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Date de création : 28.03.2014
Dernière mise à jour :
22.04.2019
20803 articles
ida 100 anos
Par Anonyme, le 25.01.2020
tes tubes sont tres beaux
merci de les partager
cigale4
Par Anonyme, le 28.12.2019
merci bien
Par Anonyme, le 11.12.2019
des éclaires dans le ciel me fascinent
Par Anonyme, le 08.12.2019
merci
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" Petite Fée, la Fée des Rêves "
Le rêve de Petite Fée était que les hommes n’arrêtent jamais de croire en leurs rêves…
Elle était la Fée des Rêves et en particulier des Rêves Fous, c’étaient ceux qu’elle aimait le plus.
Mais depuis quelques temps, Petite Fée avait perdu espoir de réaliser ses rêves à elle…
Elle n’y croyait pas assez fort.
Lui arrivait-il souvent de penser.
Avait-elle raison ou tort, là n’était pas la question.
La question était de savoir où sa petite lueur d’espoir s’en était allée.
Elle l’avait cherché en vain derrière ses grands projets, ses petites peurs, ses grandes angoisses, ses plus beaux souvenirs… Nulle part ! la petite lueur d’espoir avait un jour disparu sans qu’elle s’en rende compte.
Un chagrin d’amour lui avait brisé le coeur en mille morceaux
Eh oui les fées ne sont pas à l’abri d’un chagrin d’amour malgré tout le bonheur qu’elles donnent au monde.
Petite Fée n’arrivait plus à croire aux rêves des autres, elle ne pouvait plus être la Fée des Rêves…
Petite Fée n’arrivait plus à croire aux rêves des autres, elle ne pouvait plus être la Fée des Rêves…
Mais c’était toute sa vie, elle était une fée.
Que deviendrait-elle si elle n’était plus un fée ? Elle se mit à pleurer…
Elle était seule dans un bois tranquille, seule et elle pouvait enfin vider son coeur de toute la tristesse qu’elle avait accumulée toutes ses années…
Après avoir pleuré toutes les larmes de son corps, elle sentit une douce chaleur sur son visage et malgré ses paupières closes, elle pouvait distinguer une lueur d’une luminosité extraordinaire.
Elle n’osait pas ouvrir les yeux.
C’est alors qu’elle entendit une voix aussi douce qu’un murmure lui dire : - Tu as enfin compris…
Elle ouvrit les yeux et vie une petite fée couleur soleil qui lui ressemblait comme deux gouttes d’eau assise sur une branche. Elle osa parler :
- Compris quoi ?
- Tu es la Fée des rêves, mais tu as aussi TES rêves. Il ne faut pas que tu l’oublies.
Tes rêves sont aussi importants que ceux que tu aides à mettre au monde. Si tu ne crois pas en tes rêves alors tous les rêves mourront aussi…
- Je ne comprend pas…
La petite fée auréolée d’une aura répondit :
- Même les rêves qui meurent ont existé. Ils devaient mourir pour laisser place à un autre rêve. Tu ne peux pas réaliser tous les rêves Et pour réaliserun rêve, il faut vraiment y croire.
Je m’étais enfuie parce que je ne me trouvais plus à ma place…
La petite fée s’était tue un moment puis poursuivit :
– Tu étais tellement triste et tu semblais avoir perdu tout espoir que j’ai décidé de t’aider…
Petite Fée la coupa et s’exclama :
- Mais tu m’as abandonnée…
- Non je ne t’ai pas abandonnée. Je t’ai donné la possibilité de te retrouver, de te délivrer de la tristesse et de croire à nouveau en toi !
Ne te sens-tu pas une différence ?
Petite Fée ferma les yeux et ressentit dans sa poitrine un feu intense maistellement doux…
Elle ne s’était jamais sentie aussi bien.
Quand elle ouvrit les yeux, le Peite Fée toute dorée n’était plus là, Petite Fée comprit et souriait à présent.
Elle s’était levée et avait commencé à marcher.
