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Par Anonyme, le 25.07.2021
j'aime vraiment ce message
Par Anonyme, le 25.07.2021
merci mon dieu pour ce nouveau jour que tu m'offres que ton nom soit glorifié à jamais.tout est grâce
Par Stéphane, le 23.06.2021
ma lumière et mon salut c'est le seigneur
Par Anonyme, le 06.06.2021
c'est mon anniversaire
Par Anonyme, le 10.05.2021
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Date de création : 13.10.2012
Dernière mise à jour :
14.03.2020
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Redécouvrons la beauté des prophéties bibliques qui annonçaient le Christ afin de se préparer à l'accueillir aujourd'hui à Noël, dans l'espérance de sa prochaine venue glorieuse !
En priant 30 jours avec les prophéties bibliques, vous découvrirez à quel point cette annonce du Christ était belle, précise, forte : c'était une attente unique au monde !
Comme la Vierge Marie qui gardait et la méditait en son coeur les annonces et les promesses de Dieu, nous proposons de nous préparer nous aussi tous ensemble à la venue du Christ en nos coeurs à Noël, dans l'espérance de son retour glorieux, qui est lui aussi annoncé et promis.
En 30 jours pendant l'Avent, redécouvrons cette attente extraordinaire de la venue du Messie !
L’Avent (du latin Adventus : événement, arrivée) est le moment idéal : c'est le début de l’année liturgique ; c'est un temps de préparation, de prière, de jeûneet de pénitence ; et c'est aussi un temps
1°/ pour refaire mémoire du passé,
2°/ pour raviver notre foi dans le présentet
3°/ pour faire grandir notre espérance pour l’avenir.
Nous sommes prêts à parier qu’en participant à ces 30 jours vous serez très surpris de découvrir la profondeur de ces textes que la Vierge Marie avant nous a médités et conservés en son cœur.
BON ET FRUCTUEUX TEMPS DE L'AVENT
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme.
En ces jours-là, avant le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche;les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis : telle sera aussi la venue du Fils de l’homme.Alors deux hommes seront aux champs : l’un sera pris, l’autre laissé.Deux femmes seront au moulin en train de moudre : l’une sera prise, l’autre laissée.Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient.Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. »
Nous entrons aujourd’hui dans le temps de l’Avent (l’avènement). C’est le début d’une nouvelle année liturgique. Les trois premiers dimanches vont nous orienter vers l’attente du second avènement du Christ qui conclura l’histoire du monde et de l‘humanité. Cet avènement du Christ concerne TOUS les vivants, y compris ceux qui ne le savent pas. Nous croyants, nous avons pour mission de témoigner de cette attente tout au long des semaines qui nous préparent à Noël. Il ne s’agit pas de préparer une fête qui oublie l’essentiel mais de se tenir en éveil.
Les trois lectures bibliques de ce dimanche nous invitent à changer notre regard sur le temps que nous vivons. Elles nous en rappellent le but ultime des croyants.
En écoutant l’Évangile, nous avons peut-être pensé à toutes les arches de Noé de nos magasins. Depuis les peluches jusqu’aux jouets électroniques, c’est un véritable déluge de gentillesse, de douceur et de rêve qui se prépare. Mais l’Évangile nous parle d’un autre déluge, celui qui est resté dans les mémoires comme LA catastrophe. La Bible nous raconte comment Noé avait assisté à la montée inexorable des eaux. Il avait pris ses dispositions. Mais les gens qui ne s’étaient douté de rien ont tous été engloutis.
Tout cela nous renvoie à ce qui se passe dans nos villes inondées de lumière en pleine nuit, envahies par la verdure des sapins et par la musique commerciale ; beaucoup ne se doutent de rien : c’est le temps des fêtes. Mais un jour, c’est l’accident, la catastrophe, la violence terroriste : « Veillez donc, nous dit Jésus ; tenez-vous prêts vous aussi ». Nous savons tous que nous ne devons pas nous endormir au volant de notre voiture, sinon c’est la catastrophe. Ne prenons pas le risque de nous endormir au volant de la conduite de notre vie.
Jésus insiste : « Tenez-vous prêts, vous aussi ». Ne vous laissez pas distraire. Ne laissez pas passer votre chance. Nous avons une nouvelle arche de Noé : c’est la communauté des baptisés et elle est encore accessible. Toutes les familles de la terre sont invitées à marcher à la lumière du Seigneur. Nous nous y entraînons dans nos assemblées par nos chants, nos cantiques, nos prières. C’est là que s’exerce la vigilance demandée. C’est là que nous nous habillons pour le combat de la lumière.
