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Date de création : 28.03.2014
Dernière mise à jour :
22.04.2019
20803 articles
ida 100 anos
Par Anonyme, le 25.01.2020
tes tubes sont tres beaux
merci de les partager
cigale4
Par Anonyme, le 28.12.2019
merci bien
Par Anonyme, le 11.12.2019
des éclaires dans le ciel me fascinent
Par Anonyme, le 08.12.2019
merci
Par fabienne , le 04.12.2019
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les clochettes de Mai
Pour ce mois de mai Carmen vous offre un de ses " Contes de la balançoire " : Les clochettes de mai. A lire ou à se faire lire par maman ou papa...Un joli conte pour petits et grands...
Il était une fois un méchant magicien qui était aussi un vilain lutin. Il n'aimait pas les fleurs, ni le printemps et encore moins les oiseaux !
C'était la veille du mois de mai...Il partit dans la nuit et vola toutes les clochettes du joli muguet.
Le lendemain, c'était le 1er mai, mais le muguet était sans fleurs : il n'avait que ses grandes feuilles vertes !
Tous les enfants pleuraient et les parents aussi :
- Ce n'est pas un vrai mois de Mai sans les clochettes du muguet !
Le lutin, qui était caché, avait tout entendu et, content de lui, riait de voir tout le monde triste. C'est alors qu'un rossignol vint chanter sur la plus branche de l'arbre de l'école :
- C'est le vilain lutin qui vit dans la forêt près de la source aux fées qui a volé les clochettes du muguet.
Aussitôt, tout le village se précipita dans la forêt jusqu'à la demeure du lutin :
- Ouvre-nous la porte, vilain lutin ! Hurlait le maire, si tu n'ouvres pas nous allons enfumer ton trou et tu devras bien sortir !
Mais le lutin refusa de se rendre. Alors les hommes apportèrent des brindilles et mirent le feu devant le trou du Lutin. au bout de quelques minutes le lutin sortit en toussant et en crachant très fort.
On éteignit alors le feu et l'on pénétra dans la maison du magicien : toutes les clochettes de mai et tous les beaux bouquets de muguet attendaient là qu'on vienne les chercher !
LE POMMIER MAGIQUE
Il était une fois dans un pays nommé " Rêveland "un arbre étrange qui donnait des pommes si grosses que pour en cueillir une il fallait la force de deux ou trois enfants. Ce pommier, d’ailleurs, ne possédait que quatre pommes : Pommi, Pomma, Pommelle et Pomella. Qu’il faisait bon vivre dans ce pays car l’arbre magique portait bonheur ! Mais il était interdit à quiconque de toucher à ses fruits !
Un jour, un homme découvrit le pays de Rêveland et son beau pommier. S’approchant de lui, il lui adressa une prière :
- Comme j’aimerais vivre, ici, dans cette vallée accueillante avec ma femme et ma petite fille ! nous y construirions une magnifique maison ! oh, bel arbre, réalise man vœu et je te fais la promesse d’habiter ici et d’y protéger et d’y respecter ce beau vallon !
L’arbre lui répondit d’une voix caverneuse :
- Comment s’appelle ta fille ?
L’homme surpris et un peu effrayé, répondit :
- Nous l’appelons « Gourmande « !
- Quel drôle de nom, s’étonna le pommier, pourquoi l’appeler ainsi ?
- Eh bien en fait, depuis sa naissance, elle adore manger, boire le lait de sa maman mais aussi toutes sortes de bonnes boissons sucrées…Nous l’avons donc appelée ainsi.
L’arbre réfléchit puis prit sa décision :
- Homme j’accepte que tu construises là ta maison mais à une condition : jamais, ni toi, ni ta femme, et surtout pas ta fille, ne toucherez à mes pommes !
- Je te le promets !, jura le brave homme.
Le temps passa. La petite fille grandit. Elle avait cinq ans et portait bien son prénom « Gourmande «. Un jour alors qu’elle se promenait près du pommier, elle fut tentée par ses beaux fruits :
- Papa m’a dit de ne pas toucher aux pommes mais pourquoi ? il n’a pas su me répondre. Ces pommes sont comme toutes les autres pommes….Je vais en prendre une, personne ne le saura !