Quand elle se retourna une dernière fois pour essayer de l’apercevoir, elle entendit la petite voix de la fée portée par le vent lui dire :
» N’arrête jamais de croire en tes rêves, jamais, jamais… »"
Texte de Marypistache, publié dans : Histoires ou contes de fées.
de nanou
" L'âne au fond du puit "
" Trouvé sur le net"
Grouillette la tortue
Grouillette est une tortue ... tê-tue ! Ce matin, elle a décidé qu'elle n'irait pas à son cours de natation. Sa maman est venue deux fois lui dire tout doucement :
-Grouillette, c'est l'heure ! Réveille-toi.
Mais Grouillette fait comme si elle n'avait pas entendu, ce qui met son père fort en colère :
-Dépêche-toi, Grouillette.
Grouillette soupire. Elle n'a vraiment pas envie de bouger. Ses soeurs se moquent d'elles
Mais elles peuvent toujours parler ! Grouillette a glissé sous sa carapace, sa tête et ses quatre pattes
-Tu ne seras jamais une vraie tortue de mer si tu ne vas pas à ton cours de natation ! lui lance sa première soeur.
-Tu vas prendre racine, à rester là, sans bouger ! lui dit la deuxième.
-Elle reste à l'abri, elle a sans doute peur de la pluie ! crie la troisième.
Enfin ! Elles repartent comme elles sont venues. Grouillette glisse, hors de sa carapace, sa tête et ses quatre pattes. Et elle savoure la calme en écoutant le clapotis des vagues. Mais elle reconnaît, au loin, la voix du professeur de natation.
-Plier,tirer. Maintenant, vous pouvez laisser vos bouées !
-Grouillette s'avance vers un coin isolé au bord de l'océan. Elle hoche la tête et pense : "Pourquoi se fatiguer ? Il suffit de se laisser flotter au soleil à la surface de l'eau, comme ça ! "
Et Grouillette passe un long moment à se prélasser, sans remarquer qu'elle s'éloigne des rochers.
Mais voilà le vent qui se lève. Il souffle de plus en plus fort. Et les vagues se soulèvent de plus en plus haut. De gros nuages emplissent le ciel. L'océan gronde. C'est la tempête ! Grouillette est ballottée de haut en bas.
Elle à le mal de mer.
Elle boit la tasse.
Elle tousse
Elle se débat,puis après ... elle ne sait plus !
Lorsqu'elle rouvre les yeux, le ciel est à nouveau bleu.
Il y a, à côté d'elle, une grosse boîte sur laquelle est inscrit " trousse de secours ". Grouillette a bien mal à la tête.
Elle a aussi des pansements plein les pattes. Tout le monde est là : sa mère, son père, ses soeurs et d'autres qu'elle ne connaît pas.
Le professeur de natation lui tapote la joue :
-Vous l'avez échappé belle, Mademoiselle ! Quand reviendrez-vous au cours de natation ?
Grouillette se racle la gorge et, de sa voix la plus douce, elle répond poliment :
-Dès que j'irai mieux, Monsieur !
de nanou
L'escargot et le rosier
Le jardin était entouré d'une haie de noisetiers et au-dehors s'étendaient des champs et des prés.
Au milieu du jardin fleurissait un rosier, et sous le rosier vivait un escargot. Et qu'y avait-il dans l'escargot ? Eh bien, lui-même.
- Attendez un peu que mon temps arrive ! disait-il. Je ferai des choses bien plus grandioses que de fleurir, porter des noisettes ou donner du lait comme des vaches et des moutons.
- A vrai dire, j'attends de vous de grandes choses, approuva le rosier. Mais puis-je vous demander quand les ferez-vous ?
- Je prends mon temps, répondit l'escargot. Vous êtes toujours si pressé. Attendre est plus excitant.
Un an plus tard, l'escargot était presque au même endroit sous le rosier et se réchauffait au soleil. Le rosier eut beaucoup de boutons cette année-là, qui devinrent des fleurs toujours fraîches et toujours nouvelles. L'escargot s'avança.
