amour ange anges animaux art artiste automne background bébé belle belle image belles images
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· Images pieuses( Tous les Saints) (384)
· Cartes humour (divers) (499)
· Bébés droles (473)
· Peintres et peintures divers (1) (500)
· Peintres et peintures divers (501)
· Images pieuses, icones( la vierge Marie) (420)
· Belles illusts -gifs et images de Noël (1083)
· Enfants en noir et blanc (364)
· Illustrations - Contes et fables divers (412)
· Poésies de Noël (33)
bonjours cath gros bisous pour une journée de fête.
Par le Bris, le 25.11.2024
vvvvvvvvgghhft ggg
Par Anonyme, le 21.11.2024
je t 'invité à mon anniversaire
Par Anonyme, le 18.11.2024
fgerhz
Par Anonyme, le 30.10.2024
w2ww2
Par Ww, le 07.10.2024
· Poésies de Noël- Le sapin de Noël
· Gif et image de chat
· Poèmes de la Saint Valentin
· Poésie -Le bonhomme de neige
· Poémes(Le paradis des mamans )
· Lady DIANA
· Carte humour de chasseur
· Alice au pays des Merveilles (Disney)
· La Belle au Bois Dormant (Disney)
· Peintre célèbre -Claude Monet
· Contes de Grimm - Boucles d'Or et les trois ours
· Peintre célèbre -Claude Monet
· Peintre célèbre -Claude Monet
· Conte de Perrault - Le petit Poucet
· Lady DIANA
Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
124619 articles
Feuilles d'automne
A ma fenêtre, un volet claque
Et dans la rue pleine de flaques
Je regarde tomber la pluie
Pensant à l'été qui s'enfuit
Feuilles d'automne
Comme un bouquet vers les nuages
Vous tourbillonnez dans l'orage
Feuilles d'automne
Feuille d'automne
Dans mon cœur chantaient bien des rêves
De jolis rêves qui s'achèvent
Feuilles d'automne
En regardant votre pauvre arbre dénudé
Je pense alors à mon amour déraciné et fané
Feuilles d'automne
Dans une dernière caresse
Le vent vous berce et vous disperse
Feuilles d'automne
Mes pas se posent avec crainte
Croyant saisir comme une plainte
Sortant du sol que vous jonchez
Est-ce un cri de mon cœur blessé ?
Paroles: Lyane Mairève. Musique: Lyane Mairève, F. Babault 1949
Paysage d'automne
L’été a pris la clé des champs
Ah c'est l'été qui nous dit au revoir
L'été a pris la clé des champs
Mais où donc est passé le soleil de l'été indien
Disparu évaporé envolé Le soleil brulant n'est plus présent
C'est un vent glacé qui me fait frisonner
Mes petites hirondelles blanches et noirs
Petits oiseaux de paradis elles sont parties pour un pays d'orient
Les épis de blés sont rangés le maîs courbe le dos au grès du vent
Regardez milles couleurs se posent sur les feuilles des arbres
Les fleurs bien fatiguése se fannent inlassablement
Les papillons se font si rares et la pluie frappe contres mes joues
C'est déjà l'automme multicolore voilà venue le temps de croquer la pomme
Les raisins se ceuille pour faire le bon petit vin blanc
Ramasser les noix et les noisettes pour les petits biscuit de noêl
L'été a pris la clé des champs sans se faire prier il est là pour remplacer
La saison d'avant c'est ainsi que file le temps
Rentrons vite les légumes du potager pour les encaver pour nos repas
Dans mon coeur un peu de nostalgie Le ciel est noyé dans le brouillard
Et pourtant chaque saison est charmeuse même si mes saisons préférés
Sont le printemps et l'été L'automme sait me charmer
Avec ces belles couleurs allons donc retourner la terre du jardin
Et y mettre des bulbes pour un printemps tout en couleurs
Pour des cascades de fleurs au prochain réveil de la nature
L'automme je t'accueille sans farandole
PASIONATA
POÈME D’AUTOMNE
Alors que les feuilles tombent
et mes cheveux grisonnent,
je fête la saison.
