par Pépin) et au nord celle de sainte Catherine (par Robert Verlet). Le soubassement du monument est orné d’un rameau sculpté. Le corps du Monument renferme une chapelle dédiée à Notre Dame des Armées. Cette chapelle également de style Renaissance est aménagée sobrement. Sur les murs sont apposées des plaques de marbre sur lesquelles sont inscrits les noms des donateurs du bâtiment. Un autel simple occupe le fond de l’abside et la crypte reste une curiosité puisque qu’aucune affectation ne lui est donnée.
L’édifice de style première Renaissance est très vaste et s’intègre parfaitement au site qui l’accueille, le monument s’ouvre de toutes parts sur l’espace environnant. La conception de l’édifice s’organise autour du corps érigé, central et culminant de la sainte. La terrasse du monument offre une vue sur le ciel et surplombe les lieux rouennais de l’épopée johannique, comme le donjon du château de Philippe Auguste où elle fut enfermée, la place du Vieux marché avec l’emplacement du bûcher et la Seine où l’on jeta ces cendres. Le portrait sculpté en pied représente Jeanne prisonnière, en armure, les mains jointes et les poignets attachés. Le corps de la sainte relève de la symbolique de la force (corps en armure, tension des mains en prière). Le visage reste impassible, les yeux blanc et vides renvoient à l'autre monde et identifient Jeanne à une sainte. Le portrait sculpté de la sainte ne renvoie pas à une recherche de vérité historique (le 23 mai 1430 : Jeanne d'Arc est faite prisonnière à Compiègne, vendue aux Anglais et transférée à Rouen), il incarne les valeurs morales fondatrices de sa légende (foi et combativité). La statue de Jeanne d’Arc est colossale, elle se dresse à l’intérieur de l’édicule central sur un socle de 2 mètres, mais son articulation dans le rythme des proportions de l’édifice reste harmonieuse. Le monument s ‘organise autour d’un respect des proportions, de la symétrie et de la régularité, la colonne ainsi que le dôme sont convoquées afin de structurer le monument autour du corps de la sainte. Les deux pavillons latéraux accueillent respectivement sainte Catherine et sainte Marguerite, que Dieu donna à Jeanne d’Arc comme conseillères et comme soutien par l’intermédiaire de l’Archange Saint Michel (Archange protecteur de la France). Les corps des deux saintes et de l’Archange jouent comme les pendants symboliques de la sainte. L’édifice fluidifie les parcours et les associations autour de la figure de Jeanne d’Arc. Le corps même du Monument renferme une chapelle dédiée à Notre Dame des Armées et utilisée comme une métaphore architecturale de l’assise spirituelle et religieuse du monument.
La Basilique Notre Dame de Bonsecours
Le monument de Jeanne d'Arc
L'Archange Saint Michel en surmonte la coupole qui abrite une statue de Jeanne enchaînée qui semble contempler la ville qui l'a martyrisée...
Ce monument, de l'architecte Juste Lisch et du sculpteur Louis-Ernest Barrias a été inauguré en 1892.
Le Monument commémoratif de Bonsecours est dédié à Jeanne d’Arc. Il est de style Première Renaissance et se dresse en face du portail de la basilique de Bonsecours. Le Monument est érigé sur une terrasse dallée en granit de Vire et il surmonte la vallée rouennaise de la Seine. La terrasse accueille quatre moutons (œuvre de Gardet) qui semblent veiller sur leur bergère.