- Tout est exactement comme l'année dernière. Aucun progrès nulle part. Le rosier a toujours ses roses, cela ne va pas plus loin.
L'été passa, l'automne aussi et le rosier avait toujours ses boutons et ses fleurs et il en eut j'usqu'à la première neige. Le temps devient froid et pluvieux. Le rosier se pencha et l'escargot se cacha sous la terre. Puis, une nouvelle année commença et réapparurent et les petites roses et l'escargot.
- Vous êtes déjà vieux, Monsieur le rosier, dit-il, vous devrez bientôt penser à dépérir. Vous avez déjà donné au monde tout ce que vous pouviez. Que cela ait servi à quelque chose est une autre question, je n'ai pas eu le temps d'y réfléchir. Mais il est évident que vous n'avez rien fait du tout pour votre épanouissement personnel sans quoi vous auriez produit bien mieux que cela. Vous mourrez bientôt et vous ne serez plus que branches nues.
- Vous m'effrayez, dit le rosier. Je n'y ai jamais réfléchi.
- Evidemment, vous ne vous livrez jamais à la réflexion. N'avez-vous jamais
essayé de comprendre pourquoi vous fleurissiez et comment seulement cela se produit ? Pourquoi cela se passe ainsi et pas autrement ?
- Non, répondit le rosier. Je fleurissais joyeusement, car je ne pouvais pas faire autrement. De la terre montait en moi une force, et une force me venait aussi d'en haut, je sentais un bonheur toujours neuf, toujours grand, et c'est pourquoi je devais toujours fleurir. C'était ma vie, je ne pouvais pas faire autrement.
- Vous avez mené une vie bien facile, dit l'escargot.
- En effet, tout m'a été donné, acquiesça le rosier, mais vous avez reçu encore bien davantage ! Vous êtes de ces natures qui réfléchissent et méditent et vous avez un grand talent qui, un jour, étonnera le monde.
- Ce n'est absolument pas dans mes intentions, répondit l'escargot. Le monde ne m'intéresse pas. En quoi me concerne-t-il ? Je me suffis amplement.
- Mais nous tous, ne devrions-nous pas donner aux autres le meilleur de nous- mêmes ? Apporter ce que nous pouvons ? Je sais, je ne donne que mes roses, mais vous ? Que donnez-vous au monde?
- Ce que j'ai donné ? Ce que je lui donne ? Je crache sur le monde ! Il ne sert à rien ! Je me fiche de lui ! Vous, continuez à faire éclore vos roses, de toute façon vous ne savez pas mieux faire. Que le noisetier donne ses noisettes, les vaches et les brebis leur lait, ils ont tous leur public. Moi, je n'ai besoin que de moi.
Et l'escargot rentra dans sa coquille et la referma sur lui.
- C'est bien triste, regretta le rosier. Moi, j'ai beau faire, je ne peux pas rentrer en moi, il faut toujours que je forme des boutons et que je les fasse éclore. Les pétales tombent et le vent les emporte.
J'ai vu pourtant une femme déposer une petite rose dans son missel, une autre de mes roses a trouvé sa place sur la poitrine d'une belle jeune filleet une autre reçut des baisers d'un enfant heureux. Cela m'a fait bien plaisir, un vrai bonheur. Voilà mes souvenirs, ma vie !
Et le rosier continua à fleurir dans l'innocence et l'escargot à somnoler dans sa petite maison, car le monde ne le concernait pas.
Des années et des décennies passèrent. L'escargot et le rosier devinrent poussière dans la poussière. Même la petite rose dans le missel se décomposa ... mais dans le jardin fleurirent de nouveaux rosiers et à leurs pieds grandirent de nouveaux escargots ; ilsse recroquevillaient toujours dans leurs maisons et ils crachaient ... le monde ne les concernait pas.
Allons-nous relire cette histoire une nouvelle fois ? ... Elle ne sera pas différente.
de nanou
"LE PETIT SAPIN"
Il y avait une fois un petit sapin, très mince et très élancé, mais tout petit, qui vivait dans la forêt au milieu de beaucoup d'autres, plus grands et plus forts.