Veiller c’est agir sur tout ce qui doit changer dans notre vie ; c’est rejeter toutes les formes d’égoïsme et d’indifférence ; c’est renoncer aux comportements qui nous détournent de Dieu et des autres. Mais le plus important, c’est de revêtir le Christ et nous laisser habiter par l’amour et la Lumière qui sont en lui. Noël c’est Jésus qui est venu ; il continue à venir dans notre vie de tous les jours et il reviendra dans la gloire. Il est plus que jamais nécessaire de bien le mettre au centre de notre vie et de notre prière. En fait, il est bien là mais c’est nous qui sommes souvent ailleurs. Nous sommes toujours dehors à nous agiter et à courir dans tous les sens. Ce premier dimanche de l’Avent est là pour nous rappeler que nous sommes fils et filles de Dieu. Cela change tout dans notre vie de tous les jours.
L’eucharistie qui nous rassemble, c’est encore et toujours le Christ qui vient. Il veut demeurer avec nous jusqu’à la fin des temps. Plus nous participons à l’Eucharistie, plus nous revêtirons le Christ. Il veut que nous soyons avec lui pour le rejoindre dans son éternité. « Donne à tes fidèles, Dieu Tout-Puissant, d’aller avec courage sur les chemins de la justice à la rencontre du Seigneur. » Amen
Proverbes16, 1-9 : « Les humains font des projets, mais c'est le Seigneur qui prend les décisions. L'être humain croit toujours qu'il agit bien, mais le Seigneur juge le cœur. Confie au Seigneur ce que tu fais, et tes projets se réaliseront...
Les humains tracent leur chemin, mais c'est le Seigneur qui assure la marche. »
Dieu voulant créer le ciel et la terre, se proposait une fin qui fut digne de lui, et qui fut conforme à sa puissance, à sa sagesse, à sa bonté, à sa sainteté.
Au chapitre 16 des Proverbes, la Parole de Dieu nous dit que Dieu a tout créé pour lui-même, c'est à dire pour son honneur et sa gloire et afin que par la considération des créatures, on puisse parvenir à connaître le Créateur. Dieu a tout créé non seulement par sa toute puissance et par sa sagesse infinie, mais aussi par sa bonté, et pour communiquer les biens aux créatures. Il distribue à chaque créature autant de bien qu'elle peut en recevoir pour être ce qu'elle doit être selon les desseins de Dieu.
Avant de créer l'homme, il avait déjà créé un nombre infini d'anges qui étaient capables de connaître leur Créateur, de l'aimer et de le posséder par l'amour. De plus, il avait déjà récompensé les bons anges par la béatitude qui durera éternellement. C'est pour une fin semblable que Dieu a créé l'homme sur la terre.
Vous existez, vous vivez pour connaître le Seigneur, votre Dieu, votre Créateur, pour le servir et pour mériter, en le servant, une récompense éternelle !
Considérez que Dieu est notre Seigneur, et que nous lui appartenons entièrement ; qu'il a sur nous un domaine éternel ; car il ne nous a pas seulement tirés du néant, mais c'est encore par lui que notre existence persévère ; c'est par lui que nous vivons et que nous agissons. Chaque moment de notre vie est comme une nouvelle création, et toutes nos actions dépendent de Dieu comme de leur première cause. Il s'ensuit que Dieu pourrait nous obliger à son service sans nous promette aucune récompense.
Tout ce qui est autour de nous, nous avertit que nous devons servir Dieu. Nous-mêmes, nous condamnons continuellement tout ce qui ne sert plus à la fin à laquelle il est destiné. Combien de fois ne disons-nous pas : cette chose ne vaut rien, dès qu'elle est devenue inutile à notre usage. Qu'est-ce donc qu'un homme qui ne va pas à Dieu comme à sa dernière fin ? C'est comme un feu qui ne chauffe plus, comme le soleil qui n'éclaire plus.
Dieu a créé l'homme pour son honneur et sa gloire. Nous devons parvenir à cette fin afin de le louer éternellement.
O mon âme !Ce motif ne suffit-il pas pour t'engager à faire tout ce que Dieu te demande ?
Mais ce qui mérite ta reconnaissance, c'est que Dieu qui t'a créée pour son service, a voulu par ce moyen te faire parvenir à la vie éternelle du paradis, dans la multitude des anges, où lui-même sera ta récompense.
