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Par Anonyme, le 25.07.2021
j'aime vraiment ce message
Par Anonyme, le 25.07.2021
merci mon dieu pour ce nouveau jour que tu m'offres que ton nom soit glorifié à jamais.tout est grâce
Par Stéphane, le 23.06.2021
ma lumière et mon salut c'est le seigneur
Par Anonyme, le 06.06.2021
c'est mon anniversaire
Par Anonyme, le 10.05.2021
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Date de création : 13.10.2012
Dernière mise à jour :
14.03.2020
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La Vierge Marie nous parle de la Passion de Joseph
(Maria Valtorta - T 1 chapitre 21)
“Mon Joseph a eu sa Passion. Elle commença quand il se rendit compte de mon état, et elle dura des jours, comme pour Jésus et pour moi. Et spirituellement elle ne fut pas moins douloureuse. C'est uniquement par la sainteté de Joseph, mon époux, qu'elle s'est maintenue sous une forme tellement digne et secrète qu'elle est passée peu connue à travers les siècles.
Oh! Notre première Passion ! Qui peut en dire l'intime et silencieuse intensité? Qui peut dire ma douleur en constatant que le Ciel ne m'avait pas encore exaucée en révélant à Joseph le mystère... Qui peut dire mon combat contre le découragement qui tentait de m'accabler pour me persuader que j'avais espéré en vain dans le Seigneur ? Oh ! Je crois que ce fut une rage de Satan ! Je sentais le doute me saisir aux épaules et allonger ses tentacules pour emprisonner mon âme et l'arrêter dans sa prière.
Qui pourrait dire avec une exacte vérité la douleur de Joseph, ses pensées, le trouble de ses affections,.. En apparence, c'était un homme trahi par sa femme. Il voyait crouler en même temps son bon renom et l'estime du monde à cause d'elle. Il se voyait déjà montré du doigt et l'objet de la compassion du pays. Il voyait l'amour et l'estime qu'il avait pour moi tomber morts devant l'évidence du fait.
Je veux que vous l'aimiez, mon Joseph, cet homme sage et prudent, patient et bon qui n'est pas étranger au mystère de la Rédemption auquel il a été infiniment lié, parce qu'il usa sa douleur et lui-même pour celui-ci, en sauvant le Sauveur au prix de son sacrifice et par sa grande sainteté.
S'il avait été moins saint, il aurait agi humainement en me dénonçant comme adultère pour me faire lapider et faire périr avec moi le fruit de mon péché. S'il avait été moins saint, Dieu ne lui aurait pas donné la lumière pour le guider dans une telle épreuve..
Mais Joseph était saint... Et par sa charité il vous sauva le Sauveur, tant en ne me dénonçant pas auprès des anciens, qu'en laissant tout par une prompte obéissance pour emmener Jésus en Egypte. Journées peu nombreuses, mais terribles par leur intensité, celles de la passion de Joseph et de ma première passion... Car je comprenais sa souffrance et ne pouvais la lui enlever aucunement pour rester fidèle à l'ordre de Dieu qui m'avait dit: “Tais-toi!”... Et moi, seule dans ma maison... je dus résister au découragement, aux insinuations de Satan et espérer, espérer, espérer. Et prier, prier, prier. Et pardonner, pardonner, pardonner à Joseph son soupçon, sa révolte de juste indigné.”
O mon âme ! Admire l'âme de Joseph, le Juste, si bien ajusté à la présence de Dieu. Que Joseph m'aide à devenir veilleur de cette présence en moi et autour de moi. Cet homme choisi entre tous les hommes pour devenir le père de Dieu, son protecteur, son éducateur, peut me montrer le chemin du silence, de l'obéissance, de l'action pour Dieu.
Prière : O mon Dieu ! Apprenez-moi à prier avec autant d'intensité que le faisait Joseph qui se coupait de tout ce qui l'entourait pour mieux adorer.
Donnez-moi la sagesse de saint Joseph qui non par culture humaine mais par surnaturelle instruction, a su lire dans le livre scellé de la Vierge sans tache.
Accordez-moi la “vue” de saint Joseph qui est entré dans les vérités prophétiques en voyant un mystère surhumain là où les autres n'ont vu qu'une grande vertu. Amen.
Résolutions : Je demanderai souvent à Dieu qu'il daigne étendre et propager le bienfait de la vraie religion. Je prierai pour la conversion des pécheurs, la persévérance des justes et le retour des pécheurs à la véritable foi.
