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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
124619 articles
La crèche animée
Damien habitait le manoir qui se situait au centre du hameau. Son père était riche et passait sa vie plus souvent en voyage qu'à la maison. Sa mère était morte à sa naissance. Aussi, son véritable parent était la gouvernante Mélanie. Cependant, du fait de sa lignée aristocratique, Damien ne tolérait guère de devoir obéir au premier venu. Il avait, en effet, hérité de la fierté ancestrale. La pauvre Mélanie était alors partagée entre le respect dû au fils du Comte et la tâche ardue qui lui était confiée. Elle s'était fait le devoir de parvenir à l'éduquer afin de le rendre bon et intelligent. Mais plus elle s'efforçait de conduire Damien sur cette voie et pires étaient ses réactions. Le Comte avait fait venir un précepteur de la capitale et avait ouvert la classe à tous les enfants du hameau. Ce geste lui avait valu le respect de tous les habitants de la contrée. Les discussions avec le précepteur confirmaient les soupçons de Mélanie. Elle reçut bientôt des plaintes quotidiennes. Le précepteur et la gouvernante s'étaient liés, à force de se rencontrer pour parler de Damien et de son instinct dominateur qu'ils ne parvenaient plus à briser. Rien ne réussissait à le détourner de ses farces avilissantes. Rien ne venait à bout de son cœur de marbre aussi dur que les pierres du manoir dans lequel il était né.
Ce jour-là, il n'avait pas cessé de faire des misères à Sophie car elle avait avoué avoir été touchée par la beauté des sonnets de Ronsard et avait offert un merveilleux poème à toute la classe. C'était comme s'il refusait tout ce qui faisait plaisir. Il ne pouvait d'ailleurs supporter que cela se produise dans son entourage. Il devint alors fou, comme s'il ne pouvait accepter que d'autres croient au bonheur. Durant la récréation, il s'approcha de Sophie et lui dit que son poème était bon pour les bonnes femmes, et qu'il ne pouvait, lui, accepter un pareil devoir d'une lèche-bottes qui espérait s'attirer ainsi les faveurs du précepteur. Il lui dit qu'il n'était pas dupe, qu'il voyait au fond d'elle la pire des intéressées et qu'il ne laisserait pas cela se passer ainsi. Sophie éclata en sanglots devant tout le monde. Que faire de Damien ? La gouvernante et le précepteur ignoraient comment arranger la situation. A chaque remontrance qu'ils osaient lui faire, Damien leur montrait aussitôt que leur autorité était déplacée.
Une lettre du Comte parvint le premier décembre. Quand Mélanie en lut le contenu, elle crut entrevoir un sourire éclairer le visage de Damien lorsqu'il apprit que son père serait là pour passer Noël avec eux. En tout cas, ses vilenies firent place à une excitation presque joviale. Il se comportait mieux à l'école et ses camarades n'avaient plus à pâtir de ses tortures. La gouvernante et le précepteur se rencontrèrent beaucoup moins fréquemment. Tout le monde croyait alors que Damien avait changé. Même Sophie parvenait à se détendre et à s'épanouir sans qu'il intervînt pour la rabrouer. Mélanie supposait que la lettre avait fait de l'effet. C'était réjouissant ! Après tout, le Comte n'avait pas remis les pieds dans la maison depuis Noël dernier, et les choses s'étaient effectivement détériorées
au fils des promesses de visite tombées dans l'oubli .
Le vingt décembre, alors que la neige tombait sans relâche depuis la veille, un télégramme laconique portant la signature du Comte arriva du Havre : "suis obligé partir pour Nouveau Monde – stop. Reviendrai dès que possible – stop". Mélanie craignit que Damien ne retombât dans son humeur précédente, au moment où tout le monde pensait qu'il avait changé. Et elle n'eut pas tort. A la lecture du télégramme, il fut pris d'une crise de pleurs, suivie d'une crise d'hystérie. Mélanie ne parvint pas à le calmer. Aucune parole, encore moins les plus douces, n'avaient raison de sa tristesse. Il avait beau passer sa colère sur tous les objets qui tombaient sous sa main, cela ne suffisait point à l'apaiser. Finalement, il gagna sa chambre et tomba en larmes sur son lit. Mélanie put souffler un peu. Elle espérait vivement qu'il parviendrait à surmonter sa déception par lui-même car elle ne savait plus que faire.
