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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
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Portrait de Femme
Émile Vernon (1872-1919) est un peintre français de la fin du XIXe siècle.
Il excelle dans les peintures à l'aquarelle de femmes et d'enfants aux couleurs sucrées et aux décors bucoliques
Les peintures d'Emile Vernon sont pour le moins éloignées de l'art contemporain, de l'expressionnisme allemand et, bien sûr, on pourra toujours prétendre que ses images sont mièvres, à l'eau de roses et sans grande signification mais il n'empêche ; elles sont fraîches, agréables à regarder, elles sont tout simplement 1900. D'ailleurs, à bien y réfléchir, pourquoi cette production serait-elle plus ridicule, moins honnête et de moindre valeur que les oeuvres d'aujourd'hui
Emile Vernon
Un peintre académique : Emile Vernon1872 - 1919
Les peintures d'Emile Vernon sont pour le moins éloignées de l'art contemporain, de l'expressionnisme allemand et, bien sûr, on pourra toujours prétendre que ses images sont mièvres, à l'eau de roses et sans grande signification mais il n'empêche ; elles sont fraîches, agréables à regarder, elles sont tout simplement 1900. D'ailleurs, à bien y réfléchir, pourquoi cette production serait-elle plus ridicule, moins honnête et de moindre valeur que les oeuvres d'aujourd'hui ?
Élève des Beaux-Arts de Tours, Emile Vernon y reçu le premier prix de dessin en 1888. Puis, à Paris, il suivit l’enseignement de William Bouguereau et d’Auguste Truphème (1836-1898). En 1898, il participe à l'exposition des Beaux Arts et des Arts décoratifs de Tours et débute au Salon des Artistes Français. Il y exposera régulièrement jusqu'en 1913, présentant notamment portraits, paysages et peintures florales. Il fera quelques peintures murales sur commandes, telles celles réalisées pour le théâtre de Châtellerault en 1899. Emile Vernon excelle dans les peintures à l'aquarelle de femmes et d'enfants aux couleurs sucrées et aux décors bucoliques mais sait aussi se montrer plus rigoureux à travers le portrait de Madame Vernon, Sous la Lampe. Plus académique que vraiment original et comme on peut aisément l'imaginer, l'artiste ne connut aucun problème pour faire admettre ses peintures au charme délicat et reste, aujourd'hui encore, assez méconnu.
Certes, les détracteurs - à savoir les tenants du modernisme et, surtout, de l'art contemporain - auront beau jeu de critiquer les peinture d'Emile Vernon.
Incontestablement ce genre de production n'invente rien, ne raconte rien et dénonce encore moins, l'objectif principal reste celui de plaire et de flatter le regard, un point c'est tout !
On peut aussi parfaitement penser que les jeunes femmes d'Emile Vernon sont dépourvues d'âme, qu'elles se contentent uniquement d'être gracieuses en ressemblant, au sens propre, à de gentilles poupées.
Dès lors, l'image de la femme peut sans doute s'en trouver amoindrie et dévalorisée, mais à choisir entre une poupée à la mode Vernon du siècle dernier et l'actualité d'un homard géant, tout autant dénué de sens, à la façon Jeff Koons, nombreux seront probablement ceux qui préféreront encore les représentations féminines légères et aimables du peintre académique.
L'art peut-il se résumer à une question de goût, de mode ou d'innovation ? Très certainement mais il restera néanmoins toujours une part de subjectif. Celui d'hier, peu innovant, n'en demeurait pas moins souvent chargé de sens, il racontait et donnait à voir. Celui d'aujourd'hui - le contemporain - davantage axé sur une recherche formelle qui implique désormais tous les champs artistiques, s'est progressivement détourné de l'image plane donc de la peinture et ne donne que rarement à voir. Au final, une même origine a engendré deux formes d'expression très différentes avec peu de points communs et ces formes sont rapidement devenues antagonistes.
Cependant, le problème majeur demeure que le premier, c'est-à-dire l'art contemporain, revendique la primauté absolue sur le second : la peinture actuelle, qui bien entendu continue toujours à se faire. Ce que d'ordinaire on nomme La Critique, suivie par quelques collectionneurs ou institutions plus ou moins influençables, porte naturellement sa part de responsabilité dans l’affaire. Gageons que l'histoire de l'art rétablira un jour un juste équilibre entre : art académique, art moderne, art contemporain et peinture actuelle.
Emile Vernon 1872 - 1919
Un peintre académique
Certes, les détracteurs - à savoir les tenants du modernisme et, surtout, de l'art contemporain - auront beau jeu de critiquer les peinture d'Emile Vernon.