Gourmande tira, tira, tira sur le branche, mais la pomme ne tombait pas. Alors comme elle n’arrivait pas à décrocher le fruit pesant, elle prit un gros bâton et poussa, poussa Pommi tant et si bien qu’au bout du compte il finit par tomber à terre dans un bruit assourdissant !
- Que tu es lourde ! gémit l’enfant, mais je vais t’emmener quand même jusqu’à ma maison. Je sais ce que je vais faire : je te cacherai dans ma chambre ! Heureusement, elle n’est pas à l’étage ! Demain je te mangerai, miam !!!
Gourmande poussa le fruit jusque vers la maison et quand ses parents furent sortis dans le jardin, elle poussa, poussa, toujours avec le gros bâton jusque dans sa chambre.
C’était déjà la nuit…Gourmande dormait à poings fermés, rêvant au succulent petit déjeuner qui l’attendait le lendemain.
Alors Pommi se défendit :
- Je ne veux pas mourir mangée en compote. Je vais grossir, grossir jusqu’à ce que les murs de cette maison éclatent et alors je m’enfuirai pour rejoindre mon pommier magique et mes sœurs.
Et Pommi grossit, grossit, grossit tant est si bien qu’elle finit par faire éclater toute la maison. Il ne resta rien de cette magnifique demeure, que des débris. Heureusement personne ne fut blessé !
Il ne restait plus rien de la jolie maison. Pommi venait de se venger : un tas de murs brûlés, salis, des poutres pêle-mêle, des meubles brisés, des vêtements salis, de la vaisselle brisée, voilà tout ce qui restait de cette demeure coquette !
La famille hébétée venait d’avoir la peur de sa vie ! Tous regardaient les yeux écarquillés l’œuvre de Pommi qui courait en direction du pommier.
Le papa de Gourmande était furieux :
- Je t’avais bien dit de ne pas t’approcher des pommes !
- oui papa, sanglotait la petite fille qui tremblait de peur et de froid, je regrette tant !
- Bon, allons nous excuser auprès du pommier, peut-être sera-t-il compatissant, aura pitié de nous et nous pardonnera-t-il, ordonna le père
Et dans la nuit glaciale, en pyjama et chemise de nuit, ils grimpèrent les pentes humides qui les menèrent au grand arbre.
- Oh, pommier! Pardonne-nous, pardonne à ma fille, elle ne savait que tes pommes étaient différentes des autres pommes et qu’elles « existaient « comme nous ! implora le père
- Toutes les choses existent, homme, lui répondit solennellement l’arbre. Mais je ne veux pas que ta famille et toi soyez sans abri. Que cette aventure serve de leçon à ta fille. Nous allons t’aider à reconstruire une nouvelle maison !
Les pommes descendirent alors de l’arbre et aidèrent la famille à reconstruire sa maison tout le restant de la nuit. Tous leurs efforts réunis permirent la construction d’une seconde maison encore plus belle que la première.
Depuis ce jour-là, Gourmande ne fit plus jamais de mal aux fruits magiques, mieux elle les protégea jalousement.
le prince crapaud
Il était une fois, une jolie petite princesse, si belle que le soleil prenait plaisir à l'éclairer. Elle aimait s'amuser avec une balle d'or, elle s'amusait à la lancer et la rattraper.
Or, un jour qu'elle jouait dans le jardin, la balle tomba dans la fontaine, où elle disparut.
La princesse, très malheureuse, éclata en sanglots.
Soudain, elle entendit une petite voix qui disait:
- Pourquoi pleures-tu ?
En regardant autour d'elle, la princesse vit un crapaud.
- J'ai perdu ma balle d'or au fond de l'eau, dit-elle en sanglotant.
- Que me donneras-tu si je te la rapporte ? demanda l'amphibien.
- Tout ce que tu voudras, répondit la princesse..
- Alors, je voudrais que tu m'emmènes dans ton palais, que tu me laisses manger dans ton assiette, boire dans ton gobelet et dormir dans ton lit.