Je respire l’air d’automne,
le ciel bleu,
et le clair de lune.
Mon cœur verse ses peines
et se remplit de joie.
Flottant d’abord,
Je m’élance dans les cieux,
mes cheveux irradiants,
mes cheveux scintillants d'étoiles.
Tombées et remontées,
décollages et atterrissages,
collisions occasionnelles,
une pause,
une arabesque sur Mars.
Au lever du soleil,
quand je suis par terre
prête à m’envoler
de nouveau,
Qui me caressera les seins,
ouvrira mes lèvres,
Est-ce que c’est toi?
Beverly Materne
Extrait de “La grande Pointe”
L’AUTOMNE
Les écoliers bronzés ont repris leur cartable,
Ont troqué le maillot contre un imperméable.
Ils ont toujours, pourtant, la têtes dans les pins,
Pleine des souvenirs qu’ils content aux copains...
Les vendanges ont fait, dans l’été finissant,
Couler de leur raisin, le nectar réchauffant
Le cœur de nos hivers. Dans les pins, les fougères
Habillent de marron le toit des palombières.
Le cèpe renaissant a remis l’escargot
Sur sa tête, qui fend la mousse gorgée d’eau,
Dont la feuille, en mourant, a fait son lit doré.
Puis le grillon s’est tu dans les pins mordorés...
Et l’orage et le vent, la terre ont refroidie.
Les brouillards du matin, leur laine ont épaissie.
L’écharpe au cou, déjà, l’écolier s’en protège.
Sait-il qu’à la saison il donne un goût de neige ?
késaco
RAYONS D'OCTOBRE
Octobre glorieux sourit à la nature.
On dirait que l'été ranime les buissons.
Un vent frais, que l'odeur des bois fanés sature,
Sur l'herbe et sur les eaux fait courir ses frissons.
Le nuage a semé les horizons moroses,
De ses flocons d'argent. Sur la marge des prés,
Les derniers fruits d'automne, aux reflets verts et roses,
Reluisent à travers les rameaux diaprés.
Forêt verte qui passe aux tons chauds de l'orange ;
Ruisseaux où tremble un ciel pareil au ciel vernal ;
Monts aux gradins baignés d'une lumière étrange.
Quel tableau ! quel brillant paysage automnal !
À mi-côte, là-bas, la ferme ensoleillée,
Avec son toit pointu festonné de houblons,
Paraît toute rieuse et comme émerveillée
De ses éteules roux et de ses chaumes blonds.
Aux rayons dont sa vue oblique est éblouie,
L'aïeul sur le perron familier vient s'asseoir :
D'un regain de chaleur sa chair est réjouie,
Dans l'hiver du vieillard, il fait moins froid, moins noir.
Calme et doux, soupirant vers un lointain automne,
Il boit la vie avec l'air des champs et des bois,
Et cet étincelant renouveau qui l'étonne
Lui souffle au coeur l'amour des tendres autrefois.
De ses pieds délicats pressant l'escarpolette,
Un jeune enfant s'enivre au bercement rythmé,
Semblable en gentillesse à la fleur violette
Que l'arbuste balance au tiède vent de mai.
Près d'un vieux pont de bois écroulé sur la berge,
Une troupe enfantine au rire pur et clair,
Guette, sur les galets qu'un flot dormant submerge,
La sarcelle stridente et preste qui fend l'air.
Vers les puits dont la mousse a verdi la margelle,
Les lavandières vont avec les moissonneurs ;
Sous ce firmament pâle éclate de plus belle
Le charme printanier des couples ricaneurs.
Et tandis que bruit leur babillage tendre,
On les voit déroulant la chaîne de métal
Des treuils mouillés, descendre et monter et descendre
La seille d'où ruisselle une onde de cristal.
Nérée BEAUCHEMIN (1850-1931)
Recueil : Les Floraisons matutinales
Deux vieux marins des mers du Nord
S’en revenaient, un soir d’automne,
De la Sicile et de ses îles souveraines,
Avec un peuple de Sirènes,
A bord.