Le petit sapin se trouvait très malheureux de n'être pas aussi grand que les autres. Quand les oiseaux voletaient par la forêt, et se posaient sur les branches des grands arbres pour bâtir leurs nids, le petit sapin leur disait :
- "Venez, venez, faites votre nid dans mes branches !"
Mais ils répondaient toujours :
- "Non, non, tu es trop petit !
Quand le vent soufflait et chantait à travers la forêt, il courbait le tronc des grands arbres, et leur racontait des histoires. Alors le petit sapin appelait le vent et lui disait :
- "Oh ! Je vous en prie, Monsieur le Vent, venez jouer avec moi !
Mais il répondait aussi :
- "Oh ! Non; tu es trop petit, je te briserais.
Pendant l'hiver, Madame la Neige laissait tomber doucement, doucement ses flocons, revêtant les grands arbres de paletots et de bonnets de fourrure blanche.
Et le petit sapin disait :
- "Oh ! bonne Neige, donnez-moi aussi un bonnet et un paletot de fourrure
Mais la Neige secouait la tête et répondait :
- "Oh ! Non, tes branches se casseraient ; tu es trop petit !
Mais le pire, c'était quand les hommes arrivaient dans la forêt avec des chevaux et des traîneaux.
Ils venaient pour couper des arbres et les emporter à la ville. Quand un des arbres était parti, les autres penchaient leur tête et chuchotaient ensemble, et le petit sapin les écoutait.
Ils disaient qu'il allait peut-être devenir le grand mât d'un beau vaisseau, et qu'il irait sur l'Océan et verrait beaucoup de merveilles, ou bien qu'il serait la maîtresse poutre d'une grande et belle maison et qu'il connaîtrait ainsi la vie des Hommes.
Le petit sapin désirait beaucoup connaître la vie des hommes, lui aussi, mais les bûcherons ne le regardaient même pas. Il était bien trop petit !
Ainsi bien du temps passa ..... Puis un matin, les hommes revinrent avec un traîneau et des chevaux et, cette fois, ils ne coupèrent que des arbres de moyenne grandeur.
Après, ils regardèrent çà et là, et l'un deux se mit à rire :
- "Ils sont tous trop grands ; il n'y en a point d'assez petit!"
Oh ! comme le petit sapin se tint droit et redressa ses aiguilles en entendant cela !
- "Bon ! En voici un qui fera juste l'affaire", dit l'homme en le touchant.
Le petit sapin était bien content ; et, même quand la grande hache l'entama, il ne s'évanouit pas.
On le coucha sur le traîneau, et, quand il fut arrivé en ville, on le mit dans un tonneau et on le plaçà, en rang, avec beaucoup d'autres, tous petits, mais aucun aussi petit que lui.
Et le petit sapin commençà à connaître la vie des hommes...
Les gens venaient regarder les arbres et les achetaient. Mais, ils secouaient toujours la tête devant le petit sapin :
- "Celui-ci est
vraiment trop petit!"
Jusqu'à ce que , finalement, deux enfants arrivèrent en se tenant par la main, et examinèrent les petits arbres.
Dès qu'ils virent le petit sapin, ils s'écrièrent :
- "Voilà ce qu'il faut ! Il est juste de la bonne grandeur !
Ils l'enlevèrent de son tonneau et l'emportèrent à deux. Le petit sapin se demandait pourauoi il était juste de la bonne grandeur. On n'allait donc pas faire de lui une poutre, ou un mât, puisque c'étaient des enfants qui l'emportaient ?
Ils le firent entrer dans une grande maison et le plantèrent dans une caisse, avec de la terre, sur une table. Puis ils sortirent et revinrent bientôt après, portant une grande corbeille et suivis de jolies dames, avec des petits bonnets blancs sur leur têtes et des tabliers blancs sur leur robes bleues.
Les dames et les enfants prirent des choses brillantes dans les corbeilles et commencèrent à jouer avec le petit sapin.