Si je connais des personnes qui sont divisées, je vais tâcher aujourd'hui d'opérer leur réconciliation. Si je ne peux y parvenir, j'adresserai à Dieu de ferventes prières pour qu'il daigne établir dans tous les cœurs le règne de la charité.
Matthieu 1, 1-2 : « Réveillé de son sommeil, Joseph fit ce que l'ange du Seigneur lui avait commandé : il prit chez lui son épouse. Et il ne la connut point jusqu'à ce qu'elle enfantât son fils, et il lui donna pour nom Jésus. »
joseph n'a pas été pour Marie seulement un protecteur. Il est en toute vérité l'époux de Marie, et même s'il ne l'a pas connue selon le vocabulaire hébraïque, même s'il n'a pas eu avec elle des relations conjugales, il est au sens fort, son époux, c'est-à-dire celui qui a été chargé de l'aimer et d'aimer à travers elle ce mystère éblouissant de l'incarnation, dans laquelle Marie a été entraînée, enveloppée, et dont Joseph lui-même est le serviteur. Un poème de Romanos le Mélode dit cela de manière très belle et très lyrique. Il met dans la bouche de Joseph, ces paroles :"Rempli de crainte, d'étonnement, de stupeur, Joseph se dit en lui-même : quelle est cette femme ? Elle m'apparaît aujourd'hui non pas comme elle était hier. Terrible et doux à la fois, tel est l'aspect de ma compagne, je contemple l'ardeur et la neige, un jardin et une fournaise, une montagne fumante (allusion au Sinaï), et une fleur divine dans sa verdure, le trône redoutable et le fragile marchepied du très miséricordieux. O lumineuse dit-il, je vois une flamme, un brasier qui t'environne, protège-moi Marie, ne me consume pas, ton sein est devenu tout à coup une fournaise remplie de feu. Qu'elle ne me brûle pas. Tu veux que moi aussi comme jadis Moïse (allusion de la révélation de Dieu à Moïse dans le buisson ardent), j'enlève mes chaussures, que je t'approche, que je t'écoute, et qu'instruit par toi, je puisse te dire, salut épouse inépousée"
O mon âme ! Considère Joseph qui a été le témoin en quelque sorte, celui qui a entouré de vénération cet inexprimable mystère d'un Dieu qui, dans le sein d'une femme, se fait homme.
En vertu de son mariage avec Marie, en vertu de cet amour conjugal profond qu'il a eu pour Marie et que Marie a eu pour lui, Joseph était à la première place pour contempler en Marie, cet enfant, pour contempler dans cet enfant, le Verbe de Dieu, et toute sa vie en a été transformée, transfigurée.
O mon âme ! Joseph est celui qui peut te conduire jusqu'à la porte du mystère de Dieu qui se fait homme.
Prière : Saint Joseph, vous avez su honorer et aimer comme un époux la femme bénie entre toutes. Dieu a rempli votre cœur de l'affection la plus ardente et la plus pure envers elle.
Implorez pour tous les hommes un respect profond pour le sexe féminin, une attitude chevaleresque qui protège la dignité des femmes.
mplorez pour tous les époux une affection digne et fidèle envers leur épouse, le sens de cet amour chrétien qui respecte les valeurs éternelles, qui soigne non seulement le corps, mais l'âme, et qui sait conduire vers le bien suprême, la possession de Dieu. Ainsi soit-il.
Résolutions : Aussitôt que je me reconnaîtrai coupable d'une nouvelle infidélité à la grâce, je susiterai la contrition en mon âme, et, si je le puis, j'irai à l'église pour y déplorer, dans le silence du sanctuaire, le malheur que j'aurai eu d'offenser le Sauveur.
Toutes les fois que j'éprouverai quelqu'affront, ou qu'on m'adressera des reproches injustes, je me tiendrai intérieurement ce langage : si Jésus, quoiqu'innocent a été traité comme un criminel..., suis-je raisonnable, moi pécheur, de vouloir être traité comme un innocent ?
Voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, samère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avantqu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’actionde l’Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, et nevoulait pas la dénoncer publiquement, décida de larenvoyer en secret. Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange duSeigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils deDavid, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’estlui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole duSeigneur prononcée par le prophète : ‘Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ;on lui donnera le nom d’Emmanuel’, qui se traduit :« Dieu-avec-nous »
Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse.