Deux heures plus tard, Damien réapparut dans la cuisine. Mélanie ne savait que dire pour engager la conversation. Damien s'y attarda sans but et sans âme, mais comme rien ne pouvait l'apaiser, il quitta la pièce sans mot dire. Mélanie soupira. Ensuite, un lourd silence pesa dans tout le manoir. Elle préférait même le vacarme de tout à l'heure. Soudain, elle eut un mauvais pressentiment. Elle se leva aussitôt et partit à sa recherche. En vain, elle ne le trouva pas à l'intérieur de la bâtisse. C'est alors que Mélanie sentit un vent froid : la porte d'entrée était grande ouverte. Elle passa son châle en hâte et suivit les traces de pas laissées dans la neige par Damien. Elles la conduisirent vers la remise dont la porte était ouverte. Elle s'arrêta net. Des marques de sang tachetaient le sol. Elle courut à l'intérieur et y découvrit un spectacle qui la fit presque vomir : Damien avait passé sa colère sur les lapins. "Le monstre", pensa-t-elle. Mais il n'était plus là. Elle ne le vit plus de toute la soirée.
Le lendemain matin, Damien apparut tout ragaillardi dans la cuisine et alla assister au cours comme si rien ne s'était passé. Et Sophie, qui avait cru qu'il était redevenu un petit garçon à qui l'on pouvait se confier, en fit les frais la première. Même le précepteur faillit quitter la classe de désespoir. Son comportement empira au fil des jours restants jusqu'à Noël. Mélanie avait peur de Damien maintenant. Elle n'espérait qu'une seule chose : que le voyage du Comte fût remis à plus tard et qu'il arrivât ici dès la fin de la journée. On était le vingt-quatre, soir du réveillon de Noël, et elle ne savait que faire de Damien durant la veillée. Quelques âmes charitables s'étaient offertes pour l'inviter mais il avait refusé. Mais Mélanie ne se voyait pas l'amener chez sa sœur qui était malade. Et passer le réveillon seule avec lui la rebutait, surtout que c'était son seul jour de congé et l'unique moment où elle pouvait voir sa famille et prendre des nouvelles de sa sœur. Ce fut à contrecœur qu'elle lui annonça à dix-huit heures :
- "Je t'ai préparé un bon repas de Noël. Il y a de la dinde, des marrons et tout ce que tu aimes. Je dois partir maintenant, je vais réveillonner chez ma sœur, tu sais où."
Damien se tut, peut-être plus par malice que par honte. Il sentait bien que Mélanie culpabilisait d'avoir à l'abandonner pour la veillée de Noël mais que, par sa faute, elle n'osait pas l'amener chez sa sœur malade. La mort dans l'âme, Mélanie quitta la triste demeure patricienne, bien peu accueillante pour une veillée. Elle se remémora durant un bref instant les somptueux banquets qu'elle avait préparés jadis, du temps du grand-père, alors que tout le monde vivait dans la gaieté. Damien traîna ses savates d'une chambre à l'autre. Toutes les pièces étaient vides et froides. Il se trouvait bien seul. Tout à coup, pour la première fois de son existence, il comprit qu'il était seul et il se sentit triste à cette pensée. Il aurait voulu un père, une mère, des frères et des sœurs. Il était jaloux du bonheur des autres. Il avait envie de détruire leur bonheur car ils n'avaient pas à être heureux devant lui. Il pénétra dans la chambre de sa mère. Cela faisait dix ans que plus personne ne s'y était introduit. L'odeur du renfermé avait supplanté l'odeur qui y régnait alors, et Damien pleura à l'idée qu'il n'avait jamais connu la douceur de sa mère. Il caressa une gravure. Comme sa mère était fine ! Elle devait être aussi douce que fine. Il ragea. Il n'avait pas pu entendre une seule fois sa voix affectueuse. Que le monde était injuste ! Et traînant son âme en peine, il passa plus loin et gagna le salon. Là, un sapin gigantesque aurait dû illuminer la pièce et une crèche grandiose aurait rappelé à chacun son enfance. Cependant, aujourd'hui, il n'y avait ni sapin, ni crèche.
C'est alors qu'il se rappela avoir passé avec son père une merveilleuse veillée de Noël, où il s'était extasié de bonheur devant une crèche et un sapin. Il devait donc exister une crèche, quelque part dans la maison. Il se rua sur-le-champ dans le grenier. Surmontant sa peur des craquements, du froid et des fantômes, il fouilla parmi les bibelots poussiéreux et découvrit enfin son trésor. Il souffla sur la poussière qui s'était accumulée et emporta la crèche dans ses bras. Il redescendit au salon et la plaça à l'endroit où elle aurait dû se trouver. Il alluma la bougie qui fit office de foyer pour les figurines et qui diffusa la seule lueur de la pièce obscure. Oui, cela donnait une couleur de Noël. Puis Damien alluma un feu dans la cheminée. Il sentit bientôt une douce chaleur l'envelopper, alors qu'un parfum de hêtre s'échappait dans la pièce. Satisfait, il se coucha sur le sol, au pied de la cheminée, et contempla inlassablement la crèche. Tout à coup, il lui sembla que les figurines s'étaient animées. Il frotta ses yeux, pensant que des larmes ou que la lueur scintillante de la bougie lui jouaient des tours. Mais non, les figurines s'activaient. Joseph caressait Marie qui tenait le nouveau-né. Le bœuf soufflait sur le nouveau-né avec un bruit rauque.
