Le temps de carême est un temps propice à la pénitence et à une conversion profonde.

Chacun de nous a dans sa vie des choses à changer et ce temps de carême est le plus indiqué pour une conversion radicale et sincère. Il n’y a pas de péché quel qu’il soit que le Seigneur ne puisse pardonner. Mais pour cela nous devons faire le premier pas comme le fils prodigue qui revient vers son père quand il s’est rendu compte de son erreurLuc 15, 11-32.

La haine, le manque de pardon ou le refus de pardonner, la débauche, l’idolâtrie (consultation des marabouts ou des voyants, le spiritisme,…), les médisances, l’orgueilsont autant de péchés qui nous éloignent de Dieu. Et nous devons retourner vers le Père pour être purifier, restaurer et retrouver ainsi notre place de fils ou fille.

Ne remettons pas notre conversion à plus tard, c’est maintenant le moment favorable. Le Père céleste nous attend les bras ouverts n’ayons pas peur.

Faisons un examen de conscience sous la lumière de l’esprit saint et nous verrons ce que nous devons changer, les mauvais comportements que nous devons abandonner. Prenons des résolutions concrètes et sincères pour assainir notre vie ; essayons de les tenir et nous verrons la puissance de Dieu à l’œuvre.Vivons pleinement ce temps de carême dans la prière, l’aumône, la pénitence et les sacrements surtout celui de la réconciliation et Dieu nous donnera la force pour le suivre en vérité.

Mes frères et sœurs que ces 40 jours dans le désert nous aide à libérer nos cœurs et nos vies de tout ce qui l’encombre afin que Christ seul soit notre Seigneur et notre Dieu.

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Maman Marie, notre mère, soutient notre marche vers la sainteté et aide-nous à conformer notre vie aux commandements de ton fils Jésus Christ. Amen !

Bon et saint carême à tous

Aujourd'hui marque le début du carême

La trace de la cendre sur le front les mains nous montre un chemin; c'est en revenant à Dieu que je peux revenir à moi et me reconcilié avec moi-même

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Jésus déploie devant nous la panoplie traditionnelle des œuvres de conversion : l’aumône, la prière et le jeûne. Et il nous met immédiatement en garde contre leur mauvais usage éventuel, contre leur perversion possible.
S’enorgueillir de sa propre générosité, être fier de sa piété ou se glorifier de ses privations, tout cela est vain et dérisoire, tout cela ne trompe personne sauf nous, peut-être… Car les œuvres de conversion sont des œuvres de pauvres ; chacune, à sa manière, exprime que nous recevons tout de Dieu : la vie, le pain, la vraie justice. Elles viennent nous rappeler à point nommé que nous sommes poussière et retournerons à la poussière.
Alors, bas les masques ! Parcourons ce temps de Carême comme un chemin de vérité et de grâce. Alors que nous recevons les cendres sur le front, demandons à Dieu de nous guérir de notre vaine gloire et de notre suffisance, ce fardeau dérisoire que nous nous imposons nous-mêmes. Recevons en échange la pauvreté de cœur, la plus belle de nos richesses aux yeux de Celui qui voit dans le secret et qui est notre Père.

 “Voyez le miracle de la pauvreté : les riches étaient étrangers, mais le service des pauvres les naturalise !” BOSSUET

Axe d’effort pour aujourd'hui
Se rendre proche d’une personne pauvre ou fragile… parce que nous sommes comme elle.

Prière pour les vocations
Seigneur, fais de ton Eglise un peuple de pauvres, riche en vocations, car seuls les pauvres sont généreux et assez libres pour répondre à ton appel !

Pour cette entrée en Carême, nous sommes invités à nous rappeler que la vie chrétienne s’accompagne d’un choix radical : celui de marcher à la suite du Christ et de renoncer à soi en prenant sa croix.
L’enjeu : ni plus ni moins que la sauvegarde de sa vie ! Pour y arriver, le Christ nous demande paradoxalement de ne pas chercher à sauver notre vie par nous-même, sans quoi nous risquons de la perdre. En revanche, il nous invite à la perdre par amour de Lui, parce que c’est seulement en nous donnant nous même à Lui par amour que nous trouverons la vie.Aussi il ne sert à rien de chercher à posséder toutes les choses de la terre, ni de courir frénétiquement après les plaisirs, ni de chercher à briller aux yeux des hommes, parce que tout cela passe et laisse bien vite la place au vide et au sentiment d’avoir perdu son temps. En revanche, une vie donnée par amour pour le Seigneur nous comble de joie car c’est en L’aimant que Sa vie se développe en nous.Mais ce choix d’aimer, même si l’on sait qu’il est promesse de vie, ne va pas de soi. Il exige de sortir de soi, de faire confiance.
Tournons alors nos regards vers Jésus, le Christ, dont Pierre vient de nous révéler l’identité. Alors qu’il est le Messie, celui qui vient nous sauver, Jésus s’engage librement sur ce chemin qui le conduira à la mort.