Nous sommes à une semaine de Noël. C’est pour nous l’occasion de nous préparer à ce grand événement. Nous le faisons chaque jour, mais pas à la manière du monde. Noël c’est d’abord Jésus qui vient. Il nous rejoint au cœur de notre vie. Il est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus. Il veut être présent au milieu de nous et en nous pour nous faire entrer en communion avec Dieu. Un enfant a dit que « Jésus est le plus beau cadeau de Noël »
Avec l’Évangile, nous arrivons à l’annonce de la naissance de Jésus : Nous sommes familiers du récit de l’annonciation faite à Marie dans l’évangile de Luc. Mais dans l’évangile de Matthieu, c’est à Joseph qu’est adressée l’annonce de la naissance à venir de Jésus : « Joseph, ne crains pas de prendre chez toi Marie ton épouse… L’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ». En l’accueillant, Joseph participe au grand projet de Dieu qui est de sauver son peuple de ses péchés. Cet événement nous rappelle que Dieu nous conduit parfois sur des chemins que nous n’avions pas prévus. La fête de Noël vient nous inviter à reconnaître en Jésus le Fils de Dieu. Accueillons-le avec confiance car il est « Dieu avec nous ».
En cette nuit de Noël, notre regard se portera vers ce petit enfant né dans des conditions misérables, enveloppé de langes et couché dans une mangeoire. Il est grand le mystère de la foi qui se contente de signes aussi humbles. Et pourtant, ce petit enfant, c’est le Fils de Dieu. Avec lui, c’est la promesse d’Isaïe qui se réalise. C’est le sauveur qui vient, non seulement pour son pays de Palestine mais aussi pour le monde entier.
Cet envoyé de Dieu compte sur notre foi et notre confiance. Et surtout, il fait appel à chacun de nous pour que son message soit annoncé partout dans le monde. Notre mission n’est pas de « faire croire » mais de « dire » et de témoigner. Le reste c’est lui qui s’en charge ; c’est son Esprit Saint qui agit dans le cœur de ceux et celles qu’il met sur notre route. Le Cardinal Eyt, archevêque de Bordeaux, disait que « nous ne sommes pas deux mille ans après Jésus Christ, mais deux mille ans avec lui. »
À chaque messe, Dieu nous donne des signes pour nous dire qu’il est « Emmanuel » (Dieu avec nous). Quand nous écoutons sa parole, c’est lui qui nous parle. Quand nous allons communier, c’est lui qui se donne en nourriture. N’oublions pas qu’il est né à Bethléem (nom qui signifie « la maison du pain ») et qu’il a été déposé dans une mangeoire. Le Seigneur est également présent à travers les petits, les pauvres et les exclus que nous rencontrons sur notre route.
Noël c’est Jésus qui vient à nous. Prenons le temps de l’accueillir et de l’écouter loin des bruits et de l’agitation du monde. C’est à ce prix que nous pourrons vivre un bon Noël : Confions ces prochains jours au Seigneur : « SeigneurDieu de l’univers, la terre déjà chante sa joie, ta Parole est promesse de renouveau. Nous t’en prions : que l’annonce de notre délivrance nous parvienne, qu’elle nous tienne dans la patience et l’espérance ; et nos voix acclameront ton Envoyé, ta Parole faite chair… Amen ! »
Philippiens 2, 9-11 : « C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. »
O mon âme ! Combien de fois n'as-tu pas éprouvé toi-même l'efficacité de ce nom adorable ! Combien de fois ne t'a-t-il pas soutenue dans tes tentations, soulagée dans tes douleurs, consolée dans tes afflictions ! Non, je ne m'étonne plus qu'au nom de Jésus, tout genou fléchisse dans le ciel et sur la terre. Je ne m'étonne plus que l'invocation de ce nom sacré ait opéré dans tous les siècles et opère encore aujourd'hui des effets si merveilleux : c'est le nom dont les élus ne cessent de faire retentir les portiques éternels. C'est le nom gravé par la main du Tout Puissant sur les murs de la Cité sainte, et célébré par les concerts des Intelligences célestes. C'est le nom du Messie promis depuis tant de siècles à la maison d'Israël. C'est le nom du Créateur, du Rédempteur, du Sauveur de tous les hommes. Nom si plein de charmes qu'il ferait tressaillir les réprouvés eux-mêmes, s'il était possible qu'un élu le prononce dans les sombres demeures que ces réprouvés habitent avec les démons.
Prière : Que l'invocation du nom sacré que vous recevez aujourd'hui me remplisse de force et de courage lorsque je me verrai exposé aux assauts de l'esprit des ténèbres. Que je ne le prononce jamais qu'avec un profond sentiment de respect et de reconnaissance, et que ce nom adorable se retrouve sur mes lèvres lorsque je serai sur le point de mourir.
Résolutions : Je travaillerai sans relâche à lutter contre mes inclinations perverses, et je m'imposerai comme une devoir quelques exercices de piété non commandés, pour suppléer aux œuvres obligatoires dont je me suis si souvent dispensé.
