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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
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Jean Francois Millet
Portrait de Pauline Ono en bleu
Millet soucieux de se parfaire dans l'art du portrait, et de pouvoir par ce biais mieux gagner sa vie, choisit pour premiers modèles les membres de sa famille. Il avait épousé en novembre 1841 Pauline Ono, fille d'un tailleur de Cherbourg. Il en fit plusieurs beaux portraits restés longtemps dans la famille avant que celle-ci ne les lègue au musée de Cherbourg. De Pauline, morte à Paris le 21 avril 1844, le musée d'Orsay ne possède donc aucun portrait
Jean Francois Millet
Portrait de Pauline Ono en deshabillé
Millet soucieux de se parfaire dans l'art du portrait, et de pouvoir par ce biais mieux gagner sa vie, choisit pour premiers modèles les membres de sa famille. Il avait épousé en novembre 1841 Pauline Ono, fille d'un tailleur de Cherbourg. Il en fit plusieurs beaux portraits restés longtemps dans la famille avant que celle-ci ne les lègue au musée de Cherbourg. De Pauline, morte à Paris le 21 avril 1844, le musée d'Orsay ne possède donc aucun portrait
En visite à Cherbourg en novembre 99, Mme MURPHY, américaine spécialiste mondiale de Millet, qualifiait ce tableau « La Joconde de CHERBOURG ».
Elle l'estimait à plus de 60 millions de francs
Jean Francois Millet
L'Angélus
L'Angélus est un tableau de Jean-François Millet, peint en 1858. En plein travail des champs, deux paysans ont posé leurs outils pour se mettre en prière avec simplicité tandis qu'on devine l'angélus sonner au clocher lointain (celui de l’église Saint-Paul des XIIe et XVe siècles de Chailly-en-Bière, près de Barbizon).
À la suite de La récolte des pommes de terre et Des glaneuses, Millet s'attache ici à représenter avec réalisme et délicatesse un aspect de la vie quotidienne des campagnes de son temps. Parallèlement au goût des foules paysannes pour les pratiques magiques et les grandes cérémonies ostentatoires, la deuxième moitié du XIXe siècle voit le développement au sein du monde paysan d'une piété plus profonde et plus personnelle. La prière de l'angélus est tout à fait représentative de cette sensibilité.
Ce tableau s'inspire de son enfance paysanne. « L'Angélus est un tableau que j'ai fait en pensant comment, en travaillant autrefois dans les champs, ma grand-mère ne manquait pas, en entendant sonner la cloche, de nous faire arrêter notre besogne pour dire l'angélus pour ces pauvres morts » disait Millet. Il ne cherche pas à représenter la religiosité du monde rural, mais à fixer son rythme de vie.
Ce tableau a été très largement reproduit sur différents objets et supports et copié ou réinterprété par d'autres artistes XIXe siècle et du XXe siècle. Salvador Dali en particulier était fasciné par ce travail, et lui a consacré un livre entier (le Mythe tragique de l'Angelus de Millet). En 1938, Dali écrit que les paysans figurant sur le tableau, n'étaient pas simplement en prière suite à l'Angelus, mais qu'ils se recueillaient devant un petit cercueil. En 1963, Dali insiste et obtient du Louvre que le tableau soit radiographié. Sous la peinture, au premier plan, est effectivement masqué le cercueil d'un enfant.
Des variations de ce tableau de Millet apparaissent dans plusieurs de ses propres peintures. En 1889, la volonté de rachat du tableau par le Louvre est devenu en France une affaire d'État et médiatique, opposant la droite royaliste qui ne voulait pas de cette acquisition, au gouvernement qui ne voulait pas que le tableau devienne la propriété des musées américains. L'État ne réunissant pas la somme nécessaire, le tableau fut acheté chez le marchand Charles Sedelmeyer pour 553000 Francs par l'American Art Association en 1890, mais aussitôt revendue à Alfred Chauchard, qui le lègue aux musées nationaux à sa mort, en 1909. Dès lors, exposé au Louvre, il est lacéré par un déséquilibré en 1932. Il est affecté au musée d'Orsay en 1986.
Tout comme La Joconde, L'Angélus a été représenté un nombre incalculable de fois, sur des calendriers des Postes, des canevas, des meubles, des cahiers d'écolier, etc. Il est devenu une sorte d'icône de la peinture populaire
L'Angelus est –avec la Joconde – le tableau le plus célèbre du monde. Reproductions, chromos, art populaire, reprise par les caricaturistes et par les publicitaires, c'est une icône de valeur universelle. Son auteur, Jean-François Millet a été comme piégé par le succès de cette œuvre à quoi on tend à le résumer. Il reste paradoxalement mal connu et mal aimé des Français, alors même qu'il est sans aucun doute le peintre français le plus connu à l'étranger.
