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Méditation

La mère de Jésus dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. » Jn 2, 5

Verset à méditer

Car si notre coeur nous condamnait, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît tout. 1 Jn 3, 20

Méditation

Invoque-moi et je te répondrai; je t'annoncerai des choses grandes et cachées dont tu ne sais rien. Jr 33, 3

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Date de création : 24.10.2012
Dernière mise à jour : 14.03.2020
784 articles


MEDITATION

Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et ployez sous le fardeau, et je vous soulagerai. Mt 11,28

Verset biblique

A qui irions-nous seigneur jésus ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6,68

Méditons

Heureux les coeurs purs car ils veront Dieu. Mt 5, 8

Jésus la vie

Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu'ils l'aient en abondance. Jn 10,10

Le jour du Seigneur

3è Dim. Carême: Puiser à la Source

Publié à 10:52 par neuvaines3 Tags : amour centerblog image sur vie moi monde saint femme mort dieu texte
3è Dim. Carême: Puiser à la Source

Les textes bibliques de ce dimanche nous parlent de l’eau  plutôt de ce qui se passe quand elle vient à manquer. La première lecture nous rapporte un événement qui a beaucoup marqué l’histoire des hébreux. Ils venaient de quitter une terre d’esclavage en Égypte pour se rendre vers la Terre promise. Mais pour y parvenir, il faut traverser le désert. Cela n’est possible qu’en allant d’un point d’eau à un autre. Mais à l’étape de Réphidim, il n’y a plus d’eau. Cela peut devenir très grave ; c’est une question de vie ou de mort.

Alors que faire. Le texte nous dit qu’ils ont récriminé contre Moïse : « Pourquoi nous as-tu fait monter d’Égypte ? Était-ce pour nous faire mourir de soif avec nos fils et nos troupeaux ? » C’est bien beau de nous  avoir fait sortir d’Égypte pour conquérir notre liberté ; mais si c’est pour mourir dans le désert, à quoi bon ? Il vaut mieux être esclaves et vivants que libres et morts.

À travers Moïse, c’est contre Dieu que les Hébreux se révoltent ; ils le mettent au défi d’accomplir sa promesse. Pourtant le Seigneur n’a jamais cessé de nourrir et d’abreuver son peuple rebelle : il lui a donné l’eau et la nourriture dont il a besoin pour reprendre des forces. Grâce à cela, le peuple pourra marcher jusqu’au Sinaï pour recevoir une autre nourriture, la Parole de Dieu.

Ce texte biblique nous rejoint dans ce que nous vivons : nous voyons bien que notre vie est souvent une traversée du désert. Quand tout va mal, nous nous révoltons contre Dieu ; mais cette révolte est déjà une prière que Dieu écoute ; il nous fait comprendre qu’il n’a jamais cessé de nous aimer. Ce temps du Carême nous est donné pour puiser à la source de l’amour qui est en lui. Aujourd’hui comme autrefois, il ne demande qu’à nous combler.

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Dans la seconde lecture, Saint Paul insiste sur la force de cet amour indéfectible : nous pouvons toujours compter sur lui, même dans les pires moments de notre vie. Cette certitude ne s’appuie pas sur des mots mais sur des gestes de Dieu à notre égard. En lisant l’Évangile, nous découvrons que le Christ s’est livré pour nous et pour le monde entier. Il nous donne accès au cœur de Dieu. L’Esprit Saint nous est donné comme gage de l’amour du Père pour nous. Notre Dieu est l’unique et inépuisable source. Lui seul peut nous combler.

L’Évangile nous invite à faire un pas de plus. Il part de l’eau dont nous avons tous besoin pour vivre. Cela se passe en Samarie, au puits de Jacob. C’est là que Jésus s’est arrêté car il est fatigué par la route. Et c’est là qu’il rencontre la samaritaine. Normalement, cette rencontre n’aurait pas dû avoir lieu ; les juifs et les samaritains évitaient de se rencontrer. Des rivalités très anciennes les opposaient.

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Mais à travers cette rencontre, nous découvrons que le Christ n’est pas venu pour le seul peuple juif. Il est venu appeler au salut tous les hommes, y compris les païens. Cette femme venue puiser est le symbole de notre humanité blessée. Dieu nous voit nous précipiter dans le péché et il fait tout pour nous en sortir. Il envoie son Fils « chercher et sauver ceux qui étaient perdus » Quand il demande à la Samaritaine « donne-moi à boire» , nous comprenons qu’il a soif de la sauver. Il a soif de son affection et de la nôtre. Et la Samaritaine sera progressivement amenée à reconnaître en Jésus la Source de l’eau vive.

Cette source dont parle Jésus est le symbole de la vie de Dieu à laquelle on s’abreuve. Aujourd’hui, Jésus se présente comme l’eau vive qui donne la vie. C’est auprès de lui que nous sommes tous invités à nous désaltérer, même les plus grands pécheurs. C’est important pour nous. En effet, notre marche chrétienne est souvent fatiguée par les doutes, les échecs, les aspirations non satisfaites. On croit trouver le bonheur dans les objets de consommation, mais au bout d compte, on est déçu.

Alors, comme la Samaritaine, nous sommes invités à venir au puits et à nous asseoir près de Jésus qui nous attend. C’est cette démarche que nous faisons chaque fois que nous allons rencontrer un prêtre pour le sacrement du pardon. Et bien sûr, cette rencontre personnelle avec le Christ se fait dans la prière, la méditation des textes bibliques et surtout l’Eucharistie. Le Carême est un temps favorable pour nous désaltérer auprès du Christ et puiser à la Source de la vraie Vie.

Ce matin, le Seigneur nous a convoqués pour puiser et recevoir à pleines mains l’eau vive, l’eau qui comble toutes les soifs. Il vient « demeurer » en nous. Qu’il nous donne d’être, comme la Samaritaine, des messagers de son amour.

