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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
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L'Épiphanie- La galette des rois
Le terme « épiphanie » est issu du grec et signifie« apparition ».
L’épiphanie commémore la visite des trois rois mages, Melchior, Gaspard et Balthazar venus porter les présents à l’enfant Jésus,qu’ils appelèrent le » Nouveau Roi des Juifs « .
Quand ils le découvrirent dans l’étable, près de ses parents, Marie et Joseph, ils s’agenouillèrent devant lui en signe de respect et lui apportèrent de l’or, de la myrrhe et de l’encens.
L’origine des Rois mages est aujourd’hui encore obscure. On les dits savants, riches mais errants. Ces mystérieux personnages alimentèrent l’imaginaire qui enveloppe Noël.
Origine de la fève dans la galette.
La fève dans la galette des rois remonte au temps des Romains. C’est une fève blanche ou noire qui était déposée pour les scrutins. Au début de janvier, les saturnales de Rome élisaient le roi du festin au moyen d’une fève. Si la tradition est d’origine religieuse, elle est devenue une tradition familiale où on se rassemble pour découper la fameuse galette. Celui qui trouvera la fève sera couronné roi … et choisira sa reine.
En Angleterre, comme en Bourgogne, anciennement, on préférait former un couple « d’occasion » en mettant dans la galette une fève et un petit pois.
La part du pauvre
La première part est toujours la « part du pauvre », la « part de Dieu et de la Vierge » et elle était désignée par le plus jeune enfant de la famille. Il y avait aussi la part des absents – le fils aux armées, le parent sur un vaisseau du roi, le pêcheur qui n’était pas rentrés. La part était rangée dans la huche jusqu’à leur retour, une façon tendre de dire « on a pensé à vous ». S’il se gardait longtemps, sans s’émietter et sans moisir, c’était un bon présage.
Il existe aussi de très nombreuses traditions dans tous les pays du monde
L'Épiphanie
L'Épiphanie, tout comme le cycle de Noël, est loin d'être d'origine purement chrétienne, mais tire son fond et son sens des célébrations païennes de la Lumière.
En effet, Noël, avant d'être un jour, est d'abord un cycle, qui atteint son apogée au jour du solstice d'hiver (ou en tout cas un des jours associés au solstice) le 25 décembre. Cette nuit du solstice, qui est la plus longue de l'année, signifie le retour de la Lumière ou, mieux, la renaissance de la Lumière à l'origine de toutes choses. Puis la célébration se prolonge durant un nombre de jours hautement symbolique : 12 jours. Ainsi Noël est-elle une fête qui dure 12 jours et 12 nuits, le 12 représentant entre autres la Totalité (12 mois, 12 heures, 12 Apôtres, 12 Dieux Olympiens, 12 Imâms dans le shî'isme duodécimain, etc.)
Le cycle prend fin le 6 janvier. C'est à ce moment que les jours commencent à s'allonger de façon sensible, que la promesse de la nuit solsticiale est tenue. On célèbre alors l'Épiphanie, la manifestation de la Lumière. La galette symbolise par sa forme ronde le soleil. Il est à noter également que c'est ce jour (en tout cas son équivalent, car le calendrier de la Rome antique n'était pas le nôtre) qu'avait lieu la fête des 12 Dieux Epiphanes (autrement dit les 12 Olympiens).
Le christianisme s'est coulé dans ce moule dont le sens éternel n'est pas altéré, le Christ étant assimilé à la Lumière. Dans l'Antiquité, le dieu épiphanique par excellence est Dionysos, qui règne sur la partie hivernale du calendrier alors que son frère Apollon (dieu deshyperboréens, c'est-à-dire « de l'extrême Nord »), est « caché » au Pôle Nord. Or Dionysos, le dieu souffrant par excellence, le dieu qui naît, meurt (littéralement qui subit une Passion), puis renaît pour apporter l'immortalité à ses fidèles reçoit, selon certains textes, l'hommage des rois de la terre, lesquels lui apportent or (souveraineté), encens (pouvoir sacré), et myrrhe (immortalité, car on embaume avec cette substance) Le culte de Dionysos était célébré notamment à Téos et Andros le 6 janvier, jour consacré à la bénédiction des rivières