Tous les travaux de cette vie peuvent-ils être mis en comparaison avec cette récompense éternelle ?
Prière : Seigneur, Créateur du ciel et de la terre, je vous appartiens, c'est pour vous et pour votre gloire que je suis créé. Pardonnez-moi d'avoir vécu selon mes passions, pour ma vanité ou ma sensualité et aidez-moi à vous appartenir. Aidez-moi à vivre non pas pour le monde, selon ses règles mais pour vous et pour votre loi. Aidez-moi à servir votre gloire en donnant de bons exemples à mon prochain.
Résolutions : Je réfléchirai aux moyens d'honorer mon Créateur.Je rendrai grâce à Dieu pour tous les bienfaits qu'il ne cesse de me prodiguer et je lui demanderai pardon pour la créature ingrate que j'ai été en abusant du bienfait de la vie. Je méditerai sur le bonheur que Dieu veut pour moi : Il veut me rendre heureux en lui et par lui.
Genèse 3, 23-24 : « Le Seigneur Dieu chassa Adam du jardin d'Eden, pour qu'il cultivât la terre, d'où il avait été pris. C'est ainsi qu'il chassa Adam; et il mit à l'orient du jardin d'Eden les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour garder le chemin de l'arbre de vie. »
A peine le premier homme eut-il enfreint les ordres de son Créateur, qu'il recueillit les fruits amers de sa désobéissance. Banni du jardin de délices qui lui avait été donné en partage, il se vit errant sur une terre ingrate et solitaire, privé de la contemplation des ineffables beautés qui avaient enchanté les premiers moments de sa création. Il ne conservait de son bonheur primitif qu'un souvenir désespérant qui semait d'amertume les jours de son exil. L'affliction et la douleur qui lui étaient inconnues lorsqu'il vivait sous l'heureux empire de l'innocence s'attachèrent à lui pour ne plus le quitter. Les horreurs de la mort qu'il devait subir un jour commencèrent à se dévoiler autour de lui.
Ces funestes effets d'une désobéissance aux ordres de Dieu, ne se bornèrent pas à causer le malheur du premier homme : ils s'étendirent dans la suite sur tout le genre humain, dont il était le père. Cette révolte fatale, semblable à une sève empoisonnée, gagnant toutes les branches du grand arbre de la création, altéra dans chacune d'elle tous les germes de la vie.
Quelles ressources restaient alors au genre humain dégradé ? Pouvait-il espérer une réconciliation avec le ciel ? Tout paraissait perdu pour lui. Le prince des ténèbres s'applaudissait de son déplorable triomphe.
Mais le Verbe de Dieu, par lequel toutes choses ont été faites, et dans qui réside la plénitude de la vie, avait arrêté, de toute éternité, le grand ouvrage de notre rédemption : il s'était offert, avant tous les siècles, à son Père comme victime d'expiation pour les péchés des hommes.
Après la chute de l'homme, le Fils de Dieu renouvela cette offrande de lui-même qu'il avait faite à son Père de toute éternité.
Quels prodiges d'amour de la part de Jésus-Christ ! Tandis que l'éternelle Justice s'apprête à frapper le genre humain d'une réprobation universelle, ce Fils adorable quitte la droite de son Père et se prosternant à ses pieds, lui dit :« Mon Père ! Il est vrai, les hommes sont bien coupables. Mais n'y a-t-il pas, pour satisfaire votre justice, d'autre moyen que celui de prononcer une sentence de mort sur cette créature que vous avez formée à votre image ? Les trésors de votre miséricorde n'offriraient-ils à tant de malheureuses victimes aucune ressource pour échapper aux redoutables effets de votre justice ?
O mon Père ! Voyez ce Fils admit de toute éternité à la participation de vos divins attributs : il est prêt à se revêtir de l'humanité et à s'offrir en holocauste pour le salut de votre créature infidèle. Offrez votre fils pour toutes les iniquités du monde. Mais épargnez l'homme. »
O mon âme ! As-tu jamais sérieusement médité sur la grandeur de ce mystère ? Pour expier tes fautes, pour te sauver de la mort, le Fils de Dieu, égal en tout à son Père, interrompt en quelque sorte l'éternel repos de sa gloire, et s'anéantit pour te vivifier !
Qu'il faut que ton salut lui soit cher ! Ne semble-t-il pas que son bonheur resterait imparfait, s'il ne pouvait réussir à te réconcilier avec son Père ?
