Peintre célèbre- Vincent Van Gogh

Publié à 17:59 par lusile17 Tags : enfants amis femmes artiste france article exposition
Peintre célèbre- Vincent Van Gogh

 Vincent Van Gogh

 La Sieste

Biographie de Van Gogh

Maturité

Arles(suite)

Gauguin remonte à Paris le jour de Noël et prévient Theo, qui inquiété de la santé de son frère, vient le voir . Van Gogh est interné à l'Hôpital d'Arles, et soigné par l'interne Rey dont il peint le portrait (Portrait du docteur Rey). Le 18 janvier 1889 Theo et Johanna Bonger se fiancent à Amsterdam. Mais une pétition signée par une trentaine de voisins, le buraliste, l'épicier, un brigardier, leforgeron, la patronne du restaurant, le patron du café... circule demandant l'internement ou l'éloignement d'Arles de Vincent Van Gogh : « citoyen Voghe soit au plus tôt réintégré dans sa famille ou que celle-ci remplisse les formalités nécessaires pour le faire admettre dans une maison de santé, afin de prévenir tout malheur qui arrivera certainement un jour ou l’autre si l’on ne prend pas des mesures énergiques à son égard ». Il lui est reproché des troubles à l'ordre public : " un état de surexcitation tel qu’il ne sait plus, ni ce qu’il fait, ni ce qu’il dit, et très inconstant pour le public sujet de craintes pour tous les habitants du quartier, et principalement pour les femmes et les enfants".

Le 7 février le docteur Delon demande l'internement de Vincent Van Gogh, pour "hallucinations auditives et visuelles". Le 27 février le commissaire de police d'Ornano conclut son rapport "Il résulte que le Né Vincent Van Goghe est atteinte d’aliénation mentale et qu’il pourrait devenir dangereux pour la sécurité publique ; sommes d’avis qu’il y a lieu de séquestrer cet aliéné dans un asile spécial."

En mars 1889, après une période de répit pendant laquelle il a peint entre autres son ’Autoportrait à l'oreille bandée, il est interné à l'Hôpital d'Arles. Là Signac lui rend visite. Libéré en Avril, Van Gogh quitte la maison jaune, envoie deux caisses de tableaux à son frère qui épouse Johanna le 17 Avril. Van Gogh souffre de crises violentes et d'évanouissements répétés. Accompagné par le Pasteur Salles, il se rend de lui-même à l'Hôpital psychiatrique de Saint-Rémy-de-Provence ou le docteur Théophyle Peyron diagnostique une épilepsie.

Pendant son séjour à Arles, Vincent maintient le lien avec l'univers artistique parisien grâce à l'abondante correspondance qu'il échange avec son frère Theo. Malgré l'échec de son projet d'établir un atelier dans la petite ville du sud, Van Gogh ne renonce pas au dialogue avec ses amis Émile Bernard et Gauguin. Ce dernier, après son séjour malheureux à Arles, accompagne à travers ses lettres la vie du peintre hollandais jusqu'à la fin.

Saint-Rémy-de-Provence

Le 8 mai 1889, il quitte Arles, ayant décidé de lui-même d'entrer dans un asile près de Saint-Rémy-de-Provence (l'hôpital psychiatrique du asile de Saint-Paul-de-Mausole) où il restera un an, au cours duquel il a eu trois crises importantes : en mi-juillet, en décembre et le dernier entre février et mars 1890. Le 31 janvier 1890 le fils de Theo et de Jo — baptisé Vincent Willem d'après l'artiste — vient au monde.

Malgré son mauvais état de santé, cette période de sa vie est très productive. Il continue à envoyer ses tableaux à Theo. Deux de ses œuvres ont pris place à la 5e exposition annuelle de la Société des artistes indépendants de Paris. Un des premiers tableaux de cette époque est le fameux Iris. Les peintures de cette période sont souvent caractérisées par des remous et des spirales. À diverses périodes de sa vie, Van Gogh a également peint ce qu'il voyait de sa fenêtre, notamment à la fin de sa vie avec une grande série de peintures de champs de blé qu'il pouvait admirer de la chambre qu'il occupait à l'asile de Saint-Rémy.

Theo, rencontre Dr. Paul Gachet sur les recommandations de Pissarro. D'après lui, ce médecin installé à Auvers-sur-Oise près de Paris, peut aider son frère. Alors Theo encourage Vincent à sortir de l'asile et de se rendre à Auvers-sur-Oise où il pourra être près de son frère.

Van Gogh commence également à sortir de l'anonymat. En janvier 1890, un article d’Albert Aurier dans le Mercure de France souligne pour la première fois l’importance de ses recherches. Un mois plus tard, le peintre Anna Boch acquiert l’un de ses tableaux, La vigne rouge, exposé au Salon des XX à Bruxelles, pour la somme de 400 francs.