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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
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Berthe Morisot
Portrait de jeune fille
Berthe Morisot épousa, en 1874, Eugène Manet, le frère cadet du peintre
Berthe Morisot épousa, en 1874, Eugène Manet, le frère cadet du peintre. Elle continua après son mariage à signer ses œuvres de son nom de jeune fille et nous continuerons à le lui donner. Son mari et elle, riches chacun de leur côté, se trouvèrent en ménage dans une brillante situation de fortune. Ils habitèrent, rue Villejust, une maison qu'ils avaient fait construire. L'appartement qu'ils y occupaient renfermait une grande pièce disposée à recevoir des tableaux. Les œuvres de Manet tenaient là la première place, puis venaient celles de la maîtresse de la maison. Le cercle de leurs visiteurs était restreint, mais choisi, il comprenait, en première ligne, les peintres amis Degas, Renoir, Pissarro, Monet, quand il venait à Paris et le poète Stéphane Mallarmé. Ce dernier avait pour Berthe Morisot un vrai culte. Il admirait le talent de l’artiste et ressentait la séduction de la femme. Il sut lui donner une grande satisfaction, en faisant entrer une de ses œuvres au musée du Luxembourg.
Berthe Morisot voyait constamment sa position de femme du monde voiler sa qualité d'artiste. Les critiques, qui parlaient des expositions des Impressionnistes, la laissaient généralement dans l'ombre, ou ne la considéraient que comme une sorte de dilettante. C'était une injustice. Par ses études premières, sa poursuite assidue de l'art, auquel elle donnait toute son âme, elle se savait l'égale de n'importe quel autre et souffrait secrètement d'être traitée en amateur. Elle allait éprouver la satisfaction de voir sa Femme au bal, entrer au musée du Luxembourg.
Berthe Morisot
Portrait d'enfants
(Suite)
Elle peindra ainsi dans les tons clairs et nuancés des portraits, des tableaux de genre, montrant des jeunes femmes en déshabillé ou à leur toilette, des paysages, assez souvent avec personnages, où l’influence autrefois subie de Corot restera visible. Puis vers 1885-1886 elle modifie sa palette. Ses œuvres laissent voir de ces effets imprévus de coloration, auxquels elle n'avait pas encore pensé. Elle participe à cette marche en avant, qui porte les Impressionnistes à accentuer de plus en plus leur coloris. Elle se développe simultanément avec les autres, pour une part sur son propre fonds, pour une part en recevant de Claude Monet et de Renoir, selon cette pratique que nous avons déjà en diverses occasions reconnue aux Impressionnistes de se communiquer les uns aux autres leur apport. Son œuvre offre donc de la variété. Le fonds en est formé par les tableaux à l'huile, qui comprennent les figures exécutées presque toutes à Paris, les paysages peints surtout à Pontoise, à Compiègne, à Fontainebleau, à Bougival, les marines peintes sur la côte normande, à Nice, à Jersey, en Angleterre. Elle a produit des pastels, des dessins à la sanguine et aux crayons. Elle a particulièrement excellé dans l’aquarelle, ses aquarelles sont délicieuses de légèreté et de transparence. Elle s'est essayée à l’eau-forte, on a d elle, dans cet ordre, une suite de huit sujets.
Berthe Morisot
Le port de Lorient
(Suite)
Tant que demeurée sous l’influence de Corot elle avait peint auprès d'Oudinot, Berthe Morisot s'était presque exclusivement adonnée au paysage, ses envois aux Salons ne comprenaient guère que des œuvres de cette sorte. Mais après s'être rattachée à Manet, surtout peintre de figures, elle étend le champ de son art, elle ajoute à la peinture du paysage celle de la figure. Elle montrait au Salon de 1870 deux tableaux à personnages : Portrait de Mme XXX, et Une jeune femme à sa fenêtre. A partir de ce moment ses envois aux expositions seront composés d'œuvres prises aux deux genres. Elle met des pastels aux Salons de 1872 et de 1873. Puis cesse absolument d'exposer aux Salons, pour se joindre aux artistes qu'on va appeler les Impressionnistes. Elle apparaît à la première exposition, en 1874, sur le boulevard des Capucines, avec des paysages et des figures, des tableaux à l'huile et des pastels. Elle sera ensuite avec Pissarro la plus fidèle à participer aux expositions de l’impressionnisme. Sauf en 1879, elle prendra part à toutes, jusqu'à la dernière en 1886.