Jean Francois Millet
Des glaneuses
Des glaneuses (souvent improprement nommé Les Glaneuses) est un tableau de Jean-François Millet, peint en 1857, et présenté la même année au Salon.
Sur le tableau figure trois femmes, une vieille et deux jeunes, parmi les plus pauvres de la campagne, puisque contraintes de glaner des épis de blés pour manger, et illustre ainsi la misère de la population rurale en s'inscrivant dans la veine réaliste, sans misérabilisme. Les trois femmes figurent les trois gestes du glanage : se baisser, ramasser, se relever. Le travail de ses femmes est pénible (courbure du dos, maigreur de la récolte), mais leurs vêtements ne sont pas des haillons. Cette pauvreté (et une certaine fracture sociale) est accentuée par l'apparente richesse de la récolte de blé chargée sur les charrettes en arrière plan par le maître et les gens de ferme. Millet représente dans le ciel une nuée d'oiseaux, prêts eux aussi à picorer les grains oubliées, à l'instar des glaneuses[1.
Le glanage est un sujet connu à cette époque. Balzac, dans Les Paysans, met en scène le régisseur du comte de Montcornet qui conteste le droit de glaner. Deux ans plus tard, Jules Breton prend le contre-pied de Millet dans Le rappel des glaneuses, où celles-ci sont montrées sans souffrance, dans une ambiance presque festive.
Comme pour son tableau Moissonneurs (1852), Millet a pu en observant les paysannes de Chailly, d'un passage de la Bible, mettant en scène Booz et Ruth, le premier autorisant la seconde à glaner dans son champ, puis à partager le repas des travailleurs.
Ce tableau s'inscrit dans une série de peintures de Millet illustrant la vie paysanne.
Acheté pour 2000 francs par M. Binder, de l'Isle-Adam, sur les conseils de Jules Dupré, Des glaneuses est entré dans la collection du Louvre en 1890 grâce au don de Mme Pommery, et a été affecté au Musée d'Orsay en 1986.
Critiques de 1857
Pour les critiques de droite, ces femmes sont le symbole d'une révolution populaire menaçante, quand les journaux de gauche y voient le peuple rural appauvri par le Second Empire.
Jean Francois Millet Autoportrait (1841),
Biographie
Jean-François Millet (4 octobre 1814 - 20 janvier 1875) est un artiste-peintre, pastelliste, graveur et dessinateur du XIXe siècle, l’un des fondateurs de l’école de Barbizon. Il est particulièrement célèbre pour ses scènes champêtres et de la paysannerie.
Il fut influencé par Courbet.
Millet est le fils de Jean Louis Nicolas Millet et de Aimée Henriette Adélaide Henry. Né à Gruchy, hameau de la commune de Gréville, dans la région de la Hague, dans le nord Cotentin, Normandie. Aîné d'une famille nombreuse de paysans, berger dans son enfance et plus tard laboureur, il est élevé dans un environnement éclairé. Notamment grâce à son oncle, curé lettré, il lit la Bible, mais aussi Montaigne, La Fontaine, Homère et Virgile, Shakespeare et Milton, Chateaubriand et Victor Hugo.
Il travaille dans la ferme familiale jusqu'à l'âge de 20 ans, puis, doué en dessin, il est envoyé à Cherbourg par son père, grâce à des relations dans la bourgeoisie locale, pour apprendre le métier de peintre auprès de Paul Dumouchel et de Langlois de Chèvreville. A cette époque, ouvre le musée Thomas-Henry, et Millet s'y exerce en copiant les toiles de maîtres et s'initie aux maîtres hollandais et espagnols.
Le conseil municipal de Cherbourg et le conseil général de la Manche lui octroient ensuite une pension pour qu'il puisse continuer son apprentissage à Paris. Il s'y installe en 1837 et étudie à l'école des Beaux-Arts à partir du 27 mars dans l'atelier du peintre académique Delaroche. Deux ans plus tard, il est 18e sur 20 au premier essai pour le Prix de Rome le 10 avril, mais échoue au second essai le 18 mai. Il perd alors sa bourse et doit quitter l'école des Beaux-Arts.
Jean Francois Millet
Le Berger
1870-1875 : derniers souvenirs du Cotentin
Alors que les Prussiens envahissent la France, Millet part avec sa famille à Cherbourg, le 27 août 1870, séjour normand prolongé jusqu'en novembre 1871 du fait de la Commune de Paris, durant laquelle nait la Fédération des artistes de Paris, présidée par Courbet, et dans laquelle est nommé Millet, qui refuse par une lettre adressé à la Vigie de Cherbourg et au Gaulois.
