Carême 2018 Année B
Nous avons tous besoin de nous convertir quelque soit notre état de vie: malade, en bonne santé, chômeur, ...
L'église nous donne se temps favorable pour nous tourner en toute sincérité vers notre Dieu et notre Père.
- 40 jours pour recentrer notre vie sur l'essentiel: notre intimité avec le Seigneur
- 40 jours pour tourner notre regard sur nous même, voir notre péché et faire l'effort de changer;
- 40 jours pour voir en l'autre une personne à aimer, à protéger;
- 40 jours pour vivre plus près de notre Dieu à travers les sacrements, lecture et méditation de la bible, l'adoration, le chemin de croix, la prière du rosaire.
- 40 jours pour grandir dans la foi.
Dieu connait nos faiblesses et nos limites, il nous demande juste un petit effort chaque jour.
Ne remettons pas à plu-tard ce que nous pouvons faire aujourd'hui, c'est le moment favorable !
Bon, saint et fructueux carême !
Joël 2, 12-13 : « Et maintenant, revenez à moi de tout votre cœur, dans le jeûne, les larmes et le deuil ! Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements, et revenez au Seigneur votre Dieu, car il est tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d'amour, renonçant au châtiment. Qui sait ? Il pourrait revenir, il pourrait renoncer au châtiment, et laisser derrière lui sa bénédiction : alors, vous pourrez présenter offrandes et libations au Seigneur votre Dieu.»
Prière
O Créateur, tu connais le cœur de l'homme, Entends nos larmes et le cri de notre prière. En ce saint jeûne du carême, Conduis-nous au désert, purifie-nous.
Méditation
O mon âme ! Tu entends l'appel du Bon Pasteur qui te dis : « Je t'ai appelé par ton nom.» Réponds-lui, car l'amour doit répondre à l'amour, en lui disant : « Tu m'as appelé, me voici. » Décide-toi à ne pas laisser ce temps de Carême passer sans laisser de traces, comme l'eau ruisselle sur les pierres. C'est le moment favorable de ta conversion.
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Merci !
Je suis semblable aux cendres, Seigneur, à ces poussières grises et mortes, lorsque s’ouvre la jalousie qui refroidit mon amitié,
lorsque j’autorise la bouderie
à écarter le sourire de mes lèvres.
Lorsque je permets à l’égoïsme
de gonfler en moi et de remplir toute la place en mon cœur
jusqu’à empêcher de penser aux autres, lorsque je T’oublie, Seigneur, et que je laisse s’éteindre
ma confiance en Toi !
Je ne suis pas uniquement
cendres, Seigneur !
sous mes cendres, Tu le sais,
Toi qui me connais, dorment des braises attendant d’être ranimées.
Seigneur, allume mes braises
pour qu’à nouveau brûle, vive et joyeuse, la flamme de mon amour pour Toi et pour mon prochain !
Bonjour...
Nous voici au 1er vendredi de carême, jour de pénitence et de prière pour beaucoup d'entre nous. Participons au chemin de croix dans nos paroisses pour mieux comprendre le sacrifice de jésus qui nous vaut la vie.
Que par nos sacrifices et nos privations Dieu nous relève et nous fortifie à sa suite.
Bon weekend
En ce début de carême une jolie histoire à raconter aux enfants, et aux adultes, qui démontre les bienfaits d'une lecture assidue de la Bible. *******************************
Il était une fois un petit garçon qui vivait avec son grand-père dans une ferme. Chaque matin, le grand-père, chrétien, se levait tôt et prenait un peu de temps pour lire les Écritures. Son petit-fils essayait de l’imiter mais un jour lui demande : « Grand-père, j’essaie de lire la Bible mais le peu de fois où j’arrive à y comprendre quelque chose, je l’oublie presque aussitôt. Alors à quoi ça sert ? Autant que je ne la lise plus ! ».