Apocalypse 12, 1-4 : « Un grand signe apparut dans le ciel : une femme, vêtue du soleil, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles. Elle était enceinte et criait dans le travail et les douleurs de l'enfantement. Alors un autre signe apparut dans le ciel : C'était un grand dragon rouge feu. Il avait sept têtes et dix cornes et, sur ses têtes, sept diadèmes. Sa queue, qui balayait le tiers des étoiles du ciel, les précipita sur la terre. Le dragon se posta devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer l'enfant dès sa naissance. »
Combien Marie est élevée par ce titre.
Saint Thomas et saint Bonaventure ne trouvent rien de comparable à la qualité de Mère de Dieu, qui appartient à Marie. Dieu seul est grand, mais la Vierge sainte approche des perfections de la divinité ; elle touche à l'infini ! « Ecoute, homme ! s'écrie là-dessus saint Anselme, contemple et admire ! Le Père céleste avait un fils unique et consubstantiel ; mais il n'a pas voulu que ce Fils ne soit qu'à lui seul. Il en a fait part à Marie qui est véritablement sa Mère sur la terre, comme il est son Père dans le ciel. Quel mystère ! Quel autre miracle encore que Dieu a pu opérer ? La virginité et la fécondité jointes ensemble ; une Vierge qui conçoit dans le temps le même Fils que Dieu, avant tous les siècles, a produit dans l'éternité. » Qui jamais avant Marie n'entendit rien de semblable ? Une femme disait, en montrant ses enfants : « Voilà ma gloire, voilà ma couronne. » Cependant, la renommée qu'avaient acquise ses enfants n'était que l'écho d'un peu de bruit qu'ils avaient fait dans le monde. Mais l'enfant que Marie nous montre et qu'elle peut justement appeler sa gloire et sa couronne, c'est le vrai Fils de l'Eternel, le Sauveur des hommes. Dieu ! Quelle élévation, quelle gloire pour une simple créature !
Toutefois, en étant enfants de Marie, nous n'avons rien à envier au bonheur de la Mère de Jésus, puisque par la sainte communion nous devenons participants de ce même bonheur. En effet, l'Eucharistie n'est-elle pas une extension du divin mystère de l'Incarnation et chacun de nous, après avoir communié, ne peut-il pas s'écrier : Mon Dieu est à moi, je le possède et ce Dieu, malgré sa puissance, ne peut rien me donner de plus grand que lui-même ! Que mon âme le bénisse à jamais : Magnificat ! Désormais donc, regardons la communion comme le plus sublime honneur auquel nous puissions aspirer, et approchons-nous souvent de l'eucharistique. Sainte Gertrude aurait passé, nous assure-t-elle, à travers des épées pour se rendre à la sainte table. Marie ! Que cet empressement soit aussi le nôtre, au moins aux beaux jours de vos fêtes !
O mon âme ! Comprends-tu ce grand mystère ? Puisqu'il n'y a en Jésus-Christ qu'une seule personne, Marie est la mère cette personne, et puisque cette personne est la personne du Fils de Dieu, Marie est véritablement Mère de Dieu. A l'instant même où elle acquiesça à la parole de l'archange, le Saint-Esprit forma de sa chair virginale une chair capable de recevoir une âme humaine et, à ce même instant, cette chair, vivifiée par cette âme raisonnable, fut unie substantiellement au Verbe divin. Puisque la nature humaine du Seigneur entra ainsi, dès que formée au sein de Marie, dans la personne du Verbe, cette personne est née de Marie.
Prière : Vierge très sainte et immaculée, ma Mère, ô Marie, à vous qui êtes la Mère de mon Seigneur, le refuge des pécheurs, j'ai recours à vous aujourd'hui, moi, le plus misérable de tous. Je vous vénère, ô grande Reine, et je vous remercie de toutes les grâces que vous m'avez faites jusqu'ici, spécialement de m'avoir délivré de l'enfer, que j'ai si souvent mérité. Je vous aime, ô ma Souveraine très aimable, et pour votre amour, je m'engage à vous servir toujours, et à faire tous mes efforts pour que vous soyez aussi aimée par les autres. Saint Alphonse-Marie de Ligori
Résolutions : Je me consacrerai chaque jour à Marie, la Mère de mon Sauveur. A chaque difficulté, j'aurai recours à l'aide de Marie, en lui disant : « Marie, passe devant moi, secoure-moi »
Michée 5, 2-3 : « Et toi, Bethléhem Ephrata, Petite entre les milliers de Juda, De toi sortira pour moi Celui qui dominera sur Israël, Et dont l'origine remonte aux temps anciens, Aux jours de l'éternité. C'est pourquoi il les livrera Jusqu'au temps où enfantera celle qui doit enfanter. »
C'est au cœur de la nuit, au cours de la saison la plus rigoureuse, dans la grotte la plus glaciale, habitation des troupeaux plus que d'une créature humaine, que vint à la lumière, à la plénitude des temps, le Messie promis - Jésus - le Sauveur des hommes.