- Promis, dit-elle en se disant qu'elle ne risquait pas grand-chose, car un crapaud c'est fait pour vivre dans l'eau, pas dans un palais.
Le crapaud plongea au fond de la fontaine, et lui rapporta sa balle. La princesse prit la balle sans même le remercier et courut vers le palais.....
- Eh !, lui cria l'animal dépité, tu oublies la promesse que tu m'as faite !
Le lendemain, alors qu'elle soupait avec le roi son père, on frappa à la porte du palais et une voix cria :
- Fille du roi, ouvre-moi !
La princesse alla ouvrir, et, devenue toute pâle, referma précipitamment la porte.
- Qui est-ce? demanda le roi.
La princesse lui raconta ce s'était passé.
- Il faut tenir ses promesses, dit le roi. Ouvre la porte mon enfant.
La princesse obéit, et le crapaud veruqueux et visqueux entra. D'un bond, l'animal s'approcha de la princesse et lui ordonna:
- Mets-moi près de ton assiette !
Malgré sa répugnance, la princesse fut bien obligée de tenir sa promesse et de partager sa nourriture avec la bête.
- Maintenant que j'ai bien mangé, je me sens fatigué, bâilla le crapaud. Emporte-moi dans ton lit.
Comme La princesse refusait de dormir avec le crapaud froid et visqueux, le roi son père, intervint sévèrement et lui dit:
- Tu as fait une promesse et tu dois la respecter, ma fille !
Toutefois, lorsqu'elle fut seule dans sa chambre,elle posa l'animal sur une chaise et alla se pelotonner dans son lit, où elle s'endormit aussitôt...A peine était-elle endormie que la grenouille sauta sur le lit et se glissa près d'elle, tout doucement, sans la réveiller.
Le lendemain matin, la princesse ouvrit les yeux, et que vit-elle ? A la place du crapaud, un prince qui se tenait assis sur la chaise, et la regardait tendrement.
- Ne t'effraie pas, dit-il, une méchante sorcière m'avait changé en grenouille.Toi seule pouvais me libérer, mais il fallait que tu acceptes de m'héberger en tenant ta promesse pour déjouer le mauvais sort qu'elle m'avait jeté...
Le prince lui demanda alors de l'épouser, ce que la jolie princesse accepta avec joie, car elle était tombée amoureuse de lui dès le premier instant où elle l'avait aperçu en s'éveillant ce matin-là.
trouvé sur :http://henrylucienmerle.over-blog.com
" Crétins de paon"
Il y avait une fois un paon qui était si fier de sa queue magnifique qu’il passait
toute la journée à faire la roue, ses plumes largement déployées, et à crier pour
attirer l’attention. Quand le paysan l’appelait : Piwi ! Piwi ! il regardait au loin
et faisait mine de ne pas entendre.
Tu te prives de beaucoup de bonnes choses, lui disait la poule.Quand le fermier
crie : Piwi ! ou Tschick, Tschick ! c’est qu’il lance le grain qui nous est destiné.
Je ne m’appelle pas Piwi, répondit orgueilleusement le paon en faisant la roue et
le cou allongé, en criant d’une voix aigre : Mon nom est «Sa-queue-est-
magnifique-comme-le-soleil-quand-il-brille-sur-les-
montagnes-dans-les-brouillards-du-matin.>>
Est-ce- compris ? Désormais ne m’appelle plus autrement, sans quoi je
t’arracherai les yeux.
Je ne t’appellerai jamais autrement, promis la poule, qui redoutait le bec acéré de l'autre, jamais jamais.
Au même instant un renard sortit du bois; il sauta sur le paon et voulait l'empoter.
Au secours ! Au secours, criait le paon. Cours vite chercher le chat et dis- lui qu’il vienne me délivrer du renard.
La poule courut chercher le chat et s’écria : « Sa-queue-est-magnifique-comme-le-
soleil-quand-il-brille-sur-les-montagnes-dans-
les-brouillards-du-matin» vient d'être enlevé par le renard, cours vite, vite !
