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Date de création : 13.10.2012
Dernière mise à jour :
14.03.2020
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Dans l’Évangile de ce jour (Luc 10, 25-37), saint Luc nous présente l’entretien entre Jésus et un légiste (un maître de la loi). Ce dernier veut connaître les conditions pour accéder au Royaume des cieux : « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? »lui demande-t-il. Jésus, voyant son intention, le renvoie à la loi qu’il est supposé connaître en tant que légiste : « Dans la loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Comment lis-tu (que comprends-tu ?) » Après avoir répondu à la question, Jésus le félicite et l’encourage à vivre cette loi qu’il vient si bien d’énoncer : « Fais cela et tu vivras ».Mais le maître de la loi semble n’avoir pas compris la maïeutique de Jésus, car la réponse à la question qu’on vient de lui poser se trouve dans la loi qu’il vient de réciter : « tu aimeras ton prochain comme toi-même. »Et puisqu’il n’a réellement pas compris, il veut se justifier : « Et qui est mon prochain ? »à cette seconde question, qui fait l’objet de notre méditation, Jésus va explicitement répondre à son interlocuteur en lui racontant une parabole, celle du bon samaritain.
Méditation :En lisant attentivement cette parabole, quatre attitudes peuvent nous intéresser :l’acte odieux des brigands (la violence), l’homme agressé (la souffrance), le comportement du prêtre et du lévite (l’indifférence, l’insensibilité) et enfin l’attitude du bon samaritain (la miséricorde).L’anonymat de ces quatre personnages dans le texte nous suggère un examen personnel, étant donné que nous pouvons nous identifier à l’un d’eux. Par ailleurs, Dieu nous invite à travers ce texte à voir notre prochain en tout homme qui a besoin de nous. Le texte ne nous dit pas la tribu, la race, le statut social, la nationalité ou l’âge de cet homme. L’acte des brigands et la distance du prêtre et du lévite peuvent être taxés d’un manque d’amour. Les brigands ont causé une souffrance qu’aggrave l’indifférence du prêtre et du lévite. Nous sommes donc invités à proscrire toute attitude qui tend vers l’indifférence, l’insensibilité, vis-à-vis des souffrances des autres.
Prière :Seigneur, pardonne-moi toutes les fausses images que j’ai de mon prochain et accorde-moi d’être un signe d’amour au milieu de tes enfants.
Action :Fais-toi le prochain de ceux qui ont besoin de toi aujourd’hui.
« Le jour du Seigneur viendra comme un voleur »Lc 4,31-37
Les textes qui nous sont proposés nous invitent à une grande vigilance dans la foi. En effet, s’il est vrai que Dieu existe et nous protège de tous les dangers, son ennemi, le diable ou démon, est très rusé dans la recherche des moyens pour nous déstabiliser. L’Evangile en effet nous présente la délivrance d’un homme possédé d’un esprit impur dans une synagogue. C’est le Seigneur Jésus, « le Saint de Dieu », qui a eu le pouvoir de chasser ce démon de cet homme, parce qu’il parlait avec autorité (v.32). Nous pouvons en déduire de cet épisode que seuls ceux qui sont unis au Seigneur par la foi peuvent venir à bout du tentateur. En particulier, nous qui sommes chrétiens, nous sommes appelés à demeurer dans la lumière pour pouvoir dire comme David : « Le Seigneur est ma lumière, mon salut, de qui aurai-je peur ? Si le Seigneur est le rempart de ma vie, qui peut m’effrayer ? » (Ps27,1)
Méditation :
« Le jour du Seigneur viendra comme un voleur ». Un voleur arrive toujours dans une maison par surprise. Dieu nous dit aussi qu’il reviendra au dernier jour au moment où personne ne s’y attendra.
Nous, les enfants de lumière de par notre connaissance du Christ, sommes invités ce jour, à reconsidérer le sérieux que nous mettons dans notre suite du Christ.
Comment est-ce que tu vis ta vie chrétienne ? Est-ce que ta priorité est de connaître chaque jour ce que Dieu attend de toi au quotidien par l’écoute de sa parole ? Quel temps réserves-tu au Seigneur pour prier ? Est-ce que ta relation avec les autres (parents, frères, sœurs, amis, collègues, camarades, époux, épouse, responsable, etc.) est fondée sur l’amour que le Christ nous enseigne par sa vie ? As-tu conscience que le fait que tu sois chrétien t’exige un témoignage de vie exemplaire pour la société à travers la pratique des valeurs chrétiennes ? Et ton engagement à servir l’Eglise de Dieu, sais-tu qu’il est pour toi un moyen de sanctification ?