Si la désobéissance a été pour toi la source de tant de misères, tu peux t'écrier : « Heureuse faute qui a mérité un si grand Rédempteur ! »
Prière : Objet des malédictions divines, victime vouée à la mort, j'étais privé pour toujours du bonheur de vous aimer, et exclu de la possession de votre gloire.
Soyez béni et remercié à jamais, ô mon doux Rédempteur ! Vous avez fermé l'abîme sous mes pas. Que tous les hommes comprennent enfin que c'est à vous qu'ils sont redevables de leur salut.
Qu'ils ne voient plus qu'avec horreur ce détestable péché dont l'expiation a arraché à votre amour de si grands et de si douloureux sacrifices.
Résolutions : Je méditerai souvent sur la grandeur de l'amour que Jésus Christ m'a témoigné en s'offrant à ma place pour satisfaire à la justice de son Père.
J'accepterai avec joie toutes les occasions de réparer pour mes péchés (pardonnés).
En ces jours-là, paraît Jean le Baptiste, qui proclame dans le désert de Judée : « Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche. » Jean est celui que désignait la parole prononcée par le prophète Isaïe : ‘Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers.’ Lui, Jean, portait un vêtement de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins ; il avait pour nourriture des sauterelles et du miel sauvage. Alors Jérusalem, toute la Judée et toute la région du Jourdain se rendaient auprès de lui, et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain en reconnaissant leurs péchés. Voyant beaucoup de pharisiens et de sadducéens se présenter à son baptême, il leur dit : « Engeance de vipères ! Qui vous a appris à fuir la colère qui vient ? Produisez donc un fruit digne de la conversion. N’allez pas dire en vous-mêmes : “Nous avons Abraham pour père” ; car, je vous le dis : des pierres que voici, Dieu peut faire surgir des enfants à Abraham. Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres : tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu. Moi, je vous baptise dans l’eau, en vue de la conversion. Mais celui qui vient derrière moi est plus fort que moi, et je ne suis pas digne de lui retirer ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. Il tient dans sa main la pelle à vanner, il va nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera son grain dans le grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. »
Les lectures bibliques de ce 2ème dimanche de l’Avent nous annoncent que le grand projet de Dieu c’est de nous ramener tous à lui. Pour lui, c’est une priorité absolue. Il ne se contente pas de nous appeler de loin. Il vient à nous en nous envoyant des messagers. Dans la liturgie de ce jour, nous avons Isaïe, Paul et Jean Baptiste.
Dans l’Évangile de saint Matthieu, nous trouvons un prophète « pur et dur » : il s’agit de Jean Baptiste, le dernier prophète de l’Ancien Testament. Ce qui intéresse l’évangéliste Matthieu, c’est d’abord le message qu’il proclame : « Convertissez-vous… préparez le chemin du Seigneur ». Il rappelle avec insistance la nécessité de « produire du fruit ». La conversion qu’il réclame à tous doit se traduire en actes. Il annonce le jugement de celui qui vient. Aucun privilège ne peut nous en extraire. Il ne suffit pas de faire partie de l’Église pour être sauvés.
Les juifs ont été nombreux à répondre à l’appel de Jean et à se faire baptiser par lui. Mais les pharisiens et les sadducéens se sont montrés méfiants car ce mode de pardon des péchés n’était pas prévu dans la loi de Moïse. C’est sans doute leur méfiance qui a provoqué les violentes invectives de Jean Baptiste : « Engeance de vipères ! Qui vous a appris à fuir la colère qui vient. Le fait d’être de la descendance d’Abraham n’est pas une garantie de salut. La vraie conversion doit produire un fruit visible. Elle doit nous amener à des gestes d’accueil, de partage et de solidarité.
Cet appel est aussi pour chacun de nous. Mais ce convertir, ce n’est pas d’abord faire des efforts pour essayer de devenir meilleurs. Le plus important c’est de donner notre foi au Christ. Avec lui, on devient autre. « Comme le laboureur retourne la terre pour l’ensemencer, la grâce du Christ retourne le cœur pour y déposer la semence divine ».
Voilà une bonne nouvelle pour nous et pour le monde entier. Le Christ est là, au cœur de nos vies. Cette bonne nouvelle doit être annoncée à temps et à contretemps. Le monde se prépare à fêter Noël mais beaucoup ignorent Celui qui en est l’origine. Noël, c’est Jésus qui est venu, qui vient chaque jour et qui reviendra. Vivre Noël, c’est accueillir Jésus qui vient ; c’est lui donner la première place dans notre vie.
