Images pieuses ( Saint Vincent de Paul)

Publié à 14:13 par lusile17 Tags : france homme enfants mer
Images pieuses ( Saint Vincent de Paul)

Saint Vincent de Paul
1581-1660

Après cet épisode, il passera quelques temps à Rome, pour revenir en France vers 1608 avec dans sa valise de bonnes recommandations du saint siège. Il rencontrera alors le roi Henri IV et fera partie de sa cours pendant deux ans, devenant même l'aumonier de la reine Margot. Après ce court passage, il resta proche de Paris en officiant à Clichy. Il tisse des liens très forts avec cette famille qui le soutiendra ensuite toute sa vie dans sa croisade contre la pauvreté et l'exclusion.

En 1605, il dut se rendre à Marseille afin d'y recueillir un modeste héritage. Sur la voie du retour, par mer, en direction de Narbonne, il aurait été capturé par des pirates. Vincent fut emmené à Tunis, prisonnier, puis vendu comme esclave. Son dernier maître était un renégat originaire de Nice qui repentit se sauva avec Vincent. Ils abordèrent en juin 1607 à Aigues-Mortes d'où ils se rendirent à Avignon. A cette date, Vincent fut chargé d'une mission secrète auprès d'Henri IV. (cet épisode de sa vie un peu mystérieux est quelquefois mis en doute...)

En 1610 il est aumônier à la cour de la Reine Marguerite de Valois.

Il fut pendant quelques mois curé de la paroisse de Clichy, avant d'entrer en 1613 comme précepteur dans la maison d'Emmanuel de Gondi, général des galères de France. Madame de Gondi le prit pour directeur de conscience et précepteur de ses enfants. Toute cette famille s'adonnait à de nombreuses bonnes œuvres, visitait les malades, et faisait des aumônes. Madame de Gondi a joué un rôle décisif dans l’expansion de la marée caritative que Vincent a déchaînée. Entraînée par la ferveur contagieuse de son aumônier, elle prenait une part active dans les missions de ce dernier, et non seulement par ses aumônes, mais aussi par ses interventions personnelles, que ce soit en visitant et consolant les malades, en pacifiant les discordes, en réglant les querelles, ou par le soutien que, de par son autorité, elle apportait à Vincent et à ses compagnons dans toutes leurs initiatives.

C'est en 1617, à 36 ans, que bascule sa vie. Appelé au chevet d'un homme très pauvre qui se meurt pour une ultime confession, il est bouleversé par cette expérience.
Il renonce à ses richesses personnelles et adopte une attitude d'humilité qu'il conservera toute sa vie.
Il prend conscience de l'extrême dénuement dans lequel vit une grande partie de la population du pays. Mais il comprend également que l'aide qu'il veut apporter se doit d'être organisée pour être efficace à grande échelle.