Thèmes

jardin jeux monde mort bretagne nuit vie belle dieu art message france fleurs

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Images pieuses( Tous les Saints) (384)
· Cartes humour (divers) (499)
· Peintres et peintures divers (1) (500)
· Bébés droles (473)
· Peintres et peintures divers (501)
· Images pieuses, icones( la vierge Marie) (420)
· Belles illusts -gifs et images de Noël (1083)
· Enfants en noir et blanc (364)
· Poésies de Noël (33)
· Illustrations - Contes et fables divers (412)

Rechercher
Derniers commentaires Articles les plus lus

· Poésies de Noël- Le sapin de Noël
· Gif et image de chat
· Poèmes de la Saint Valentin
· Poésie -Le bonhomme de neige
· Poémes(Le paradis des mamans )

· Lady DIANA
· Carte humour de chasseur
· Alice au pays des Merveilles (Disney)
· La Belle au Bois Dormant (Disney)
· Peintre célèbre -Claude Monet
· Contes de Grimm - Boucles d'Or et les trois ours
· Peintre célèbre -Claude Monet
· Peintre célèbre -Claude Monet
· Conte de Perrault - Le petit Poucet
· Lady DIANA

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "lusile17" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Statistiques

Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour : 15.10.2017
124619 articles


Lisieux - La Basilique Sainte Thérèse

Publié à 00:02 par lusile17 Tags : jeux monde mort bretagne nuit vie belle dieu art message france
Lisieux - La Basilique Sainte Thérèse

Lisieux - 2012

 

 La Basilique Sainte Thérèse

 

Sainte Thérèse deLisieux ayant été béatifiée en 1923 et canonisée en 1925, il fut décidé  de construire une grande basilique vouée au pèlerinage dans la ville où elle avait vécu et où elle était morte. En effet, la dévotion à la nouvelle sainte attirait rapidement des foules de plus en plus importantes.

Malgré des réticences et d’inévitables critiques, le projet d’ériger une basilique fut envisagé en 1925, l’année de la canonisation de Thérèse, par Mgr Lemonnier l’évêque de Bayeux-Lisieux. La décision fut officiellement prise le 21 septembre 1927. Elle répondait aux soucis d’accueillir les pèlerins dont le nombre croissait de façon phénoménale.

Après l’abandon d’une première étude d’une construction aux abords du Carmel, les encouragements officiels du pape Pie XI en faveur du lancement d’une souscription pour l’édification d’une basilique de grande ampleur initia définitivement le projet. L’architecte Louis Marie Cordonnier, célèbre alors, dessina les plans en 1927 et les travaux commencèrent la même année.

Le 30 septembre 1929, on posait la première pierre. En novembre, Pie XI faisait savoir à Mgr Suhard (successeur de Mgr Lemonnier), qu’il fallait faire « grand, beau et vite ». Dès lors, la Basilique se construisit à un rythme accéléré. Ce fut un chantier colossal, la basilique de Lisieux étant l’une des plus grandes bâties au XXème siècle. En 1930, on comptait plus de 200 ouvriers sur la chantier, travaillant jour et nuit sous les quatre grandes grues électriques.

.
Ce projet, lancé par l'évêque de Bayeux et Lisieux, Mgr Lemonnier, reçut le soutien total du pape Pie XI qui avait placé son pontificat sous le signe de sainte Thérèse.

Précédé d'un vaste parvis, le monument se trouve sur une colline, en limite de la cité qu'il domine de sa masse imposante. Il a été entièrement financé par des dons et souscriptions spécifiques venus du monde entier.

Les travaux ont été commencés le 30 septembre 1929, la première pierre étant posée ce jour par le cardinal Charost, légat du pape. Ils furent supervisés par trois architectes de père en fils, les Cordonnier — Louis-Marie, mort en 1940, puis son fils Louis-Stanislas (décédé le 25 août 1960) et son petit-fils Louis. Les travaux continuèrent au ralenti entre 1939 et 1944 à cause de la Seconde Guerre mondiale. Rendu au culte à la fête de l'Ascension en 1951, le monument ne fut terminé qu'après la guerre.

 

Son style composite (dit romano-byzantin) est fortement inspiré de celui de la basilique du Sacré-Cœur à Paris.Une souscription internationale fut lancée, jusque dans des régions fort reculées. La générosité des chrétiens du monde entier fut immense, témoignant de l’amour dont bénéficiait Thérèse. Elle permit l’achèvement et le paiement en moins de 10 ans du parvis, du chemin de croix, de la crypte et de la basilique.