Qui le renard emporte-t-il ? demanda le chat. Qui diable ce peut-être : «Sa-queue-
est-magnifique-comme-le-soleil-quand-il-brille-sur
-les-montagnes-dans-les-
brouillards-du-matin» ?
C’est le paon, dit la poule, c’est son nouveau nom et il ne veut pas que tu lui
en donnes d’autres. Mais cours donc, cours bien vite !
Comme c’est bête, dit le chat en se levant. Je suis bien trop petit pour attraper un
renard. Je vais aller chercher un chien.
Mais n’oublie pas qu’il faut appeler le paon par son nouveau nom, caqueta la
poule. Si tu ne le fais pas il t’arrachera les yeux.
Il n’y a pas de danger, répliqua le chat en allant chercher un chien.
Le chien dormait au soleil ; quand il entendit venir le chat il sursauta et les poils de son cou se hérissèrent.
Calme-toi, dit le chat, ce n’est pas le moment de me donner la chasse. «Sa-queue-
est-magnifique-comme-le-soleil-quand-il-brille-
sur-les-montagnes-dans-les-
brouillards-du-matin» a été enlevé par le renard.
Qui donc est «Sa-queue-est-magnifique-comme-le-soleil-quand-il-brille-sur-les montagnes-dans-les-brouillards-du-matin» ? lui demanda le chien. Je n’ai
jamais entendu un nom pareil.
C’est le nouveau nom que s’est donné le paon, répondit le chat. Si tu l’appelles autrement il t'arrachera les yeux.
Eh bien, dit le chien, je n’ai pas envie de me faire arracher les yeux ni de perdre
mon temps à sauver un oiseau qui a un nom aussi long. Je vais aller chercher le fermier.
Le chien courut vers le paysan occupé à la fenaison.
Maître, maître ! aboya le chien, «Sa-queue-est-magnifique-comme-le-soleil
quand-il-brille-sur-les-montagnes-dans-les-brouillards-du-matin» vient d’être
emporté par le renard !
Qu’il a-t-il, demanda le fermier qui avait l’oreille dure. Qui est-ce qui a été emporté par le renard ?
« Sa-queue-est-magnifique-comme-le-soleil-quand-il-brille-sur-les-montagnes
dans-les-brouillards-du-matin», répéta le chien.
Ah ! dit le paysan en secouant la tête. Je croyais que tu parlais de toute une
famille. Mais qui donc est-ce : «Sa-queue-est-magnifique-comme-le-soleil-quand
il-brille-sur-les-montagnes-dans-les-brouillards-du-matin» ?
C’est le paon, répondit le chien. C’est le nouveau nom qu’il s’est donné lui-même.
Ne lui en donne pas d’autre surtout, sans quoi il t’arrachera les yeux
Je lui tordrai le cou, cria le fermier, en courant pour délivrer le paon.
Lorsque le paysan eut atteint le terrier du renard, celui-ci avait déjà mangé le
paon avec toutes ses plumes.
Quand la poule apprit la nouvelle, elle songea :
S’il s’était contenté de son nom de Piwi, il pourrait encore faire la roue dans la
cour. Si vous aviez un jour à me délivrer du renard appelez-moi simplement Tschick.
Et moi, appelez-moi Puss, ronronna le chat en repliant ses pattes pour faire un petit somme.
Appelez-moi Fleck, dit le chien en allant voir si son repas était prêt.
changer de nom. Et c’est en même temps pour nous une leçon d’humilité.
Les contes pour enfants du monde...
Il y avait une pomme
A la cime d'un pommier;
Un grand coup de vent d'automne
La fit tomber sur le pré !
Pomme, pomme,
T'es-tu fait mal ?
J'ai le menton en marmelade
Le nez fendu
Et l'oeil poché !
Elle tomba, quel dommage,
Sur un petit escargot
Qui s'en allait au village
Sa demeure sur le dos
Ah ! stupide créature
Gémit l'animal cornu
T'as défoncé ma toiture
Et me voici faible et nu.
Dans la pomme à demi blette
L'escargot, comme un gros ver
Rongea, creusa sa chambrette
Afin d'y passer l'hiver.