Aucun bruit autour de lui ; un bœuf et un âne réchauffent le pauvre Enfant nouveau-né ; une femme humble, un homme pauvre et fatigué en adoration devant lui
Ne se font entendre que les vagissements et les pleurs de Dieu devenu enfant. Et par ces pleurs, par ces vagissements, il offre à la justice divine la première rançon pour notre réconciliation.
Depuis plus de quarante siècles il est attendu ; c'est avec des soupirs que les Patriarches en avaient invoqué la venue ; les auteurs sacrés avaient prophétisé clairement et le lieu et l'époque de sa naissance… Pourtant tout est silence et il semble que nul ne sait rien de ce grand avènement. Un peu plus tard seulement, des bergers qui gardaient leurs troupeaux dans les champs viennent lui rendre visite. Ils ont été avertis par des esprits célestes de cet avènement grandiose, et invités à se rendre à la grotte où il se trouve.
Qu'ils sont nombreux et importants, les enseignements qui partent de la grotte de Bethléem ! Oh, comme notre cœur doit se sentir brûlant d'amour pour celui qui s'est fait toute tendresse pour nous ! Comme nous devrions avoir au cœur le désir de conduire le monde entier à cette humble grotte, refuge du roi des rois, plus grande que tout palais humain, parce que trône et demeure de Dieu ! Demandons à ce divin Enfant de nous revêtir d'humilité, parce que seule cette vertu nous fera goûter ce mystère rempli de tendresse divine.
Les palais de l'Israël orgueilleux scintillent, mais ce n'est pas en eux qu'est venue au monde la Lumière ! Mettant leur assurance dans la grandeur humaine, baignant dans l'or : ainsi sont les notables de la nation juive ; les prêtres du temple sont pleins de vaine gloire et de superbe ; à l'encontre du sens véritable de la révélation divine ils attendent un Sauveur rabougri, venant dans le monde selon la grandeur humaine et la puissance.
Mais Dieu, qui a toujours à cœur de confondre la sagesse de ce monde, balaie leurs projets et, à l'encontre de l'attente de ceux qui sont privés de la sagesse divine, descend parmi nous dans la plus grande abjection, renonçant à naître dans l'humble maison de Joseph ou même dans celle d'un parent ou d'une connaissance dans la ville de Juda ; et, en quelque sorte rejeté par les hommes, il demande asile et secours à de vils animaux, choisissant leur demeure comme lieu de sa naissance, leur paille pour réchauffer son petit corps délicat. Il fait en sorte que le premier hommage lui soit rendu par de pauvres et rustres bergers qu'il a lui-même, par l'intermédiaire de ses anges, informés de ce grand mystère.
O sagesse et puissance de Dieu ! nous sentions le devoir de nous exclamer – entrés en extase avec ton Apôtre – combien tes jugements sont incompréhensibles et insondables tes voies ! Pauvreté, humilité, abjection et mépris entourent le Verbe fait chair ; nous, cependant, nous comprenons une chose de cette obscurité dans laquelle le Verbe fait chair est enveloppé, nous entendons une parole, nous entrevoyons une vérité sublime : Tout cela, il l'a fait par amour ; il ne nous invite qu'à l'amour, il ne nous parle que d'amour, il ne nous donne que des preuves d'amour.
L'Enfant céleste souffre et gémit dans la crèche, afin que la souffrance nous devienne aimable et méritoire, afin que nous la recherchions : il manque de tout afin que nous apprenions de lui le renoncement aux biens terrestres, il prend plaisir en ces pauvres et humbles adorateurs, pour nous pousser à aimer la pauvreté et à préférer la compagnie des petits et des simples à celle des grands de ce monde.
Ce petit Enfant, qui est tout mansuétude et douceur, veut insuffler en nos cœurs, par son exemple, ces vertus sublimes, afin que dans ce monde déchiré et bouleversé surgisse une ère de paix et d'amour. Par sa naissance il nous indique notre mission : mépriser ce que le monde aime et recherche.