- "Il va vite se réchauffer maintenant".
C'était Joseph qui avait parlé à Marie.
- "On devrait peut-être remercier notre hôte de nous avoir offert du feu".
- "Tu as raison, Marie. Regarde comme il a l'air bien triste !"
- "Eh, eh ! Toi, le grand, comment tu t'appelles ?"
Elle s'adressait à Damien. Il n'en revenait pas.
- "Da... Damien".
- "Merci de nous avoir emportés ici-bas, Jésus risque moins de souffrir du froid, il est encore frêle, même s'il est le fils de Dieu".
Damien demeurait abasourdi.
- "Mais... mais vous êtes vivants !?"
- "Aide-nous à laver le fils de Dieu, apporte-nous de l'eau".
Damien se précipita à la cuisine et revint avec un verre à liqueur rempli d'eau qu'il plaça près de la couche du Seigneur.
- "Merci, elle est un peu chaude, mais c'est parfait", déclara Marie. "Tu es un gentil garçon, Damien".
Damien sentit des larmes couler le long de ses joues. Non, il ne pouvait accepter un tel compliment, surtout quand il avait été si exécrable.
- "Ce n'est pas vrai, protesta-t-il, je ne suis pas si gentil que ça !"
Les figurines s'arrêtèrent interdites car ils sentaient que ce petit garçon était plein de bonté. Quelles raisons le poussaient à réagir de la sorte ?
- "Damien, nous sommes là et Jésus aussi", dit Marie. "Et regarde-le. Songe qu'il est le fils du Tout-Puissant, qu'il a droit à tous les honneurs, et que son père l'a placé dans cette condition, si misérable soit-elle, dans une forme charnelle qui subit les attaques de la paille alors qu'il mériterait des draps de soie. Son père l'a pratiquement renvoyé de son royaume et lui a dit : "Va, ton devoir t'appelle". Et il est venu sans rechigner, sans maugréer et regarde-le, regarde comme il sourit, comme il essaie d'illuminer les autres par sa simple présence. Peu lui importe ce que son père lui a dit, dans quelle misère il l'a placé. Difficile, ça l'est aussi pour lui, tout comme pour toi".Damien se sentit révolté. Il se leva et s'enfuit pour cacher sa peine. "Ils ne sont pas mes amis", pensait-il. Il disparut dans la cuisine, mais il était totalement seul. Pourquoi fallait-il qu'il gâche tout à chaque fois qu'il se faisait des amis ? Il protestait, car, en fait, s'il avait voulu être méchant, c'était à cause de son père qui n'était jamais là ou de sa mère qu'il n'avait jamais connue. Il finit par comprendre ce que Marie avait essayé de lui dire. Il n'était pas le seul dans ce cas, même Jésus aurait pu agir comme lui. Ce n'est pas parce qu'on nous a mis dans une situation détestable que l'on doit en vouloir au monde entier et à au bonheur des autres. Non, il faut vivre ce dont on a envie et ce, comme on le ressent. Et qu'est-ce que ressentait Damien au plus profond de lui ? Il avait envie d'aimer, de faire plaisir, d'apporter du bonheur aux autres par sa simple présence. Il avait plutôt agi à l'opposé de cela. Il s'était refusé toute satisfaction et avait même empêché les autres d'être heureux. Des sanglots le secouèrent, alors qu'il remarqua tout le mal qu'il avait causé. Il fallait vivre, s'épanouir, malgré ce que le sort lui avait réservé. Il revint remercier les figurines mais elles s'étaient figées entre-temps. Peu lui importait. Il savait quoi faire pour se faire pardonner. Il rédigea un très beau poème, un de ceux qui sont sincères et qui viennent du cœur, comme Sophie savait si parfaitement en faire. Puis, il mit ses bottes et son manteau, malgré l'heure tardive.