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Source: Dimanche prochain



2è Dim. Carême: Suivre Jésus sur la montagne

Publié à 14:06 par neuvaines3 Tags : center image centerblog sur bonne vie monde travail mort dieu voyage maison jardin
2è Dim. Carême: Suivre Jésus sur la montagne

En ce 2ème dimanche du Carême, l’Église nous recommande moins un effort de jeûne qu’un effort de marche. Quand nous lisons la Bible, nous trouvons beaucoup de gens qui se mettent en marche. Mais à chaque fois, c’est vers un but bien précis. C’est ce qui s’est passé pour Abraham (1ère lecture) : il a dû quitter son pays, sa parenté et la maison de son père ; il s’est mis en marche vers le pays que Dieu lui destinait ; c’est un défi extraordinaire pour nous qui sommes si souvent attachés à nos sécurités, à notre confort, à nos certitudes. Abraham nous est présenté comme le modèle des croyants qui met toute sa confiance en Dieu et qui accepte de répondre à son appel.

L’apôtre Paul a, lui aussi, beaucoup marché. Il a parcouru différents pays pour annoncer l’Évangile au monde païen. Sa grande préoccupation était que la bonne nouvelle soit connue de tous. Aujourd’hui, il s’adresse à Timothée qui est affronté à ses persécuteurs. Il l’encourage à tenir bon malgré les souffrances et les persécutions. Le mal et la mort n’auront pas le dernier mot. Alors oui, n’ayons pas peur de marcher à la suite du Christ qui veut nous associer à sa victoire.

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L’Évangile que nous venons d’écouter nous ramène à un moment crucial de la vie de Jésus ; il est en chemin vers Jérusalem ; il vient d’annoncer à ses disciples qu’il y sera arrêté, condamné et mis à mort sur une croix. Pour eux, c’est insupportable. L’événement qui nous est rapporté aujourd’hui va les aider à s’ajuster au plan de Dieu : c’est Jésus qui amène trois d’entre eux « à l’écart, sur une haute montagne ». Dans le monde de la Bible, la montagne représente la proximité de Dieu et la rencontre avec lui ; c’est un lieu de prière. On y est vraiment en présence du Seigneur.

C’est sur cette montagne qu’a lieu l’événement de la Transfiguration de Jésus. C’est comme un phare lumineux qui nous montre le point d’arrivée de notre vie humaine et chrétienne. En laissant entrevoir à ses disciples la beauté de sa divinité, il leur révèle le but de son voyage sauveur. Cette lumière mystérieuse est une fenêtre ouverte sur la résurrection et la vie auprès du Père. Nous ne sommes pas comme des gens perdus dans le désert. Nous avons un guide, c’est Jésus lui-même. Il est le « chemin, la Vérité et la Vie », c’est par lui et avec lui que nous allons vers le Père.

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Pierre est ébloui par cette vision extraordinaire. Il voudrait prolonger cet instant de bonheur et s’y installer. Mais la voix du Père le ramène à la réalité : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui je trouve toute ma joie : écoutez-le. » Cette voix donne l’explication de la grande lumière qui enveloppe Jésus : aujourd’hui, ils voient son visage transfiguré ; plus tard, au jardin des Oliviers, ils le verront défiguré. Le Messie qu’il nous faut écouter est un Messie crucifié, un Messie qui veut nous associer à sa victoire sur la mort et le péché.

Cet Évangile de la Transfiguration nous décrit ce qui se passe chaque dimanche à la messe : après six jours de travail, Jésus nous conduit vers un lieu « élevé » ; c’est important pour nous : nous avons tous besoin de nous élever ; il ne s’agit pas de fuir le monde ni de nous évader. Si le Christ nous appelle à lui, c’est pour nous faire contempler « les choses du ciel ». Ce rendez-vous avec lui chaque semaine est un événement qu’il ne faut surtout pas manquer.

Puis c’est le retour vers le quotidien moins brillant. La splendeur de Dieu, nous aurons toute l’éternité pour la contempler. Le Seigneur nous renvoie vers ce monde où la gloire divine n’est pas toujours éclatante. Il nous propose de travailler à rendre ce monde meilleur. Le pape François nous parle souvent des « périphéries », tous ceux et celles qui souffrent à cause de la maladie, des injustices, de la pauvreté matérielle et spirituelle. C’est dans ce monde tel qu’il est que nous sommes envoyés pour témoigner de l’espérance qui nous anime.

Tout au long de ce Carême, nous sommes tous appelés à sortir de notre vie tranquille et à gravir la montagne pour aller à la rencontre du Seigneur. Rappelons-nous que ses paroles sont celles « de la Vie éternelle ». Nous sommes attirés par l’espérance de la  transfiguration finale. Alors comme Abraham, Paul et bien d’autres, mettons-nous en route pour suivre le Seigneur. Qu’il soit toujours avec nous et nous toujours avec lui pour que toute notre vie témoigne de l’amour qu’il nous porte. Amen !

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Source: Dimanche prochain



1er dim. carême:« Le diable a joué sa dernière carte »

Publié à 11:36 par neuvaines3 Tags : center image centerblog sur bonne vie moi monde enfants coup mort dieu
1er dim. carême:« Le diable a joué sa dernière carte »

Depuis mercredi dernier, nous sommes entrés dans le temps du Carême. Ils sont nombreux ceux et celles qui ne savent plus très bien ce que c’est. Beaucoup pensent d’abord aux privations : on jeûne… on ne mange pas de viande… Les enfants ajoutent qu’on ne mange pas de bonbons…

Oui, bien sûr, tout cela peut faire partie du Carême. Mais ces privations ne sont que des moyens. Le véritable but de ces quarante jours c’est de nous débarrasser. Notre seule priorité c’est Jésus mort et ressuscité. Quand on a compris cela, tout le reste est accessoire. Nous sommes invités à nous éloigner des bruits du monde et à nous libérer des bagages qui encombrent. Le Carême n’est pas une période de manque mais un temps de retrouvaille avec le Seigneur qui n’a jamais cessé de nous aimer.

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Les textes bibliques de ce dimanche nous apportent un éclairage lumineux. Le récit de la Genèse (1ère lecture) nous dit que l’homme a été créé pour le bonheur, la paix et la joie. Dieu veut notre bien et celui de notre monde. Mais le tentateur cherche à nous détourner de Dieu. Il veut nous faire croire que Dieu a de mauvaises intentions sur nous. Ce n’est là que mensonge. Au désert, le peuple d’Israël a fait l’expérience de serpents venimeux. Le soupçon porté sur Dieu est un poison mortel qui empoisonne nos vies.