Incontestablement ce genre de production n'invente rien, ne raconte rien et dénonce encore moins, l'objectif principal reste celui de plaire et de flatter le regard, un point c'est tout !
On peut aussi parfaitement penser que les jeunes femmes d'Emile Vernon sont dépourvues d'âme, qu'elles se contentent uniquement d'être gracieuses en ressemblant, au sens propre, à de gentilles poupées.
Dès lors, l'image de la femme peut sans doute s'en trouver amoindrie et dévalorisée, mais à choisir entre une poupée à la mode Vernon du siècle dernier et l'actualité d'un homard géant, tout autant dénué de sens, à la façon Jeff Koons, nombreux seront probablement ceux qui préféreront encore les représentations féminines légères et aimables du peintre académique.
L'art peut-il se résumer à une question de goût, de mode ou d'innovation ? Très certainement mais il restera néanmoins toujours une part de subjectif. Celui d'hier, peu innovant, n'en demeurait pas moins souvent chargé de sens, il racontait et donnait à voir. Celui d'aujourd'hui - le contemporain - davantage axé sur une recherche formelle qui implique désormais tous les champs artistiques, s'est progressivement détourné de l'image plane donc de la peinture et ne donne que rarement à voir. Au final, une même origine a engendré deux formes d'expression très différentes avec peu de points communs et ces formes sont rapidement devenues antagonistes.
Cependant, le problème majeur demeure que le premier, c'est-à-dire l'art contemporain, revendique la primauté absolue sur le second : la peinture actuelle, qui bien entendu continue toujours à se faire. Ce que d'ordinaire on nomme La Critique, suivie par quelques collectionneurs ou institutions plus ou moins influençables, porte naturellement sa part de responsabilité dans l’affaire. Gageons que l'histoire de l'art rétablira un jour un juste équilibre entre : art académique, art moderne, art contemporain et peinture actuelle.
Emile Vernon 1872 - 1919
En dépit d’une production très appréciée des collectionneurs, la connaissance de la formation et de l’œuvre de Vernon reste lacunaire. Elève des Beaux-Arts de Tours, il y reçoit le premier prix de dessin en 1888 puis suit à Paris l’enseignement de Bouguereau et d’Auguste Truphème. A Tours, il participe en 1898 à l’exposition des Beaux-Arts et des Arts décoratifs et débute la même année au Salon des Artistes Français. Exposant régulièrement au Salon de 1898 à 1913, il y présente des portraits, des paysages, des sujets bretons, des bouquets peints à l’aquarelle et des figures féminines qui constituent sa spécialité. Selon le témoignage de sa sœur, il obtient des commandes de décoration murale, telles les peintures réalisées pour le théâtre de Châtellerault en 1899. Emile Vernon excelle dans les figures vaporeuses et sucrées d’enfants et de jeunes élégantes, qu’il associe souvent à un animal familier, des guirlandes ou des bouquets de fleurs, et qu’il peint tout au long de sa carrière. Mais l’artiste sait également montrer plus de rigueur et de sévérité, par exemple dans le portrait de Madame Vernon, Sous la Lampe. La grande maîtrise graphique de l’artiste ainsi que ses éclairages habiles et séduisants font de ses portraits des morceaux plein de charme et d’une grande qualité plastique.
Emile Vernon
A Summer Rose
En dépit d’une production très appréciée des collectionneurs, la connaissance de la formation et de l’œuvre de Vernon reste lacunaire. Elève des Beaux-Arts de Tours, il y reçoit le premier prix de dessin en 1888 puis suit à Paris l’enseignement de Bouguereau et d’Auguste Truphème. A Tours, il participe en 1898 à l’exposition des Beaux-Arts et des Arts décoratifs et débute la même année au Salon des Artistes Français. Exposant régulièrement au Salon de 1898 à 1913, il y présente des portraits, des paysages, des sujets bretons, des bouquets peints à l’aquarelle et des figures féminines qui constituent sa spécialité.Emile Vernon excelle dans les figures vaporeuses et sucrées d’enfants et de jeunes élégantes, qu’il associe souvent à un animal familier, des guirlandes ou des bouquets de fleurs, et qu’il peint tout au long de sa carrière.
Emile Vernon
Portrait de jeune fille
En dépit d’une production très appréciée des collectionneurs, la connaissance de la formation et de l’œuvre de Vernon reste lacunaire. Elève des Beaux-Arts de Tours, il y reçoit le premier prix de dessin en 1888 puis suit à Paris l’enseignement de Bouguereau et d’Auguste Truphème. A Tours, il participe en 1898 à l’exposition des Beaux-Arts et des Arts décoratifs et débute la même année au Salon des Artistes Français. Exposant régulièrement au Salon de 1898 à 1913, il y présente des portraits, des paysages, des sujets bretons, des bouquets peints à l’aquarelle et des figures féminines qui constituent sa spécialité.Emile Vernon excelle dans les figures vaporeuses et sucrées d’enfants et de jeunes élégantes, qu’il associe souvent à un animal familier, des guirlandes ou des bouquets de fleurs, et qu’il peint tout au long de sa carrière.