Se convertir, c’est d’abord se reconnaître pécheurs ; Vivre dans le péché, c’est organiser notre vie sans Dieu et en dehors de lui. C’est aussi quand nous nous faisons du mal les uns aux autres. Dieu est atteint dans l’amour qu’il porte à chacun de ses enfants. C’est alors qu’il nous faut réentendre les appels de Jean Baptiste : « Convertissez-vous ! » Et nous répondons à cet appel en allant à la rencontre d’un prêtre pour demander le sacrement du pardon. Quand nous revenons à Dieu, c’est la joie retrouvée, c’est la fête.
Ayant accueilli la miséricorde de Dieu, nous sommes envoyés à notre tour pour en être les messagers dans le monde. Le racisme, la violence et le rejet de l’autre doivent être éradiqués. C’est cela aplanir les routes et combler les ravins. Nous sommes tous envoyés comme messagers de l’Évangile du Christ. Nous ne le transmettons pas comme un simple bagage de connaissances. C’est en nous efforçant de mettre toute notre vie en accord avec tout l’Évangile que nous préparons Noël en vérité.
Matthieu 1,16 : « Mathan engendra Jacob, Jacob engendra Joseph, l'époux de Marie, de laquelle naquit Jésus que l'on appelle Christ". »
Le rôle de Joseph dans le mystère de Jésus est beaucoup plus important que nous ne l'imaginons souvent. Nous pensons à juste titre d'ailleurs que Joseph a été donné par Dieu à Marie et à Jésus pour être leur protecteur. On parle de Joseph comme étant le père nourricier, le chef de la famille sainte tout cela est parfaitement vrai. Joseph a été à côté de Marie pour la soutenir, il a été l'éducateur de Jésus. Mais, derrière ce rôle évident, il y a peut-être des profondeurs auxquelles nous ne pensons pas toujours.
Tout d'abord, et c'est extrêmement important, Joseph n'est pas seulement un père nourricier, ou un père adoptif pour Jésus, il est son père légal. C'est lui qui est le chef de famille et qui, selon la coutume des juifs, donne à Jésus, cet enfant dont il n'est pas le père biologique, mais dont il est le père par la volonté de Dieu, il lui donne son ascendance. En effet, dans la tradition juive, c'est le père légal qui assure l'ascendance à son enfant.
Vous n'avez peut-être pas fait attention, mais constamment, dans ces textes qui entourent l'enfance de Jésus, on nous rappelle que Joseph était fils de David. C'est ce que saint Luc nous dit au moment de l'annonciation : « L'ange Gabriel fut envoyé à Marie, une vierge fiancée à un homme du nom de Joseph, de la maison de David ». A aucun moment, il ne nous est dit que Marie appartenait à la tribu de David. C'est Joseph qui fiancé, époux de Marie, donne à Jésus cette descendance davidique. D'ailleurs, au moment même de la nativité, toujours saint Luc nous explique que si elle s'est produite à Bethléem, c'est à cause du recensement qui avait été décidé à cette époque-là, chacun allait se faire recenser dans sa ville et Joseph monta de Galilée à Nazareth en Judée, à la ville de David, qui s'appelait Bethléem, parce qu'il était de la maison et de la lignée de David. Saint Matthieu nous rappelle que c'est par Joseph que David est l'ancêtre de Jésus.
O mon âme ! Considère combien cela est important puisque toutes les prophéties, depuis celle adressée au roi David lui-même sont sans cesse renouvelées par les prophètes d'Israël. Il est annoncé un Messie, un sauveur, un roi selon le cœur de Dieu, et ce roi sera le descendant, la descendance par excellence de David, et c'est par Joseph que s'accomplit le lien entre la promesse faite à David et sa réalisation en Jésus.
Prière : Jésus, Fils de David, ayez pitié de moi. Je suis réduit à l'état le plus affreux et le plus digne de votre compassion : la lèpre du péché a tellement défiguré mon âme, qu'elle n'ose se présenter devant vous. Mais plus mon mal est grand, plus la foi que j'ai en vous devient vive et ardente.
Aidez-moi à recouvrer la santé de mon âme.
Donnez-moi l'esprit de douleur pour vous être agréable. Dites seulement une parole et mon âme sera guérie.
Résolutions : Je ferai ma plus douce occupation de la lecture des livres saints. Je méditerai attentivement les oracles émanés de la bouche de Jésus Christ et je m'appliquerai à rendre ma vie conforme à celle de mon divin modèle.