Elle envoyait à l'exposition de 1880, rue des Pyramides, le tableau Jeune femme au bal, maintenant au Musée du Luxembourg. On peut le donner comme un des meilleurs exemples de sa production, alors qu'elle avait pleinement profité de la manière de Manet. Sa technique première, faite de précision, s'est combinée avec la faculté de peindre en fondant les contours, pour tenir les formes dans l'air. L'ensemble est d'un grand charme. On se sent là en présence d'une œuvre féminine par sa délicatesse, mais qui ne tombe point dans cette mièvrerie et cette sécheresse, que laissent généralement voir les ouvrages des femmes. Je citerai ce que je disais de ses procédés d'exécution, dans une brochure sur les Impressionnistes, publiée en 1878, et qui correspond encore si bien au jugement que je puis porter, que je ne saurais m'exprimer autrement : « Les couleurs sur les toiles de Mlle Morisot prennent une délicatesse, une morbidesse, un velouté singuliers. Le blanc se pénètre de reflets qui le conduisent à la nuance rose thé ou au gris cendré, le carmin passe insensiblement au ton pêche, le vert du feuillage prend tous les accents et toutes les pâleurs. L'artiste termine ses toiles en donnant, de-ci de-là, de légers coups de pinceau, c'est comme si elle effeuillait des fleurs. »
Berthe Morisot
Jeune fille et l'oiseau
(Suite)
Des rapports d'artistes suivis se sont donc établis entre Manet et Berthe Morisot. Manet avait pris en aversion les modèles professionnels. Il cherchait systématiquement, pour les introduire dans ses tableaux, les gens de caractère tranché, qu’il pouvait découvrir dans la vie, autour de lui. Mlle Morisot lui offrait précisément un type caractérisé de femme distinguée. Il va donc l'utiliser comme modèle. Il la peint une première fois en 1868, dans son tableau Le Balcon, exposé au Salon en 1869 et maintenant au Luxembourg. Elle lui donne la jeune femme assise. La ressemblance n'a pas été serrée de très près, le modèle a été rendu librement. La ressemblance devient tout à fait fidèle dans un second tableau, en 1869, exposé au Salon de 1873 sous le titre : Le Repos. Celui-là est strictement un portrait et de tous ceux qu'il peindra encore d'elle, reste le plus important et le plus expressif. Elle est représentée sur un divan, les deux bras jetés de chaque côté sur les coussins, les yeux profonds et mélancoliques. On a là le type d une femme rare.
Berthe Morisot était en effet une femme qu'on ne pouvait s'empêcher de remarquer. On ne saurait dire qu'elle fut réellement belle, ses traits manquaient de régularité et son teint d'éclat, mais elle était gracieuse, d'une grande distinction et d'un parfait naturel. En la voyant, svelte et toute nerveuse, on reconnaissait la sensitive, l'être impressionnable. Elle possédait l'organisation qui fait l'artiste et certes, elle était artiste de race. Ce qu'elle produisait venait de source, tout pénétré de charme et de sensibilité. Il y a eu accord complet entre elle et son œuvre.
Berthe Morisot
Jeune femme tricotant
Berhe Morisot restée seule à peindre vint travailler avec Manet, dans son atelier. Elle passe donc à ce moment sous son influence immédiate, mais il ne faut point donner comme étant devenue son élève
Vers 1861, elles avaient vu peindre à côté d'elles un jeune artiste, Manet. Sans entrer avec lui en relations proprement dites, elles l'avaient connu. Il copiait, lui aussi, des tableaux : Le Portrait du Tintoret, par lui-même, La Vierge au lapin blanc, du Titien. Il n'était point encore en vue, il sortait de chez Couture, il débutait. Mais lorsqu'après le Salon des refusés de 1863, où il mettait son Déjeuner sur I’herbe et le Salon de 1865, où il exposait L’Olympia, il fut devenu célèbre, les dames Morisot, se rappelant le jeune homme rencontré au Louvre, allèrent faire sa connaissance en règle, à son atelier. Il était marié à cette époque; sa femme et lui vivaient avec Mme Manet mère, veuve d'un juge et femme du monde, de manières distinguées. La connaissance faite à l'atelier entraîna à des relations des dames Morisot avec les dames Manet et, bientôt, à des rapports entre tous les membres des deux familles.