Aujourd’hui comme autrefois, le Seigneur nous voit nous enfoncer dans le péché et nous détourner de lui. En ce début du Carême, il nous adresse un appel solennel : « Revenez à moi de tout votre cœur… » C’est une supplication pressante de notre Dieu. Il ne veut que notre bonheur. Toute la bible nous dit qu’il est « tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour, renonçant au châtiment ». Dieu n’est pas là pour nous  punir mais pour nous sauver et nous combler de ses bienfaits. C’est avec lui que nous trouvons la joie d’être pardonnés. Et du coup, nous retrouvons l’intimité avec notre Dieu. Et nous pourrons rendre grâce pour cette merveille qu’il réalise dans notre vie.

Voilà ce chemin qui nous est proposé. Mais sur ce chemin, nous rencontrons la tentation. L’Évangile de ce jour nous dit que Jésus y a été affronté. Derrière ces tentations, il y a quelqu’un : La bible le nomme « le diable ». Il est celui qui cherche à faire tomber l’homme. Il est présent dans toutes les luttes de notre vie et n’en démord pas. Jésus a été tenaillé par la faim. Mais il a refusé de céder à la tentation de posséder et de consommer. Il est le Fils bien-aimé du Père et il veut lui rester fidèle jusqu’au bout. Il répond par un rappel de la Parole de Dieu : « L’homme ne vit pas seulement de pain mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu… »

Jésus sait très bien qu’avec Satan, on ne peut pas dialoguer. Il choisit de se réfugier dans la Parole de Dieu. Nous l’avons entendu : Ce n’est pas seulement de pain que vit l’homme. Manger c’est vital. Être en accord avec Dieu est encore plus vital : « Tu ne tenteras pas le Seigneur ». Ne le provoque pas. À Dieu seul, tu rendras un culte… Ne te prosterne pas devant les idoles, devant les personnes et encore moins devant le diable. Ces tentations sont aussi appétissantes que le fruit défendu de la Genèse. À nous de choisir si nous voulons vivre en enfants de Dieu et être en relation de fraternité entre nous. Si nous choisissons de marcher à la suite du Christ, nous vivrons ; sinon c’est la jungle.

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Jésus a résisté au tentateur et celui-ci a fini par le quitter. Le Seigneur nous montre comment faire face à toutes ses attaques. Il nous invite à nous réfugier, comme lui, dans la Parole de Dieu ; les Écritures nous ouvrent le cœur de Dieu. Leur méditation, leur mise en pratique auprès de nos frères nous rapprochent de Dieu. C’est avec lui que nous trouverons force et courage dans notre lutte contre le mal. Avec le Christ, nous apprendrons à rejeter toutes les publicités mensongères qui courent à travers le monde et nous détournent de l’Évangile. La Lumière de la Parole de Dieu nous est offerte pour éclairer notre vie.

Si nous approfondissons un peu plus les Évangiles, nous découvrons une bonne nouvelle : Tout ce que le diable lui promet, Jésus l’obtiendra de son Père : ce sera l’événement de la multiplication des pains, puis la résurrection d’entre les morts au matin de Pâques. Mais tandis que le diable lui offre de posséder tout cela immédiatement, Jésus ne veut le recevoir que de son Père, en acceptant la voie douloureuse qui l’établira en Messie glorieux.

À chaque Eucharistie, le Seigneur ne demande qu’à nous nourrir du « Pain vivant descendu du ciel ». Il nourrit la foi ; il fait grandir l’espérance et nous donne la force d’aimer. Puissions-nous, tout au long de ce Carême à avoir toujours faim du Christ, seul Pain vivant,  et de toute parole qui sort de sa bouche.

Source: Dimanche prochain



2ém dimanche ordinaire

Publié à 11:34 par neuvaines3 Tags : sur afrique monde saint amour dieu soi center moi
2ém dimanche ordinaire

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, voyant Jésus venir vers lui, Jean le Baptiste déclara :« Voici l’Agneau de Dieu,qui enlève le péché du monde ;c’est de lui que j’ai dit :L’homme qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. Et moi, je ne le connaissais pas ;mais, si je suis venu baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il soit manifesté à Israël. » Alors Jean rendit ce témoignage :« J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui. Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit : ‘Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint.’Moi, j’ai vu, et je rends témoignage :c’est lui le Fils de Dieu. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

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COMMENTAIRE DES TEXTES LITURGIQUES DE CE DIMANCHE 19 JANVIER 2020

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Restons greffés sur le Christ, notre Sauveur.

Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » : c’est ainsi que Jean-Baptiste désigne Jésus qu’il vient de baptiser dans les eaux du Jourdain. Cette phrase, nous la connaissons presque par cœur, car nous la reprenons à chaque célébration eucharistique. Mais nous vient-il souvent à l’esprit d’en approfondir le sens ? Par deux fois, Jean-Baptiste affirme : « je ne le connaissais pas ». Comment est-ce possible ? Lui le précurseur, le cousin de Jésus ? Il témoigne que c’est Dieu le Père qui lui révèle cette identité de Jésus, Agneau de Dieu. Ainsi il peut nous arriver, tout en pratiquant notre foi, de ne pas connaître réellement Jésus, de ne savoir ce qu’il est pour nous et pour le monde.

Pour les juifs, l’agneau rappelait essentiellement l’épisode de la Pâque. Ils offraient des agneaux au temple pour obtenir le pardon des péchés et renouveler l’alliance avec Dieu. L’agneau évoquait aussi le personnage mystérieux du « serviteur de Dieu », dont le prophète Isaïe a annoncé la venue. Il est celui qui doit porter le destin du peuple, l’instrument à travers lequel le Seigneur va irradier sa gloire. Il a vocation de libérer non seulement Israël mais tous les peuples. Il va enlever le péché de toute l’humanité. C’est Jésus, le Fils unique de Dieu qui réalise en sa personne la vocation du Serviteur de Dieu. Sa filiation est dévouée jusqu’au sacrifice de soi pour nous sauver. En lui nos péchés sont remis. Il nous représente.

