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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour : 15.10.2017
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Conte de Grimm - Hansel et Gretel

Publié à 14:29 par lusile17 Tags : image femme fond belle chez enfants nuit travail neige oiseau
Hansel et Gretel Partie II
Alexander Zick

Alexander Zick

 

 

Quand la pleine lune brilla dans le ciel, il prit sa sœur par la main et suivit les petits cailloux blancs. Ils étincelaient comme des écus frais battus et indiquaient le chemin. Les enfants marchèrent toute la nuit et, quand le jour se leva, ils atteignirent la maison paternelle. Ils frappèrent à la porte. Lorsque la femme eut ouvert et quand elle vit que c’étaient Hansel et Gretel, elle dit :

- Méchants enfants ! pourquoi avez-vous dormi si longtemps dans la forêt ? Nous pensions que vous ne reviendriez jamais.

Leur père, lui, se réjouit, car il avait le cœur lourd de les avoir laissés seuls dans la forêt.
Peu de temps après, la misère régna de plus belle et les enfants entendirent ce que la marâtre disait, pendant la nuit, à son mari :

- Il ne nous reste plus rien à manger, une demi-miche seulement, et après, finie la chanson ! Il faut nous débarrasser des enfants ; nous les conduirons encore plus profond dans la forêt pour qu’ils ne puissent plus retrouver leur chemin ; il n’y a rien d’autre à faire.

Le père avait bien du chagrin. Il songeait qu’il vaudrait mieux partager la dernière bouchée avec les enfants. Mais la femme ne voulut n’en entendre. Elle le gourmanda et lui fit mille reproches. Qui a dit « A » doit dire « B ». Comme il avait accepté une première fois, il dut consentir derechef.
Les enfants n’étaient pas encore endormis. Ils avaient tout entendu. Quand les parents furent plongés dans le sommeil, Hansel se leva avec l’intention d’aller ramasser des cailloux comme la fois précédente. Mais la marâtre avait verrouillé la porte et le garçon ne put sortir. Il consola cependant sa petite sœur :

- Ne pleure pas, Gretel, dors tranquille ; le bon Dieu nous aidera.

Tôt le matin, la marâtre fit lever les enfants. Elle leur donna un morceau de pain, plus petit encore que l’autre fois. Sur la route de la forêt, Hansel l’émietta dans sa poche ; il s’arrêtait souvent pour en jeter un peu sur le sol.

- Hansel, qu’as-tu à t’arrêter et à regarder autour de toi ? dit le père. Va ton chemin !

- Je regarde ma petite colombe, sur le toit, pour lui dire au revoir ! répondit Hansel.

- Fou ! dit la femme. Ce n’est pas la colombe, c’est le soleil qui se joue sur la cheminée.

Hansel, cependant, continuait à semer des miettes de pain le long du chemin. La marâtre conduisit les enfants au fin fond de la forêt, plus loin qu’ils n’étaient jamais allés. On y refit un grand feu et la femme dit :

- Restez là, les enfants. Quand vous serez fatigués, vous pourrez dormir un peu nous allons couper du bois et, ce soir, quand nous aurons fini, nous viendrons vous chercher.

À midi, Gretel partagea son pain avec Hansel qui avait éparpillé le sien le long du chemin. Puis, ils dormirent et la soirée passa sans que personne ne revînt auprès d’eux. Ils s’éveillèrent au milieu de la nuit, et Hansel consola sa petite sœur, disant :

- Attends que la lune se lève, Grethel, nous verrons les miettes de pain que j’ai jetées ; elles nous montreront le chemin de la maison.

Quand la lune se leva, ils se mirent en route. Mais de miettes, point. Les mille oiseaux des champs et des bois les avaient mangées. Les deux enfants marchèrent toute la nuit et le jour suivant, sans trouver à sortir de la forêt. Ils mouraient de faim, n’ayant à se mettre sous la dent que quelques baies sauvages. Ils étaient si fatigués que leurs jambes ne voulaient plus les porter. Ils se couchèrent au pied d’un arbre et s’endormirent.

Trois jours s’étaient déjà passés depuis qu’ils avaient quitté la maison paternelle. Ils continuaient à marcher, s’enfonçant toujours plus avant dans la forêt. Si personne n’allait venir à leur aide, ils ne tarderaient pas à mourir. À midi, ils virent un joli oiseau sur une branche, blanc comme neige. Il chantait si bien que les enfants s’arrêtèrent pour l’écouter. Quand il eut fini, il déploya ses ailes et vola devant eux. Ils le suivirent jusqu’à une petite maison sur le toit de laquelle le bel oiseau blanc se percha. Quand ils s’en furent approchés tout près, ils virent qu’elle était faite de pain et recouverte de gâteaux. Les fenêtres étaient en sucre.

- Nous allons nous mettre au travail, dit Hansel, et faire un repas béni de Dieu. Je mangerai un morceau du toit ; ça a l’air d’être bon !

Hansel grimpa sur le toit et en arracha un petit morceau pour goûter. Gretel se mit à lécher les carreaux. On entendit alors une voix suave qui venait de la chambre.

- Langue, langue lèche ! Qui donc ma maison lèche ?

Les enfants répondirent :

- C’est le vent, c’est le vent. Ce céleste enfant.

Et ils continuèrent à manger sans se laisser détourner de leur tâche. Hansel, qui trouvait le toit fort bon, en fit tomber un gros morceau par terre et Gretel découpa une vitre entière, s’assit sur le sol et se mit à manger. La porte, tout à coup, s’ouvrit et une femme, vieille comme les pierres, s’appuyant sur une canne, sortit de la maison. Hansel et Gretel eurent si peur qu’ils laissèrent tomber tout ce qu’ils tenaient dans leurs mains. La vieille secoua la tête et dit :

- Eh ! chers enfants, qui vous a conduits ici ? Entrez, venez chez moi ! Il ne vous sera fait aucun mal.

 

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