L’édicule central est constitué de piliers qui soutiennent une coupole et d’un campanile de plomb et de cuivre doré (œuvre du ferronnier d’art Ferdinand Marrou). La coupole à lanternon est surmontée d’un Saint-Michel terrassant le Dragon en bronze doré réalisé par Thomas. Sous la coupole, on peut lire les noms des principales villes qui ont marqué la vie de Jeanne d’Arc : Domrémy, Orléans, Reims, Paris, Compiègne et Rouen. Au cœur de l’édicule trône la statue à l’effigie de la sainte (la statue est aujourd’hui double : l'original est à l'abri dans la basilique et remplacé sur le monument par une copie) réalisé par le sculpteur Louis Ernest Barrias. On peut lire sur le socle où se trouve la sainte une inscription en creux : VIVE LABEUR (faussement attribuée à l’époque comme étant la devise de Jeanne d’Arc). Les deux pavillons latéraux, donnant de l’ampleur au Monument, abritent au sud la statue de sainte Marguerite (par Pépin) et au nord celle de sainte Catherine (par Robert Verlet). Le soubassement du monument est orné d’un rameau sculpté. Le corps du Monument renferme une chapelle dédiée à Notre Dame des Armées. Cette chapelle également de style Renaissance est aménagée sobrement. Sur les murs sont apposées des plaques de marbre sur lesquelles sont inscrits les noms des donateurs du bâtiment. Un autel simple occupe le fond de l’abside et la crypte reste une curiosité puisque qu’aucune affectation ne lui est donnée.
L’édifice de style première Renaissance est très vaste et s’intègre parfaitement au site qui l’accueille, le monument s’ouvre de toutes parts sur l’espace environnant. La conception de l’édifice s’organise autour du corps érigé, central et culminant de la sainte. La terrasse du monument offre une vue sur le ciel et surplombe les lieux rouennais de l’épopée johannique, comme le donjon du château de Philippe Auguste où elle fut enfermée, la place du Vieux marché avec l’emplacement du bûcher et la Seine où l’on jeta ces cendres. Le portrait sculpté en pied représente Jeanne prisonnière, en armure, les mains jointes et les poignets attachés. Le corps de la sainte relève de la symbolique de la force (corps en armure, tension des mains en prière). Le visage reste impassible, les yeux blanc et vides renvoient à l'autre monde et identifient Jeanne à une sainte. Le portrait sculpté de la sainte ne renvoie pas à une recherche de vérité historique (le 23 mai 1430 : Jeanne d'Arc est faite prisonnière à Compiègne, vendue aux Anglais et transférée à Rouen), il incarne les valeurs morales fondatrices de sa légende (foi et combativité). La statue de Jeanne d’Arc est colossale, elle se dresse à l’intérieur de l’édicule central sur un socle de 2 mètres, mais son articulation dans le rythme des proportions de l’édifice reste harmonieuse. Le monument s ‘organise autour d’un respect des proportions, de la symétrie et de la régularité, la colonne ainsi que le dôme sont convoquées afin de structurer le monument autour du corps de la sainte. Les deux pavillons latéraux accueillent respectivement sainte Catherine et sainte Marguerite, que Dieu donna à Jeanne d’Arc comme conseillères et comme soutien par l’intermédiaire de l’Archange Saint Michel (Archange protecteur de la France). Les corps des deux saintes et de l’Archange jouent comme les pendants symboliques de la sainte. L’édifice fluidifie les parcours et les associations autour de la figure de Jeanne d’Arc. Le corps même du Monument renferme une chapelle dédiée à Notre Dame des Armées et utilisée comme une métaphore architecturale de l’assise spirituelle et religieuse du monument.
La Basilique Notre Dame de Bonsecours
Le monument de Jeanne d'Arc
Sainte Catherine
L'Archange Saint Michel en surmonte la coupole qui abrite une statue de Jeanne enchaînée qui semble contempler la ville qui l'a martyrisée...
Ce monument, de l'architecte Juste Lisch et du sculpteur Louis-Ernest Barrias a été inauguré en 1892.
Le Monument commémoratif de Bonsecours est dédié à Jeanne d’Arc. Il est de style Première Renaissance et se dresse en face du portail de la basilique de Bonsecours. Le Monument est érigé sur une terrasse dallée en granit de Vire et il surmonte la vallée rouennaise de la Seine. La terrasse accueille quatre moutons (œuvre de Gardet) qui semblent veiller sur leur bergère.