O mon âme ! Transporte-toi à Bethléem ; entre dans la grotte. Qu'aperçois-tu ? Un enfant couvert des lambeaux de la pauvreté, étendu sur la paille, et exposé à l'influence d'une saison rigoureuse.
Quel spectacle ! Est-ce bien là le Messie promis depuis tant de siècles, le désiré des nations, le Sauveur d'Israël ? Est-ce bien là le Dieu sans lequel rien de ce qui existe, n'eût été créé ? Le Verbe admis avant tous les siècles aux conseils éternels, lorsque la grande architecture de l'univers y fut arrêtée ? Ces mains délicates qui s'élèvent et retombent faiblement sont donc les mêmes qui travaillèrent à disperser les horreurs du chaos lorsqu'une voix puissante fit jaillir du sein des ténèbres des flots étincelants de lumière ?
Sous ces dehors humbles et méprisables, la foi m'ordonne de reconnaître le Dieu qui a le ciel pour trône, et la terre pour escabeau. Le Dieu dont la face fait le ravissement des élus, et devant lequel les célestes intelligences se tiennent en tremblant.
O prodige d'abaissement et d'abnégation ! O amour immense de Jésus pour les hommes ! Qui me donnera de pouvoir sonder vos mystérieuses et adorables profondeurs ? Prosternons-nous devant la crèche, et offrons à Jésus tout notre cœur, sans réserve ; promettons-lui de suivre les enseignements qui viennent à nous depuis la grotte de Bethléem, et peuvent presque se résumer en ceci : Vanité des vanités, tout est vanité.
Prière : Adorable Jésus, victime volontaire pour les péchés du monde ! Que votre dévouement est digne de l'admiration et de la reconnaissance des chrétiens ! Vous ignorez tous les complots qui s'ourdissent contre vous, toutes les ignominies et toutes les tortures qui vous attendent. Car votre amour pour nous est plus fort que la mort. Vous savez que notre salut ne peut être accompli autrement. Il n'en faut pas davantage à votre charité pour lui faire braver avec joie toutes les douleurs.
Ai-je jamais payé de retour, ô mon Dieu ! Cet amour infini que vous manifestez pour les hommes ? Suis-je dans la disposition de tout sacrifier plutôt que de vous déplaire ? Aidez-moi à comprendre le prix des ineffables sacrifices que vous vous êtes imposés par amour pour moi. Que je mette à profit les jours que votre miséricorde me donne encore et que je travaille sérieusement à sortir de l'abîme profond où mes péchés m'ont enseveli. Je vous demande humblement cette grâce, mon doux Rédempteur. J'ai la confiance que vous me l'accorderez puisque vous ne refusez jamais rien à la prière d'un cœur contrit et humilié.
Résolutions : Je vais faire une revue sur ma vie passée, et rappeler dans mon esprit les principales chutes que j'ai faites depuis l'âge de raison, afin que ce souvenir détruise pour toujours en moi cette dangereuse confiance que j'ai trop souvent en mes propres forces.
Si je connais des personnes qui sont divisées, je vais tâcher aujourd'hui d'opérer leur réconciliation. Si je ne peux y parvenir, j'adresserai à Dieu de ferventes prières pour qu'il daigne établir dans tous les cœurs le règne de la charité.
Tout au long du temps de l’Avent, nous avons médité sur la venue de Jésus. Cette venue était annoncée depuis longtemps par les prophètes de l’Ancien Testament, en particulier par Isaïe. Son message d’espérance était adressé à un « peuple qui marchait dans les ténèbres ». À son époque, c’étaient les ténèbres de l’exil et de l’oppression étrangère. Ça avait duré 40 ans. Aujourd’hui, nous connaissons les ténèbres du terrorisme et des violences de toutes sortes.
Mais voilà qu’en ce temps de Noël, nous entendons une bonne nouvelle : le Seigneur ne nous abandonne pas. Il vient à nous. Il vient « nous rendre espoir et nous sauver ». Tout au long des Évangiles, nous l’entendons nous parler d’un Dieu qui est Père, un Père qui aime chacun de ses enfants. Il est venu « chercher et sauver ceux qui étaient perdus ». Le vrai Dieu n’a rien à voir avec une religion qui fait massacrer des innocents, des hommes, des femmes et même des enfants. La fête de Noël vient nous rappeler que le vrai Dieu est AMOUR. Il ne sait pas être autre chose. Dans un monde pollué par la haine et la violence, il est celui qui nous apporte la vraie lumière.