L'aînée des demoiselles Morisot se maria sur ces entrefaites, Berthe restée seule à peindre vint travailler avec Manet, dans son atelier. Elle passe donc à ce moment sous son influence immédiate, mais il ne faut point la donner comme étant devenue son élève. Lorsqu'elle se rattachait à lui, il ne lui restait rien à apprendre, en fait de règles et de principes, son éducation artistique était terminée. Ce qu’elle devait lui emprunter était cette part de technique neuve, cette forme d'exécution pleine d’éclat, qu'il avait personnellement inaugurée, et que ses propres dons d'artiste supérieure lui permettaient à elle-même de s'approprier. Mlle Morisot après cela aura une production où la gamme des tons, les qualités de clarté et de lumière seront d ordre dérivé, mais sans que, pour le fond, son originalité féminine et sa manière de sentir soient altérées.
Berthe Morisot
Nature morte
Roses
(suite)
Berthe Marie-Pauline Morisot naquit à Bourges, le 14 janvier 1841.
Les tableaux mis à un des Salons de ses débuts, celui de 1865, un paysage et une nature morte sont peints d'une façon très ferme et, comme œuvres de commencement, ne laissent rien à désirer. La manière qui se révèle dans le paysage est celle de Corot. C'est évidemment sous l'influence de Corot, quelle a développé l'émotion personnelle et l'invention artistique, pour les superposer à la technique scolaire de son premier maître, Guichard. Son apprentissage a été ainsi très sérieux. Il faut donc voir en elle une artiste consommée. Sa qualité de fille d'une famille riche et de femme du monde ne saurait la faire prendre, pour ce que sont généralement les femmes de sa condition, dites artistes, des personnes produisant en dilettantiet à la légère.
Les demoiselles Morisot étaient allées travailler au Louvre, dès qu'elles avaient eu une certaine technique. A cette époque la pratique de peindre devant la nature n'était qu'exceptionnellement suivie ; en général les peintres enseignant dans les ateliers l’ignoraient et par conséquent ne l’inculquaient point aux élèves. Ils leur recommandaient au contraire la stricte fréquentation du Louvre, pour y faire des copies et y pénétrer le secret des grands devanciers. Les débutants travaillaient donc alors au Louvre, en beaucoup plus grand nombre qu'aujourd'hui. Les demoiselles Morisot y allèrent elles-mêmes tout d'abord faire des copies, accompagnées de leur mère.
Berthe Morisot
Julie Manet nurse
Berthe Marie-Pauline Morisot naquit à Bourges, le 14 janvier 1841.
Elle appartenait à une famille où l'on s'était traditionnellement adonné aux arts. Son grand père était un architecte distingué. Son père, Tiburce Morisot, entraîné au début par ses penchants artistiques, avait étudié à l'Ecole des Beaux-Arts et visité l'Italie, la Sicile et la Grèce. Puis il s'était engagé dans une tout autre voie, il avait embrassé la carrière administrative. D’abord sous-préfet dans divers arrondissements, il était devenu préfet du Cher, de 1840 à 1848. C'est pendant sa résidence à Bourges, en qualité de préfet, que naquit Berthe, la dernière de ses trois filles. Berthe Morisot et sa sœur la plus rapprochée d'elle par l'âge, Edma, montrèrent de bonne heure d heureuses dispositions pour le dessin Le père, se rappelant ses propres goûts de jeunesse, se plut à les cultiver. Après avoir été au commencement de l’Empire préfet du Calvados, nommé conseiller à la Cour des comptes, il vint habiter Paris avec sa famille. Il put alors développer le talent de ses filles. Il leur donna pour maître, Guichard, qui, sans avoir jamais montré d invention, était un excellent professeur.
Lorsque les demoiselles Morisot eurent suffisamment profité des leçons de leur premier maître, elles se sentirent attirées par Corot. Elles firent sa connaissance vers 1862. Il les prit en amitié. Les jeunes filles l'eurent alors pour guide. Lui, qui répugnait à l’exercice de tout professorat, les envoya à son ami Oudinot, qui avait adopté sa manière et habitait près de Pontoise. Elles peignirent donc sous la direction d'Oudinot des paysages, particulièrement à Auvers. Elles commencèrent à exposer au Salon en 1864. Leurs envois n'ont jamais dû être refusés, car elles continuent à se produire ensemble au Salon en 1865, 1866, 1867 et 1868.
L'aînée, Edma, abandonne la peinture à partir de 1868, elle épouse un officier de marine et devient Mme Pontillon; Berthe Morisot reste donc seule.