L’édicule central est constitué de piliers qui soutiennent une coupole et d’un campanile de plomb et de cuivre doré (œuvre du ferronnier d’art Ferdinand Marrou). La coupole à lanternon est surmontée d’un Saint-Michel terrassant le Dragon en bronze doré réalisé par Thomas. Sous la coupole, on peut lire les noms des principales villes qui ont marqué la vie de Jeanne d’Arc : Domrémy, Orléans, Reims, Paris, Compiègne et Rouen. Au cœur de l’édicule trône la statue à l’effigie de la sainte (la statue est aujourd’hui double : l'original est à l'abri dans la basilique et remplacé sur le monument par une copie) réalisé par le sculpteur Louis Ernest Barrias. On peut lire sur le socle où se trouve la sainte une inscription en creux : VIVE LABEUR (faussement attribuée à l’époque comme étant la devise de Jeanne d’Arc). Les deux pavillons latéraux, donnant de l’ampleur au Monument, abritent au sud la statue de sainte Marguerite (par Pépin) et au nord celle de sainte Catherine (par Robert Verlet). Le soubassement du monument est orné d’un rameau sculpté. Le corps du Monument renferme une chapelle dédiée à Notre Dame des Armées. Cette chapelle également de style Renaissance est aménagée sobrement. Sur les murs sont apposées des plaques de marbre sur lesquelles sont inscrits les noms des donateurs du bâtiment. Un autel simple occupe le fond de l’abside et la crypte reste une curiosité puisque qu’aucune affectation ne lui est donnée.
L’édifice de style première Renaissance est très vaste et s’intègre parfaitement au site qui l’accueille, le monument s’ouvre de toutes parts sur l’espace environnant. La conception de l’édifice s’organise autour du corps érigé, central et culminant de la sainte. La terrasse du monument offre une vue sur le ciel et surplombe les lieux rouennais de l’épopée johannique, comme le donjon du château de Philippe Auguste où elle fut enfermée, la place du Vieux marché avec l’emplacement du bûcher et la Seine où l’on jeta ces cendres. Le portrait sculpté en pied représente Jeanne prisonnière, en armure, les mains jointes et les poignets attachés. Le corps de la sainte relève de la symbolique de la force (corps en armure, tension des mains en prière). Le visage reste impassible, les yeux blanc et vides renvoient à l'autre monde et identifient Jeanne à une sainte. Le portrait sculpté de la sainte ne renvoie pas à une recherche de vérité historique (le 23 mai 1430 : Jeanne d'Arc est faite prisonnière à Compiègne, vendue aux Anglais et transférée à Rouen), il incarne les valeurs morales fondatrices de sa légende (foi et combativité). La statue de Jeanne d’Arc est colossale, elle se dresse à l’intérieur de l’édicule central sur un socle de 2 mètres, mais son articulation dans le rythme des proportions de l’édifice reste harmonieuse. Le monument s ‘organise autour d’un respect des proportions, de la symétrie et de la régularité, la colonne ainsi que le dôme sont convoquées afin de structurer le monument autour du corps de la sainte. Les deux pavillons latéraux accueillent respectivement sainte Catherine et sainte Marguerite, que Dieu donna à Jeanne d’Arc comme conseillères et comme soutien par l’intermédiaire de l’Archange Saint Michel (Archange protecteur de la France). Les corps des deux saintes et de l’Archange jouent comme les pendants symboliques de la sainte. L’édifice fluidifie les parcours et les associations autour de la figure de Jeanne d’Arc. Le corps même du Monument renferme une chapelle dédiée à Notre Dame des Armées et utilisée comme une métaphore architecturale de l’assise spirituelle et religieuse du monument.
La Basilique Notre Dame de Bonsecours
Le monument de Jeanne d'Arc
Sainte Marguerite
L'Archange Saint Michel en surmonte la coupole qui abrite une statue de Jeanne enchaînée qui semble contempler la ville qui l'a martyrisée...
Ce monument, de l'architecte Juste Lisch et du sculpteur Louis-Ernest Barrias a été inauguré en 1892.
Le Monument commémoratif de Bonsecours est dédié à Jeanne d’Arc. Il est de style Première Renaissance et se dresse en face du portail de la basilique de Bonsecours. Le Monument est érigé sur une terrasse dallée en granit de Vire et il surmonte la vallée rouennaise de la Seine. La terrasse accueille quatre moutons (œuvre de Gardet) qui semblent veiller sur leur bergère.