Damien se dirigea alors vers la maison de Sophie. Tout était éteint. Normal, il était minuit passé. Ils s'en étaient allés à la veillée de prière en famille. Il prit le chemin de la chapelle et y entra. Intimidé, il demeura sur le seuil de la porte et personne ne prêta attention à lui. De là où il était, il scruta l'assemblée à la recherche du chapeau bien connu de Sophie. Enfin, il la découvrit à côté de sa mère au milieu d'un banc. Il se glissa dans l'allée et s'assit au bout du banc. Il demanda doucement à son voisin de faire passer sa lettre jusqu'à elle. Etonnée d'abord de recevoir cette missive un peu mystérieuse, elle la lut avidement et un large sourire éclaira son visage plutôt sombre depuis quelques temps. Radieuse, elle chercha Damien du regard et le vit. Elle lui sourit. Damien sentit un profond soulagement : elle lui avait pardonné. Puis vint la fin de la veillée. Le prêtre annonça tristement qu'il n'y aurait pas de banquet public car il n'avait pas trouvé de local suffisamment grand pour contenir tous les paroissiens. Autrefois, ils se rendaient au manoir car le grand-père de Damien avait toujours ouvert sa demeure cossue aux gens du hameau. Mais il était mort et la tradition n'avait pas été poursuivie. Et, comme tout le monde s'apprêtait à quitter l'église, Damien prit la parole :
- "Mais, chez moi, il y a de la place, beaucoup de place".
Une grande clameur accompagna la fin de sa déclaration et toutes les femmes s'offrirent pour préparer le banquet comme jadis. Toute la nuit durant, les convives festoyèrent dans la salle immense du manoir qui avait retrouvé sa splendeur d'antan. Sophie et Damien ne se quittèrent pas un instant et tous deux rayonnaient de plaisir. Au petit matin, alors que les gens s'apprêtaient à retourner dans leur logis, un gigantesque carrosse arriva au manoir. Le Comte en descendit. Il fut d'abord étonné de trouver tout le hameau dans son manoir mais après les explications de Mélanie, il fut fier de l'entreprise de son fils. Le Comte expliqua qu'il avait eu tant de remords d'avoir laissé son fils seul et qu'il avait roulé toute la nuit pour le revoir. Et que dorénavant, il s'occuperait davantage de Damien.
Chasse au trésor
C'était le matin de Noël.
Éveillé avant le jour, Jérôme songeait aux souliers qu'il avait mis dans la cheminée.
Ils devaient être pleins, à présent.
Quelles surprises allait-il y trouver ?
"Ne te lève pas trop tôt, avait recommandé maman la veille au soir, en l'embrassant. Et souviens-toi : il ne faut pas ouvrir la porte de ta chambre avant que je t'appelle."
Jérôme ne pouvait plus attendre. Il étendit le bras et pressa sur le bouton pour allumer sa lampe de chevet.
Mais... quelle était cette grosse boule près de son oreiller ?
Une orange ?
Surpris, il la prit et l'examina.
Il y avait des lettres taillées dans l'écorce.
Lentement il tourna l'orange et lut :
"Va... voir... tes... souliers!"
Jérôme sauta hors du lit et courut à la cheminée.
Ravi, il battit des mains.
Un gros paquet brun était posé sur ses souliers.
Vivement il arracha le papier et tira d'un carton un magnifique tracteur pour sa ferme modèle.
A l'intérieur du tracteur, un petit billet disait :
"Va... voir... dans... l'armoire."
Dans l'armoire, il découvrit un nouveau paquet.
Le paquet arraché, il en sortit une grosse balle et un troisième billet :
"Va... voir... dans... la... bibliothèque."
Que cette chasse au trésor était donc amusante !
Jérôme trouva ainsi un jeu de patience, un livre, des crayons de couleur, des albums à colorier, des bonbons...
Dans ce dernier paquet un petit mot disait :
"À présent... ouvre... la... porte... de... ta chambre !"
Jérôme courut à la porte et l'ouvrit.
Il poussa un cri !
Devant lui, une bicyclette flambante neuve... ce qu'il désirait le plus au monde, depuis si... si longtemps.
Papa et maman sortirent de leur chambre :
"Joyeux Noël, mon chéri!"
Jérôme se jeta à leur cou :
"C'est le plus beau Noël de ma vie!" dit-il à ses parents en les embrassant.
FIN
Le Noël de Tacotin, le peti Lutin
Tacotin, le petit lutin, a décoré son sapin.
Il a placé ses souliers au pied de l'arbre.
Et, à présent, il attend le Père Noël.
Mais quel est ce bruit dans la cheminée ?
Et qui est ce vieux monsieur tout habillé de rouge qui atterrit sur le tapis ?
Tacotin a un peu peur mais il reconnaît vite la barbe blanche et le gros bonnet fourré.
Le Père Noël, car c'est bien lui, est très pressé.
Son traîneau est cassé et il a oublié sa boîte à outils.
