Publié à 00:44 par lusile17
Clown Achille Zavatta
Né en Tunisie, Alfonso plus connu sous le prénom d'Achille passe son enfance en Afrique du Nord. Pendant ce temps, le Cirque Zavatta, qui venait d’Italie, parcourait le Maghreb sous la direction de son père Demetrio-Frederico Zavatta, qui était lui-même lutteur et haltérophile. Achille montre son talent très rapidement en assistant ses frères au Zoo-Circus, au French Circus, au cirque W.Hagenbeck. Il n’a que dix-huit ans lorsqu’il monte un numéro acrobatique avec sa première jeune épouse Julia Moore.
Achille excelle dans l'art d'improviser et en 1955, il prend la décision de se passer définitivement du clown pailleté.
En 1978, à l'âge de 63 ans, Zavatta décide de créer le cirque Achille Zavatta.
Le 16 novembre 1993, Achille Zavatta, le clown préféré des Français decede à Ouzouer-des-Champs près de Montargis.
Il repose au cimetière du Père-Lachaise à Paris.
Publié à 00:40 par lusile17
Publié à 00:38 par lusile17
Annie Fratellini et Pierre Etaix
Publié à 23:57 par lusile17
Annie Fratellini et Pierre Etaix
Publié à 21:56 par lusile17
Clown Annie Fratellini
Annie Fratellini, née pour être clown
Première femme à jouer l'auguste, Annie Fratellini naît à Alger en 1932, où son père Victor, clown et trapéziste était en engagement. Elle appartenait à la famille du trio légendaire des Fratellini et c'est parce qu'elle était une Fratellini qu'elle a tout appris, depuis l'acrobatie jusqu'à la musique. Elle a commencé sa carrière au cirque MEDRANO en 1948.
Pour elle, le cirque, c'était « un rond de paradis dans un monde dur et dément ». Disparue le 1er juillet 1997 à soixante-quatre ans, Annie Fratellini est l'héritière d'une prestigieuse famille d'artistes de cirque partie de Florence, en Italie, au siècle dernier. Elle avait cru échapper à son destin d'enfant de la balle en faisant carrière dans la chanson et le cinéma. Mais son mariage en 1969 avec l'acteur Pierre Etaix, amoureux fou du cirque, lui permet de renouer avec son milieu d'origine : ils créent ensemble, en 1974, l'École de cirque Annie Fratellini.
Elle est un clown inoubliable, avec son visage rond comme une lune blanche, et une des rares joueuses au monde de concertina, ce petit accordéon des clowns. Passeuse de savoir infatigable et généreuse, elle rend possible l'accès des jeunes à la profession et accueille les gens du cirque en quête d'un lieu de répétition et de spectacle. Elle fonde aussi le Lycée professionnel privé Fratellini, établissement unique qui forme ses élèves aux métiers techniques du cirque (montage de chapiteau, de matériel d'artiste - trapèze, fil, agrès - éclairage, sonorisation, menuiserie, métallerie) tout en les initiant aux disciplines artistiques.
L'école Fratellini lui survit, sa fille, Valérie Fratellini, trapéziste et écuyère, ayant décidé de reprendre le flambeau. L'une des patries historiques du cirque, Moscou, lui a rendu hommage au printemps 1998.
Publié à 21:56 par lusile17
Publié à 21:55 par lusile17
Publié à 21:53 par lusile17
Clown triste
Visage fardé et gros nez rond,
Ballons rouges et cotillons,
Voilà pour toi un lourd fardeau,
Toi, le pauvre clown rigolo.
Tarte à la crème, pied dans le seau,
Font bien rire tous les marmots,
Sous les lumières du chapiteau.
Mais toi ris-tu Clown rigolo ?
Car quand le spectacle est fini,
Que tous les gens sont repartis
Tu es bien seul dans ta maison
Et tu ne joues plus le fanfaron.
Le clown est triste, le clown est seul,
Le coeur en berne et l’ âme en deuil.
Adieu Pauvre clown rigolo,
Ce soir c’ est ton dernier numér
Publié à 21:52 par lusile17
Clown triste
Sur la piste,
Entouré du public,
Il regarde petits et grands,
Tous avec leurs yeux d’enfant,
Un sourire sur les lèvres.
Ils attendent impatients,
Que commence son spectacle.
Dans son costume à carreaux trop grand,
Une boule rouge, en guise de nez...
Au milieu de la piste,
Figé,
Le clown est là,
Avec son regard triste.
Personne ne peut imaginer,
A quel point son coeur est gris, ses pensées teintées de noir.
Ce soir, ils sont ici pour rire,
Ici pour oublier.
Difficile pour lui, de faire semblant.
Alors, qu’il croule sous les applaudissements,
Son coeur s’emballe,
Des larmes coulent sur son visage peint.
Invisibles et muettes de tous sentiments.
Rien ne doît paraître,
Surtout pas son chagrin.
Il trompe tout son monde,
Avec ses pirouettes et galipettes.
Son corps est épuisé,
Mais n’est-il pas le marchand de rêves ?
Le marchand de rires ?
Celui que l’on fête ?
Ne serait-il pas inconvenant pour son public,
D’arrêter là maintenant ?
Des phrases résonnent dans sa tête :
On a rien pu faire, on a tout essayé, nous sommes désolés.
Il continue son tour de piste,
Il n’est plus le clown triste,
Il doit ruser pour ne pas hurler !
Ses gestes sont saccadés, comme son coeur cassé.
Il retient ses sanglots,
Au plus profond de sa poitrine.
Sauver les apparences...
Courageusement, il fait rire.
Personne, ce soir ne s’est douté,
Que son fils s’est tué !
Publié à 21:50 par lusile17
Clown melancolique
Le clown.
Pour cacher ta tristesse
Pour garder ton coeur d'enfant,
tu maquilles tes yeux
et tu deviens clown.
Petits et grands t'attendent,
t'attendent impatiemment .
Dans ton costume de clown,
tu fais battre des mains.
Oh! clown ,lorsque tu fais ton numéro,
les enfants te trouvent rigolo.
Une fois le spectacle terminé
tu te sens l'âme vide, le coeur lourd,
triste en quittant la piste.
Mais tu es fier de ton numéro
Car tu as fais rire,retentir les bravos.
Ami, si tu es triste
Joue le numero du clown.
Faire rire ses amis
vaut mieux que les attrister
par nos sombres pensées.
Mychèle