Il reste, de notre part, la volonté constante de vivre greffés sur lui. Mais souvent, nous nous trompons de chemin, en cherchant le salut en dehors de notre Rédempteur. Or, chrétiens, nous sommes élus de Dieu, donc préposés à la mission et à la responsabilité de sauver le monde. Au regard de tous les défis de justice, de réconciliation et de paix dans nos pays en Afrique, notre responsabilité de chrétiens est grande. Comment déployons-nous les grâces reçues au baptême? Sommes-nous immergés dans la volonté de Dieu? Sommes-nous toujours dans la fidélité à son amour?

Saint Paul n’hésite pas à nous désigner comme un peuple saint par appel de

Dieu, fidèle et sanctifié en Jésus-Christ. Alors, laissons-nous transformer par l’Agneau de Dieu, et engageons-nous dans la construction d’un monde meilleur tel que voulu par le Seigneur !

Père Serge N. BIDOUZO

Directeur de publication du journal La Croix du Bénin



Dimanche des Rameaux et de la Passion

Publié à 17:17 par neuvaines3 Tags : image centerblog vie monde homme france amour fond mort dieu sur saint maison
Dimanche des Rameaux et de la Passion

A l'occasion du dimanche des Rameaux, un prêtre donnait son témoignage. Il était allé à Port-au-Prince, en Haïti, l'un des pays les plus pauvres du Seigneur1023monde. N'en pouvant plus de voir toute cette misère, il s'est rendu à la cathédrale pour crier à Dieu le désespoir de tous ces pauvres. Mais à sa grande surprise, il n'a pu entrer car elle était bondée de monde. Il se disait que si ces gens devenaient riches, la cathédrale serait désertée comme nos églises de France en cette semaine sainte.
On l'a dit et redit, cette grande semaine est vraiment le sommet de l'année liturgique.Et pourtant, elle passe de plus en plus inaperçue. Il nous manque ce cœur de pauvres qui nous rendrait plus ouverts au don de Dieu. Cette semaine sainte c'est "l'heure où le Fils de l'homme doit être glorifié" (Jean 12. 23). C'est le triomphe du Christ, le triomphe de l'Amour le Vendredi Saint, en attendant le grand triomphe pascal de la vie sur la mort. Cette semaine s'ouvre par l'entrée triomphale du Christ à Jérusalem. Il arrive sans char ni hommes armés. Il est le Roi "doux et humble de cœur" annoncé par le prophète hosana56Zacharie.

Tout au long de cette semaine sainte, nous serons invités à suivre les différentes étapes du mystère pascal. La mort de Jésus sur la croix est apparue comme un échec. Tous l'ont quitté. Les apôtres se sont enfermés dans leur maison car ils avaient peur. Le seul acte de foi est venu d'un soldat romain, un étranger : "vraiment cet homme était Fils de Dieu". Oui, Jésus est le Roi qu'on attendait. Mais le trône de ce roi c'est la croix. Il est reconnu même par les hosanaétrangers. Par sa croix, Jésus est le Messie sauveur.
Voilà cette semaine sainte. Il ne tient qu'à nous de tout faire pour qu'elle ne passe pas inaperçue. Pour nous, c'est la plus importante de l'année. Nous la vivrons en communion avec les chrétiens du monde entier, en particulier ceux qui souffrent de la persécution, en Irak, en Syrie, et partout dans le monde. Ils ont besoin de notre prière et de notre fidélité. Ensemble, nous lèverons les yeux vers la croix du Christ. C'est pour nous et pour le salut du monde entier que Jésus a livré son Corps et versé son sang. Il nous appartient de tout faire pour que notre réponse soit vraiment à la mesure de cet amour pour nous.

Quand une personne est malade et inconsciente, on doit parfois lui faire une perfusion. Notre monde malade a besoin d'une perfusion d'amour. C'est cela qui va se passer tout au long de cette semaine sainte. Le Christ est descendu au fond de notre désespérance pour y déposer cet amour qui vient de Dieu. Il est venu ouvrir un chemin qui permet à l'humanité d'entrer dans la gloire du Père.
Seigneur, donne-nous force et courage pour te suivre tout au long de cette semaine Sainte. Si nous mourons avec toi, avec toi nous vivrons. Si nous souffrons avec toi, avec toi, nous régnerons. "Au-delà de ton calvaire, tu nous donnes rendez-vous ; dans la gloire de ton Père, o Jésus, accueille-nous ". Amen !

Source: Dimanche prochain

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5è Dimanche Carême B: Nous voudrions voir Jésus

5è Dimanche Carême B: Nous voudrions voir Jésus

En ce temps-là, il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque. Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée, et lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. »  Philippe va le dire à André, et tous deux vont le dire à Jésus.  Alors Jésus leur déclare : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié.Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruits. Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle.  Si quelqu'un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, mon Père l’honorera. » Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci !Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »  En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre. D’autres disaient : « C’est un ange qui lui a parlé. »Mais Jésus leur répondit : « Ce n’est pas pour moi qu’il y a eu cette voix, mais pour vous. Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors ;et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. »Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.

 

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Tout au long de ce Carême, nous entendons des appels à réorienter notre vie vers le Christ : "Changez vos cœurs, croyez à la bonne nouvelle… Revenez à moi de tout votre cœur… Laissez-vous réconcilier…" Dimanche dernier, nous étions invités à tourner notre regard vers la 896ce9602784e9d50e4cd3133918fdb4-bugs-clipartcroix du Christ Sauveur. C'est en lui que se trouve notre salut. Le grand projet de Dieu c'est d'apporter son salut à tous les hommes.
En lisant la Bible, nous découvrons un Dieu qui fait alliance avec son peuple. C'est ce qui s'est passé à l'époque de Moïse quand Dieu a libéré son peuple de l'esclavage d’Égypte. Mais le peuple n'a pas respecté cette alliance. Il a préféré se tourner vers d'autres divinités. Rejetant son Dieu, il court à sa perte. Mais au-delà de la catastrophe, le prophète entrevoit un renouveau radical. Dieu viendra un jour établir entre lui et les siens une nouvelle alliance. Il changera de l'intérieur le cœur de l'homme. La loi n'apparaîtra plus comme une exigence à laquelle il faut se soumettre. L'homme verra dans ces exigences une occasion de répondre à la miséricorde de Dieu. C'est en nous tournant vers lui que nous trouvons le vrai e43212641b4e9793acd6003776d6b680-midi-motivationbonheur.
La lettre aux Hébreux (2ème lecture) nous montre que nous avons souvent du mal à accueillir cet enseignement. Nous avons besoin de le réentendre et d'être motivés pour tenir bon dans la foi. Cette nouvelle alliance a été réalisée en Jésus qui a livré son Corps et versé son Sang pour nous et pour la multitude. "Il est devenu pour ceux qui lui obéissent cause du salut éternel". Sa soumission à Dieu n'est pas celle d'un esclave qui vit sous la contrainte. Son sacrifice est un véritable élan d'amour qui répond à celui du Père. Il est allé jusqu'au fond de la détresse humaine. Ailleurs, saint Paul nous dit qu'il est devenu "obéissant jusqu'à la mort sur une croix. C'est pourquoi Dieu l'a souverainement élevé."