Il faut dire que le Père Noël est un grand étourdi. Alors il demande à Tacotin son marteau et ses clous. Le petit lutin est ravi de rendre service au Père Noël et il court vite chercher sa boîte à outils. Le Noël de Tacotin, le peti Lutin
De la neige pour Noël
C'était un hiver comme on n'en avait jamais vu : un hiver où il faisait presque chaud !
Les gens ne mettaient pas de manteau et les rouges-gorges n'avaient pas besoin de chercher des miettes près des maisons.
Dans les stations de ski, on patientait les bras croisés en regardant le ciel.
Des enfants faisaient de la luge sur l'herbe et attendaient la neige avec impatience.Le Père Noël, lui, guettait les premiers signes de l'hiver. Tout en regardant le thermomètre, il pensait :
"Saperlipopette ! Il faut faire quelque chose : Noël avec un temps de printemps, ce n'est pas Noël !"
Le Père Noël prépara son traîneau en veillant à ne rien oublier.
Puis il alla consulter Roni, le plus vieux de ses rennes, celui que l'on appelait Roni-Météo.
Celui-ci avait une curieuse façon de regarder d'où venait le vent, en clignant des yeux et en grattant du sabot, avant de dire quel temps il ferait dans les jours à venir.
II ne se trompait jamais.
Ce jour là, il annonça an Père Noël :
"Ce sera un Noël sans neige, à moins que...
- A moins que quoi ?" interrogea le Père Noël, très inquiet.
Le Vieux renne se racla la gorge et dit :
"A moins que tu n'appelles Perce-neige !"
Perce-neige était une adorable fée très coquette qui ne pensait qu'à ses robes, ce qui agaçait beaucoup le Père Noël.
Elle avait souvent la tête dans la lune et faisait des bêtises plus grosses qu'elle.
Au dernier Noël, par exemple, elle lui avait donné de la poudre à éternuer pour soigner son rhume !
"Non, non et non, elle se trompe trop souvent ! dit le Père Noël à Roni.
- Mais elle est gentille !" répondit le renne.
Justement, la fée Perce-neige venait faire admirer son nouveau chapeau.
- De la neige pour Noël ?
Facile ! s'écria t elle en levant sa baguette magique :
Aglaglacadabra ! L'hiver le voici, le voilà !" dit-elle en faisant tournoyer sa jupe.
Aussitôt, l'air se rafraîchit et il se mit à tomber des glaçons gros comme des citrons.
"Aïe ! cria le Père Noël qui en reçut sur la tête. Qu'as-tu encore inventé, Perce-neige ?
- Abracadastop ! Suffit les dégâts !" cria la fée avant de faire mille excuses au père Noël.
Le Père Noël jeta un regard de reproche à Roni, qui baissa les yeux sur ses sabots.
Mais Perce-neige promit d'arranger tout ça.
Elle prit soin d'abord de couvrir ses épaules d'une fourrure scintillante, puis elle leva sa baguette et dit :
"Aglaglacadabra ! L'hiver est là et bien là !"
Aussitôt, tout devint de givre.
La moindre goutte de rosée était gelée.
Les sapins semblaient décorés de perles blanches.
"Et maintenant, gronda le Père Noël, mes bottes sont prises dans la glace !
- Abracadastop ! Suffit les dégâts !" cria la fée avant de faire mille excuses au Père Noël.
Perce-neige sourit au Père Noël en promettant d'arranger tout ça.
Elle serra encore plus fort sa baguette et dit :
"Aglaglacadabra ! L'hiver viendra, l'hiver viendra !"
Aussitôt, la glace se mit à fondre.
Et bientôt, tout le monde eut les pieds dans l'eau.
Les sapins semblaient pleurer de toutes leurs aiguilles.
Le Père Noël se fâcha tout rouge :
"Dans trois heures, je dois partir. Je refuse de faire ma tournée en bateau. Perce-neige tu m'entends bien ?"
La petite fée fit mille et mille excuses au Père Noël et lui promit d'arranger ça.
Perce-neige lança sa baguette au-dessus de sa tête.
La baguette se courba et devint un anneau doré qu'elle passa à son doigt.
Elle fit un signe d'adieu au Père Noël étonné de la voir s'élever dans les airs.
Alors, le ciel se remplit de papillons blancs.
"Regarde, dit Roni en riant, ces papillons blancs sont des flocons de neige !
- Ouf ! Il était grand temps !" dit le Père Noël en souriant.
Et il courut atteler ses rennes.
Lorsque le traîneau commença à glisser sur la neige, il soupira :
«Un Noël tout blanc, c'est quand même beaucoup mieux pour les enfants !"
de Françoise Bobe
LE MARCHAND DE CIERGES
Emportés par le vent frais de décembre, les savoureux parfums de boudin grillé et de vin chaud se faufilaient entre les chalets accueillants du marché de Noël.