Il en tremblait de joie et, il fut tout couvert de jolis objets : de longs fil d'argent, des noix et des pommes dorées, des oranges, des boules de verre et des étoiles ; et toute une quantité de petites bougies roses et blanches furent plantées sur ces branches.
Enfin, tout en haut, les enfants attachèrent un petit ange en cire avec des ailes ! Le petit sapin ne respirait plus, tellement il était heureux !
Quand tout fut fini, tout le monde s'en alla, et il resta seul. Il faisait sombre, et il entendait des bruits étranges. Il commençait à se sentir triste quand les portes se rouvrirent. Deux des jolies dames prirent la table et la portèrent doucement mais rapidement hors de la pièce, le long du corridor, et puis la firent entrer dans une grande salle.
Là, le petit sapin vit qu'il y avait de chaque côté de la salle une rangée de petits lits blancs. Dans chaque petit lit, il y avait un enfant, non pas rose et frais comme ceux qu'il avait vus dans la rue, mais pâle et maigre. D'autres petits enfants étaient assis dans des fauteuils, et quelques-uns couraient çà et là, mais aucun n'était fort et robuste, et le petit sapin s'en étonnait, car il ne savait pas qu'il était dans un hôpital.
Mais déjà les jolies dames avaient allumé toutes ses bougies, et les enfants avaient poussé un cri d'admiration.
- " OH ! Oh ! Oh ! Comme il est joli ! Comme il est brillant !"
Il comprit que c'était de lui qu'on parlait, car tous le regardaient et battaient, et il se tint aussi droit qu'un mât de navire, toutes ses aiguilles tremblantes de joie. Et, une toute petite fille dit tout haut :
- "C'est le plus joli arbre de Noël que j'ai jamais vu !"
- "Non, mais ! cria un garçon, c'est la plus jolie sorte d'arbre qu'il y ait dans le monde !"
Et ainsi, à la fin, le petit arbre sut qu'il était un arbre de Noël.
Et, il se sentit tout heureux d'être assez petit pour être la plus jolie sorte d'arbre qu'il y ait dans le monde.
(auteur de ce conte : Miss Sara Cone Bryant)
de nanou
Le plus beau des petits crapauds
"Je suis un minuscule petit crapaud.
Mes sauts ne sont pas très très hauts.
Mon odeur n’est pas semblable à celle des roses.
Mais je peux vous dire une chose :
De tous les petits crapauds, c’est moi le plus beau.
Du soir au matin et du matin au soir, je m’admire dans la glace.
Quelle beauté ! me dis-je. Quelle grâce !
Il n’y a personne au monde de plus beau que moi.
Et que celui qui me contredit ose se comparer à moi."
Mais voilà : tout beau qu’il est, ce coquin là n’est pas très malin.
Et à force de se regarder dans la glace, le joli crapaud se met à loucher. Mais loucher ! Du jamais vu ! Quelque chose d’incroyable !
Un œil qui dit bonjour à l’autre sans jamais lui dire au revoir.
"Tiens, tiens. Quelle curiosité, se dit-il en se regardant dans la glace.
Est-ce là une nouvelle marque de grâce ?
Je n’en suis que plus beau."
En se promenant au bord de l’étang, la vie lui paraît tout à coup inhabituelle.
Il aperçoit plein de choses nouvelles : des arbres, des fleurs, des abeilles.
Et même de jolies dames crapauds, d’une beauté époustouflante.
Il les regarde pour la première fois, tantôt de l’œil gauche, tantôt de l’œil droit.
Et croyez le ou non, depuis ce jour là, toutes les dames crapauds en ont fait leur roi.
(Mais il y a une astuce à cela : et si vous insistez, je vous la confierai. Mais chut ! C’est un secret)
de nanou
Monsieur Chenille
Monsieur Chenille était bien malheureux, il se déplaçait lentement et se trouvait très moche. Un jour? il rencontra Dame Libellule et tomba sous son charme. Monsieur Chenille invita Dame Libellule au restaurant pour lui avouer ses sentiments. Dame libellule, pas attirée par Monsieur Chenille accepta tout de même l'invitation car elle était belle et savait profiter de son charme pour sefaire payer le restaurant par ses nombreux prétendants.