Le grand-père termine tranquillement de mettre le charbon — qu’il tient dans un panier — dans le poêle puis dit à son petit-fils : « Va au fleuve et apporte-moi de l’eau ».
L’enfant y va, mais bien entendu quand il revient il n’y plus d’eau dans le panier. Le grand-père ricane et dit : « Ben alors, tu dois être plus rapide. Allez, vas-y, retourne au fleuve et prends de l’eau ».
Naturellement, cette autre tentative échoue elle aussi.
Le petit-fils, qui a perdu son souffle, se dit « c’est impossible », et va chercher un seau. Mais le grand-père insiste : « Je ne t’ai pas demandé un seau d’eau, mais un panier d’eau. Retoune au fleuve ».
Le jeune sait qu’il n’y arrivera pas, mais y va quand même pour montrer au vieil homme que c’est inutile. Il a beau être rapide l’eau filtrait des trous du panier. Il retourne au fleuve et rapporte le panier vide à son grand-père, en disant : « Tu vois bien ? ça ne sert à rien ! ».
« Tu es sûr ? – dit le grand-père – regarde un peu le panier ».
L’enfant regarde : le panier, qui était tout noir à cause du charbon, est maintenant parfaitement propre !
« Fiston, voilà ce qui arrive quand tu lis la Bible. Tu ne comprends pas tout, ne te souviens pas toujours de ce que tu as lu, mais quand tu la lis, c’est à l’intérieur de toi que ça change. Dieu travaille comme ça dans nos vies, il nous peaufine intérieurement, et peu à peu nous transforme pour que nous puissions lui ressembler ».
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Dans une belle maison, dans un château, il y a une grande porte joliment ouvragée, et il y a la petite porte toute simple, la porte de service, celle des domestiques et des livreurs, des mendiants et des crottés.
Si tu veux rejoindre Jésus dans son Royaume, n’essaie pas de rentrer par la grande porte, laisse là les bons parfums, les beaux habits, viens avec tes guenilles, viens avec tes senteurs de travail. Laisse là toutes les frivolités, les futilités de ta notoriété personnelle, et essaie seulement d’entrer avec l’humilité de ta nature pécheresse, avec le poids de tes défauts et de tes faiblesses. Ah oui, vois d’ici le Seigneur des lieux t’aider à déposer le fardeau de tes déficiences, et t’inviter avec un amour indicible à entrer dans son Royaume.
Jésus ne supporte pas l’hypocrisie, la lâcheté ou la paresse. Il aime l’authenticité, la vaillance et le courage.
Oui, la porte est étroite, saint Matthieu nous avertit : « Entrez par la porte étroite. Elle est grande, la porte, il est large le chemin qui conduit à la perdition ; et ils sont nombreux, ceux qui s’y engagent. Mais elle est étroite, la porte, il est resserré, le chemin qui conduit à la vie ; et ils sont peu nombreux, ceux qui le trouvent » (Mt 7, 13-14).
Prière : Oui, Seigneur, nous voulons entrer dès aujourd’hui dans ton Royaume qui vient ici même, sur terre. Apprends-nous à être petits; guide-nous vers la porte de ton cœur.
Jésus venait d’être baptisé. Aussitôt l’Esprit pousse Jésus au désert et, dans le désert, il resta quarante jours, tenté par Satan. Il vivait parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient.Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ;il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »
Nous voici entrés dans le temps du Carême. Nous avons quarante jours pour nous préparer à la grande fête de Pâques. Le carême n’est pas d’abord un temps de pénitence et de privation. Bien au contraire, c’est un temps pour choisir la meilleure part. Il s’agit de rejeter la pacotille et de choisir le seul vrai trésor. Le Carême est un temps de conversion, un temps pour revenir à Dieu et lui redonner toute sa place dans notre vie. Nos appareils, nos voitures ont besoin d’une maintenance, d’une mise à jour. Il en est de même pour notre foi. Comme toute relation d’amour et d’amitié, elle a besoin d’entretien.