Joliment présentés à l'abri de ceux-ci, les multiples produits des artisans locaux scintillaient de mille cristaux et les couleurs de la fête dansaient dans un décor d'or et d'argent au rythme des traditionnels grelots de « Jingle bells ».
Etourdis par la ronde des jouets du bon Père Noël, les bambins chaudement emmitouflés ne savaient où poser leurs yeux écarquillés et tentaient adroitement d'attendrir l'autorité paternelle devant l'étal aux alléchantes friandises.
Merveilleuse ambiance de fête, certes, mais j'aurais aimé y trouver, en cette veille de Noël, ce peu d'émotion qui nous rend réceptifs au sens profond des réelles valeurs.
Perdu quelques secondes au-delà de ma réflexion, je m'étais arrêté inconsciemment devant une crèche artisanale réalisée avec un talent incontestablement animé d'une motivation particulière.
Mon regard croisa celui de l'artisan et, en guise de bonjour, je lui adressai un sourire amical.
« Elle est jolie, n'est-ce-pas ? », me dit-il d'une voix chaude et profonde.
« Superbe ! Les personnages sont extraordinaires; on dirait qu'ils vont prendre vie ! »
Tout en sortant les mains des poches de son vieux manteau râpé, l'artisan ajouta : « Elle n'est pas à vendre, mais tenez, ceci devrait vous intéresser ! »
Il me tendit une jolie boîte couleur ciel, aux étoiles dorées, contenant un cierge blanc comme la neige.
Un peu surpris, je lui répondis : « Eh bien oui, pourquoi pas ? », et portant instinctivement la main au portefeuille, je lui demandai combien je lui devais.
« Rien, me dit-il, vous me l'avez déjà payé ! »
J'insistai, naturellement, et tentai en vain de lui glisser un billet.
Il s'assit sur sa vieille chaise cannée, abrita ses mains sous les revers de l'épais manteau et, faisant mine de de s'endormir, me rendit mon sourire avec un émouvant « Joyeux Noël ! ».
Sur la route du retour, j'étais toujours sous le charme de ce que je venais de vivre.
Dans le quartier commerçant aux lumineuses vitrines décorées pour la circonstance, la densité de la circulation m'obligea à retrouver toute mon attention et la garder jusqu'au domicile où l'on préparait fébrilement la soirée de réveillon.
« C'était bien, ce marché de Noël ? », me demanda ma petite famille.
Afin d'échapper à une interminable série de questions, je répondis un peu distraitement : « Oh oui, vous savez, comme chaque année ! ».
Sur la table du salon, quelques gâteries apéritives attendaient devant le feu de bois l'arrivée de nos invités.
Au milieu de celles-ci, dressé sur son socle de fer forgé, un cierge patientait jusqu'à l'ambiance du soir pour emprunter à l'allumette la flamme de la fête.
Poussé par je ne sais quelle intuition, je le rangeai dans un tiroir du buffet et le remplaçai par le cierge de l'artisan à la crèche.
Il me fascinait, là, entre la télé que les enfants n'avaient pas débranchée et le fauteuil dans lequel je venais de m'asseoir.
Sur l'écran, les images d'une année de lourdes incertitudes, l'album honteux des photos de tous ces évènements qui font de l'homme le plus redoutable prédateur de l'humanité.
Un long métrage de douze mois de violence et de corruption, l'histoire d'un veau d'or qui partout dans le monde engendre le plus réaliste des films d'horreur.
Le feuilleton d'une société aux urgences, malade de sa vanité, de sa gourmandise de pouvoir et dont les premières victimes sont ceux qui souffrent le plus de l'égoïsme des autres.
Et moi, comme tant d'autres, j'étais là, dans le confort de mon fauteuil et de ma famille, prêt à fêter avec des amis l'éternelle renaissance de l'amour et de la paix entre hommes de bonne volonté ! Quel paradoxe !
Mal à l'aise, je saisis le boîtier de télécommande et mis fin à la terrible rétrospective.
Instinctivement, je craquai une allumette et donnai vie au cierge de l'artisan.
La flamme chaude et lumineuse vacilla quelques secondes et puis se dressa, belle et régulière devant l'écran que j'avais volontairement aveuglé.
Complètement étranger au brouhaha des enfants et à l'intense activité de ma maîtresse de maison préférée, je me mis alors à comprendre le message du cierge de l'artisan du marché de Noël.
La flamme de ce cierge était lumineuse comme le soleil de l'autre côté d'un tunnel :
elle était l'ESPOIR .
La flamme de ce cierge était chaude comme le bien-être d'un véritable foyer :
elle était la FAMILLE.
La flamme de ce cierge était droite et semblait vouloir m'éclairer le temps qu'il faudrait :
elle était la BONNE VOLONTE.