L’Évangile nous montre que la promesse annoncée dans la première lecture est en train de se réaliser. Des grecs venus à Jérusalem désirent voir Jésus. Ces grecs, ce sont des étrangers. Ils nous font penser aux mages venus d'Orient pour se prosterner devant lui. C'est une manière de dire que la bonne nouvelle annoncée par le prophète n'est pas réservée aux seuls membres de son ttutyiypeuple. Elle est offerte à tous les hommes de tous les pays et de toutes les générations.

En réponse, Jésus leur propose de le voir dans sa gloire. Et sa gloire, c'est la croix. Nous allons entrer dans la grande Semaine Sainte. C'est l'heure que Jésus attend depuis le début de sa mission. Ces grecs vont voir un homme comme les autres hommes, affreusement bouleversé de perdre sa vie. Ils verront la mort de Celui qui est l'auteur de la vie, un homme élevé au-dessus de tous et cloué sur une croix. Ce Jésus élevé de terre connaîtra la gloire puisqu'il attirera tous les hommes à lui.

"Nous voudrions voir Jésus". Je pense à cette question d'un enfant du catéchisme : "Comment on sait qu'il existe puisqu'on ne l'a jamais vu ?" C'est vrai, nous ne le voyons pas, mais nous faisons confiance aux apôtres qui l'ont vu ressuscité et qui ont donné leur vie pour lui. Lui-même nous assure de sa présence tous les jours et jusqu'à la fin du monde. Il rejoint les communautés qui se réunissent pour prier, écouter sa Parole et célébrer l'Eucharistie. Il est également présent à travers le petit, le pauvre, l'exclu que nous rencontrons sur notre route.

Nous voudrions voir Jésus… Oui, c'est vrai. Mais c'est surtout lui qui voudrait nous voir et nous attirer à lui. Or trop souvent, c'est nous qui lui tournons le dos. C'est ce qui se passe chaque fois que nous organisons notre vie en dehors de lui. Nous n'accueillons pas l'amour qui est en lui. Nous voyons bien ce que cela donne. Nous assistons à des conflits qui n'en finissent pas de durcir les cœurs. Nous avons besoin de quelqu'un qui nous aide à sortir de la logique de la rancune et de la haine. Seul Jésus peut nous apprendre à aimer comme lui et à pardonner. Lui seul peut nous jesus-toi-531délier du mal.

Alors c'est vrai, cela vaut la peine d'aller à sa rencontre. Avec lui, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres, aux prisonniers et aux exclus de toute sorte. Il est celui qui fait miséricorde aux pécheurs. Son salut est offert à tous. Lui-même nous dit qu'il n'est pas venu pour juger le monde mais pour le sauver. Son Évangile est un message d'espérance et d'amour qu'il faut proclamer à temps et à contretemps.

Mais pour voir Jésus et le rencontrer, il y a une condition : il nous faut aussi aller vers les autres. Nous ne pouvons pas aller au Christ sans eux.  Rappelons-nous les paroles de Jésus dans l’Évangile de Saint Matthieu : "Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait."

En ce jour, nous te prions Seigneur : Fais-nous découvrir le bonheur qu'il y a à donner sa vie pour ceux qu'on aime. Transforme notre cœur et notre esprit pour que triomphe dans nos vies le désir de te suivre jusqu'au bout. Amen !

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4è Dimanche Carême B: sauvés par l'amour

4è Dimanche Carême B: sauvés par l'amour

En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. » Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.  Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »

 

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Dans les lectures bibliques de ce dimanche, nous trouvons plusieurs fois le mot « sauvés ». Le premier texte (livre des Chroniques) est une relecture des événements du passé. Les chefs des prêtres et tout le peuple multipliaient les infidélités.jesus-toi-531 Ils imitaient les sacrilèges des nations païennes. Cette conduite a été la cause de leur perte. Le temple de Jérusalem a été détruit ; le peuple a été déporté en exil. Mais Dieu reste éternellement fidèle à son alliance alors que l’homme ne cesse de la trahir. Il envoie des messagers car il a pitié de son peuple. Il ne cesse de lui offrir son amour généreux.

C’est important pour nous aujourd’hui. Nous vivons dans une société qui cherche à se construire en dehors de toute référence religieuse. Dieu y est le grand absent. En dehors de lui, nous courons, nous aussi, à la catastrophe. Mais Dieu ne cesse de vouloir nous sauver. Il nous appelle inlassablement à revenir vers lui de tout notre cœur : « Convertissez-vous et croyez à la bonne nouvelle. » Notre Dieu ne veut pas la mort du pécheur mais qu’il se convertisse et qu’il vive. Voilà cet appel que nous sommes invités à accueillir. Dieu est amour ; il n’a jamais cessé de nous aimer.

C’est aussi cette révélation que nous trouvons dans la lettre de saint Paul aux Éphésiens : « Dieu est riche en miséricorde : à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions esclaves par suite de nos fautes, il nous a donné la vie dans le Christ. » C’est la bonne nouvelle qui nous est annoncée tout au long de ce Carême : Dieu est amour ; il nous aime tous d’un amour passionné. Tout ce qui nous arrive par le Christ vient de cette miséricorde de Dieu ; cela ne vient pas de nous ni bonjour-3de nos actes. Saint Paul qui a rencontré le Christ sur le chemin de Damas sait de quoi il parle. Il sait ce qu’est la vie renouvelée par l’amour.

