Date de création : 13.09.2012
Dernière mise à jour :
05.11.2024
370280 articles
>> Toutes les rubriques <<
· GIFS ANIMAUX (2000)
· GIFS FILLES SEXY (252)
· BELLES FILLES 1 (4000)
· LES FELINS (3000)
· GIFS COUPLES (503)
· ACCESSOIRES TUBéS POUR CREATIONS 1 (3000)
· ANIMAUX 1 (2700)
· TUBES DISNEY (2000)
· ENFANTS (3000)
· CADRES (2000)
SAINTE BARBE LE 4 DECEMBRE
Sainte Barbe, que l'on fête le 4 décembre, est la Sainte Patronne des Sapeurs-Pompiers.
Une protectrice dont ils ont grand besoin, nos valeureux pompiers qui bravent si souvent le danger pour sauver des vies.
Sainte Barbe protège également les mineurs et artificiers.
Planter le blé de la Sainte Barbe, 20 jours avant Noël, soit le jour de la Sainte-Barbara, reste une des traditions calendales les plus suivies en Provence.
Cette tradition nous vient de l’époque romaine, et la légende indique que si la germination se fait bien et si le blé est vert, la prochaine moisson sera abondante.
Afin de ne jamais oublier Sainte Barbe, les provençaux plantent du blé dans 3 coupelles, le jour de la Sainte Barbe (transformée par l'église en 1969 en Sainte Barbara), le 4 décembre.
C'est là le début réel des fêtes calendales (de Noël) en Provence. Lors du gros souper, trois coupelles de blé sont disposées sur la table. Les trois coupelles représentent la trinité, que l'on retrouve également parmi d'autres traditions provençales.
La tradition veut que si le blé est bien germé le 25 décembre, la moisson suivante sera bonne.
On dit également à cette occasion :
Quand lou blad vèn bèn, tout vèn bèn !
En 1979, Barbe a d’ailleurs été rayée du calendrier catholique et romain pour être remplacée par Barbara, son vrai nom en latin et en grec. Allez savoir pourquoi les Français sont les seuls à ne pas avoir adopté le nom originel de la Sainte… préférant garder Barbe !
Par la barbe de Merlin, qui est donc cette sainte Barbe ?
Comme son nom ne l’indique pas, elle n’est pas la sainte patronne des barbiers et encore moins des raseurs…
Pour tout vous dire, et comme certains le murmurent déjà dans l’assistance, Sainte Barbe est, entre autres, la sainte patronne des pompiers, des artilleurs, des sapeurs, des canonniers, des artificiers, des ingénieurs de combat, des métallurgistes, des démineurs et autres corporations liées au feu ou au travail souterrain. Elle veille également sur les pétroliers militaires et l’École polytechnique. Et avant que ceux qui se trémoussent déjà sur leur chaise pour ajouter une corporation ne se manifestent, cette liste est loin d’être exhaustive… Pour être plus générale, sainte Barbe protège de la foudre, de la mort subite et est invoquée pour prévenir les accidents liés à l’explosion de la poudre à canon. Fêtée le 4 décembre, elle est aujourd'hui davantage synonyme de cohésion que de recueillement.
Pour ce qui est de sainte Barbe elle-même, qui est-elle donc ? Je vous le donne en mille… C’est une martyre ! Et cette dernière, comme ses pairs, a eu une mort plutôt… barbare ! Je vous laisse juger par vous-même...
Direction le IIIe siècle. Plus exactement vers l’an 235. A cette époque, Barbe est une jeune fille d’environ 16 ans. Elle vit en Asie Mineure, à Nicomédie, aujourd’hui la ville d’Izmit, dans l’actuelle Turquie. Barbe est belle comme le jour (c’est la légende qui le dit !) et son père, Dioscore, décide de l’enfermer dans une tour-prison-palais pour la protéger des demandes en mariage qui pleuvent sur elle. Mais sa beauté n'est pas la seule cause de son isolement : Barbe croit intensément en Dieu, et à cette époque, la foi chrétienne n’est pas très bien vue dans cette magnifique contrée… Dioscore s’absente, et Barbe profite de ce laps de temps pour approfondir en secret sa foi chrétienne : apparition du Christ, baptême, et BTP sont au programme, puisqu’elle entreprend de faire percer une 3e fenêtre à son donjon, afin de symboliser la Trinité. A son retour, Dioscore entre dans une colère monumentale en comprenant l’importance des croyances de sa fille. En bon père cruel qui se respecte, il met le feu à la tour. Barbe réussit à s’enfuir, avant d'être rattrapée par son cher papa qui l’enferme de nouveau dans un donjon (un peu moins luxueux que le précédent) avant de la livrer au gouverneur. Barbe est alors jugée et suppliciée. Portée par sa foi et les interventions divines qui la guérissent et la protègent des douleurs, elle refuse d’abjurer la religion chrétienne. Les tortures s’enchaînent, pour finalement aboutir à la décapitation, un certain… 4 décembre ! Son père se porte volontaire pour mettre fin à la vie de la jeune Barbe. Son geste accompli, il est aussitôt frappé par la foudre et retombe en un petit tas de cendres.
On comprend maintenant le rapport entre une jolie jeune fille torturée et la foudre, le feu et autres explosions…
Aujourd'hui, 4 décembre, c'est la Sainte-Barbe : ce jour-là, en Provence, il est de tradition de planter dans une petite soucoupe du blé ou des lentilles. Les pousses qui en résulteront constitueront un présage pour la prospérité de la famille durant l'année à venir. Il est d'ailleurs un dicton qui dit : "Quand lou Blad vèn bèn, tout vèn bèn" (quand le blé vient bien, tout vient bien) : si la pousse est belle, droite et bien verte, elle préfigure bonheur et prospérité. Couchée et jaunie (mais il n'y a pas de raison...), elle annonce hélas moins de chance...
Pour ce faire, on met à germer quelques grains de blé sur un lit de coton humide, dans trois soucoupes qui symbolisent la Trinité ; dès lors, on les choie particulièrement : on les déplace du bord de la cheminée au soleil de la fenêtre et on les arrose régulièrement. Ces "petits champs" seront intégrés à la crèche le moment venu.
On a également aimé la belle idée de Jullia : prendre de grosses pommes de pin que l'on laisse s'ouvrir devant la cheminée (à défaut, une autre source de chaleur...) ; puis les garnir de blé que l'on aura fait tremper la veille. Mettre les pommes de pins dans de petites coupelles avec un peu de coton au fond, arroser régulièrement, exposer à la lumière... et attendre patiemment que cela pousse
Il était auparavant de tradition qu'avant que le blé ne commence à dépérir, faute de place pour ses racines, on aille le planter aux quatre coins d'un champ ensemencé : cela favorisait de meilleures moissons.
D'autres traditions avaient cours dans des temps plus anciens ; dans le Var, on gardait un peu de blé séché de Noël et, lors de gros orages, on en jetait une pincée dans le feu en invoquant Sainte Barbe, protectrice des artificiers, afin qu'elle protège la maison de la foudre.
Quoi qu'il en soit, ce 4 décembre nous inspire notre dicton du jour : "quand le blé est semé, à la crèche il faut déjà penser..."