Après avoir dégusté une feuille de chou, Monsieur Chenille se jeta à l'eau :
"Dame Libellule que vous êtes belle, voulez-vous m'épouser ?
- Vous plaisantez Monsieur Chenille, vous êtes trop moche tout vert et tout gluant !"
Monsieur Chenille partit en larmes et décida de ne plus jamais quitter son lit.
Mais le lendemain, Monsieur Chenille fût réveillé par une étrange sensation.
Il volait , il était tout léger et pleins de couleurs magnifiques. Monsieur Chenille décida d'entamer une nouvelle vie et d'oublier Dame Libellule.
Il partit donc voler dans la clairière et rencontra par hasard Dame Libellule qui bronzait sur un nénuphard au milieu de l'Etang Bleu, elle eut un coup de foudre pour ce magnifique papillon mais elle s'en mordit les pattes car Monsieur Papillon se moquait d'elle, il venait d'apercevoir Dame Papillon.
Ils se marièrent sur le champ, vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. Dame Libellule, quant à elle, resta vieille fille jusqu'à la fin de ses jours sans se remette de son chagrin d'amour
de nanou
Petit coeur au pays des roses
Il était une fois un Petit Coeur
qui cherchait l'antre du bonheur.
Il décida de se rendre au Pays des Roses
car on disait y trouver des choses grandioses.
Arrivé dans ce pays,il découvrit que les roses vivaient en clans,
il décida de faire le tour de ses groupes différents.
Le premier clan était celui des "Roses Sauvages"
on y cultivait les épines de "violence et de rage".
Leur devise était "Pique avant d'être piqué".
Petit Coeur comprit que ces roses là agissaient ainsi pour ne pas être piétinée
mais il s"apercut que leurs attitudes n'étaient pas du tout appréciées.
Petit Coeur ne s'attarda pas dans cette communauté.
En effet, comme il n'avait ni épines ni griffes
on le considerait comme un chétif.
C'est sûr que ce n'était pas là l'antre du bonheur
on y cultivait plutot le malheur et la froideur.
Il visita ensuite la communauté des "Roses Imperiales",
on y développait la perfection des feuilles et des pétales .
Leur devise était "Cultive ta beauté pour exister",
Petit Coeur saisit que ces roses là cherchaient à être admirée;
mais il s'apercut qu'a force de vouloir ainsi être acceptée,
en ne pensant plus qu'à leur beauté ,ces roses s'étaient fermées aux autres réalités.
Petit coeur ne s'attarda pas dans ce groupe
où tout son physique avait été passé à la loupe.
C'est sûr que ne se trouvait pas là l'antre du bonheur
car on ne cultivait que l'aspect exterieur ,sans plus voir la beauté interieure.
Le troisième clan était celui des"Roses Pensées"
On y développait les connaissances pour se sentir exister.
Leur devise était :
"Cultive les connaissances pour retrouver ton essence"
Petit coeur comprit que ces roses là cherchaient à leur vie un sens.
Mais,il s'apercut qu'a force de trop rechercher et se rechercher,
ces roses étaient perçues comme des êtres très compliqués.
Petit Coeur ne s'attarda pas non plus parmi ce clan d'érudits
où on analysait et comparait en détail tout ce qu'il avait dit.
C'est sûr que ce n'est pas là qu'il trouverait l'antre du bonheur
car c'est seulement à force de connaissance qu'on prouvait sa valeur.
Décu,Petit Coeur s'apprêtait à quitter le Pays des Roses,
lorsqu'il croisa le chemin d'une étrange fée papillon qui écouta sa cause.
La fée papillon lui dit qu'il n'avait pas encore assez écouté et observé
et l'invita à s'agripper à ses ailes pleines de majesté.