L’édicule central est constitué de piliers qui soutiennent une coupole et d’un campanile de plomb et de cuivre doré (œuvre du ferronnier d’art Ferdinand Marrou). La coupole à lanternon est surmontée d’un Saint-Michel terrassant le Dragon en bronze doré réalisé par Thomas. Sous la coupole, on peut lire les noms des principales villes qui ont marqué la vie de Jeanne d’Arc : Domrémy, Orléans, Reims, Paris, Compiègne et Rouen. Au cœur de l’édicule trône la statue à l’effigie de la sainte (la statue est aujourd’hui double : l'original est à l'abri dans la basilique et remplacé sur le monument par une copie) réalisé par le sculpteur Louis Ernest Barrias. On peut lire sur le socle où se trouve la sainte une inscription en creux : VIVE LABEUR (faussement attribuée à l’époque comme étant la devise de Jeanne d’Arc). Les deux pavillons latéraux, donnant de l’ampleur au Monument, abritent au sud la statue de sainte Marguerite (par Pépin) et au nord celle de sainte Catherine (par Robert Verlet). Le soubassement du monument est orné d’un rameau sculpté. Le corps du Monument renferme une chapelle dédiée à Notre Dame des Armées. Cette chapelle également de style Renaissance est aménagée sobrement. Sur les murs sont apposées des plaques de marbre sur lesquelles sont inscrits les noms des donateurs du bâtiment. Un autel simple occupe le fond de l’abside et la crypte reste une curiosité puisque qu’aucune affectation ne lui est donnée.
L’édifice de style première Renaissance est très vaste et s’intègre parfaitement au site qui l’accueille, le monument s’ouvre de toutes parts sur l’espace environnant. La conception de l’édifice s’organise autour du corps érigé, central et culminant de la sainte. La terrasse du monument offre une vue sur le ciel et surplombe les lieux rouennais de l’épopée johannique, comme le donjon du château de Philippe Auguste où elle fut enfermée, la place du Vieux marché avec l’emplacement du bûcher et la Seine où l’on jeta ces cendres. Le portrait sculpté en pied représente Jeanne prisonnière, en armure, les mains jointes et les poignets attachés. Le corps de la sainte relève de la symbolique de la force (corps en armure, tension des mains en prière). Le visage reste impassible, les yeux blanc et vides renvoient à l'autre monde et identifient Jeanne à une sainte. Le portrait sculpté de la sainte ne renvoie pas à une recherche de vérité historique (le 23 mai 1430 : Jeanne d'Arc est faite prisonnière à Compiègne, vendue aux Anglais et transférée à Rouen), il incarne les valeurs morales fondatrices de sa légende (foi et combativité). La statue de Jeanne d’Arc est colossale, elle se dresse à l’intérieur de l’édicule central sur un socle de 2 mètres, mais son articulation dans le rythme des proportions de l’édifice reste harmonieuse. Le monument s ‘organise autour d’un respect des proportions, de la symétrie et de la régularité, la colonne ainsi que le dôme sont convoquées afin de structurer le monument autour du corps de la sainte. Les deux pavillons latéraux accueillent respectivement sainte Catherine et sainte Marguerite, que Dieu donna à Jeanne d’Arc comme conseillères et comme soutien par l’intermédiaire de l’Archange Saint Michel (Archange protecteur de la France). Les corps des deux saintes et de l’Archange jouent comme les pendants symboliques de la sainte. L’édifice fluidifie les parcours et les associations autour de la figure de Jeanne d’Arc. Le corps même du Monument renferme une chapelle dédiée à Notre Dame des Armées et utilisée comme une métaphore architecturale de l’assise spirituelle et religieuse du monument.
La Basilique Notre Dame de Bonsecours
Le monument de Jeanne d'Arc
L'Archange Saint Michel en surmonte la coupole qui abrite une statue de Jeanne enchaînée qui semble contempler la ville qui l'a martyrisée...
Ce monument, de l'architecte Juste Lisch et du sculpteur Louis-Ernest Barrias a été inauguré en 1892.
Le Monument commémoratif de Bonsecours est dédié à Jeanne d’Arc. Il est de style Première Renaissance et se dresse en face du portail de la basilique de Bonsecours. Le Monument est érigé sur une terrasse dallée en granit de Vire et il surmonte la vallée rouennaise de la Seine. La terrasse accueille quatre moutons (œuvre de Gardet) qui semblent veiller sur leur bergère.
