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Date de création : 13.04.2009
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Conte Russe d' Alexandre Afanassiev

Publié à 22:01 par lusile17 Tags : vie moi bonne chez femme belle travail heureux argent fille hiver voyage cadeaux amoureux
Conte Russe d' Alexandre Afanassiev

Vassilissa la trés belle

 

Vassilissa pensait aux trois paires de bras, mais n'en souffla mot. Baba-Yaga lui dit :

- Eh bien, tu ne me poses plus de questions ?

- J'en sais bien suffisamment pour moi, grand-mère ! Tu l'as dit toi-même - à trop savoir, on vieillit vite.

- C'est bien, - approuva Baba-Yaga. - Tu interroges sur ce que tu as vu dehors, pas sur ce qui se passe dedans. J'entends laver mon linge en famille, et les trop curieux, je les mange ! Et maintenant c'est mon tour de te poser une ques-tion : comment arrives-tu à faire tout le travail que je te donne ?

- La bénédiction maternelle me vient en aide, grand-mère.

- C'est donc ça ? Eh bien, fille bénie, va-t-en, et tout de suite ! Je n'en veux pas, de bénis, chez moi !

Baba-Yaga poussa la jeune fille dehors, mais avant de refermer le portail, elle prit un crâne aux yeux ardents, le mit au bout d'un bâton qu'elle fourra dans la main de Vassilissa :

 

- Voilà du feu pour les filles de ta marâtre, prends-le ! Après tout, c'est pour ça qu'elles t'avaient envoyée chez moi.

Vassilissa partit en courant dans la forêt. Les yeux du crâne éclairaient son chemin et ne s'éteignirent qu'à l'aube. Elle chemina toute la journée et, vers le soir, comme elle approchait de sa mai-son, elle se dit : « Depuis le temps, elles ont sûre-ment trouvé du feu... » et voulut jeter le crâne. Mais une voix en sortit :

- Ne me jette pas, porte-moi chez ta marâtre !

Vassilissa obéit. En arrivant, elle fut bien étonnée de ne pas voir de lumière dans la maison, plus étonnée encore de voir la marâtre et ses filles l'accueillir avec grande joie. Depuis son départ, lui dit-on, pas moyen d'avoir du feu dans la maison. Celui qu'on allume ne prend pas, celui qu'on amène de chez les voisins s'éteint.

- Le tien se gardera mieux, peut-être, - dit la marâtre.

 

Vassilissa apporta le crâne dans la chambre; aussitôt les yeux brûlants se fixèrent sur la marâtre et ses filles, les suivant partout. En vain tentaient-elles de fuir ou de se cacher, les yeux les poursuivaient et avant l'aube il n'en resta que cendres ; seule Vassilissa n'avait aucun mal.