Publié à 17:02 par lusile17
La biche
La biche brame au clair de lune
Et pleure à se fondre les yeux:
Son petit faon délicieux
A disparu dans la nuit brune.
Pour raconter son infortune
A la forêt de ses aïeux,
La biche brame au clair de lune
Et pleure à se fondre les yeux.
Mais aucune réponse, aucune,
A ses longs appels anxieux !
Et, le cou tendu vers les cieux,
Folle d'amour et de rancune.
La biche brame au clair de lune.
Maurice ROLLINAT
Publié à 16:59 par lusile17
Le printemps
Le temps a laissé son manteau
De vent, de froidure et de pluie
Et s'est vêtu de broderies,
De soleil luisant, clair et beau
Il n'y a bête, ni oiseau
Qu'en son langage ne chante ou crie
Le temps a laissé son manteau
De vent de froidure et de pluie
Rivières, fontaines et ruisseaux
Portent en livrée jolie
Gouttes d'argent, d'orfèvrerie
Chacun s'habille de nouveau
Charles d'Orléans
Publié à 16:29 par lusile17
CE PAPE AU CŒUR COLOMBE DE PAIX
C'est ainsi que Jean-Paul II était et est dans la communion des Saints,
Dans la maison du Père,
Témoin du Christ, homme de Dieu, de Marie,
Jeune, toujours jeune amoureux de l'humble servante
l'Immaculée Conception.
Cet amour vrai venu du cœur, dans le souffle de l'Esprit Saint, Oui
Ce grand voyageur, qui a toujours le Christ en premier servi,
Laissant parler son cœur,
Aux quatre coins du globe.
Pasteur de la bonne nouvelle,
Semeur du bon grain. amis des petits.
Il a vu à travers eux, le visage du Christ.
Cet homme de Prière, de Paix
Comme sa vie intérieure a du traverser la souffrance
Mais au cœur l'Espérance, avancer au large
Cet homme du « N'ayez pas peur », ouvert vers le meilleur,
Nous a laissé un message
Qui me fait écrire, que pour la Terre, Le Créateur, le Très-Haut,
Ce Dieu Père Amour au coeur maternel à l'infinie Miséricorde
est un Dieu PAPA
P aix, A mitié, P artage, A mour
Pour donner aux êtres humains un sens, un but à la vie
Servir dans l'Espérance et sa vie réussir.
Merci Jean-Paul II
AMEN
par Claude Forcadel (2008)
Publié à 16:14 par lusile17
Il pleut doucement sur la ville.
Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?
Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s'ennuie,
Ô le chant de la pluie !
Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi ! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.
C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine !
Paul VERLAINE (1844-1896)
Publié à 15:59 par lusile17
La sirène
La vie appelle à soi la foule haletante
Des germes animés ; sous le clair firmament
Ils se pressent, et tous boivent avidement
À la coupe magique où le désir fermente.
Ils savent que l'ivresse est courte ; à tout moment
Retentissent des cris d'horreur et d'épouvante,
Mais la molle sirène, à la voix caressante,
Les attire comme un irrésistible aimant.
Puisqu'ils ont soif de vivre, ils ont leur raison d'être :
Qu'ils se baignent, joyeux, dans le rayon vermeil
Que leur dispense à tous l'impartial soleil ;
Mais moi, je ne sais pas pourquoi j'ai voulu naître ;
J'ai mal fait, je me suis trompé, je devrais bien
M'en aller de ce monde où je n'espère rien.
Louis MÉNARD
Publié à 15:33 par lusile17
PAIX
Lorsque je vois les armes des guerriers
Lorsque je regarde les préparatifs des soldats
Lorsque j’entends le vacarme des mitraillettes
Je murmure ton nom
Lorsqu’on entend aux informations qu’il va y avoir la guerre
Lorsque je vois à la télé les avions lancer des missiles
Lorsque le ciel s’enflamme et les maisons s’écroulent
Je murmure ton nom
Lorsque j’entends les cris des enfants blessés
Lorsque je vois les personnes mourir
Lorsqu’il y a quelqu’un qui pleure
Je murmure ton nom
Lorsque des gens qui n’ont pas la même couleur de peau s’insultent
Lorsque des voisins s’engueulent
Lorsque mes parents se disputent
Je murmure ton nom
Lorsque je vois des enfants se frapper
Lorsque j’entends des écoliers se bagarrer
Lorsque j’entends des élèves se traiter
Je murmure ton nom
Lorsque des gamins se crachent dessus
Lorsque qu’ils se font des grimaces
Lorsque des camarades trichent et le nient.