Je regarderai les pauvres comme les membres vivants de Jésus, et j'augmenterai aujourd'hui la somme de mes aumônes, puisque c'est le véritable moyen d'imiter la charité de ceux qui ont enseveli le corps du Sauveur.
Luc 1, 27-28 : « L'ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père. »
Combien elle s'abaisse par son humilité. Saint Bernard s'écrie: « O prodige d'humilité ! Plus la Vierge est élevée, plus aussi elle s'abaisse. » L'archange Gabriel s'incline devant elle, la salue pleine de grâce, et lui annonce que la Sainte Trinité l'a choisie pour être la Mère du Messie. L'humble Vierge de Juda se trouble et ne peut comprendre que le choix de Dieu soit tombé sur sa bassesse. L'ange déroule à ses yeux les magnificences de cette divine maternité et les grandeurs du Fils qu'elle doit enfanter. Elle s'effraie de plus en plus d'une telle dignité ; elle pense aux humiliations du Verbe incarné, et elle se confond dans son propre néant. A tous les éloges qu'on lui donne elle ne fait qu'une réponse qui peint bien le sentiment qui l'anime : Je suis la servante du Seigneur: Ecce ancilla Domini. Vous me parlez d'être sa Mère, je ne suis que son humble servante. Et non contente de croire qu'elle n'est rien par elle-même, elle désire que tout le monde soit persuadé de son néant, afin qu'on rapporte à Dieu seul toute louange et toute gloire. Aussi, dans son sublime cantique, nommé par saint Ambroise l'Extase de l'humilité, elle redit à tous les siècles que Dieu abaissa ses regards sur la bassesse de sa servante, et que pour cela toutes les générations l'appelleront bienheureuse. Quelle humilité, qui ravit le Ciel et détermine le Verbe de Dieu à descendre du trône de sa gloire jusque dans les profondeurs de notre néant : Humilitate concepit !
Que l'exemple de notre Mère nous persuade que l'humilité est la source de toutes les grâces et la meilleure disposition pour la réception de la divine eucharistie. « Pour être des vases d'élection propres à recevoir Jésus-Hostie, il faut au moins, dit saint Augustin, être vide de soi. Dieu s'éloigne des superbes, mais il se donne aux âmes humbles. » Jésus, Marie, faites qu'à chaque communion nous soyons dans les mêmes dispositions d'humilité qui vous animaient au moment de l'Incarnation.
O mon âme ! Tu as reçu souvent cette semence sacrée de la parole de Dieu. N'as-tu pas de reproches à te faire à ce sujet ? Ne l'as-tu pas presque toujours écoutée avec indifférence, comme s'il s'agissait de choses qui t'étaient étrangères, ou par un motif de curiosité, sans avoir l'intention d'y conformer ta conduite ? O mon âme, malheur à toi si tu profanes les dons de Dieu !
Jésus te dit : « Vous savez ce qui est écrit dans la loi : vous aimerez le Seigneur votre Dieu de tout votre cœur, de toute votre âme, de tout vos forces ; et voici le second commandement qui est semblable à celui-ci : Vous aimerez votre prochain comme vous-même. Toute la loi et les prophètes sont compris dans ces deux commandements. »
Prière : Il n'est que trop vrai que j'ai souvent imité votre apôtre Pierre dans son infidélité. Je vous ai renié plusieurs fois, ô le meilleur des maîtres ! J'ai sujet de trembler lorsque je considère mon indifférence pour le péché, et de l'autre. Permettez, ô mon Dieu ! que je vous demande encore une fois pardon. C'est maintenant que je sens combien il est amer de vous avoir abandonné.
Résolutions : Dès ce moment, je veux faire profession d'une dévotion particulière envers la sainte Vierge : je réciterai le chapelet, je rejoindrai un groupe de prière en son honneur.
Lorsque je serai assez heureux pour être en grâce avec mon Dieu, je ferai tous mes efforts pour ne pas lui déplaire à nouveau. Je résisterai courageusement aux perfides suggestions du démon et je ne cesserai d'implorer le secours du ciel pour y réussir.
" Je suis l'Immaculée conception ! "
Extrait du livre de Mgr You : Dans le regard et les sabots de Bernadette
Au jour de l'Annonciation, ce n'est qu'à la quatrième demande de Bernadette que Marie révèle son nom. Aussitôt, la jeune fille court chez Monsieur le Curé, lâchant d'emblée : «Je suis l'Immaculée Conception!»
On raconte que lorsque le Pape Pie IX eut connaissance de ces paroles, il en pleura, lui qui avait proclamé le dogme de l'Immaculée Conception quatre ans auparavant.