Les lectures bibliques de ce dimanche nous révèlent un Dieu qui fait alliance avec l’humanité ; c’est ce message que nous avons entendu dans la 1ère lecture (Livre de la Genèse). Nous y avons retrouvé l’histoire de Noé qui a échappé au déluge. Ce récit nous parle de Dieu qui a établi son alliance avec tous les hommes et tous les êtres vivants qui sont avec eux. Cette alliance est inaltérable. C’est Dieu qui en a l’initiative ; il le fait sans condition, par pure gratuité. Il promet une fidélité indéfectible à ses alliés humains, même s’ils sont infidèles.
Comme signe de cette alliance, Dieu donne à Noé le signe de l’arc en ciel. Vivre le Carême c’est vivre sous cet arc qui nous mènera jusqu’à Pâques. Notre Dieu sera toujours là pour nous accompagner, pour nous prendre par la main et marcher avec nous. Il nous aide à discerner ce qu’il y a de positif dans nos vies, même si nous vivons des situations de trahison. Jamais il ne nous fermera les bras. Nous pouvons toujours compter sur son amour.
Dans sa lettre, l’apôtre saint Pierre revient sur le déluge. Il attire notre attention sur le petit nombre de sauvés, huit en tout. Ce chiffre lui permettra de montrer la grandeur du salut en Jésus. Le déluge est comme une figure du baptême. C’est bien plus qu’une simple purification. La famille de Noé est ressortie vivante des eaux du déluge. Désormais c’est l’eau du baptême qui nous sauve. Nous sommes tirés de ce qui nous menait vers la mort et conduits vers Dieu. C’est lui qui fait alliance avec nous et qui nous invite à marcher avec lui.
L’Évangile de saint Marc nous rappelle que Jésus est venu pour le salut de tous les hommes. S’il est conduit au désert ce n’est pas pour construire une arche de sauvetage ; c’est pour se préparer aux combats qui l’attendent au cœur de ce monde. Pendant quarante jours, il a été tenté par Satan. L’Évangile nous dit qu’il vivait parmi les bêtes sauvages (Je peux vous assurer qu’on les y entend). Saint Marc ajoute que « les anges le servaient ». En quelques mots, l’Évangile nous montre la victoire de Jésus sur Satan. Il vit dans un monde réconcilié, en paix avec les bêtes sauvages et en communion avec Dieu.
Vivre le Carême c’est suivre Jésus à travers le désert. C’est là, dans le silence, que nous pourrons écouter la voix de Dieu. Dans le bruit et la confusion, ne n’est pas possible : on n’y entend que des voix superficielles. La voix de Dieu, nous l’entendons en nous mettant à l’écoute de sa Parole. Notre pape François insiste beaucoup sur la nécessité de lire l’Évangile chaque jour. C’est là que nous trouvons les paroles de la Vie éternelle. Quand nous les lisons, c’est Jésus qui est là, c’est lui qui nous parle. C’est avec lui que nous pourrons être victorieux de toutes les forces du mal.
Dans ce désert du Carême, nous ne sommes donc pas seuls. Jésus est là présent avec le Père et l’Esprit Saint. Comme pour Jésus, c’est le même Esprit Saint qui nous guide sur le chemin du Carême. Il nous aide à renoncer à Satan qui ne cesse de nous pousser au mal. Le Carême c’est d’abord un temps de libération. Le fil conducteur se trouve résumé en quelques mots : « Les temps sont accomplis, le règne de Dieu est tout proche : Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. » Annoncer la bonne nouvelle c’est dire que le règne de Dieu est en train de commencer. Le projet de Dieu est en train de se réaliser.