Ce Jésus dont nous fêtons la naissance a été annoncé aux bergers. Quand nous faisons la crèche dans nos maisons, nous les mettons en bonne place mais beaucoup ne savent pas trop qui ils étaient. En fait, ils faisaient partie d’une catégorie vraiment méprisée. C’étaient des hommes rustres qui n’avaient pas l’habitude de fréquenter les lieux de culte. À travers eux, c’est la bonne nouvelle qui est annoncée aux petits, aux pauvres et aux exclus. Et cela, nous le retrouvons tout au long des Évangiles. Jésus est venu pour nous dire qu’ils ont la première place dans le cœur de Dieu.
C’est vrai, les Évangiles nous rappellent la mission de Jésus auprès de ceux et celles qui sont accablés par des souffrances de toutes sortes. Il a accueilli tous ceux et celles qui étaient infréquentables à cause de leur mauvaise vie. Il a ouvert la porte de la Lumière à Marie-Madeleine, Zachée, Matthieu le publicain, la femme de Samarie et bien d’autres qui étaient rejetés par la société bien-pensante de l’époque. Avec lui, c’est la victoire de l’AMOUR sur le mal et la mort.
Cette bonne nouvelle n’est pas que pour les gens d’autrefois. Elle est pour tous les hommes de tous les temps. Elle doit être proclamée dans le monde entier, y compris dans les « périphéries ». Des associations s’organisent pour aller vers les plus pauvres, les personnes seules, celles qui sont à la rue, celles qui n’ont pas les moyens de faire la fête. Des messes sont célébrées dans les prisons et les hôpitaux. Le Christ rejoint tous ceux et celles qui sont accablés par la souffrance, la maladie, le deuil, le chômage, les conflits familiaux. Bien sûr, il ne va pas faire un miracle pour résoudre tous nos problèmes. Mais il marche avec nous. Parfois même, il nous porte. Il nous ouvre un chemin d’espérance.
Fêter Noël c’est accueillir cette bonne nouvelle qui vient changer notre vie et celle du monde. Ce Jésus dont nous fêtons la naissance continue à venir. Il frappe à notre porte. Dieu continue à nous envoyer son Fils. À l’approche de Noël, nous sommes donc invités à l’accueillir, lui donner la première place dans notre vie et faire « tout ce qu’il nous dira. » Avec lui, c’est la joie et l’amour qui entrent dans notre vie. Il veut habiter le cœur des hommes. Alors oui, soyons dans la joie et l’allégresse. Un enfant a dit que « Jésus est le plus beau cadeau de Noël ». Il avait tout compris. Ils sont nombreux dans notre monde ceux et celles qui vont fêter Noël sans penser à cette bonne nouvelle. Tout est prévu, le sapin, les décorations, les cadeaux, le réveillon, mais n’oublions pas Celui qui est à l’origine de ces festivités.
L’Eucharistie qui nous rassemble en cette fête de Noël nous rappelle que le Christ ne cesse de vouloir nous rejoindre. Il continue à vouloir venir chez les siens. C’est un cadeau extraordinaire qui nous est offert à tous, gratuitement et sans mérite de notre part. Avant la communion, nous entendons le prêtre nous dire : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. » Ces paroles ne sont pas que pour l’assemblée qui est présente à l’église. Elles sont pour le monde entier. Le Christ ne demande qu’à se donner à tous. Heureux ceux qui ont de cœur de pauvre pour laisser le Christ entrer dans leur vie.
En ces jours de fêtes, nous recevons les paroles de ce chant comme un envoi en mission :
Allez dire à tous les hommes:
Le Royaume est parmi vous,
Alléluia, Alléluia!
Le Royaume est parmi vous.
. Nous vous adorons, ô Enfant Jésus, notre Roi, nous vous bénissons,
nous vous aimons de tout notre coeur, de toute notre âme, de toutes nos forces;
Nous vous offrons, donnons, consacrons et immolons notre coeur.
Recevez-le et gardez-le tout entier,
purifiez-le, illuminez-le, afin que vous viviez et régniez en lui, maintenant, toujours et dans la suite des siècles. Ainsi soit-il.
O Saint Enfant-Jésus
qui répandez vos grâces sur ceux qui vous invoquent,
regardez-nous prosternés devant Vous
et écoutez notre prière.
Nous Vous recommandons tous les nécessiteux
qui se confient à votre Divin Coeur.
Etendez sur eux votre main toute-puissante
et venez au secours de leur indigence.
Etendez la main sur les malades
pour les guérir et sanctifier leurs peines ;
sur les affligés pour les consoler ;
sur les pécheurs pour les attirer
à la lumière de votre grâce ;
sur ceux qui, accablés par la douleur et la misère,invoquent avec confiance votre aide pleine d’amour.
