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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour : 15.10.2017
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Jean COUSIN le Père

Publié à 22:05 par lusile17 Tags : femme homme paysage histoire amis
Jean COUSIN le Père

Jean COUSIN le Père

 

Eva Prima Pandora_Vers 1550

Ève, qui selon la Genèse commit le péché originel, est assimilée à Pandore qui, dans la mythologie grecque, répandit les maux parmi les hommes en ouvrant par curiosité le vase d'Épiméthée. Lors de l'entrée d'Henri II à Paris en 1549, Jean Cousin orna un arc triomphal d'une allégorie de Paris en "nouvelle Pandore vêtue en nymphe".

Cette représentation imaginaire et sensuelle d'Ève, la première femme, se veut une vision idéale de la femme, posant devant un double paysage ; paysage sauvage et rappelant les errements du paradis terrestre à droite, organisé et dominé par l'homme à gauche. L'inspiration italienne de Jean Cousin est évidente : perspective rigoureuse dans la construction ; mise en place savante de l'espace pictural ; modelé du corps construit à partir d'un éclairage subtil venant de la gauche ; sensualité du corps de la jeune femme et raffinement dans le traitement des bijoux et des accessoires. L'utilisation symbolique de l'architecture, ou du crâne, évoque le caractère éphémère de la vie et de la beauté terrestre rappelant les symboles raffinés de Mantegna.

Qui est cette jeune femme, mystérieux nu féminin aux proportions allongées.

Le titre de l'oeuvre, que le peintre a figuré dans le tableau, au-dessus de la tête de la figure, montrant bien qu'il ne se rapporte qu'à elle, renforce encore le mystère : est-ce Ève ou bien Pandore, appartient-elle au monde de la Bible ou à celui de la mythologie païenne ?

Selon un exercice intellectuel prisé par les humanistes de la Renaissance, Cousin conduit ceux qui contempleront son oeuvre sur le chemin d'une comparaison : n'y a-t-il pas de profondes similitudes entre la première pécheresse de la tradition judéo-chrétienne et la première femme modelée par Hephaïstos ?

Toutes deux désobéirent, et pour le même motif coupable : la curiosité. Toutes deux furent à l'origine de tous les malheurs de l'humanité. Ainsi, du vase, sur lequel Pandore pose en vain la main, se sont déjà échappés les fléaux et les désastres qui devaient à jamais y rester prisonniers, ce dont témoigne le crâne, emblème de toutes les Vanités.
Nous connaissons peu de choses quant aux circonstances de la réalisation de cette oeuvre et à son histoire. Demeurée dans une famille de Sens, originaire du même village que Jean Cousin, elle fut acquise par la société des Amis du Louvre et donnée au musée du Louvre en 1922.