Je murmure ton nom
Lorsque quelqu’un veut la guerre
Il ne faut pas la faire
cherchons à nous réconcilier
Pour devenir amis
Et par le pouvoir d’un mot
Je suis né pour te connaître
Pour crier au monde entier
PAIX
J’ai trouvé ce texte superbe sur le site de la classe unique de Lubine,
un village de 226 habitants
situé à l’Est des Vosges, près de l’Alsace. L’adresse est http://www.ac-nancy-metz.fr/ia88/Lubine/index.htm
Les élèves de CM ont ecrit une poésie “Paix”en s’inspirant de Liberté
de Paul Eluard.
Publié à 15:11 par lusile17
L’OISEAU MORT
Sur la marche de mon palier
Se trouve un oiseau mort
Que venait-il chercher
Etait-il là à raison ou à tort.
Il était encore chaud
Son plumage ne brillait plus
Que faisait-il dans ce chaos
Précieux volatile qu’annonces-tu ?
J’aurais bien voulu qu’il ne meure
Entendre les chants de son aurore
Mais mon âme se met en pleur
Car la vie l’avait fait éclore.
Faible cœur que je suis
Qui viendra réjouir ma vie
Esseulée par ce temps de pluie
Patiemment j’attends le Messie…
Joëlle(pas moi)
Publié à 15:05 par lusile17
Les jardins du Ciel.
Parcourir le temps
Sur l’aile du vent
Voir les guerres
A travers les siècles
Combien de larmes
Les âmes ont versées ?
Notre terre mère
En son fil de lumière
Se déchire par la haine
Pourquoi tant de peine ?
Mais qui aime
Sur cette terre ?
Où se trouvent les jardins du Ciel
La musique des anges éternels ?
Le règne de l’amour
Annonce son retour
Pour que les âmes
Déposent les armes
A l’écoute de leur cœur
Elles oublient les rancœurs
Parcourir le temps
Sur l’aile du vent
Pour chaque guerre
Nos mains en prières
Pour chaque larme
Nos serments d’amitié
Notre terre mère
En son fil de lumière
Se relie en notre être
Effaçant toutes les peines
Que tous aime
Sur cette terre
Que viennent les jardins du Ciel
A jamais sur la terre
Le règne de l’Amour
Est enfin de retour
Pour que les âmes
En une seule trame
Transforment toutes les peurs
En un éternel bonheur.
Auteur Inconnu
Publié à 14:58 par lusile17
Sur le chemin de Compostelle
Parfois la vie est une ornière,
Quand l'âme sombre au souterrain,
Il semble que la terre entière
Souffre d'un mal contemporain.
Alors, on va, tel un marin,
Chercher au ciel qui se constelle,
Sa bonne étoile, en pérégrin,
Sur le chemin de Compostelle.
Chacun y trouve sa lumière,
Un pur joyau dans son écrin,
Le long flot bleu d'une rivière
Et le vert pré du riverain.
La paix revient, comme un refrain,
Dans un torrent, sa cascatelle,
En écoutant tinter l'airain
Sur le chemin de Compostelle.
L'esprit s'élève à la prière
Dans les senteurs du romarin,
Des champs d'espoir et de bruyère
D'un avenir doux, plus serein.
Posant la peine et le chagrin,
L'on cueille une fleur d'immortelle
Pour la brandir avec entrain,
Sur le chemin de Compostelle.
ENVOI
Croyant, athée ou malandrin,
Lorsque le temps vous écartèle,
Soyez un jour ce pèlerin,
Sur le chemin de Compostelle.
Dominique Simonet
Publié à 14:53 par lusile17
Espérance
Pour vous les opprimés,
Il nous faut proclamer
Partout égalité,
Crier tous liberté.
Car personne n'a le droit
De dicter force et loi,
De rejeter la foi,
Le monde est dur et si cruel parfois!
Pour vous les affamés,
Nous devons réclamer,
Donner et partager,
Les peuples sont en danger.
Pour vous les mendiants,
Les gueux, les errants,
De la famine mourrant,
La terre devrait nourrir tous ses enfants!
Pour vous, les condamnés,
Noires âmes damnées,
Les fleurs de vos années,
Par le temps vite fanées.
Vous, tous les incompris,
Et tous les malappris,
Les voleurs, les bandits,
Trouverez-vous un jour un paradis?
Pour vous mécréants,
Les athées, les croyants,
Les fous intolérants,
Les bons et les méchants,
Les sectaires, les gentils,
Au jugement ne sont maudits.
Chaque vie d'homme a un prix,
Pour l'éternel salut de tous, je prie!
Pour vous les mal-aimés,
Les coeurs si désarmés,
Dans une vie sans pitié,
Sans amour, amitié,
Oubliez vos souffrances,
Vivez dans l'insouciance,
Reprenez la confiance,
Trouvez enfin la joie et l'espérance!
Dominique Simonet