Il nous faut découvrir dans ces paroles ce qui a pacifié le cœur de l'Abbé Peyramale puis du Saint-Père, et qui a résonné dans le cœur de Bernadette pendant toute une vie, donnant à l'Église entière la solution de l'énigme qui était en train de se jouer à Massabielle.
Bernadette, en cette matinée du 25 mars, n'est pas en mesure de peser tout le poids de ces paroles. «Sais-tu ce que ça signifie?» lui demande l'Abbé Peyramale, «Non, répond-elle, Immaculée, c'est quelque chose de pur, sans tache!» Elle est bien incapable de répondre que «conception», c'est quelque chose en train de naître entre deux parents, dans l'embrassement de l'amour, dans l'embrasement de l'amour.
Immaculé, pour Bernadette, sans hésitation, c'est le sourire de Marie, sans tache. Transparence de la jeunesse du visage de la Vierge et de son cœur étranger à toutes les manipulations des hommes, des adultes. Cœur neuf dans un visage neuf.
Ce sourire ne cherche pas à prendre possession des personnes, ni même à attirer à soi, mais à Dieu. C'est bien la chasteté de Marie qui transparaît en lui.
Et «Conception»? C'est ce qui arrive entre deux personnes qui s'aiment et ne font plus qu'un par l'amour. C'est un jaillissement de vie entre deux personnes.
Et voici ·que Marie dit : «Je suis l'Immaculée Conception! » Elle ne dit pas : «l'ai été conçue sans péché», même si cela est vrai aussi, mais ce qu'elle dit à Massabielle est beaucoup plus. Elle ne fait pas allusion à un évènement passé, tant d'années auparavant dans le sein d'Anne, par l'action de Joachim.
Elle dit : «Je suis l'Immaculée Conception.» Cela veut dire qu'elle est un jaillissement de vie, qu'elle ne vieillit pas, qu'elle ne prend pas d'années, car elle est continuellement conçue par le Père et le Fils.
La conception continuelle est comme le miroir. En lui, l'image est continuellement conçue, renouvelée et vivante.
Il importe de comprendre que, nous aussi, avons été conçus et devons l'être continuellement, dans la nouveauté du Saint-Esprit.
Luc 2, 2-4 : « Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie. Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville. Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David, appelée Bethléhem, parce qu'il était de la maison et de la famille de David. »
Visions d'Anne-Catherine Emmerich “ - Tome 1 - Deuxième partie - Chapitre V page 85
« Un Ange apparut à Joseph et lui ordonna de conduire Marie à Bethléem, “car c'était là qu'elle devait donner naissance à l'enfant. Il lui indiqua les objets qu'il devait emporter avec lui; ils étaient en très petit nombre... Marie et Joseph se disposèrent pour partir sans retard” malgré les difficultés de ce voyage qui devait être très pénible dans cette saison: le froid était très vif dans les vallées qui coupaient les chaînes de montagnes. “Marie se conforma avec joie à la volonté divine: elle savait que Jésus devait naître à Bethléem, mais son humilité lui avait imposé silence.”
Le voyage de Marie et de Joseph fut en effet long et difficile. Il ne paraît pas utile d'en rapporter les détails. Pourtant, Anne-Catherine note tant de délicatesse et de prévenance de la part de Joseph envers la Sainte Vierge que certains traits méritent d'être cités “Joseph cherchait à consoler Marie. Il était si bon! Il souffrait tant de ce que ce voyage était si pénible... Joseph prenait grande attention à ce que Marie fîthalte souvent.”
O mon âme ! J'admire la confiance de Marie. Que je sois fidèle aux résolutions que votre grâce m'inspirera, et que je m'éloigne soigneusement de toutes les occasions qui pourraient me faire perdre les sentiments d'amour à votre égard.
Faites que je comprenne qu'il n'y a de félicité solide que pour celui qui s'attache à vous servir, et que le cœur sera dans une pérpétuelle agitation si vous ne devenez vous-même le lieu de son repos.
Daignez parler à mon âme, et que la douceur de votre voix qui a ramené tant de pécheurs endurcis, me détermine enfin à mépriser toutes les voluptés du siècle, pour demeurer étroitement uni à vous jusqu'au dernier jour de ma vie. Amen
Prière : O Jésus, apprenez-moi à me diriger d'un esprit tranquille et sûr, comme a pu le faire la Sainte Famille en se drigeant vers Bethléem. En présence de Marie et de Joseph, que je sois entièrement absorbé dans la mer de ce mystère de grâce. Que je sois obéissant et humble comme l'ont été tous les membres de la Sainte Famille. Amen
Résolutions : Lorsque je me verrai livré à des tribulations et à des angoisses intérieures, je penserai aux récompenses immortelles qui me sont promises.