Etendez la main encore sur nous pour nous bénir.
Accorde ô Petit Roi,
les trésors de votre miséricorde au monde entier
et gardez-nous maintenant et toujours
dans la grâce de votre amour.
Amen !
Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé, et tout Jérusalem avec lui. Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ. Ils lui répondirent : « À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète : ‘Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Juda, car de toi sortira un chef, qui sera le berger de mon peuple Israël.’ » Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ; puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez-vous renseigner avec précision sur l’enfant. Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. » Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant. Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.
Cette fête de l’Épiphanie nous invite à ouvrir nos horizons. Ce n’est pas seulement aux juifs que le mystère de Dieu est offert. Il n’est pas seulement pour ceux qui se reconnaissent chrétiens. Il est pour toute l’humanité. Tous peuvent, en toute liberté, découvrir les merveilles d’amour, de justice et de paix que Dieu leur propose. L’Épiphanie c’est donc la fête de tous les chercheurs de Dieu. Ils sont nombreux aujourd’hui tous ceux et celles qui se posent des questions sur lui.
L’Évangile nous parle de ces mages, des étrangers venus d’Orient pour se prosterner devant le roi des juifs qui venait de naître. Si nous lisons ce récit au pied de la lettre, nous risquons de nous poser des questions : pourquoi l’étoile s’éclipse-t-elle sur Jérusalem ? Que peut faire Marie avec de l’or, de l’encens et de la myrrhe ? En quoi cette naissance concerne-t-elle des étrangers ?
En fait, l’évangéliste n’a pas cherché à faire un reportage. Son vrai message est ailleurs. À travers ces étrangers, c’est le monde entier qui est appelé à Jésus. Pour le découvrir, nous sommes invités, nous aussi, à nous mettre en route. Comme il l’a fait pour les mages, il nous rejoint dans ce que nous vivons. Il nous donne à tous une étoile pour nous guider vers le beau, vers le bien, vers son Royaume d’amour. Même chez les plus endurcis, il peut y avoir un geste de tendresse. Ce n’est pas pour rien que la Bible nous dit que nous sommes créés à l’image et à la ressemblance de Dieu.
Mais voilà que les mages ont perdu de vue l’étoile qui les guidait. Ils se sont dirigés vers ceux qui doivent savoir, les scribes et les chefs des prêtres qui connaissent la Bible. C’est aussi important pour nous : Dans notre cheminement, nous avons besoin d’être guidés par les Écritures et de nous en nourrir. Les paroles de Jésus sont celles de la vie éternelle.
Les mages arrivent donc à la crèche. Ils y trouvent l’enfant avec Marie sa mère. Ils se prosternent et lui offrent leurs cadeaux. Ils ont choisi ce qu’il y a de mieux : l’or nous dit qu’il est roi ; l’encens nous dit qu’il est Dieu. La myrrhe, qui sert à embaumer les morts, nous dit qu’il est homme, destiné à mourir. Tout cela est révélé à des païens totalement étrangers à la religion juive. Et nous, qu’avons-nous à offrir au Roi du monde ?Il n’a pas besoin de pierres précieuses. Le trésor auquel il tient le plus, c’est une vie remplie d’amour. C’est cela que nous pouvons lui offrir.
En ce jour de l’Épiphanie du Seigneur, il n’est plus possible de rester bien entre nous. Le Christ est venu pour tous les hommes du monde entier. Nous les portons tous dans notre prière. Notre priorité doit être comme celle du Christ pour tous ceux et celles qui ne connaissent pas Dieu. En ce dimanche, notre solidarité et notre prière sont tout spécialement pour les communautés chrétiennes d’Afrique. Et bien sûr, nous n’oublions pas nos pays d’ancienne chrétienté qui ont un besoin urgent d’une nouvelle annonce de l’Évangile. Le Christ doit être présenté à tous avec la même chaleur et la même joie que Marie aux mages.
« Où est le Roi des Juifs qui vient de naître ? » Il est dans le Pain Partagé, dans l’Eucharistie que nous allons célébrer ensemble. « Allez-vous renseigner avec précision sur l’enfant… » Paradoxalement, Hérode nous donne un bon conseil : Se renseigner sur le Christ, être des chercheurs de Dieu pour mieux le connaître et en témoigner autour de nous. Les incroyants attendent de nous une foi plus éclairée. Après nous être nourris de la Parole et du Corps du Christ, nous sommes invités à repartir « par un autre chemin » pour rendre compte de l’espérance qui nous anime. Que cette Épiphanie soit la fête de tous ceux qui cherchent Dieu.