Dans l’Évangile, nous retrouvons également ce mot « sauvés ». En dehors de Dieu, nous sommes des naufragés. Et c’est pour ramener tous les hommes à Dieu que l’apôtre Pierre a reçu la mission de « pêcheur d’hommes ». Aujourd’hui, saint Jean nous invite à lever les yeux vers un signe. Il nous parle de Jésus « élevé » en croix comme le serpent de bronze avait été « élevé » par Moïse sur le peuple. Celui qui tournait les yeux vers le serpent élevé était guéri. Il n’était pas guéri par l’objet mais par le sauveur de tous les hommes.

L’évangéliste multiplie les expressions qui parlent de délivrance : « Obtenir la vie éternelle… être sauvés… échapper au jugement… » Le grand projet de Dieu c’est d’apporter son salut à tous les hommes. Il envoie son Fils pour réaliser ce projet. Il nous a montré son immense amour en nous donnant son Fils. C’est par la croix que se révèle cet amour unique. L’évangéliste nous demande de nous déterminer face au crucifié qui nous révèle l’amour de Dieu. « Celui qui croit en lui échappe au Jugement, celui qui ne croit pas est déjà jugé ».

Il nous faut le dire et le redire : jamais nos péchés ne seront plus grands que cet amour-là. C’est une certitude inébranlable de l’Église : nous sommes sauvés par ce Jésus qui a livré son Corps et versé image001_10son sang sur une croix. Jamais aucune faute ne pourra venir à bout de cet amour. Pour ceux qui savent regarder, la croix est un signe de salut et non de condamnation. Malheureusement, nous regardons trop souvent ailleurs. Quand nous organisons notre vie en dehors de Dieu, c’est la catastrophe, le naufrage.

Tout au long de ce Carême et tout au long de notre vie, nous sommes donc invités à lever les yeux vers la croix du Christ. Par sa mort et sa résurrection, le Christ Jésus nous fait passer vers la vraie Lumière. Avec lui, nous pourrons faire un pas de plus. Il nous invite à regarder le monde avec lui et comme lui. Par sa croix, il guérit les blessures du monde. Il est la Lumière plus forte que la nuit, l’amour plus fort que la mort. Alors oui, levons les yeux, élevons nos cœurs ! Profitons de ces derniers jours du Carême pour ouvrir les yeux sur la Vérité et renaître à la Lumière de la vie.

Esprit de Dieu, attire nos regards vers Celui qui a été « élevé de terre ». Répands en nous l’Esprit du Christ et fais-nous revivre avec lui. Amen !

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3è Dimanche Carême B: Les signes que Dieu nous donne…

Publié à 14:24 par neuvaines3 Tags : image centerblog vie moi amour société dieu sur lecture aime maison
3è Dimanche Carême B: Les signes que Dieu nous donne…

Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem.Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs.Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs,et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. »Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : ‘L’amour de ta maison fera mon tourment.’Des Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? »Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. » Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! »Mais lui parlait du sanctuaire de son corps.Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite.Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de la Pâque, beaucoup crurent en son nom, à la vue des signes qu’il accomplissait. Jésus, lui, ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous et n’avait besoin d’aucun témoignage sur l’homme ; lui-même, en effet, connaissait ce qu’il y a dans l’homme.

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Tout au long de ce Carême, nous continuons notre montée vers la grande fête de Pâques. Les textes bibliques de ce dimanche nous invitent à contempler et à accueillir les signes que Dieu nous donne. Nous y découvrons un Dieu libérateur qui 28377822_190931435007119_4628720622554672916_nse fait proche de nous et qui est riche en miséricorde. Il nous rejoint dans nos situations de péché pour nous en libérer.

Le premier signe que nous découvrons aujourd’hui c’est le don de la loi (1ère lecture). C’est une loi de liberté et de vie. Si Dieu nous donne cette loi c’est pour nous apprendre à bien vivre les uns avec les autres. Notre Dieu nous aime tous de la même manière. Il veut le salut de tous. Les dix commandements qu’il nous laisse commencent par des interdits : « Tu n’auras pas… Tu ne feras pas… » Ces paroles nous disent les impasses qu’il nous faut éviter pour ne pas retomber dans l’esclavage.

Il s’agit de renoncer aux idoles, ces faux dieux qui revendiquent d’être l’absolu de l’homme. Ces idoles, nous les connaissons bien, c’est la course à l’argent, aux richesses matérielles, au « toujoursa9ulWjPu9rz0X18A8sQL8IdRn-8 plus ». Tout cela ne fait que nous enfermer dans notre égoïsme. Nous devons également éviter toutes les critiques négatives qui ne font qu’ajouter un peu plus de poison à la société dans laquelle nous vivons. Les dix paroles que le Seigneur nous laisse sont un chemin de liberté et de vie. Elles se présentent comme des points de repères pour une vie digne d’être qualifié humaine.

En réponse à cette loi du Seigneur, nous avons la prière du psaume. C’est une prière de louange et d’action de grâce : « La loi du Seigneur est parfaite qui redonne vie… » Avec ce psaume, nous rendons grâce à Dieu qui libère son peuple et le sauve. Plus tard, l’apôtre Pierre reconnaîtra que les paroles de Jésus sont celles de la Vie éternelle. Tout au long de ce carême, nous sommes invités à les lire et à les relire. Elles contiennent les graines de l’amour qui est en Dieu.

Le deuxième signe que nous découvrons aujourd’hui c’est celui de la croix. Dans sa lettre aux Corinthiens (2ème lecture), Paul insiste sur le caractère inimaginable de la croix : « Nous proclamons un Messie crucifié… » Tant pis pour ceux qui s’efforcent de rendre raisonnable l’Évangile de la croix. Si nous voulons comprendre quelque chose à l’amour de Dieu, c’est vers elle que nous devons regarder. Le vrai Dieu se révèle là où les hommes ne voient que la honte et l’échec. Le signe de la croix se présente comme la seule attestation d’un Dieu dont le nom est « miséricorde ».

Après la loi et la croix, l’Évangile nous présente un troisième signe de l’amour de Dieu : le temple. Aujourd’hui, nous voyons Jésus arriver au temple de Jérusalem. Il réagit très fortement contre le trafic qui se pratique en ce lieu. Il devient même violent. La maison de son Père n’est pas destinée à cela. En ce temps de Carême, Jésus veut nous apprendre à adorer Dieu « en esprit et en vérité ». Nos relations avec lui ne se négocient Bn-jrne-benediction26pas. On ne va pas lui offrir ceci ou cela pour qu’il nous donne ce que nous lui demandons.