Joyeux d’orgueil, ils regagnaient leur fiord,
Parmi les brumes mensongères,
Joyeux d’orgueil, ils regagnaient le Nord
Sous un vent morne et monotone,
Un soir de tristesse et d’automne.
De la rive, les gens du port
Les regardaient, sans faire un signe :
Aux cordages le long des mâts,
Les Sirènes, couvertes d’or,
Tordaient, comme des vignes,
Les lignes
Sinueuses de leurs corps.
Et les gens se taisaient, ne sachant pas
Ce qui venait de l’océan, là-bas,
A travers brumes ;
Le navire voguait comme un panier d’argent
Rempli de chair, de fruits et d’or bougeant
Qui s’avançait, porté sur des ailes d’écume.
Les Sirènes chantaient
Dans les cordages du navire,
Les bras tendus en lyres,
Les seins levés comme des feux ;
Les Sirènes chantaient
Devant le soir houleux,
Qui fauchait sur la mer les lumières diurnes ;
Les Sirènes chantaient,
Le corps serré autour des mâts,
Mais les hommes du port, frustes et taciturnes,
Ne les entendaient pas.
Ils ne reconnurent ni leurs amis
- Les deux marins - ni le navire de leur pays,
Ni les focs, ni les voiles
Dont ils avaient cousu la toile ;
Ils ne comprirent rien à ce grand songe
Qui enchantait la mer de ses voyages,
Puisqu’il n’était pas le même mensonge
Qu’on enseignait dans leur village ;
Et le navire auprès du bord
Passa, les alléchant vers sa merveille,
Sans que personne, entre les treilles,
Ne recueillît les fruits de chair et l’or.
Emile Verhaeren
Paysage d'automne
On voit tout le temps, en automne,
Quelque chose qui vous étonne,
C'est une branche, tout à coup,
Qui s'effeuille dans votre cou.
C'est un petit arbre tout rouge,
Un, d'une autre couleur encor,
Et puis, partout, ces feuilles d'or
Qui tombent sans que rien ne bouge.
Nous aimons bien cette saison,
Mais la nuit si tôt va descendre !
Retournons vite à la maison
Rôtir nos marrons dans la cendre.
Lucie DELARUE-MARDRUS (1874-1945)
Paysage d'automne
Paysage d’octobre
Les nuages sont revenus,
Et la treille qu’on a saignée
Tord ses longs bras maigres et nus
Sur la muraille renfrognée.
La brume a terni les blancheurs
Et cassé les fils de la vierge ;
Et le vol des martins-pêcheurs
Ne frissonne plus sur la berge.
Les arbres se sont rabougris,
La chaumière ferme sa porte,
Et le joli papillon gris
A fait place à la feuille morte.
Plus de nénuphars sur l’étang ;
L’herbe languit, l’insecte râle,
Et l’hirondelle, en sanglotant,
Disparaît à l’horizon pâle.
Maurice ROLLINAT (1846-1903)
Feuille d'automne
Feuille d'automne
Bijou vermeil
Qui tourbillonne
Dans le soleil,
Flambe l' automne
Pourpres et ors
Qui vermillonnent
Tel un trésor.
Feuille dansante
Dans le vent fou
Qui, frissonnante
Tombe à genoux
En la supplique
Des feux mourants,
Mélancoliques
Dans leurs tourments.
Sème l' automne
Sur les étangs
Combien s'étonne
Le cygne blanc
Qui, sous les aunes
S' en va glissant.
L'air monotone
Va s'imprégnant.
Dans les vallées
Au cœur saignant
Taches rouillées
Feuilles de sang,
Les feuilles mortes,
Les souvenirs
Vont en cohorte
Semblant s'unir.
Ces fleurs du rêve
Tombent en pleurs
Avec la sève
D' anciens bonheurs.
Les feuilles mortes,
Leurs parfums lourds
Ferment la porte
De nos amours.
Charlotte Serre