Tous ces moyens sont mis à la disposition des enfants de lumière que nous sommes, alors, vivons en enfants de lumière en pratiquant la foi, l’espérance, et la charité, une charité semblable à celle que Saint Paul décrit en 1 Co13, 4-7.
Prière :
Donnes-moi Seigneur la grâce et la volonté de vivre l’identité chrétienne que tu m’as donnée en m’introduisant parmi les tiens le jour de mon baptême.
Action :
Réorganise par écrit ta vie chrétienne, et prends des résolutions concrètes pour rester uni au Seigneur dans tout ce que tu entreprends
Le pain spirituel que l’Eglise nous donne comme nourriture ce jour nous donne un message très important : En présence de la félicité de Dieu, il n’est plus besoin de le chercher par des privations telles que le jeûne. C’est ce que Jésus veut faire comprendre aux pharisiens. En effet, ces derniers se plaignent de ce que ses disciples ne jeûnent pas comme ceux de Jean. Précisons directement que le jeûne fait partie des obligations de la loi juive. Ce reproche signifie ainsi que Jésus traîne avec lui des gens qui ne respectent pas Dieu, ce qui selon eux s’avère scandaleux. Pour eux, ce serait un argument fort pour rejeter le message que le Christ apporte. Mais, Jésus leur répond ainsi : “Vous ne pouvez pas faire jeûner les compagnons du nouvel époux tant que l’époux est avec eux. Mais un jour l’époux leur sera enlevé ; en ces jours-là, oui, ils jeûneront.” (Lc5,34-35). Autrement dit, avec Jésus, l’ancienne alliance qui consistait à se priver en vue de l’attente du messie n’a plus sa place, puisqu’il est lui-même ce Messie. Le Christ lance à ses auditeurs un appel indirect à la foi en son évangile de paix et d’amour.
Méditation :
L’époux de notre cœur assoiffé d’amour authentique, de paix, de joie, de bonheur infini, n’est autre que le Christ Jésus. Si nous le retrouvons, nous n’avons plus de raison de pleurer ou de nous lamenter comme si nous l’attendions encore. La vraie question qui se pose est la suivante : Est-ce que Jésus est cet époux qui te comble ? Ne cherches-tu pas souvent d’autres sources de bonheur que lui ? C’est l’expérience de ces disciples dont on se plaint dans l’évangile de ce jour. Le plus grand désir de Dieu c’est effectivement de nous voir toujours près de lui : « Père, si tu me les as donnés, je veux qu’ils soient avec moi là où je suis : je veux qu’ils voient ma Gloire… » Jean17,24. L’appel du Seigneur nous est lancé. Qu’allons-nous lui répondre ?
Prière :
Merci Seigneur pour tous les appels que tu me fais malgré mes résistances. Merci parce que tu ne te fatigues jamais de m’aimer et de chercher à me séduire. Je veux désormais te suivre et t’obéir. Donne-moi la grâce d’être convaincu que tu me suffis.
Action :
Renouvelle ton attachement au Christ en lui redisant le « Crédo de Nicée » autant de fois que possible au cours de cette journée.
Aujourd’hui, nous emboîtons le pas à l’Évangile d’hier pour contempler le témoignage de saint Jean Baptiste que l’on appelle le précurseur du Christ. Il est connu comme celui qui a combattu jusqu’au bout pour la justice et la vérité, en donnant sa propre vie.Dans le récit de son martyre que l’Église nous propose en ce jour, notons ceci : « Il ne t’est pas permis d’avoir la femme de ton frère ».C’est en fait ce reproche à Hérode qui a conduit à son arrestation et à son emprisonnement. Quant à Hérodiade la femme en question, elle était acharnée contre Jean et voulait se venger en le tuant ; mais tous craignaient Jean, sachant que c’était un homme juste et saint.