C’est par amour pour nous qu’il remet sa vie entre les mains des hommes afin de nous manifester son amour. Et son amour se révèle être plus fort que la mort, c’est pourquoi Jésus peut annoncer sa Résurrection à ses disciples.
En ce début de Carême, demandons à notre Seigneur Jésus Christ la grâce d’apprendre à porter nos croix par amour pour Lui, afin de pouvoir accueillir son amour en nos cœurs et communier à sa vie.

Axe d’effort pour aujoud'hui

Prière pour les vocations
« Seigneur Jésus, qui durant ton pèlerinage sur les routes de la Palestine, as choisi et appelé les apôtres et leur as confié la tâche de prêcher l’Evangile, de paître les fidèles, de célébrer le culte divin, fais que, aujourd’hui aussi, ton Eglise ne manque pas de prêtres saints, qui portent à tous les fruits de ta mort et de ta résurrection. » (Jean-Paul II)

Il y a un temps pour faire la noce et il y a un temps pour jeûner, aurait pu écrire Qohélet ! C’est, en tout cas, la substance de la réponse de Jésus aux disciples de Jean le Baptiste, qui, eux, aimeraient bien voir ceux de Jésus les imiter dans leur jeûne, très louable en soi.
Comme souvent, Jésus ne se laisse pas emprisonner dans des questions, et sa réponse montre sa totale liberté de parole et d’action. Il est l’Époux qui appelle à une noce, qui convie les hommes à partager Sa joie : va-t-on jeûner pendant un banquet ? La proximité, l’intimité avec Jésus implique une attitude appropriée, celle qui convient à une rencontre avec le Maître du Festin des Noces de l’Agneau.
C’est lorsque l’Epoux aura été enlevé de devant les yeux de ses disciples, que l’épreuve de l’absence creusera en eux le désir de se remémorer la joie de la rencontre avec leur Ami, et de vivre à leur tour le jeûne, et peut-être celui qu’Il a vécu au désert.

La joie précède la privation, la Transfiguration devance la Passion.
Pour nous, aujourd’hui, réjouissons-nous de vivre l’Eucharistie, et acceptons joyeusement de nous priver, en vue du Royaume qui nous est destiné.

Axe d’effort pour aujourd'hui

Prière pour les vocations
Seigneur, donne-nous de vivre ces repas de noces avec Toi dans la joie de Ta présence, et suscite parmi ton peuple de futurs ministres de l’Eucharistie et de la Miséricorde.

Jésus venait d’être baptisé. Aussitôt l’Esprit pousse Jésus au désertet, dans le désert, il resta quarante jours, tenté par Satan. Il vivait parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient.Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ;il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »

Depuis mercredi dernier, nous sommes entrés dans le temps du Carême. Quand nous en parlons, nous pensons « pénitence » ou « privation », un peu comme le Ramadan des musulmans. On se dit qu’il va falloir faire des sacrifices. En fait, le Carême des chrétiens c’est tout autre chose. Il nous est offert pour redécouvrir qui est le vrai Dieu.C’est un Dieu qui n’a jamais cessé de nous aimer. Aujourd’hui, il nous fait comprendre que par notre péché, nous nous sommes détournés de lui. Malgré  cela, il continue à nous appeler : « Revenez à moi de tout votre cœur ». Vivre le carême, c’est redécouvrir que Dieu fait alliance avec l’humanité.Vivre le Carême, ce n’est pas d’abord faire des sacrifices, c’est regarder vers Dieu et nous attacher à lui. Si nous comprenons cela et si nous l’intégrons dans notre vie, notre carême sera rempli de cette présence et de cet amour de Dieu.

L’Évangile nous montre Jésus qui est venu pour le salut de tous les hommes. Il vient d’être baptisé par Jean au bord du Jourdain. Il a été désigné comme le « Fils Bien-aimé » du Père. Aussitôt après cet événement, l’Esprit le pousse au désert. Il nous faut insister sur l’importance de ce mot « aussitôt » qui revient souvent dans l’Évangile de Marc. Nous devons en tirer les conséquences pour notre carême : ce n’est pas pour demain ou pour quand je serai à la retraite. C’est ici et maintenant que le Seigneur attend notre réponse.

Jésus a donc été conduit au désert. Il y est resté pendant quarante jours, tenté par Satan. L’Évangile nous dit qu’il vivait parmi les bêtes sauvages (je peux vous assurer qu’on les y entend). Saint Marc ajoute que « les anges le servaient ». En quelques mots, il nous présente les signes de la victoire de Jésus. En lui, l’homme a vaincu Satan. Il vit dans un univers réconcilié, en paix avec les bêtes sauvages et en communion avec Dieu. Le même Christ nous rejoint dans notre combat de tous les jours. Il veut que nous soyons avec lui dans sa victoire sur la mort et le péché.

Le Carême n’est donc pas un temps triste. Bien au contraire, c’est un temps de libération. C’est LE moment favorable pour nous libérer de tout ce qui nous empêche d’aller vers Dieu et vers les autres. Durant ces quarante jours, nous n’avons rien d’autre à faire que d’aimer. Et Jésus est là pour nous ouvrir le chemin. Nous vivons dans un monde imprégné par la violence, l’indifférence et le rejet de toute référence religieuse. A travers notre témoignage, tous doivent pouvoir reconnaître que le Règne de Dieu s’est approché.