La flamme de cierge était pure, sans fumée, sans odeur, sans bruit :
elle était le RESPECT.
La flamme de ce cierge m'avait réconforté :
elle était la PAIX.
Toute cette nuit de Noël, elle diffuserait sa lumière au sein de notre famille, et à tous ceux qui ne la percevraient pas, je raconterais mon histoire du marchand de cierges.
Lorsque je me suis arrêté devant sa crèche, cet artisan savait que je pourrais comprendre le message du cierge de Noël.
Lorsque je lui ai souri, il avait estimé que je l'avais payé.
Le message de Noël ne se vend pas, il se donne, il se partage.
Pour tout homme capable d'oublier quelques instants son statut de consommateur pour offrir un sourire ou tendre une main, il y aura toujours un cierge de Noël.
Tout cela finalement était très simple.
Simple comme une flamme de bougie mais que l'émotion de Noël peut doter de la plus belle des facultés, celle de ranimer l'espoir...
Le livre d'or du Pére Noël
Soigneusement calligraphié en lettres dorées, ce titre magique resplendissait sur la couverture du mystérieux album que Julien venait de découvrir parmi les cadeaux disposés pêle-mêle au pied du grand sapin.
Avec la curiosité et la frénésie d'un enfant de son âge, il s'allongea sur le tapis du salon pour découvrir le contenu de cet ouvrage inattendu. Les premières pages recelaient de magnifiques histoires, riches en poésies et en illustrations colorées.
Parti loin déjà dans ses rêves, Julien fut cependant attiré par l'une d'entre elles. Un bon Père Noël au regard généreux invitait à travers sa barbe immaculée le jeune lecteur à lui dessiner son vœu le plus cher. Julien se précipita dans sa chambre, réveilla vivement son cartable engourdi par les vacances scolaires, et muni de ses crayons de couleur, revint à son bonheur.
Devant l'espace blanc offert à l'imagination de l'artiste en herbe, celui-ci resta un moment perplexe : « Mon vœu le plus cher ? ». Il ferma les yeux et un émouvant souvenir surgit du plus profond de son âme d'enfant. C'était en juillet, sur la plage. Il avait rencontré ce petit garçon au visage triste, victime de l'éclatement du noyau familial. Il avait ressenti le terrible désarroi qui tenaillait cet ami d'un jour, et ce soir encore il en avait le frisson.
Il observa avec tendresse son père disposer adroitement quelques bûches dans le foyer du feu ouvert. Les flammes ainsi réanimées jouaient au joaillier avec les parures de l'arbre de Noël. Julien tendit l'oreille et perçut la voix douce de sa maman, inondant de câlins la petite dernière, émerveillée par ce décor de fête. Il ressentit alors un immense bonheur, et conscient de la chance qu'il avait, il saisit ses crayons, et en faisant le vœu que cela dure toujours, il dessina une famille.
Les pages centrales du livre d'or du Père Noël offraient à Julien une image digne des plus beaux rêves d'enfant. Dans un immense jardin d'étoiles et de planètes, une ronde de marmots manifestait sa joie autour d'un globe terrestre resplendissant de couleurs. Si tous les héritiers de la terre paraissaient différents par leur peau ou leurs vêtements, ils semblaient tous cependant animés du même enthousiasme, et main dans la main, de la même foi en l'avenir.
Julien se redressa, saisit délicatement son précieux livre, et en veillant à le garder ouvert à la même page, s'installa confortablement sur les genoux de son père. Conscient qu'il devait dès cet instant s'attendre à une giboulée de « pourquoi ? », celui-ci déposa, avec le respect qu'il méritait, son verre de vieux bourgogne, et accorda à son fils sa plus paternelle attention.
Julien lui fit part du doute qui l'envahissait face à ce message d'harmonie mondiale, en évoquant les images qu'il avait perçues lors de récentes informations télévisées : enfants désemparés dans des camps de réfugiés, sur le chemin de l'exode, fuyant la bestialité de soldats indignes de ce nom, larmes d'enfants devant les désastres qu'engendrent fanatisme et racisme. Pourquoi tant de vies brisées ? Pourquoi ?
Avec toute la simplicité qui s'imposait, son père lui expliqua que si les enfants avaient cette extraordinaire faculté de tendre la main vers les autres et d'ouvrir tout naturellement leur cœur, il n'en était hélas pas toujours de même avec les adultes. Julien fixa le regard de son père, et avec l'honnête spontanéité de l'enfant, émit cette sincère interrogation : « Pourquoi devient-on adulte ? »
A la dernière question de son fils, le papa de Julien n'avait su que répondre. Un long silence complice avait suivi leur conversation et tous deux regardaient en rêvant les flammes effectuant dans le foyer crépitant leur danse bienfaisante. La voix de maman mit un terme à leur méditation en rappelant que le marchand de sable était de connivence avec le Père Noël.