Le récit nous dit ensuite qu’arriva le jour de l’anniversaire de la naissance d’Hérode. À cette occasion, il offrit un banquet pendant lequel la fille de ladite Hérodiade entra et dansa devant les convives. Cela plut à Hérode qui fit serment de lui donner tout ce qu’elle demandera. En concertation avec sa mère, celle-ci vint et exposa sa demande : « Je veux que tout de suite tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste ». Quoique contristé, Hérode ordonna aux gardes d’aller décapiter Jean en prison, ce qu’ils firent et apportèrent sa tête sur un plat à la fille qui la remit à sa mère.
Ainsi donc, la corruption de la pensée et du cœur d’Hérode tout comme la vengeance d’Hérodiade étaient consommées. Les reproches d’adultère que Jean leur fit lui coûtèrent la vie, le martyre. Ces reproches trouveront plus loin leur résonnance dans cette critique même de Jésus : « cette génération adultère et pécheresse » (Mc8,38).Or, reconnaissons que cette situation mortelle résulte du refus de la vérité ou de l’infidélité à Dieu. Le cœur vidé de la crainte de Dieu n’est plus porté qu’au mensonge. Obscurci, ce cœur est prêt à tuer la vérité et ceux qui la défendent pour demeurer dans le péché. Mais, la vérité est éternelle et qui tente de la tuer se prive de ses trésors dont la vie, et se tue soi-même. Partant, Jean Baptiste ne meurt pas, car il porte déjà en lui l’espérance en la Vie Eternelle qu’est le Christ à qui il rend témoignage.
Méditation :
Tout comme Hérode, il nous arrive de ne pas prendre le temps de méditer avant de prendre des décisions ou de faire des promesses aux personnes. N’oublions pas que la Parole donnée peut condamner.
Par ailleurs, Jean-Baptiste a été tué parce qu’il a dit la vérité à Hérode. Nous aussi, sommes appelés à assumer notre appartenance au Christ par le choix de la vérité, selon les valeurs de l’Evangile.
Au regard de l’Evangile de ce jour, que peux-tu dire de ta façon de défendre tes convictions chrétiennes ? Aussi, comment procèdes-tu lorsque tu veux promettre quelque chose ou prendre une décision? Prends-tu le temps de prier pour écouter l’avis du Seigneur ?
Prière :
Seigneur, comme Jean Baptiste, je suis sûr(e) de ton soutien car je veux être désormais un défenseur de la vérité, la vie, l’amour, l’espérance, la paix, la justice…!
Action :
Exerce-toi à éviter le mensonge, des pensées ou intentions mauvaises, la haine de la vérité et le mépris des autres.
L’extrait que nous lisons ce jour (1 Th 2, 1-8) nous immerge dans les méandres du ministère apostolique de Paul et les difficultés y afférentes : « Vous-mêmes savez, frères comment nous sommes venus chez vous, que ce ne fut pas en vain. Nous avions, vous le savez, enduré à Philippes des souffrances et des insultes, mais notre Dieu nous a accordé de prêcher en toute hardiesse devant vous l’Évangile de Dieu, au milieu d’une lutte pénible » (vv.1-2).
En réalité, saint Paul veut leur parler des diverses croix, qui jonchent le chemin de tout chrétien, de tout disciple en général et tout missionnaire en particulier. Mais tous ces obstacles visent à éprouver notre fidélité à Dieu et à affiner notre foi comme on « affine de l’or » selon une expression paulinienne. Endurer ces croix avec joie, est une preuve manifeste de notre participation aux supplices corporelles de Jésus et au salut de l’humanité. Ces marques indélébiles de la souffrance du Christ qui se greffent sur notre chair fragile, témoignent de notre appartenance à la race des chrétiens qui portent les stigmates du Christ souffrant chaque jour à cause de leur foi et leur fidélité à lui. C’est le cas des martyrs, des saints et des chrétiens qui vivent dans les pays communistes où le christianisme est combattu avec virulence, et qui ont tout donné à Dieu jusqu’au sacrifice suprême de leur vie.
Ce qui est en plus remarquable c’est que, saint Paul prêche en parole et en actes : « Comme une mère nourrit ses enfants et les entoure de soins, telle était notre tendresse pour vous que nous aurions voulu vous livrer, en même temps que l’Évangile de Dieu, notre propre vie, tant vous nous étiez devenus chers » (vv.7b-8). Ces paroles marquent une nette démarcation entre la vie de saint Paul entièrement livrée au service de l’Évangile, et celle des pharisiens hypocrites qui « disent et ne font pas ».