Alors,ils s'envolèrent très haut dans le ciel
et Petit Coeur découvrit au loin un arc en ciel.
La fée papillon lui fit remarquer qu' ,après avoir découvert tout ce qui de grand éblouit,
il fallait maintenant observer tout ce qui semblait petit.
Petit coeur fut dépose au pied de l'arc en ciel
mais en scrutant l'horizon,il ne vit rien d'exceptionnnel.
Soudain sous ses pieds,il entendit une petite mais ferme voix
qui lui demandait de bien vouloir retirer ses pas,
car il empechait les roses de profiter de la lumière
en piétinant leur plate bandes de terre.
Il découvrit ainsi le clan des "Roses Primordiales".
On y cultivait des efflorescences joviales et cordiales.
Leur devise était "Profite de chaque instant, là est ta force et ton essence"
Petit Coeur comprit qu'ici la plus petite des expériences était vue comme un fer de lance.
Il pensa qu' enfin ,il avait trouvé l'antre du bonheur
et une profonde lumière inonda son coeur.
Au contact de ses minuscules fleurs,
Petit Coeur se remplit de couleurs.
Il observa quelques temps ces roses
et découvrit dans ce pays ce qui était grandiose:
C'était de petits gestes minuscules mais quotidiens
grâce auxquels on se sentait toujours bien.
En observant ces petites fleurs,
qui s'aimaient ,en respectant la croissance de chacun et sans peur,
Petit Coeur comprit que lui même avait en lui le bonheur
chaque fois qu'il laissait transparaitre dans sa vie certaines valeurs
qui le remplissaient lui et son entourage de chaleur.
Ainsi ,Petit Coeur devînt peu à peu un Grand Coeurqui répandit autour de lui des coeurs de bonheur.
de nanou
La légende des quatres mendiants !
Il était une fois quatre garnements aux noms prédestinés. Ils s’appelaient Sans-Souci, Sans-le-Sou, Propre-à-Rien et Meurt-de-Faim. Ils vivaient au gré de leurs envies dormant la plupart du temps et ne s’éveillant que pour obtenir en mendiant le peu qui leur était nécessaire pour survivre. Mangeant peu, ne se lavant pas, ils n’étaient pas beaux à voir et n’inspiraient aucune confiance à qui avait le malheur des les croiser.
Or voilà qu’un jour, un orage d’une violence inouïe éclate et un pauvre étranger perdu leur demande l’asile en attendant que le ciel ait déversé son trop plein de colère. Bons bougres tout de même, ils laissent entrer l’étranger dans leur misérable hutte. A la fin du déluge, l’étranger les quitte non sans leur promettre de leur envoyer à chacun une boite où ils trouveraient quelque chose à planter en terre et à soigner de tout leur cœur.
Lorsque les boites arrivent, ils obéissent et plantent ce qu’ils y trouvent : plants de vigne et de figuier, noyaux d’amandes et de noisettes.
Le terrain est inculte mais les arbres y poussent et les quatre mauvais sujets apprennent même à sécher les fruits puis ils les vendent pour composer un dessert d’hiver.
Sans-Souci, Sans-le-Sou, Propre-à-Rien et Meurt-de-Faim gagnent de plus en plus d’argent et travaillent de plus en plus mais pour ne pas oublier qui ils étaient et se souvenir toujours du temps passé, ils décident d’appeler leur marchandise : Les quatre mendiants.
Aujourd’hui encore, on peut déguster ce dessert composé des quatre sortes de fruits séchés que sont les figues, les noisettes, les raisins et les amandes.
On dit aussi, et c’est peut-être vrai, que ce nom se rapporte aux quatre ordres mendiants : les raisins secs pour les Dominicains,les noisettes pour les Augustins et les amandes pour les carmes.
de nanou
La petite étoile de mer et l'hippocampe...
