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Date de création : 07.05.2008
Dernière mise à jour :
30.06.2017
122498 articles
Joseph Marie Guillaume Seznec, né en 1878, à Plomodiern, dans le Finistère, maître de scierie à Morlaix, a été reconnu coupable de faux en écriture privée et du meurtre de Pierre Quéméneur, conseiller général du Finistère, ce dernier ayant étrangement disparu dans la nuit du 25 mai au 26 mai 1923, durant un voyage d'affaires effectué de Bretagne à Paris avec Seznec, voyage lié (selon Seznec) à la vente à l'Union soviétique des stocks de voitures rétrocédés à la France par l'armée américaine après le premier conflit mondial. Cependant, même si plusieurs hypothèses peuvent être avancées quant à cette disparition, et bien que le corps n'ait jamais été retrouvé, seule celle du meurtre fut retenue. Étant la dernière personne à avoir vu Quéméneur vivant (selon l'enquête officielle), Seznec devint le principal suspect : il fut arrêté, inculpé et incarcéré.
Son procès, au cours duquel près de 120 témoins furent entendus, dura huit jours et prit fin le 3 novembre 1924. Seznec fut alors reconnu coupable, mais, la préméditation étant écartée, il fut condamné aux travaux forcés à perpétuité alors que l'avocat général avait demandé la peine de mort. Il fut ensuite conduit au camp de la Transportation de Saint-Laurent-du-Maroni en 1927, puis transféré au bagne des Îles du Salut en Guyane française en 1928.
Refusant une grâce présidentielle en 1933, il bénéficie d'une remise de peine en mai 1947[1], il rentra en France métropole l'année suivante. En 1953, à Paris, il fut renversé par une camionnette qui prit la fuite. Retrouvé, son chauffeur prétendit qu'il n'avait rien vu. Seznec mourut le 13 février 1954 des suites de ses blessures.
Chronologie et résultats de l'instruction de l'époque[modifier]
Le 25 mai 1923, après avoir passé la nuit à l'hôtel de Paris, à Rennes, Guillaume Seznec et Pierre Quéméneur prennent la route de Paris à bord d'une voiture de marque Cadillac. Selon Seznec, Quéméneur doit rencontrer le lendemain à huit heures un certain Chardy ou Sherdly. Quéméneur avait indiqué à sa famille qu'il serait de retour le 28 mai. Au bout de quelques jours, la famille Quéméneur s'inquiète et va trouver Seznec pour lui demander des nouvelles. Il leur répond que, à la suite d'une panne de voiture, il a laissé Quéméneur à la gare de Dreux, où celui-ci a pris le train pour Paris. Il suggère qu'il est peut-être allé en Amérique.
Le 13 juin, un télégramme signé Quéméneur est envoyé du Havre, principal port de départ vers l'Amérique avec le texte suivant : « Ne rentrerai Landerneau que dans quelques jours tout va pour le mieux - Quéméneur ». Le 20 juin, un employé de la gare du Havre découvre une valise avec des papiers au nom de Quéméneur et en informe sa famille.
Le 22 juin, une instruction pour disparition suspecte est ouverte à Brest. Dans le cadre de cette instruction, la valise est saisie. Elle contient notamment une promesse de vente dactylographiée (ce qui à l'époque est rare) portant sur une vaste propriété avec manoir situé à Plourivo, appartenant à Quéméneur, au bénéfice de Seznec et pour une somme de 35 000 francs de l'époque, soit 33 500 euros (valeur 2009), sans rapport avec le prix d'un tel bien. (Cette propriété sera vendue 155 000 francs en 1925.)
Le 26 juin, Seznec est entendu par les gendarmes. Il explique que cette promesse de vente a été rédigée par Quéméneur et lui a été consentie contre la remise de 4 040 dollars-or qu'il venait de changer à Brest, les 35 000 francs ne représentant que le solde du prix de vente. Cette remise a eu lieu sans témoin. Selon Seznec, Quéméneur aurait eu besoin de liquidités pour traiter l'affaire des Cadillac qui l'appelait à Paris ; Seznec n'en sait pas plus, car, dit-il, dans l'affaire, son rôle s'est limité à recevoir pour Quéméneur des courriers adressés sur des enveloppes à en-tête de la chambre de commerce américaine de Paris.
Il raconte le détail du voyage vers Paris, et comment, la voiture étant en panne, il a dû laisser Quéméneur à Dreux et est rentré à Morlaix.
Comme huit témoins ont vu Seznec et Quéméneur ensemble à Houdan, à 60 km de Paris ; ils ont repris la route ensemble. Quéméneur n'a donc pas quitté Seznec à Dreux, mais bien à Houdan (approximation de Seznec).