Emile Vernon
Petite fille au chien
Certes, les détracteurs - à savoir les tenants du modernisme et, surtout, de l'art contemporain - auront beau jeu de critiquer les peinture d'Emile Vernon.
Incontestablement ce genre de production n'invente rien, ne raconte rien et dénonce encore moins, l'objectif principal reste celui de plaire et de flatter le regard, un point c'est tout !
On peut aussi parfaitement penser que les jeunes femmes d'Emile Vernon sont dépourvues d'âme, qu'elles se contentent uniquement d'être gracieuses en ressemblant, au sens propre, à de gentilles poupées.
Dès lors, l'image de la femme peut sans doute s'en trouver amoindrie et dévalorisée, mais à choisir entre une poupée à la mode Vernon du siècle dernier et l'actualité d'un homard géant, tout autant dénué de sens, à la façon Jeff Koons, nombreux seront probablement ceux qui préféreront encore les représentations féminines légères et aimables du peintre académique.
L'art peut-il se résumer à une question de goût, de mode ou d'innovation ? Très certainement mais il restera néanmoins toujours une part de subjectif. Celui d'hier, peu innovant, n'en demeurait pas moins souvent chargé de sens, il racontait et donnait à voir. Celui d'aujourd'hui - le contemporain - davantage axé sur une recherche formelle qui implique désormais tous les champs artistiques, s'est progressivement détourné de l'image plane donc de la peinture et ne donne que rarement à voir. Au final, une même origine a engendré deux formes d'expression très différentes avec peu de points communs et ces formes sont rapidement devenues antagonistes.
Cependant, le problème majeur demeure que le premier, c'est-à-dire l'art contemporain, revendique la primauté absolue sur le second : la peinture actuelle, qui bien entendu continue toujours à se faire. Ce que d'ordinaire on nomme La Critique, suivie par quelques collectionneurs ou institutions plus ou moins influençables, porte naturellement sa part de responsabilité dans l’affaire. Gageons que l'histoire de l'art rétablira un jour un juste équilibre entre : art académique, art moderne, art contemporain et peinture actuelle.
Emile Vernon
Petite fille au nid
Les peintures d'Emile Vernon sont pour le moins éloignées de l'art contemporain, de l'expressionnisme allemand et, bien sûr, on pourra toujours prétendre que ses images sont mièvres, à l'eau de roses et sans grande signification mais il n'empêche ; elles sont fraîches, agréables à regarder, elles sont tout simplement 1900. D'ailleurs, à bien y réfléchir, pourquoi cette production serait-elle plus ridicule, moins honnête et de moindre valeur que les oeuvres d'aujourd'hui ?
Emile Vernon
Le Vase de fleurs
En dépit d’une production très appréciée des collectionneurs, la connaissance de la formation et de l’œuvre de Vernon reste lacunaire. Elève des Beaux-Arts de Tours, il y reçoit le premier prix de dessin en 1888 puis suit à Paris l’enseignement de Bouguereau et d’Auguste Truphème. A Tours, il participe en 1898 à l’exposition des Beaux-Arts et des Arts décoratifs et débute la même année au Salon des Artistes Français. Exposant régulièrement au Salon de 1898 à 1913, il y présente des portraits, des paysages, des sujets bretons, des bouquets peints à l’aquarelle et des figures féminines qui constituent sa spécialité. Selon le témoignage de sa sœur, il obtient des commandes de décoration murale, telles les peintures réalisées pour le théâtre de Châtellerault en 1899. Emile Vernon excelle dans les figures vaporeuses et sucrées d’enfants et de jeunes élégantes, qu’il associe souvent à un animal familier, des guirlandes ou des bouquets de fleurs, et qu’il peint tout au long de sa carrière. Mais l’artiste sait également montrer plus de rigueur et de sévérité, par exemple dans le portrait de Madame Vernon, Sous la Lampe. La grande maîtrise graphique de l’artiste ainsi que ses éclairages habiles et séduisants font de ses portraits des morceaux plein de charme et d’une grande qualité plastique.
Emile Vernon
Trois fillettes
Émile Vernon (1872-1919) est un peintre français de la fin du XIXe siècle.
Il excelle dans les peintures à l'aquarelle de femmes et d'enfants aux couleurs sucrées et aux décors bucoliques