Méditation :
Es-tu prêt(e) à suivre l’exemple de saint Paul qui imite le Christ en livrant sa « propre vie » par amour pour Dieu et pour les autres ? Es-tu de ceux qui ne mettent pas en pratique ce qu’ils prêchent aux autres, ou de ceux qui n’appliquent pas les principes qu’ils défendent verbalement ? Ou bien Es-tu de ces parents qui font tout le contraire de ce qu’ils recommandent à leurs enfants ? Ne vois-tu pas le grand décalage qui existe entre tes intentions et ta conduite ?
Prière :
Comme saint Paul qui a su te témoigner en Paroles et en actes, aide-moi, Seigneur, à faire correspondre ma vie à mes discours et aux bons conseils que je donne aux autres.
Action :
Fais l’effort durant cette journée de témoigner le Christ en paroles et en actes.
«Allez, vous aussi, à ma vigne ! »
Méditation :
Nous apprenons de cette parabole des « ouvriers de la onzième heure» que le Royaume des Cieux est à tous. Dieu n’a aucun parti pris pour une personne ou pour un peuple. Il nous aime tous, indépendamment de notre niveau de conversion.
Au regard de la question: « Pourquoi restez-vous ici tout le jour sans travailler ? » , il semble vouloir nous dire que nous ignorons nos potentialités ou talents, alors que « la moisson est abondante, mais les ouvriers peu nombreux… » (Mt 9,37). Sommes-nous donc disposés à collaborer avec lui pour être ses serviteurs et ses ouvriers ?
Prière :
Seigneur, aujourd’hui où tu nous appelles à être des collaborateurs peu soucieux de leur salaire, accorde-nous de nous débarrasser de nos égoïsmes et de nos ambitions démesurées.
Méditation :« Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix sept fois ».
Comment comprends-tu cette réponse de Jésus ? Et comment te sens-tu face à cette elle ? Quelle interprétation en fais-tu ?
En réalité, Jésus veut nous faire comprendre que, le pardon envers nos prochains n'est pas fonction du nombre et ne doit pas être conditionné. Certes, là où est Dieu, le pardon ne saurait faire défaut, car ne pas pardonner, c'est manquer d'amour. Nous sommes donc invités à offrir le pardon à nos frères et sœurs sans limite, sans condition, sans jugement, sans ressentiment, car Dieu ne cesse de nous pardonner.
Sachons en plus que ce qui pourrit le cœur ce n’est pas seulement le geste de tuer, mais surtout la haine. Avons-nous de la haine envers quelqu’un ? C’est le moment de prier le Seigneur pour qu’il nous délivre de ce mauvais sentiment, car on peut être un vrai meurtrier sans avoir fait couler du sang.
Prière : Seigneur, tu nous apprends aujourd’hui à pardonner continuellement ; mais nos cœurs restent blessés, fermés et indisponibles pour le faire ; transforme-les, et accorde- nous la grâce d’être toujours prêt(e)s à pardonner.
Action :En priant le Notre Père, nous disons : « pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés ». Répète cette phrase sans cesse dans ton cœur, tout au long de cette journée.
Méditation :« Si ton frère a commis un péché, va lui parler …» (v. 15).
C’est un conseil que Jésus nous donne pour ramener le pécheur à la conversion. C’est au frère qui a remarqué la faute d’un autre de faire le premier pas. Mais ceci doit être discret pour que le mal reste inconnu si possible, et que le frère puisse conserver sa réputation et son honneur. Or, sommes-nous délicats comme Jésus ou bien nous empressons-nous de publier les défauts des autres ? Avons-nous le sens du dialogue tête à tête ou bien nous contenons-nous d’être des redresseurs publics de torts. Nos interventions visent-elles à « sauver », à « gagner » nos frères ou alors contribuent-elles à les enfoncer davantage dans le péché ?
Prière : Seigneur, toi qui m’inspire l’horreur du péché, fais-moi expérimenter ton pardon afin qu’à mon tour, je sois un instrument de ta miséricorde, de paix et d’amour parfait.