Je me tracerai un règlement de vie. Lorsque je m'en écarterai sans des raisons légitimes, je m'imposerai quelques pratiques de pénitence, le tout avec l'agrément de mon directeur spirituel.
En ce temps-là, Jean le Baptiste entendit parler, dans sa prison, des œuvres réalisées par le Christ. Il lui envoya ses disciples et, par eux, lui demanda : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? »
Jésus leur répondit : « Allez annoncer à Jean ce que vous entendez et voyez : Les aveugles retrouvent la vue, et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, et les sourds entendent, les morts ressuscitent, et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle. Heureux celui pour qui je ne suis pas une occasion de chute ! » Tandis que les envoyés de Jean s’en allaient, Jésus se mit à dire aux foules à propos de Jean : « Qu’êtes-vous allés regarder au désert ? un roseau agité par le vent ? Alors, qu’êtes-vous donc allés voir ? Un homme habillé de façon raffinée ? Mais ceux qui portent de tels vêtements vivent dans les palais des rois. Alors, qu’êtes-vous allés voir ? Un prophète ? Oui, je vous le dis, et bien plus qu’un prophète. C’est de lui qu’il est écrit : ‘Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour préparer le chemin devant toi.’
Amen, je vous le dis : Parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste ; et cependant le plus petit dans le royaume des Cieux est plus grand que lui. »
Le temps de l’Avent, c’est celui de l’avènement : c’est Jésus qui vient. Il nous rejoint dans notre humanité pour « nous nous rendre espoir et nous sauver ». Ce Dieu a un amour de
prédilection pour les pauvres, les petits, les exclus. C’est cette bonne nouvelle que nous retrouvons dans les lectures bibliques de ce dimanche. Elles nous révèlent que Dieu vient à nous pour nous délivrer du mal.
Avec Jésus, nous assistons à la réalisation progressive des prophéties d’Isaïe. C’est cette bonne nouvelle qui est annoncée à Jean Baptiste. Ce dernier a été incarcéré car il gênait les autorités en place. Du fond de sa prison, il réfléchit. Il avait annoncé la venue du Messie. Il l’avait même désigné en montrant Jésus : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ». Il espérait un Messie triomphant qui délivrerait Israël de tous ses péchés ; il jugerait le méchant. Il voyait en lui un justicier qui couperait les arbres improductifs. Voilà l’image qu’il se faisait du Messie de Dieu : c’est celle d’un Dieu qui a pour lui la puissance et qui la manifeste en écrasant ceux qui font le mal.
Or ce que Jean entend dire de Jésus ne correspond pas du tout à ce qu’il avait prévu. Il n’annonce pas le feu du ciel contre les méchants ; il se mêle aux foules ; il accueille les pécheurs ; il prend le risque de relations douteuses. Tout cela ne cadre pas avec l’idée qu’il se fait de la puissance de Dieu. Il envoie donc ses fidèles disciples lui poser la question la plus importante : « Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? »
La réponse de Jésus est déroutante : « Allez rapporter à Jean ce que vous voyez et entendez : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres ». Comme Jean Baptiste, nous risquons parfois d’être enfermés dans nos doutes, nos questions. Nous pouvons nous enfoncer dans des certitudes qui ne sont pas la vérité de l’Évangile. Nous nous faisons alors une fausse idée sur Jésus.
C’est alors qu’il nous faut regarder ce qu’il fait : avec lui, c’est l’AMOUR qui a le dernier mot. L’homme n’est pas un esclave face à un maître qui aurait droit de vie et de mort sur lui. Nous ne devons pas attendre de Dieu la violence que prêchent les intégristes. Le vrai Dieu c’est celui qui envoie son Fils pour chercher et sauver ceux qui étaient perdus. C’est en écoutant Jésus que nous découvrons ce Dieu. Ses paroles sont celles de la vie éternelle.
En nous rassemblant pour l’Eucharistie, nous nous tournons vers Celui qui est à la source de notre joie. Nous te confions Seigneur ceux qui préparent « les fêtes qui approchent » dans une activité fébrile ou un certain désenchantement. Donne-leur de s’ouvrir au Salut qui vient, au vrai sens de Noël. AMEN !