Ce qu’il faut avoir bien en vue, c’est que tout au long de ces quarante jours, nous sommes en marche vers Pâques.Un Carême sans Pâques serait vraiment triste. Le fil conducteur de cette période se trouve résumé en quelques mots : « le Règne de Dieu est là. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. » N’oublions jamais que notre carême est d’abord un chemin de liberté, de joie et de victoire.

« Sur les routes de l’Alliance
Ta Lumière nous conduit.
Nous marchons pleins d’espérance.
Tu nous mènes vers la vie. »

Source: Dimanche prochain

Première semaine de carême

Seigneur prends pitié de nous,

sauve-nous et nous serons sauvés,

guéris-nous et nous serons guéris

Je vous souhaite à tous

une bonne semaine paix, amour, charité

Trois remarques pour vivre cet Evangile de Matthieu, communément appelé « jugement dernier » :
La première vise à bien entendre la phrase qui introduit au récit fait par Jésus : « Jésus parlait à ses disciples de sa venue ». Voilà déjà un premier objet de conversion : Jésus est celui qui vient !
Ce qui veut dire qu’il n’est pas un homme du passé, ou plus exactement que Jésus ne demande pas qu’on se rapporte a lui comme à un personnage de l’histoire. Il n’est pas derrière nous, dans l’échelle du temps, mais au devant de nous, comme celui qui ne cesse de venir de l’avenir.
La deuxième remarque cherche à bien regarder ce que le Fils de l’homme fait. Il a devant lui toutes les nations rassemblées. Et il pose un geste : « il séparera les hommes les uns des autres ». Il sépare, divise, coupe en deux ce qui était masse. La coupure est nette : les uns à droite, les autres à gauche.Personne au milieu.
Ce geste est celui que Dieu a posé dès la création : Dieu sépara la lumière des ténèbres, Dieu fit le firmament qui sépara les eaux qui sont sous le firmament d’avec les eaux qui sont au-dessus du firmament. Ce geste de séparation est donc un geste de création (et non point de jugement) : séparer pour que le royaume de Dieu soit manifesté.Finalement Dieu a une idée fixe du début à la fin de l’histoire : séparer ce qui est mélangé pour manifester clairement la victoire du Royaume de Dieu. La lumière triomphe toujours des ténèbres.
La troisième remarque chercher à bien faire voir les personnes. Et là, tous nos schémas de pensée sont déjoués. Regardez bien : d’un côté « les bénis de mon Père », de l’autre les « maudits ». Eh bien non, ce ne sont pas « les maudits de mon Père » ! Dieu n’est pas aussi dur et méchant que nous. C’est seulement, si je puis dire, « maudits ». « Maudits » tout court. Comme si, finalement, la symétrie de la mise en scène cachait une vraie dissymétrie : les maudits sont maudits, mais pas maudits de Dieu !

Axe d’effort pour aujourd'hui

Prière pour les vocations
Dieu éternel et tout-puissant, suscite au sein de ton Eglise, toutes les vocations dont elle a besoin, afin que l’Evangile de la miséricorde soit annoncé à tous les hommes en tous lieux, par le Christ, Notre Seigneur. Amen !

Attendons-nous à Dieu chaque matin, afin de Le refléter dans nos choix quotidiens et dans nos rapports avec ceux que nous côtoyons. Nous serons alors pour eux comme la lumière du matin.

Prière: Seigneur, aide-nous à développer une attitude sage et bienfaisante. Nous sommes dépendants de Toi !

Dans ce passage, Jésus met au centre de la vie des douze deux choses essentielles : la prière et la confiance. Le Notre Père est une prière de confiance envers Dieu « qui sait » et qui nous permet de nous laisser nous mettre à son rythme. Ce n’est pas seulement s’en remettre à lui dans la prière mais dans toute notre vie, confiance totale.
Cette confiance doit traduire à la fois l’amour que nous lui portons et l’abandon que nous cherchons à vivre entre ses mains. Il nous demande d’ouvrir notre cœur à sa présence, à son amour et à sa vie en nous.
Il nous invite aussi à mettre cette confiance en place avec notre prochain, notamment celui qu’il nous demande de pardonner. Un pardon plein de sincérité, qui ne pèse pas ce qu’il pourrait obtenir en retour, un pardon entier, empli de confiance en l’autre.
Voilà pourquoi il veut nous aider à nous adresser au Père, pour que, pleins de confiance, dans la prière et dans notre vie, nous nous ouvrions pleinement à Lui.

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Axe d’effort pour aujourd'hui

Prière pour les vocations
Seigneur, donne à ton Eglise de saintes vocations, des hommes et des femmes qui parmi ton peuple veulent te servir, dans le mariage ou dans une autre vocation. Prions pour que chacun se pose un jour la question : quelle est ma vocation, où Dieu m’attend-il ?