Un témoin a vu Seznec seul au volant de sa voiture, au petit matin du jour suivant, à La Queue-lez-Yvelines, à 15 km d'Houdan sur la route de Paris. Ce témoin l'a aidé avec sa voiture en panne. Seznec reconnait ce fait.
L'épouse de Seznec confirme que son mari a quitté son domicile le 12 juin en voiture. Il laisse sa voiture dans une ferme à Plouaret, arrêt sur la ligne ferroviaire Paris-Brest.
Selon plusieurs témoins, Seznec aurait été aperçu au Havre le 13 juin, jour de l'envoi du télégramme signé Quéméneur depuis cette ville. Il y aurait acheté la machine à écrire qui a servi à taper la promesse de vente. Cinq témoins ont confirmé ces faits sous pression de la police. Il aurait utilisé un nom d'emprunt lors de ce séjour.
D'après la police, Seznec aurait été vu le même jour à la gare de Paris-Montparnasse à Paris, à 21 heures, où il prenait le train pour Plouaret. Seznec nie en bloc.
Le 14 juin au petit matin, il a récupéré sa voiture à Plouaret, soit dans l'heure qui a suivi l'arrivée du train où il aurait été vu la veille.
La police fini par découvrir le 6 juillet la machine à écrire ayant servi à rédiger les promesses de vente au cours de la troisième perquisition dans la scierie de Seznec...
Des experts examinent la machine. Ils concluent qu'elle a bien servi à rédiger les promesses de vente (dont l'une aurait été remise par Seznec aux policiers parisiens) et que les mentions manuscrites prétendues écrites par Quéméneur sont en fait fausses (rappelons que les promesses de vente sont datées du 22 mai 1923 et que la machine à écrire a été achetée le 13 juin 1923).
Dans la valise récupérée au Havre, il y avait également un carnet de dépenses, mentionnant notamment des billets de train Dreux-Paris et Paris-Le Havre, avec des prix erronés.
Tentative de révision du procès[modifier]
Durant tout son procès et pendant les années qui lui restent à vivre, Seznec ne cessa de clamer son innocence. Ses descendants, et notamment son petit-fils Denis Le Her-Seznec, ont régulièrement sollicité la justice pour rouvrir le dossier, afin de le blanchir des accusations portées contre lui et obtenir sa réhabilitation. Quatorze demandes ont été examinées par la justice et ont été rejetées.
La commission de révision des condamnations pénales a accepté, le 11 avril 2005, de rouvrir le dossier de la condamnation pour meurtre de Guillaume Seznec[2]. Cette décision pouvait ouvrir la voie à une éventuelle annulation de la condamnation prononcée en 1924 à son encontre. La Chambre criminelle de la Cour de cassation, statuant comme France)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Cour_de_r%C3%A9vision_(France)">cour de révision, a examiné ce dossier le 5 octobre 2006.
Lors de cette audience, le bénéfice du doute au profit de Guillaume Seznec a été demandé en évoquant plus particulièrement la possibilité d'une machination policière de l'inspecteur stagiaire Pierre Bonny (révoqué en 1935 de la police française pour fautes graves, condamné pour corruption, puis adjoint plus tard de Henri Lafont, le chef de la Gestapo française) dont le supérieur hiérarchique, le commissaire Vidal, fut chargé de l'enquête. De son côté le conseiller rapporteur Jean-Louis Castagnède a soutenu l'opinion inverse, arguant d'une part que cette manipulation lui semblait improbable du fait du faible nombre d'actes établis par Bonny (5 sur 500) et, d'autre part, que les expertises sollicitées par la cour de cassation avaient établi que Guillaume Seznec était bien l'auteur de la fausse promesse de vente de la propriété de Quéméneur sise à Plourivo.
Le 14 décembre 2006, l'annulation de la condamnation de Seznec a été rejetée par la Cour de révision qui a estimé qu'il n'y avait aucun élément nouveau susceptible de faire naître le doute sur la culpabilité de Guillaume Seznec[3], constatant que l'existence d'une machination policière telle qu'alléguée est matériellement impossible et que la participation de l'inspecteur Bonny à une machination policière n'a pas été prouvée[4]. Cette affaire semble close, une nouvelle demande de révision étant improbable. La famille Seznec avait dans un premier temps manifesté l'intention de saisir la Cour européenne des droits de l'homme, mais sur les conseils de ses avocats, elle y a renoncé[5].
Guillaume Seznec est né le 1er mai 1878 à Plomodiern (Finistère), au flanc du Menez Hom, face à la baie de Douarnenez.
Bien que né dans une famille de paysans, il est peu attiré par le travail de la terre; il se passionne très jeune pour la mécanique.