En purifiant le culte qui se pratique au temple, Jésus veut nous aider à retrouver la vraie signification de ce lieu. Le temple est la demeure de Dieu, sa présence au cœur de l’humanité. Il faut donc chasser de ce lieu tout ce qui est impur. Plusieurs siècles avant, le prophète Zacharie l’avait annoncé : « Il n’y aura plus de marchands dans la maison du Seigneur de l’univers ces jours-là… » (Za 14, 21) Avec l’Évangile de ce jour, c’est le règne de Dieu qui s’ouvre avec un fouet. De victime sacrificielle, il n’en restera plus qu’une, c’est Jésus lui-même. Il sera « fouetté » et crucifié hors de la ville. Mais ce ne sera pas la fin de l’histoire. Le nouveau sanctuaire sera le Corps de Jésus ressuscité.

Ces trois signes, la loi, la croix et le temple nous sont donnés pour nous appeler à une vraie conversion. Ils nous disent ce qu’il nous faut éviter et ce qu’il faut faire pour ne pas retomber dans l’esclavage. Mais pour ce combat, nous ne sommes pas seuls. Jésus l’a gagné sur la croix et il veut nous associer tous à sa victoire. Il est désormais le seul vrai temple où nous pourrons rendre à Dieu un culte « en esprit et en vérité ». Chaque année, le temps du carême nous aide à recentrer notre vie sur Dieu et à retrouver son amour. Il nous appelle inlassablement : « Convertissez-vous… Revenez à moi de tout votre cœur… » Prions ensemble pour que ces quarante jours soient une vraie réponse à l’amour infini de Dieu.

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2è Dimanche Carême B: la transfiguration

Publié à 16:31 par neuvaines3 Tags : image centerblog vie monde amour enfants mort dieu texte sur saint lecture aime maison
2è Dimanche Carême B: la transfiguration

En ce temps-là, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux.  Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille.  Élie leur apparut avec Moïse, et tous deux s’entretenaient avec Jésus.  Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : « Rabbi, il est bon que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »  De fait, Pierre ne savait que dire, tant leur frayeur était grande.  Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! » Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux.Ils descendirent de la montagne, et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. Et ils restèrent fermement attachés à cette parole, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d’entre les morts ».

 

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Les trois lectures bibliques de ce dimanche ont un point commun : « le fils ». Nous avons tout d’abord Isaac, le fils d’Abraham qui a failli être sacrifié. Puis dans la seconde lecture, saint Paul 0_95014_9af01e1a_Lnous parle du « Fils » que Dieu ne nous a pas refusé. Enfin, l’Évangile nous révèle le « Fils bien-aimé du Père ».

Dans le premier texte, c’est donc l’histoire d’Abraham. On se souvient que Dieu lui avait demandé de quitter son pays et sa famille pour aller vers un pays inconnu. En récompense, il lui promet d’être le père d’une nombreuse descendance. Or voilà qu’aujourd’hui, il se trouve face à une mise à l’épreuve très douloureuse. Il comprend que Dieu lui demande de sacrifier son fils. Ce genre de sacrifice se pratiquait d’une manière habituelle dans les religions païennes du Moyen Orient. Pour Abraham, c’était évident qu’il devait offrir son fils à Dieu. Mais au dernier moment, Dieu lui fait comprendre qu’il ne veut pas de sacrifices humains. Contrairement aux dieux du monde païen, il est le Dieu des vivants.

Ce qu’il faut voir ici, c’est la confiance d’Abraham. Dieu le comble de ses bénédictions, lui et sa nombreuse descendance. Les descendants 0_116830_50ea32_X5Ld’Abraham, ce sont les juifs, les chrétiens et les musulmans. Ils doivent se rappeler qu’ils ont à transmettre cette bénédiction divine à tous. Dieu les aime tous ; il souffre de les voir se faire la guerre. C’est pour eux et pour la multitude que Jésus est mort sur une croix. Et c’est ce sacrifice du Christ que nous célébrons à chaque messe. En ce jour, nous nous tournons vers le Seigneur : nous lui demandons que tous les enfants d’Abraham progressent ensemble vers plus d’amour, de justice et de paix.

La seconde lecture se présente comme une réponse au texte de la Genèse. Alors qu’Abraham a été empêché de sacrifier son fils, saint Paul nous rappelle que « Dieu n’a pas épargné son propre Fils mais il l’a livré pour nous. » Jésus a été exécuté sur une croix mais il est ressuscité et vivant. Il est à la « droite de Dieu » et il intercède 0a98d7d15pour nous. Paul est émerveillé par ce Dieu qui nous donne tout avec Jésus. « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » Toutes les fausses images qui faisaient vivre dans l’angoisse et la peur sont désormais bannies. Le vrai Dieu est Amour. C’est sous son regard que nous sommes appelés à vivre tous les jours de notre vie.

Dans l’Évangile, il est également question du « Fils ». Jésus emmène ses disciples sur une haute montagne pour un temps de prière. Et c’est le récit de la Transfiguration. Les disciples voudraient s’installer dans ce bonheur. Mais voilà que la voix du Père vient les ramener à la réalité : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le ! » Aujourd’hui, vous voyez son visage transfiguré. Dans quelques jours, vous le verrez défiguré. 19b17538Écoutez-le. Faites-lui confiance quoi qu’il arrive.

Vivre le Carême c’est donc « écouter le Fils bien-aimé ». Cette parole qu’il faut écouter, nous pouvons la trouver chaque jour dans les Évangiles. Aujourd’hui, il nous invite à le suivre sur la « montagne ». Il veut nous aider à prendre de la hauteur par rapport à nos soucis de tous les jours. La voix du Père se fait entendre pour nous apprendre à voir les choses différemment. Il n’est plus question de s’installer. Dieu ne se laisse pas enfermer dans une maison. Ces tentes dont nous parle l’Évangile, il faut les construire dans le monde, dans les cœurs endurcis des humains, dans la vie ordinaire de tous les jours. C’est là, au cœur de ce monde, que Dieu veut faire sa demeure.

