On fêtait le départ en retraite du curé de la paroisse par un souper
d'adieu.
Un politicien local était invité pour donner un bref discours.
Comme il tardait à arriver, le prêtre décide d'énoncer quelques paroles pour passer le temps.
Ma première impression de ma paroisse je l'ai eue avec la première
confession que j'ai eu à écouter. J'ai tout de suite pensé que l'évêque
m'avait envoyé dans un lieu terrible alors que la première personne me confessa qu'elle avait volé un téléviseur, qu'elle avait volé de l'argent à son père, qu'elle avait aussi volé l'entreprise pour laquelle elle travaillait en plus de tenir des relations sexuelles avec l'épouse de sonsupérieur. Aussi, à l'occasion, il s'adonnait au trafic de stupéfiants.Et pour terminer, il me confessa qu'i l avait transmis une maladie vénérienne à sa propre soeur.
J'étais atterré, apeuré, mais avec le temps,je connus plus de gens et je m'aperçus que tous n'étaient pas ainsi. J'ai vu une paroisse remplie de gens responsables, avec de bonnes valeurs, croyant en la foi. Et c'est pourquoi j'ai vécu les 25 années les plus merveilleuses de mon sacerdoce.'
Sur ces mots arrive le politicien, qui alors prend la parole. Bien sûr, il
s'excuse de son retard et commence son élocution : ' Jamais je n'oublierai le premier jour de l'arrivée du Père dans notre paroisse. En fait, j'ai eu l'honneur d'être le premier à me confesser à lui ! '
Moralité ?
N'arrivez jamais en retard
Un jour, un curé débordé de travail demande à son bedeau de le remplacer pour officier une rencontre avec un mourant. Le bedeau hésite, ne sachant trop que faire.
Le curé lui dit:
- Prends le Saint-Chrème, la ouate et l'eau bénite... Fais des onctions sur le corps du mourant et dis..
N'importe quoi, pourvu que ça finisse par 'OUS' comme 'Sanctus, Orémus, Deus'...
Lorsqu'il arrive auprès du mourant, le bedeau s'approche de lui, l'asperge et dit:
- Fais ta trousse, mon ti-mousse, tu pars pour une bonne escousse!
Démolissons
Improductifs !... Cercueils, plombs, pierres sépulcrales,
Os même, l'industrie en saura bien user !
Que du passé nos mains déchirent les annales !
Le Progrès vient, ces murs l'empêchent de passer :
Roulez, antiques ponts ! à bas, tours féodales !
Il nous faut des débris pour nous mieux exhausser,
Nous nous croirons plus grands de taille et de penser
Quand rien ne montera plus haut que nos sandales. [...]