CREATION LES ANGES PERDUS
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Le malheur et la mélancolie sont les interprètes les plus éloquents de l'amour, et correspondent entre deux êtres souffrants avec une incroyable rapidité.
La Femme de trente ans
Citations de Honoré de Balzac
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La nature, qui, en nous condamnant à vivre, nous a laissé deux précieuses ressources, la mort pour finir les maux qui nous déchirent et la mélancolie pour nous faire supporter la vie dans les maux qui nous flétrissent.
Citations de Jean le Rond d' Alembert
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La tristesse vient de l'eau.
Djalapita
Citations de Emma Andievska
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Il y a une bonté qui assombrit la vie, une bonté qui est tristesse, que l'on appelle communément pitié.
Propos sur le bonheur (1928)
Citations de Emile-Auguste Chartier, dit Alain
Livres de Emile-Auguste Chartier, dit Alain
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Rire c'est risquer de paraître
Pleurer, c'est risquer de paraître fragile
Aller vers quelqu'un c'est risquer de s'engager
Exposer ses sentiments, c'est risquer d'exposer son moi profond
Présenter ses idées, ses rêves aux autres, c'est risquer de les perdre
Aimer, c'est risquer de ne pas être aimé en retour
Vivre, c'est risquer de mourir
Espérer, c'est risquer de désespérer
Essayer, c'est risquer d'échouer
Mais, il faut prendre des risques
Car le plus grand danger dans la vie
C'est de ne rien risquer du tout
Celui qui ne risque rien ne fait rien, n'a rien, n'est rien
Il peut éviter la souffrance
Mais il n'apprend rien ne ressent rien
Ne peut ni changer ni se développer
Ne peut ni aimer ni vivre
Enchaîné par sa certitude
Il devient esclave, il trahit sa liberté
Seuls ceux qui risquent d'aimer sont libres
Frédéric Jezegou
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Je tire les ficelles du monde
Je suis assise sur un arc-en-ciel
J'ai la ficelle autour de mon doigt
Quel monde, quelle vie...
J'ai une chanson que je chante
Je peux faire partir la pluie
A n'importe quel moment je bouge mon doigt
Chanceuse que je suis, ne le vois-tu pas...
La vie est une belle chose
Aussi longtemps que je tiens la ficelle
Je serais quelqu'un de folle
Si jamais je la laissais partir...
Céline Dion...
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Phonétique : ange anges yang
La trompette a sonné. Des tombes entr'ouvertes
Les pâles habitants ont tout à coup frémi.
Ils se lèvent, laissant ces demeures désertes
Où dans l'ombre et la paix leur poussière a dormi.
Quelgues morts cependant sont restés immobiles ;
Ils ont tout entendu, mais le divin clairon
Ni l'ange qui les presse à ces derniers asiles
Ne les arracheront.
« Quoi ! renaître ! revoir le ciel et la lumière,
Ces témoins d'un malheur qui n'est point oublié,
Eux qui sur nos douleurs et sur notre misère
Ont souri sans pitié !
Non, non ! Plutôt la Nuit, la Nuit sombre, éternelle !
Fille du vieux Chaos, garde-nous sous ton aile.
Et toi, sœur du Sommeil, toi qui nous as bercés,
Mort, ne nous livre pas ; contre ton sein fidèle
Tiens-nous bien embrassés.
Ah! l'heure où tu parus est à jamais bénie ;
Sur notre front meurtri que ton baiser fut doux !
Quand tout nous rejetait, le néant et la vie,
Tes bras compatissants, ô notre unique amie !
Se sont ouverts pour nous.
Nous arrivions à toi, venant d'un long voyage,
Battus par tous les vents, haletants, harassés.
L'Espérance elle-même, au plus fort de l'orage,
Nous avait délaissés.
Nous n'avions rencontré que désespoir et doute,
Perdus parmi les flots d'un monde indifférent ;
Où d'autres s'arrêtaient enchantés sur la route,
Nous errions en pleurant.
Près de nous la Jeunesse a passé, les mains vides,
Sans nous avoir fêtés, sans nous avoir souri.
Les sources de l'amour sous nos lèvres avides,
Comme une eau fugitive, au printemps ont tari.
Dans nos sentiers brûlés pas une fleur ouverte.
Si, pour aider nos pas, quelque soutien chéri
Parfois s'offrait à nous sur la route déserte,
Lorsque nous les touchions, nos appuis se brisaient :
Tout devenait roseau quand nos cœurs s'y posaient.
Au gouffre que pour nous creusait la Destinée
Une invisible main nous poussait acharnée.
Comme un bourreau, craignant de nous voir échapper,
A nos côtés marchait le Malheur inflexible.
Nous portions une plaie à chaque endroit sensible,
Et l'aveugle Hasard savait où nous frapper.
Peut-être aurions-nous droit aux celestes délices ;
Non ! ce n'est point à nous de redouter l'enfer,
Car nos fautes n'ont pas mérité de supplices :
Si nous avons failli, nous avons tant souffert !
Eh bien, nous renonçons même à cette espérance
D'entrer dans ton royaume et de voir tes splendeurs,
Seigneur ! nous refusons jusqu'à ta récompense,
Et nous ne voulons pas du prix de nos douleurs.
Nous le savons, tu peux donner encor des ailes
Aux âmes qui ployaient sous un fardeau trop lourd ;
Tu peux, lorsqu'il te plaît, loin des sphères mortelles,
Les élever à toi dans la grâce et l'amour ;
Tu peux, parmi les chœurs qui chantent tes louanges,
A tes pieds, sous tes yeux, nous mettre au premier rang,
Nous faire couronner par la main de tes anges,
Nous revêtir de gloire en nous transfigurant.
Tu peux nous pénétrer d'une vigueur nouvelle,
Nous rendre le désir que nous avions perdu…
Oui, mais le Souvenir, cette ronce immortelle
Attachée à nos cœurs, l'en arracheras-tu ?
Quand de tes chérubins la phalange sacrée
Nous saluerait élus en ouvrant les saints lieux,
Nous leur crierions bientôt d'une voix éplorée :
« Nous élus ? nous heureux ? Mais regardez nos yeux !
Les pleurs y sont encor, pleurs amers, pleurs sans nombre.
Ah ! quoi que vous fassiez, ce voile épais et sombre
Nous obscurcit vos cieux. »
Contre leur gré pourqoui ranimer nos poussières ?
Que t'en reviendra-t-il ? et que t'ont-elles fait ?
Tes dons mêmes, après tant d'horribles misères,
Ne sont plus un bienfait.
Au ! tu frappas trop fort en ta fureur cruelle.
Tu l'entends, tu le vois ! la Souffrance a vaincu.
Dans un sommeil sans fin, ô puissance éternelle !
Laisse-nous oublier que nous avons vécu.
[ Les Malheureux ]
Poèmes de Louise Ackermann
Livres de Louise Ackermann
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CREATION ANGE GIF
Miroir de nos incertitudes, double insaisissable que nous nous sommes inventé, l'Ange permet de s'interroger à distance sur ce que l'on est comme sur ce que l'on peut être, de s'avancer masqué tout en se dévoilant à travers cette figure creuse aux possibilités multiples, toute spirituelle et qui pourtant peut concentrer en elle les désirs les plus charnels, quand elle n'évoque pas l'horreur de la mort anonyme.
Anguéliki GARIDIS
Publié à 12:01 par plumemetissa
* Dans chaque petite chose il y a un ange *
Georges Bernanos
Publié à 12:01 par plumemetissa
L'amour, c'est la salutation des anges aux astres.
[ Victor Hugo ]