Mère Agnès et Sœur Geneviève, les sœurs de Thérèse, contribuèrent avec discrétion et efficacité.
L’édifice, bâti pour durer, est d’une solidité et d’une qualité remarquables. Son imposante ossature en béton armé est complété par du granit de Vire et du marbre, ce qui lui donne une solidité à toute épreuve

La basilique a été bénie le 11 juillet 1937, par le cardinal Pacelli, légat du pape et futur Pie XII puis consacrée le 11 juillet 1954 par l'archevêque de Rouen, Mgr Martin en présence du légat du pape, archevêque de Paris, Mgr Feltin.

Par ses dimensions, l'édifice, construit en béton armé et granit, se compare aux plus grandes cathédrales :

  • longueur : 104 m ;
  • largeur du transept : 50 m ;
  • largeur de la nef : 30 m ;
  • hauteur du dôme : 95 m ;
  • hauteur de la coupole : 50 m ;
  • la croix surmontant l'ensemble mesure 1,70 m ;
  • hauteur des voûtes : 37 m ;
  • superficie : 4 500 m2.

C'est une des plus grandes églises construites au XXe siècle ; elle peut accueillir 4 000 personnes. La structure de base, qui a été terminée avant la guerre, a subi peu de dégâts lors des bombardements qui détruisirent Lisieux aux deux tiers ; elle a probablement été épargnée grâce à sa position en limite d'agglomération. Sa décoration a été entreprise dans les années 1950.

L'édifice est en forme de croix latine, avec nef, chœur et transept. La croisée est surmontée d'une imposante coupole. Le transept sud reçoit le reliquaire offert par le Pape Pie XI à la basilique. Le volume intérieur est d'un seul tenant, sans nefs collatérales ni déambulatoire : du fait de l'absence de colonnes, tous les fidèles qui assistent aux offices en ont une vue sans obstruction. La plus grande partie de l'intérieur de la basilique est couverte de mosaïques.

Les sculptures sont de Robert Coin, les dessins des cartons des mosaïques et des vitraux de Pierre Gaudin et les orgues de la maison Cavaillé-Coll (54 jeux).

L'édifice contient 18 autels mineurs offerts par différentes nations en ex-voto à sainte Thérèse. À partir de l'entrée, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre :

  • Nef, côté droit : Mexique - Espagne - Italie
  • Transept, côté droit : Ukraine - Chili
  • Chœur, côté droit : Brésil - Argentine - Portugal
  • Chœur, côté gauche : États-Unis - Colombie - Grande-Bretagne
  • Transept, côté gauche : Écosse - Allemagne - Cuba - Irlande
  • Nef, côté gauche : Canada - Belgique - Pologne

Les travaux tournèrent au ralenti pendant l’occupation et la Seconde Guerre mondiale. La basilique souffrit peu des bombardements alliés des 6 et 7 juin 1944 et les travaux d’achèvement (vitraux et mosaïques) reprirent jusqu’au 11 juillet 1954, date à laquelle eut lieu la Consécration du sanctuaire. On retiendra enfin l’événement que fut la venue de Jean-Paul II, le 2 juin 1980, à l’occasion de sa première visite en France.

Toute la basilique est une immense mise en images. Sous l’influence de Mgr Germain, premier recteur du sanctuaire, Pierre Gaudin conçu pour la décoration un projet figuratif illustrant l’essentiel du message de sainte Thérèse. C’est dans ses ateliers que furent réalisés les 8000 m2 de mosaïques et l’ensemble des vitraux.

La crypte, entièrement recouverte de marbre et de mosaïques, exprime surtout les ressorts intimes de la vie spirituelle de sainte Thérèse : sa foi profonde en l’amour de Dieu et son désir d’y répondre pleinement. La décoration est l’œuvre de Jean Gaudin, maître verrier et mosaïste, issu d’une belle dynastie d’artistes de cet art. Le style est celui des Arts décoratifs de l’entre-deux-guerres.

Dans la basilique supérieure se trouve un reliquaire dédié à Sainte Thérèse. Dans la crypte est présenté le reliquaire de Louis et Zélie Martin, béatifiés dans cette basilique le 19 octobre 2008.