Action : Pense à une personne avec qui tu as eu un différend dernièrement, va vers elle et rétablis la paix entre vous.
Dans la scène de la transfiguration, Dieu nous demande d’écouter son Fils bien-aimé, c’est-à-dire de prêter l’oreille à ce qu’il nous dit et de nous laisser conduire par lui. Il nous dit en quelque sorte : « Faites-lui confiance ; il est crédible, c’est mon propre Fils. En lui, c’est moi-même qui vous adresse la Parole. »
Beaucoup de chrétiens se diront en eux-mêmes : « Si nous avions vécu du temps de Jésus, nous l’aurions écouté. Si du moins il nous apparaissait ou nous parlait en songe, nous l’écouterions. À présent que nous ne le voyons même pas, et que nous n’avons pas son numéro de téléphone, comment l’écouter ? ». Ils oublient qu’il nous a laissés sa Parole, et qu’elle est proclamée chaque jour dans l’Église. À la fin de la proclamation de l’Évangile, le ministre dit : « Acclamons la Parole de Dieu » et beaucoup répondent machinalement : « Nous rendons grâce à Dieu ». Ils ignorent aussi qu’en lisant individuellement ou collectivement les Saintes Écritures, c’est Dieu lui-même qui leur adresse la Parole. Ils ignorent enfin que Dieu leur parle à travers les pasteurs qu’il a placés à la tête de son Église (le Pape, les évêques, les prêtres, les diacres, les catéchistes, etc.). En somme, à maintes reprises et de diverses façons, Dieu nous parle. L’écoutons-nous ?
Prière :Donne-moi Seigneur, une oreille de disciple, afin que je puisse écouter chaque matin ta Parole, pour la mettre en pratique tout au long de la journée.
Action :Dans une prière, renouvelle ta confiance à Jésus et engage-toi à l’écouter davantage et à mettre sa Parole en pratique.
Dans l’Évangile, Jésus se sert encore d’une image pour parler du royaume des cieux. Il le compare cette fois« à un filet qu’on jette dans la mer, et qui ramène toute sorte de poissons… » . Lorsque Jésus tient ces propos, il est face aux marins des bords du lac de Tibériade dont l’activité est la pêche. Il faut avoir vu un filet sortir de la mer avec tout son contenu pour comprendre l’intention de Jésus. De même que dans la parabole de l’ivraie et du bon grain (Mt 13, 24-30), le Seigneur laisse aux hommes un temps pour la conversion, son Royaume est pour l’instant constitué de bons et de mauvais, de l’utile et de l’inutile. Car à la fin des temps, « les anges viendront séparer les méchants des justes ». En attendant l’heure du tri, Dieu fait encore preuve de patience. C’est la preuve que le Royaume est une réalité qui grandit dans le temps et se purifie peu à peu. Certes, Dieu laisse les hommes cheminer lentement, jusqu’au jour où le grand filet divin sera enfin propre.
Cependant, la bonté du Seigneur n’est pas signe de faiblesse, ni de laisser-aller. Il nous prévient que les méchants seront brûlés dans les flammes de l’enfer : « là il y aura des pleurs et des grincements de dents » . Par cette rigueur, Jésus veut réveiller nos consciences. Il n’y a aucun sadisme dans ses paroles, ni aucune vengeance, mais l’amour d’une personne clairvoyante qui veut nous faire comprendre la gravité de l’enjeu. Quand le chirurgien plonge son bistouri dans une plaie purulente, il n’est pas cruel, il veut sauver le malade. C’est ainsi que le Seigneur veut nous faire travailler pour notre salut.
Méditation :« Avez-vous compris cela ? »As-tu compris que le Seigneur te donne du temps pour te convertir ? Ne sais-tu pas que le ciel est à ta portée et qu’il te faut juste mettre les moyens pour y parvenir ? Il est temps de ne plus blaguer avec ta vie. Elle est fragile et brève. Alors mets la sécurité entre les mains du créateur.
Prière : Aide-nous, Jésus, à rester fidèles à ton appel, pour qu’à la fin des temps nous ne soyons pas rejetés mais introduits, avec les bénis de ton Père, dans la joie éternelle.
Action :Trouve du temps en journée pour découvrir le message de promesse et de mise en garde que le Seigneur te dit dans 2P3,1-18.