Deux vieux papis discutent sur la place du village:
- Eh Raymond tu te souviens pendant la guerre de 14-18...?
- Pour sûr Marcel que je m'en souviens !
- Tu te souviens du bromure qu'ils nous donnaient...?
- Évidemment pourquoi me demandes-tu cela ?
- Et bien je crois que ça commence à faire effet...
Une femme de 85 ans trouve son mari au lit avec une autre femme.
Elle devient folle de rage et le balance par la fenêtre.
Naturellement, le mari meurt, et la femme de 85 ans doit répondre de son acte devant les juges.
Quand elle apparaît à la barre, le juge lui demande si elle a quelque chose à dire pour sa défense:
Oui votre honneur" répond-elle "Je pensais qu'à 92 ans, s'il pouvait encore faire l'amour, alors il pouvait voler aussi."
"En ouvrant son téléviseur, en lisant son journal ou en écoutant un flash d’information dans sa voiture, toute personne s’est déjà sentie concernée, au moins une fois, par les exactions d’un tueur en série. En tant que cible médiatique, chaque spectateur ou lecteur participe, involontairement, à l’augmentation de l’audimat et des tirages et justifie la médiatisation excessive de ces criminels. Emile Louis, Guy Georges, Francis Heaulme, Michel Fourniret, Patrice Alègre... Ces noms symbolisent l’horreur, la cruauté et l’angoisse.
A partir des années quatre-vingt, ces criminels ont, tour à tour, défrayé la chronique au point de devenir familiers. En quelques années, leur statut de tueurs en série et de meurtriers sanguinaires leur a permis d’accéder au rang de véritables vedettes médiatiques. Des films, des séries policières, des ouvrages, des émissions, des interviews, le mythe du tueur en série a complètement intégré notre culture.
Par exemple, comment rester indifférent en apprenant que le parcours criminel de Roberto Succo, tueur en série italien, a inspiré l’écriture d’un livre, le scénario d’un film, mais également la création d’une pièce de théâtre ?
Devant la multiplication de ce type de productions « culturelles », il est désormais indispensable de se demander jusqu’où les journalistes et les producteurs seront prêts à repousser les frontières de la moralité, et à piétiner le respect dû aux victimes et à leur famille pour satisfaire la fascination ambiguë du public".