Malheureusement, ce monde que Dieu veut habiter se trouve défiguré par les guerres, les violences, les massacres, l’intolérance. Les pauvres et les exclus y sont de plus en plus nombreux. C’est ce monde que Dieu veut habiter. Il compte sur nous pour lui construire une demeure digne de lui.

Cette beauté qui est en lui, Jésus, le Fils bien-aimé du Père veut nous en revêtir en nous faisant partager sa divinité. Tout au long de ce Carême, nous sommes invités à remettre le Christ au centre de nos vies. Celui qui s’en rapproche avec son cœur devient plus lumineux, plus radieux. Il ressemble de plus en plus à Jésus, le Fils Bien-aimé de Dieu. Pour y parvenir, l’Évangile nous montre le chemin. Ce chemin peut être un chemin de croix, mais au terme de cette montée, nous trouverons la joie de Pâques.

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1er Dimanche Carême B: Au désert avec Jésus

Publié à 11:00 par neuvaines3 Tags : anges image centerblog vie monde bonne amour mort dieu message sur livre pouvoir saint lecture
1er Dimanche Carême B: Au désert avec Jésus

Jésus venait d’être baptisé. Aussitôt l’Esprit pousse Jésus au désert et, dans le désert, il resta quarante jours, tenté par Satan. Il vivait parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient.Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ;il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »

 

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Nous voici entrés dans le temps du Carême. Nous avons quarante jours pour nous préparer à la grande fête de Pâques. Le carême n’est pas d’abord un temps de pénitence et de privation. 0_116830_50ea32_X5LBien au contraire, c’est un temps pour choisir la meilleure part. Il s’agit de rejeter la pacotille et de choisir le seul vrai trésor. Le Carême est un temps de conversion, un temps pour revenir à Dieu et lui redonner toute sa place dans notre vie. Nos appareils, nos voitures ont besoin d’une maintenance, d’une mise à jour. Il en est de même pour notre foi. Comme toute relation d’amour et d’amitié, elle a besoin d’entretien.

Les lectures bibliques de ce dimanche nous révèlent un Dieu qui fait alliance avec l’humanité ; c’est ce message que nous avons entendu dans la 1ère lecture (Livre de la Genèse). Nous y avons retrouvé l’histoire de Noé qui a échappé au déluge. Ce récit nous parle de Dieu qui a établi son alliance avec tous les hommes et tous les êtres vivants qui sont avec eux. Cette alliance est inaltérable. C’est Dieu qui en a l’initiative ; il le fait sans condition, par pure gratuité. Il promet une 0_c3ebd_fb0e7090_Lfidélité indéfectible à ses alliés humains, même s’ils sont infidèles.

Comme signe de cette alliance, Dieu donne à Noé le signe de l’arc en ciel. Vivre le Carême c’est vivre sous cet arc qui nous mènera jusqu’à Pâques. Notre Dieu sera toujours là pour nous accompagner, pour nous prendre par la main et marcher avec nous. Il nous aide à discerner ce qu’il y a de positif dans nos vies, même si nous vivons des situations de trahison. Jamais il ne nous fermera les bras. Nous pouvons toujours compter sur son amour.

Dans sa lettre, l’apôtre saint Pierre revient sur le déluge. Il attire notre attention sur le petit nombre de sauvés, huit en tout. Ce chiffre lui permettra de montrer la grandeur du salut en Jésus. Le déluge est comme une figure du baptême. C’est bien plus qu’une simple purification. La famille de Noé est ressortie vivante des eaux du déluge. Désormais c’est l’eau du baptême qui nous sauve. Nous sommes tirés de ce qui nous menait vers la mort et conduits vers Dieu. C’est lui qui fait alliance avec nous et qui nous invite à marcher avec lui.

L’Évangile de saint Marc nous rappelle que Jésus est venu pour le salut de tous les hommes. S’il est conduit au désert ce n’est pas pour construire une arche de sauvetage ; c’est pour se préparer aux combats qui l’attendent au cœur de ce monde. Pendant quarante jours, il a été tenté par Satan. L’Évangile nous dit qu’il vivait parmi les bêtes sauvages (Je peux vous assurer qu’on les y entend). Saint Marc ajoute que « les anges le servaient ». En quelques mots, l’Évangile nous 12-MES~12_1montre la victoire de Jésus sur Satan. Il vit dans un monde réconcilié, en paix avec les bêtes sauvages et en communion avec Dieu.

Vivre le Carême c’est suivre Jésus à travers le désert. C’est là, dans le silence, que nous pourrons écouter la voix de Dieu. Dans le bruit et la confusion, ne n’est pas possible : on n’y entend que des voix superficielles. La voix de Dieu, nous l’entendons en nous mettant à l’écoute de sa Parole. Notre pape François insiste beaucoup sur la nécessité de lire l’Évangile chaque jour. C’est là que nous trouvons les paroles de la Vie éternelle. Quand nous les lisons, c’est Jésus qui est là, c’est lui qui nous parle. C’est avec lui que nous pourrons être victorieux de toutes les forces du mal.

Dans ce désert du Carême, nous ne sommes donc pas seuls. Jésus est là présent avec le Père et l’Esprit Saint. Comme pour Jésus, c’est le même Esprit Saint qui nous guide sur le chemin du Carême. Il nous aide à renoncer à Satan qui ne cesse de nous pousser au mal. Le Carême c’est d’abord un temps de libération. Le fil conducteur se trouve résumé en quelques mots : « Les temps sont accomplis, le règne de Dieu est tout proche : Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. » Annoncer la bonne nouvelle c’est dire que le règne de Dieu est en train de commencer. 02c9f761bisous2_1Le projet de Dieu est en train de se réaliser.

Nous vivons dans un monde imprégné par l’indifférence, l’incroyance, la « non foi ». C’est pour ce monde que le Christ est venu. À travers notre vie et notre témoignage de foi, tous doivent pouvoir reconnaître que « le règne de Dieu s’est approché. » En ce jour, nous nous tournons vers la Vierge Marie qui a été un modèle de docilité à l’Esprit Saint. Qu’elle nous aide à nous laisser conduire par lui. C’est avec Jésus et avec Marie que nous sommes en route vers la victoire de Pâques.

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