Il était une fois dans la forêt océane, une étoile de mer plus belle que les autres. Elle était sans le savoir une fée dans le vaste océan. Elle avait des pouvoirs, mais se contentait de nager doucement parmis ses compagnes et les milliers de coquillages, dans la forêt d’algues et de rochers. Elle aimait voguer doucement en attendant la marée montante qui la porterait jusqu’aux îles. Personne ne la regardait, personne ne l’aimait.
Le soir elle allait se cacher dans un buisson d’algues et pleurait amèrement de solitude.
Elle se sentait si petite, si infime dans ce vaste océan !
Un matin, un cheval de mer, que l’on nomme aussi hippocampe, se présenta tout frétillant :
« Bonjour, petite étoile ! »
Petite étoile ne répondit pas, trop intimidée. Puis, comme elle vit ce petit hippocampe qui la regardait gentiment, elle finit par dire :
« Bonjour cheval de mer, que fais –tu de si bon matin ?
_ Je cherche les fées et les génies de la mer pour m’aider à sauver les bateaux en perdition.
_En perdition !? S’écria Petite étoile inquiète et étonnée.
_ Ne sais-tu pas qu’ils sont nombreux ? Repris notre hippocampe.Ils viennent des mers de Chine et du grand Pacifique, des côtes d’Afrique et de l’océan indien. Si nous réunissons nos forces, nous les êtres magiques des grandes eaux profondes, nous pourrions en sauver quelques uns.
_Mais comment faire ? Demanda l’étoile de mer. Et puis… je ne suis pas une fée !
_Je t’ai vue hier soir voguant vers ton refuge, tu étais toute auréolée de pouvoirs dans un sillon de paillettes dorées, ce sont des signes qui ne trompent pas, expliqua l’hippocampe sûr de lui. »
Petite étoile le regarda, les yeux pleins de surprise, puis lui dit confiante :
« Ecoute, si ce que tu dis est vrai, je veux bien essayer. Allons chercher les autres fées et génies de l’océan. »
Elle suivit l’hippocampe à travers la forêt océane.
Soudain, il se produisit un terrible phénomène : une gigantesque tempête envahit l’océan. Des vagues énormes se levèrent et emportèrent avec elles tous les êtres marins. Petite étoile était perdue, emportée par la grande tempête. Elle ne savait plus où était son nouvel ami, et ne pouvait plus se raccrocher à rien.
Les algues étaient arrachées, les rochers étaient renversés. Elle se cru perdue, anéantie, et perdit toute conscience.
Quand elle se réveilla, elle était étalée sur une immense plage, assoiffée, déshydratée, et elle sentit son cœur battre au ralenti. Atour d’elle, des milliers d’étoiles de mer et de coquillages étaient dans la même situation qu’elle, prêts à mourir. La mer s’était retirée très loin, et si elle daignait revenir, les étoiles de mer seraient toutes mortes avant. Petite étoile pensa qu’elle allait mourir. Dommage ! Elle qui était prête à sauver les bateaux en perdition, elle qui avait peut-être enfin trouvé un ami !
Elle pleura amèrement, mais tressaillit en entendant la voix joyeuse d’une petite fille :
« Oh ! Regarde papa, comme elle est belle cette étoile de mer, pleine de paillettes d’or ! Je vais la remettre dans l’eau!
_ Ne vois –tu pas qu’elles sont des milliers à mourir tes étoiles de mer ? Lui répondit son père. Quelle différence cela fera si tu en sauves une ? »
Sans répondre, la petite fille prit délicatement Petite étoile dans sa main, et couru vers la mer.
Elle la déposa au bord de l’eau où l’écume vint doucement caresser notre petite étoile, qui très vite fut emportée par une vague légère, tiède et parfumée d’iode revigorante.
Petite étoile se sentit renaître et fit un signe amical à la petite fille qui souriait.
« Regarde, papa ! Cria-t-elle .Pour celle-ci ça fait une différence ! »
L’enfant joyeuse couru le long du rivage, heureuse d’avoir pu sauver une étoile plus belle que les autres. Elle s’arrêta soudain : « Oh ! Un hippocampe ! Lui aussi je vais le remettre à la mer ! »
de nanou