Ah ! mange-moi, dit la pomme,
puisque c'est là mon destin;
par testament je te nomme
héritier de mes pépins.
Tu les mettras dans la terre
Vers le mois de février,
Il en sortira, j'espère,
De jolis petits pommiers.
Charles Vildrac
la coccinelle nue
La petite coccinelle pleure, car elle a perdu ses points, les points noirs de ses ailes.
Sa maman l'a chassé de la maison d'herbe :
- "Petite sotte, ne reviens pas avant de les avoir retrouvé tous les cinq".... (elle en avait cinq parce qu'elle a cinq ans).
Coccinelle pleure, elle ne sait où aller. Elle essaie de se souvenir : mais elle a fait tant de cabrioles, aujourd'hui !
Elle s'est balancée à tous les brins d'herbe. Plusieurs fois, même, elle est tombée sur le dos !
Elle aperçoit un champignon. C'est un champignon vénéneux, tout orange, avec des points noirs sur le chapeau.
- "champignon vénéneux, poison, sois bon. Donne moi un de tes points, je t'en prie !".
Le champignon baisse sa grosse tête : vite, la coccinelle ceuille un point noir sur le chapeau. Elle le colle sur son dos.
Elle aperçoit la fraise des bois. C'est une fraise sauvage, parfumée, avec des points noirs partout.
- "Fraise sauvage, tu sens bon. Donne-moi un de tes points, je t'en prie !".
La fraise des bois incline sa tige : vite, la coccinelle cueille un point noir, le plus beau. Elle le colle sur son dos.
- "Où vas-tu si triste ?" dit le papillon.
C'est un papillon des champs, tout poudré de blanc, avec de petites taches noires sur les ailes.
- "Papillon des champs, tout blanc, donne-moi un point je t'en prie !".
- "Sers-toi, princesse !" dit le papillon.
Il entrouve ses ailes : vite, la coccinelle cueille un point noir , le plus gros. Elle le colle sur son dos. ......
Une petite fille rousse ramasse la coccinelle ... Elle la pose sur son nez.
- "C'est bien la pemière fois que je trouve une coccinelle qui sent la fraise des bois !" dit-elle.
- "Coccinelle, demoiselle, envole-toi !".
La coccinelle s'envole. Elle rit, parce qu'elle a pris à la petite fille deux grains de beauté.
Charmant ! n'est-ce pas !!
Le petit monde de l’Arc-en-Ciel !
Le ciel voilé, cerné de gros nuages grisonnants, laissait deviner l’approche d’un orage.
Dans la vallée paisible, le souffle léger du vent, faisait frémir les feuillages des arbres et courber les herbes folles les plus rebelles…
Popeline qui sentit l’arrivée imminente de la pluie, partit en courant s’abriter dans une vieille bergerie, abandonnée au milieu des grands prés.
Déjà l’odeur humide s’évaporant de la terre venait lui chatouiller les narines, la petite fille de chiffon huma les odeurs douces et suaves qui l’envahissaient…
Les gouttes de pluie tombèrent enfin ! Popeline ne risquait rien.
Dans la tiédeur de son abri de fortune, la poupée de chiffon regardait effrayée et admirative, le ciel se déchirer par la violence des éclairs qui zigzagaient et illuminaient la vallée, désormais en pleurs !
Pensive, elle la vit à peine…
Une petite fille, marchait là sous la pluie devenue rageuse, elle n’était pas terrorisée par le vacarme du tonnerre, ni par le ballet intempestif des éclairs !
Popeline voyant le danger, appela de toutes ses forces l’enfant ruisselante de pluie, la petite fille de chiffon faisait de grands gestes, lui disant de venir au plus vite s’abriter et se protéger de l’orage qui devenait de plus en plus menaçant.
L’enfant arriva enfin dans l’asile improvisé, dégoulinante de pluie, le visage ruisselant de larmes, il y avait tellement de désespoir dans le regard de la petite fille que Popeline sentit sa gorge se serrer… Qu’est-ce qui peut rendre si triste et si inconsciente du danger une si jeune enfant ?
Gracieuse et toute menue, la fillette devait avoir à peine cinq ou six ans.