En 1906, il épouse Marie-Jeanne Marc. Ils ouvrent un commerce de vélos.
Marie-Jeanne est enceinte. Un incendie ravage son magasin. Pour sauver son épouse, son enfant et sa marchandise, Guillaume Seznec pénètre à deux reprises dans la fournaise. Il en garde des mains gravement brûlées et des cicatrices remarquables au visage.
En 1912, ils ouvrent une blanchisserie industrielle à Brest, puis une seconde à Morlaix. Ils travaillent pour l'armée française d'abord, américaine ensuite. Elle paie bien. Les dollars s'accumulent.
1923. La blanchisserie devient une scierie. L'affaire éclate.
Condamné au bagne, il quitte la France en 1927. Il y reste jusqu'en 1947. Il débarque au Havre le 1er juillet où sa famille et la foule l'acclament.
En novembre 1953, Guillaume Seznec est renversé par une camionnette à Paris. Plusieurs témoins disent qu'un individu l'a poussé sous les roues.
Il décède le 13 février 1954, "conséquence directe de son accident" dit le médecin légiste. Il est enterré à Plomodiern, son village natal, auprès de sa mère.
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La famille de Guillaume Seznec
La mère de Guillaume Seznec, Marie-Anne Colin, a 75 ans au moment des faits. Elle ne doute pas un instant de l'innocence de son fils. A la mort de l'épouse de Guillaume Seznec, âgée de 82 ans, elle poursuit le combat pour la révision du procès. Elle meurt en 1935, sans revoir son fils.
Guillaume Seznec épouse le 18 juillet 1906 Marie-Jeanne Marc. Au début de l'Affaire, le couple a 4 enfants (de gauche à droite) :
Marie-Jeanne s'épuise à défendre Guillaume Seznec alors au bagne. Gravement malade et vivant dans la misère, elle meurt à l'hôpital en 1931, sans revoir son cher époux.
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Maître Pouliquen
Beau frère de Pierre Quemeneur, Jean Pouliquen est notaire à Pont-L'Abbé.
Le Conseiller l'a aidé à acquérir son étude en lui prêtant la somme de 160 000 Francs.
Avant de partir, Pierre Quemeneur lui demande de rembourser une partie de sa dette : qu'il lui adresse un chèque de 60 000 F, poste restante, dans un bureau de poste parisien.
Pierre Quemeneur assassiné, c'est lui (son épouse, soeur du Conseiller) qui hérite; dans le cas d'une simple disparition, il lui faudrait attendre 30 ans. Il le sait bien, il est du métier !
Durant l'enquête et le procès, il est un ardent accusateur de Guillaume Seznec.
Récemment, les meilleurs spécialistes ont examiné avec les techniques les plus modernes les faux documents attribués à l'époque à Guillaume Seznec. Pour eux, ce n'est pas Seznec le rédacteur; par contre, ils trouvent des ressemblances avec l'écriture du notaire.
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L'inspecteur Bonny
En 1923, Pierre Bonny a 28 ans.
Il est policier depuis 1918 et a fait preuve de talents qui lui ont valu d'être affecté à la Sûreté générale (police secrète).
Dans l'Affaire, il sera l'adjoint du commissaire Vidal, chargé officiellement de l'enquête.
En fait, c'est l'inspecteur Bonny qui pilote, influence et tire toutes les ficelles.
Il s'intéresse plutôt aux éléments à charge qu'il fouille, amplifie, et oublie les vérifications élémentaires qui pourraient innocenter l'accusé.
On le retrouve plus tard dans de nombreuses autres affaires, toutes aussi sombres, dont l'Affaire Stavisky, l'Affaire Prince.
En 1934, il est chassé de la police pour trafic d'influence et détournement de fonds.
Durant l'occupation allemande, il est l'auxiliaire de la Gestapo; c'est lui le triste acolyte de la bande Bonny et Lafont.
A la libération (décembre 1944), il est condamné à mort et fusillé.
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Le juge Hervé
Pendant la "Grande Guerre" (1914-1918), Charles-Victor Hervé est le chef d'un service de contre-espionnage.
Cela lui vaut d'être nommé juge de Paix à Pontrieux.
Il est passionné, excessif même.
En octobre 1924, il reçoit le témoignage des hommes d'équipage d'une gabare draguant du sable dans le Trieux : une nuit, peu après la disparition de Pierre Quemeneur, face à Traou-Nez, ils entendent plusieurs coups de feu.
Dès lors, le juge Hervé enquête, défend cette thèse à laquelle il croit. Il soutient la cause de Guillaume Seznec ardemment, même après qu'il quitte ses fonctions.