Nous vivons dans un monde imprégné par l’indifférence, l’incroyance, la « non foi ». C’est pour ce monde que le Christ est venu. À travers notre vie et notre témoignage de foi, tous doivent pouvoir reconnaître que « le règne de Dieu s’est approché. » En ce jour, nous nous tournons vers la Vierge Marie qui a été un modèle de docilité à l’Esprit Saint. Qu’elle nous aide à nous laisser conduire par lui. C’est avec Jésus et avec Marie que nous sommes en route vers la victoire de Pâques.
Mon âme languit après le Seigneur, et je Le cherche avec des larmes. Comment pourrais-je ne pas Te chercher ? Toi le premier, Tu m'as trouvé. Tu m'as donné de vivre la douceur de ton Saint-Esprit, et mon âme T'a aimé. Tu vois, Seigneur, ma peine et mes larmes. Si Tu ne m'avais pas attiré par ton amour, je ne Te chercherais pas, comme Je Te cherche. Mais ton Esprit m'a donné de Te connaître, et mon âme se réjouit que, Toi, Tu sois mon Dieu et mon Seigneur, et, jusqu'aux larmes, je languis après Toi. Mon âme languit après Dieu, et elle Le cherche avec des larmes. Seigneur miséricordieux, Tu vois ma chute et ma douleur ; mais, humblement, j'implore ta clémence : répands sur le pécheur que je suis la grâce de ton Saint-Esprit, Son souvenir porte mon esprit à trouver de nouveau ta miséricorde. Seigneur, donne-moi ton humble Esprit pour que je ne perde pas à nouveau ta grâce, et que je ne me lamente pas comme Adam qui pleurait Dieu et le Paradis perdu.
Saint Silouane de l'Athos
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Seigneur nous nous humilions devant ta face et nous reconnaissons avoir péché contre Toi. Par ta miséricorde purifie nous et accorde nous ta grâce.
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« Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée.Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. » À cette vue, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés. L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain. Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ? Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! » Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. » (Lc 17, 11-19)
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Ne nous scandalisons pas trop vite de l’ingratitude de ces neuf lépreux. Ils ont été guéris par Jésus et n’ont pas fait demi-tour pour venir lui dire leur reconnaissance.
Et nous ? N’avons-nous pas vécu des circonstances dans lesquelles nous avons complètement oublié de dire merci ? Cherchons parmi tous ceux qui nous ont, un jour, apporté de l’aide, du soutien et de la compréhension, leur avons-nous toujours exprimé notre gratitude ?
Et Dieu ? Quand et comment le remercions-nous ? En sommes-nous même à 10% des mercis que nous lui devons ? Rendons-lui grâces pour toutes les joies que nous recevons, pour la beauté et la grandeur de sa création, pour l’Amour qu’il nous prodigue sans cesse et pour son pardon, pour nous avoir donné son Fils et son Esprit Saint. Remercions-le d’être notre Père.
Que nos mercis soient fréquents et spontanés.
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Prions :
Seigneur, nous te rendons grâces pour ton infinie bonté. Que serais-je sans ton amour constant ?Je veux te chanter mille actions de grâces.
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✝Bien-aimés dans le Seigneur tu veux jeûner ?
- Jeûne de paroles blessantes : que tes lèvres ne prononcent que des paroles de bénédiction.
- Jeûne de critiques et de médisances : bienveillance et miséricorde doivent habiter ton âme.
- Jeûne de mécontentement : que douceur et patience deviennent tes compagnes de chaque jour.
- Jeûne de ressentiment : que ton coeur cultive la gratitude.
- Jeûne de rancune : que le pardon ouvre toutes les portes qui t'ont été fermées.
- Jeûne d'égoïsme : que la compassion et la charité fleurissent à chacun de tes pas.
- Jeûne de pessimisme : que l'espérance ne quitte jamais ton esprit.
- Jeûne de préoccupations et d'inquiétudes inutiles : que règne en toi la confiance en Dieu.
- Jeûne d'occupations superficielles : que la prière emplisse tes journées.
- Jeûne de paroles futiles : que le silence et l'écoute t'aident à entendre en toi le souffle de l'Esprit.
Bon et saint carême