Installé au 25 rue Tour-Carrée, il est rejoint à Cherbourg par Sensier le 3 octobre. Ils arpentent ensemble la Hague pendant trois jours : Beaumont, Jobourg, Vauville, Gréville, Éculleville … Il croque et dessine des bateaux, les églises d'Eculleville et Gréville, et les fermes-manoirs de la Hague : la Ferme de Grimesnil, la Vieille maison de Nacqueville, le Lieu Bailly, celles de Gruchy... À Gréville, la ferme familiale vendue, il loge à l'auberge Polydor.
Peu à peu, il délaisse les seules scènes de travail paysan pour s'intéresser davantage aux ambiances et aux paysages. À cette époque, il peint des marines, travaille davantage les jeux de lumière, la pénombre et le clair-obscur, signant un travail annonciateur de l'impressionnisme, à travers les tableaux de L'Église de Gréville, Le Prieuré de Vauville, La côte de Gréville, vue de Maupas, Le Bateau de pêche en rade de Cherbourg ou la nouvelle version du Castel-Vendon.
De retour à Barbizon le 7 novembre 1871, il met sur toile ses souvenirs du Cotentin, tels la Porteuse de lait, les Falaises de Gréville, la Vieille maison de Nacqueville... Il achève en 1872 l’Église de Gréville, peint Le parc à moutons, clair de lune, et commence le Vacher rappelant ses vaches. En 1873, il se consacre au Prieuré de Vauville pour un couple de Boston, les Shaw, et aux paysages des quatre saisons destinés à M. Hartman.
La reconnaissance permet à Millet de quitter la précarité financière. Les commandes sont multiples, le prix des ventes grimpe, les critiques se taisent. Le 7 avril 1873, lors de la vente Laurent-Richard, la Femme à la lampe est cédée pour 38 500 francs, la Lessiveuse, 15 350 francs. Pour la collection du marquis de La Rocheb., le 5 mai, le Troupeau d'oies est vendue pour 25 000 francs, et la Baratteuse 14 000.
Mais il est de plus en plus souffrant, frappé de migraines qu’il traine depuis des années. En juin 1873, un accident engendre une grave hémorragie qui l’affaiblit, suivie d’une toux, déclarée en septembre 1873. Fatigué, il achève en 1874 pour Hartman, Le Printemps, Les Meules, et des Batteurs de sarrasin, et à l’automne, le Prieuré de Vauville.
Le 12 mai 1874, le ministre des Beaux-Arts, De Chennevières, alloue 50 000 francs à Millet pour peindre en huit tableaux, le Miracle des ardents et la Procession de la châsse de sainte Geneviève, destinée à orner la chapelle Sainte-Geneviève du Panthéon à Paris. Mais il ne peut qu'en commencer l'étude. Ses derniers tableaux sont L’Âne dans une lande, d’après le souvenir de la Hague et la Leçon de couture.
Alité depuis décembre, il épouse religieusement Catherine Lemaire le 5 janvier 1875, et meurt deux semaines plus tard.
Jean Francois Millet
Nature Morte
Primevères
À l’annonce de son décès, des hommages sont publiés en France, en Belgique et aux États-Unis.
Le 6 avril 1875 est organisée une exposition de 46 dessins de Millet issus de la collection Gavet, qui est mise en vente en juin suivant.
Une statue le représentant assis en sabot honore sa mémoire devant l'église de Gréville. Ce bronze du sculpteur cherbourgeois Alphonse Marcel-Jacques, a été érigé en 1898, puis pris pour être fondu par les Allemands sous l'Occupation. Le buste est sauvé et remis en place, avant que Derbré ne refasse la statue, en 1998.
Une statue constituée d'un buste confié à Henri Chapu, et d'une paysanne au pied de la stèle aux pieds de laquelle figure les attributs du peintre, est installée dans le jardin public de Cherbourg en 1892.
Progressivement, les tableaux de Millet s'imposent au grand public, jusqu'à devenir en ce qui concerne L'Angélus du soir et Les Glaneuses, les deux tableaux les plus reproduits au monde, devant La Joconde de Léonard de Vinci :
on retrouve ces toiles, intactes ou parodiées, sur de la vaisselle, des étiquettes de vins et de camembert, des cendriers, des affiches, des cartes postales...
Van Gogh sera fortement inspiré par l'œuvre de Millet, reproduisant notamment la Méridienne. Dali quant à lui analysera le mystère de L'Angélus.
Le Musée de Boston, héritage des jeunes peintres américains venus à Barbizon apprendre, et s'étant lié d'amitié avec Millet, dispose de la plus vaste collection d'œuvres de l'artiste haguais , suivi du Musée d'Orsay et du musée Thomas-Henry de Cherbourg-Octeville, qui a reçu en 1915 du neveu de Millet, le don de l'ensemble des œuvres conservées par famille Ono.