L’édicule central est constitué de piliers qui soutiennent une coupole et d’un campanile de plomb et de cuivre doré (œuvre du ferronnier d’art Ferdinand Marrou). La coupole à lanternon est surmontée d’un Saint-Michel terrassant le Dragon en bronze doré réalisé par Thomas. Sous la coupole, on peut lire les noms des principales villes qui ont marqué la vie de Jeanne d’Arc : Domrémy, Orléans, Reims, Paris, Compiègne et Rouen. Au cœur de l’édicule trône la statue à l’effigie de la sainte (la statue est aujourd’hui double : l'original est à l'abri dans la basilique et remplacé sur le monument par une copie) réalisé par le sculpteur Louis Ernest Barrias. On peut lire sur le socle où se trouve la sainte une inscription en creux : VIVE LABEUR (faussement attribuée à l’époque comme étant la devise de Jeanne d’Arc). Les deux pavillons latéraux, donnant de l’ampleur au Monument, abritent au sud la statue de sainte Marguerite (par Pépin) et au nord celle de sainte Catherine (par Robert Verlet). Le soubassement du monument est orné d’un rameau sculpté. Le corps du Monument renferme une chapelle dédiée à Notre Dame des Armées. Cette chapelle également de style Renaissance est aménagée sobrement. Sur les murs sont apposées des plaques de marbre sur lesquelles sont inscrits les noms des donateurs du bâtiment. Un autel simple occupe le fond de l’abside et la crypte reste une curiosité puisque qu’aucune affectation ne lui est donnée.
L’édifice de style première Renaissance est très vaste et s’intègre parfaitement au site qui l’accueille, le monument s’ouvre de toutes parts sur l’espace environnant. La conception de l’édifice s’organise autour du corps érigé, central et culminant de la sainte. La terrasse du monument offre une vue sur le ciel et surplombe les lieux rouennais de l’épopée johannique, comme le donjon du château de Philippe Auguste où elle fut enfermée, la place du Vieux marché avec l’emplacement du bûcher et la Seine où l’on jeta ces cendres. Le portrait sculpté en pied représente Jeanne prisonnière, en armure, les mains jointes et les poignets attachés. Le corps de la sainte relève de la symbolique de la force (corps en armure, tension des mains en prière). Le visage reste impassible, les yeux blanc et vides renvoient à l'autre monde et identifient Jeanne à une sainte. Le portrait sculpté de la sainte ne renvoie pas à une recherche de vérité historique (le 23 mai 1430 : Jeanne d'Arc est faite prisonnière à Compiègne, vendue aux Anglais et transférée à Rouen), il incarne les valeurs morales fondatrices de sa légende (foi et combativité). La statue de Jeanne d’Arc est colossale, elle se dresse à l’intérieur de l’édicule central sur un socle de 2 mètres, mais son articulation dans le rythme des proportions de l’édifice reste harmonieuse. Le monument s ‘organise autour d’un respect des proportions, de la symétrie et de la régularité, la colonne ainsi que le dôme sont convoquées afin de structurer le monument autour du corps de la sainte. Les deux pavillons latéraux accueillent respectivement sainte Catherine et sainte Marguerite, que Dieu donna à Jeanne d’Arc comme conseillères et comme soutien par l’intermédiaire de l’Archange Saint Michel (Archange protecteur de la France). Les corps des deux saintes et de l’Archange jouent comme les pendants symboliques de la sainte. L’édifice fluidifie les parcours et les associations autour de la figure de Jeanne d’Arc. Le corps même du Monument renferme une chapelle dédiée à Notre Dame des Armées et utilisée comme une métaphore architecturale de l’assise spirituelle et religieuse du monument.
La Basilique Notre Dame de Bonsecours
Le monument de Jeanne d'Arc
L'Archange Saint Michel surmontant la coupole
L'Archange Saint Michel en surmonte la coupole qui abrite une statue de Jeanne enchaînée qui semble contempler la ville qui l'a martyrisée...