Ses fins cheveux blonds comme les blés, collaient sur son front haut, les larmes avaient pâli ses yeux d’un vert aussi profond que l’éclat d’une émeraude.
Cette enfant était d’une exquise joliesse, pourtant un savant mélange de désarroi et d’espoir semblait l’envahir…. Popeline au coeur tendre, en fût très émue.
Ensemble, en silence, les fillettes attendirent que l’orage s’éloigne et que la menace s’écarte définitivement.
L’accalmie ne se fit point attendre, déjà la pluie avait cessé et le soleil commençait à pointer délicieusement ses premiers rayons doux et tièdes.
Popeline se décida enfin, à demander à la fillette ce qui la rendait si triste…
Elle s’appelait Elwing, pluie d’étoiles en langage Elfique, sa maman adorait les fées, les elfes et lui contait de merveilleuses histoires, d’un pays imaginaire, nommé Féerie.
Elwing avait six ans et venait de perdre son compagnon de jeux, un adorable petit chat noir, bien imprudent qui n’avait pas vu la voiture arriver !
La détresse de la petite fille était sans fin…
Sa mère, lui avait dit que l’Arc-en-Ciel qui se dessine dans le ciel, les jours ou le soleil joue avec la pluie, était un pont entre la Terre des humains et les êtres chers qui nous avaient quittés…
C’était la raison pour laquelle Elwing, errait les jours de pluie, le coeur emplit d’espoir d’apercevoir un Arc-en-Ciel qui lui permettrait de retrouver, même l’espace d’un instant, son petit ami.
Popeline, attendrit par cette jolie croyance, prit Elwing par la main et toutes deux s’éloignèrent de la bergerie…
La fillette aux grands yeux émeraude parlait timidement avec la poupée de chiffon, elle ramassait des grosses marguerites, encore gorgées de gouttelettes en récitant à voix basse :
- Je t’aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie… mon éternel ami !
Soudain, dans l’horizon limpide se dessina un superbe Arc-en-Ciel !
La surprise des fillettes fût grande, lorsqu’elles virent, haut, bien loin dans le ciel, tout un petit monde qui s’animait et s’agitait.
Elwing, les yeux rivés vers l’infini, aperçu le chaton, il était là lui aussi.
Tendrement, la petite fille, le regard embué de larmes lui envoya un doux baiser.
Mais déjà les couleurs lumineuses de cet Arc de Lumière se firent plus pâles, jusqu’à disparaître, laissant place à un ciel sans nuage.
Les fillettes se regardèrent troublées par cet événement inattendu, le coeur envahit d’un baume d’une délicieuse douceur.
Alors, c’était vrai ! Nous ne perdons jamais ceux que l’ont a aimé, ils sont toujours là, près de nous…
Et si c’était dans labeauté d’un Arc-en-Ciel !
Texte de Abigail Histoires Pour Enfants
de nanou
Je t'observe de mon regard, petit ami qui m'a choisi
Tendres et ronds, mes yeux brillent même lorsqu'il fait nuit
Je suis là pour te rassurer, avec mes mots parfois maladroits
Sincères et spontanés, j'aimerais que tu me croies
Je voudrais être le plus gentil à tes côtés, le plus aimé
Doux et rassurant, présente lorsque tu es tristounet
Je te câline avec ma douce fourrure, je sèche tes larmes
Avec mes pattes je te serre fort, contre le chagrin, ma seule arme
Je m'amuse avec toi, je suis ton plus fidèle complice
Témoin de tes bêtises et de tous tes caprices
Je ne porte pas de jugement, ni sur toi, si sur personne
Impassible, je reste muet lorsqu'on me harponne
Même lorsqu'un jour, tu m'abandonneras sur le côté de ton lit
Et partiras loin de moi, parce que je serai tombé dans l'oubli
Je serai toujours ton nounours et je serai toujours là
Prêt à surmonter avec toi et peut-être avec tes enfants tous les petits tracas
De ta nouvelle vie
Lorsque tu auras grandi
Et qu'à jamais je resterai
Le nounours de tes premières années
" Source inconnu "
de nanou