Julien ne se fit pas prier. Il referma son nouveau livre et l'emmena sous la couette en décrétant qu'il serait désormais le compagnon de ses rêves. Rêves d'enfant ou rêves d'adulte ? Chaque fois que la magie de Noël envahit nos foyers, n'avons-nous pas au fond de nous-mêmes l'irrésistible envie de redevenir enfant ? Ne faisons-nous pas inconsciemment le vœu de rencontrer un bon Père Noël qui, d'un coup de barbe blanche, balayerait de ce monde la bêtise humaine ? Et s'il nous demandait de dessiner notre vœu le plus cher, aurions-nous l'humilité de le faire avec notre cœur d'enfant ? Voilà une question que nous pourrions nous poser.
Jean Marcelle
Les Visiteurs inattendus
Siméon, le vieux cordonnier, vivait seul dans un petit village perdu au creux des Rocheuses. Ses deux enfants partis pour les États ne lui écrivaient pas souvent. Sa femme, depuis longtemps, l'avait quitté pour un ciel plus serein. La franche et cordiale hospitalité du vieux Siméon lui avait mérité l'estime de tout le monde.
Or, voici que la nuit précédant Noël, le Christ Jésus lui apparaît en songe: «Siméon! Siméon! Ce soir, c'est Noël. Je viens chez toi.»
Le coeur plein d'une sainte joie, le sympathique cordonnier nettoie la boutique, prépare le repas, déblaie la dernière neige, décore l'humble cabane. Tout est prêt pour accueillir dignement le divin visiteur.
Voilà qu'aux coups de l'horloge, Siméon entend frapper à la fenêtre. Il accourt, ouvre la porte: c'est un enfant tout en pleurs qui cherche sa mère. Vitement le vieux Siméon rassure l'enfant et se hâte de le reconduire à ses parents. Le vieux cordonnier attend toujours avec hâte l'invité de marque, lorsqu'on frappe à nouveau à la porte. Entre alors une vieille grand-mère, toute courbée sous les ans et grelottante. «L'hospitalité, monsieur, pour l'amour de Dieu!» La chambre d'hôte est bien prête, mais ce sera pour le céleste Visiteur. Pris de pitié, Siméon offre à la vieille grand-mère un bon thé bien chaud et quelques galettes. L'horloge égrène encore les heures, lorsqu'une troisième fois, le vieux Siméon devine le pas d'un visiteur. «C'est Lui!» Vitement, il ouvre toute grande la porte. C'est un passant, affamé, vieilles bottines aux pieds, manteau troué sur le dos. Ému, le vieux Siméon lui donne ses propres chaussures et quelques vêtements plus chauds. Les douze coups de minuit depuis longtemps se sont éteints dans la nuit. Déçu, épuisé, le vieux cordonnier tombe dans un profond sommeil. Soudain, il sursaute; ses yeux ont peine à soutenir la lumière éclatante qui baigne sa maison. Une voix très douce appelle le vieux Siméon. Il la reconnaît: c'est le divin Visiteur! - Siméon! Siméon! - C'est toi, Jésus? - Oui, Siméon! - Seigneur, pourquoi n'es-tu pas venu? J'ai attendu en vain toute la nuit. Pour toi, j'avais tout préparé, nettoyé, décoré. Je désirais tant te voir. - Mais Siméon, relève la tête. J'ai tenu promesse! A trois reprises, ce soir, j'ai franchi le seuil de ta porte. A trois reprises tu m'as accueilli: l'enfant tout en pleurs, la grand-mère toute transie, le mendiant affamé, c'était MOI!... |
Histoire de Noël
Une nuit, il y a très longtemps, Marie contemplait le paysage par sa fenêtre en songeant à sa vie prochaine avec Joseph, son futur mari.
Soudain, une lumière brillante la fit sursauter. Un ange du Seigneur apparut et parla à Marie. " Je suis l'ange Gabriel, envoyé par Dieu pour te dire que le Seigneur t'aime et est très content de toi. Il t'a choisie pour être la mère de l'enfant Jésus. Jésus deviendra une personne importante. On l'appellera Fils du Très-Haut. "
Marie répondit : " Je serai la servante du Seigneur, j'obéirai à Sa volonté, qu'il en soit ainsi. "
L'ange Gabriel la quitta alors.
Marie ressentit un grand sentiment de paix et l'Esprit Saint vint sur elle.
La puissance du Très-Haut la couvrit comme une ombre et elle devint enceinte.