Ce monument, de l'architecte Juste Lisch et du sculpteur Louis-Ernest Barrias a été inauguré en 1892.
Le Monument commémoratif de Bonsecours est dédié à Jeanne d’Arc. Il est de style Première Renaissance et se dresse en face du portail de la basilique de Bonsecours. Le Monument est érigé sur une terrasse dallée en granit de Vire et il surmonte la vallée rouennaise de la Seine. La terrasse accueille quatre moutons (œuvre de Gardet) qui semblent veiller sur leur bergère.
L’édicule central est constitué de piliers qui soutiennent une coupole et d’un campanile de plomb et de cuivre doré (œuvre du ferronnier d’art Ferdinand Marrou). La coupole à lanternon est surmontée d’un Saint-Michel terrassant le Dragon en bronze doré réalisé par Thomas. Sous la coupole, on peut lire les noms des principales villes qui ont marqué la vie de Jeanne d’Arc : Domrémy, Orléans, Reims, Paris, Compiègne et Rouen. Au cœur de l’édicule trône la statue à l’effigie de la sainte (la statue est aujourd’hui double : l'original est à l'abri dans la basilique et remplacé sur le monument par une copie) réalisé par le sculpteur Louis Ernest Barrias. On peut lire sur le socle où se trouve la sainte une inscription en creux : VIVE LABEUR (faussement attribuée à l’époque comme étant la devise de Jeanne d’Arc). Les deux pavillons latéraux, donnant de l’ampleur au Monument, abritent au sud la statue de sainte Marguerite (par Pépin) et au nord celle de sainte Catherine (par Robert Verlet). Le soubassement du monument est orné d’un rameau sculpté. Le corps du Monument renferme une chapelle dédiée à Notre Dame des Armées. Cette chapelle également de style Renaissance est aménagée sobrement. Sur les murs sont apposées des plaques de marbre sur lesquelles sont inscrits les noms des donateurs du bâtiment. Un autel simple occupe le fond de l’abside et la crypte reste une curiosité puisque qu’aucune affectation ne lui est donnée.
L’édifice de style première Renaissance est très vaste et s’intègre parfaitement au site qui l’accueille, le monument s’ouvre de toutes parts sur l’espace environnant. La conception de l’édifice s’organise autour du corps érigé, central et culminant de la sainte. La terrasse du monument offre une vue sur le ciel et surplombe les lieux rouennais de l’épopée johannique, comme le donjon du château de Philippe Auguste où elle fut enfermée, la place du Vieux marché avec l’emplacement du bûcher et la Seine où l’on jeta ces cendres. Le portrait sculpté en pied représente Jeanne prisonnière, en armure, les mains jointes et les poignets attachés. Le corps de la sainte relève de la symbolique de la force (corps en armure, tension des mains en prière). Le visage reste impassible, les yeux blanc et vides renvoient à l'autre monde et identifient Jeanne à une sainte. Le portrait sculpté de la sainte ne renvoie pas à une recherche de vérité historique (le 23 mai 1430 : Jeanne d'Arc est faite prisonnière à Compiègne, vendue aux Anglais et transférée à Rouen), il incarne les valeurs morales fondatrices de sa légende (foi et combativité). La statue de Jeanne d’Arc est colossale, elle se dresse à l’intérieur de l’édicule central sur un socle de 2 mètres, mais son articulation dans le rythme des proportions de l’édifice reste harmonieuse. Le monument s ‘organise autour d’un respect des proportions, de la symétrie et de la régularité, la colonne ainsi que le dôme sont convoquées afin de structurer le monument autour du corps de la sainte. Les deux pavillons latéraux accueillent respectivement sainte Catherine et sainte Marguerite, que Dieu donna à Jeanne d’Arc comme conseillères et comme soutien par l’intermédiaire de l’Archange Saint Michel (Archange protecteur de la France). Les corps des deux saintes et de l’Archange jouent comme les pendants symboliques de la sainte. L’édifice fluidifie les parcours et les associations autour de la figure de Jeanne d’Arc. Le corps même du Monument renferme une chapelle dédiée à Notre Dame des Armées et utilisée comme une métaphore architecturale de l’assise spirituelle et religieuse du monument.