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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour : 15.10.2017
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Peintre- Berthe Morisot

Publié à 00:31 par lusile17 Tags : nature femme chez mort collection exposition fille soi artiste
Peintre- Berthe Morisot

Berthe Morisot

 

Portrait de mademoiselle M_T_ (1873) 

 

Berthe Morisot épousa, en 1874, Eugène Manet, le frère cadet du peintre

 

Elle allait éprouver la satisfaction de voir sa Femme au bal, entrer au musée du Luxembourg .Ce tableau avait figuré à l'exposition des Impressionnistes de l'année 1880, rue des Pyramides. De Nittis l'y avait acheté. Je l'avais après cela acquis moi-même à sa mort. Je le tenais chez moi à la meilleure place et quand Mallarmé venait me voir, nous nous extasions ensemble sur son charme. Lorsque les circonstances m'amenèrent, en 1894, à une vente de mes tableaux, Mallarmé pensa que l’occasion était excellente, pour faire pénétrer une œuvre de Berthe Morisot au musée du Luxembourg et que la Femme au bal était un excellent exemple à choisir. Il était personnellement très lié avec le directeur des Beaux-Arts M. Roujon, qui, avant de se consacrer à l’administration, avait fait partie des hommes de lettres soumis à son influence. Il lui écrivit donc, pour lui recommander l'achat de la Femme au bal, d'une manière pressante. Mais l'entrée maintenant prévue de la collection Caillebotte au musée du Luxembourg, léguée par le possesseur, avait soulevé une telle colère dans certains quartiers influents, que l’achat à effectuer, par surcroît, d'une œuvre impressionniste paraissait scabreux.

M. Roujon désireux de se mettre en règle, en s'assurant les lumières des hommes de compétence officielle, vint chez moi voir le tableau, avec M. Bénédite, le conservateur du Luxembourg et M. Benoit, conservateur au Louvre. Le tableau parlait pour lui-même et les trois visiteurs en décidèrent l'achat. M. Roujon se montra d'ailleurs plein de sollicitude. Puisqu'il s'agissait de l’œuvre d une femme distinguée, dont on voulait honorer le talent, il déclara qu'en crainte quelle ne restât sans être poussée aux enchères, ce qui serait une sorte de défaveur jetée sur l'œuvre et sur l'artiste, il convenait de fixer d'avance le prix, où l'on entendait la faire monter. Il le fixa à 4.500 francs, ce qui à cette époque était une somme plus que convenable. Le tableau fut en effet acquis à la vente publique pour ce prix, et aussitôt placé au musée du Luxembourg. Berthe Morisot éprouva une vraie satisfaction de cet achat, qui en soi n'avait rien d extraordinaire mais qui prenait à ses yeux de l’importance, du fait qu'une reconnaissance publique de son mérite s'était produite et que l’entrée au Luxembourg la sortait du rang d’artiste amateur, où l'on avait comme cherché à la tenir. Berthe Morisot perdit son mari, en 1892, et resta veuve avec une fille. Elle-même, de santé frêle et délicate, mourut le 2 mars 1895