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et je chante « happy birthday to you »
bonhe urs à gogo !
sincèremen t vôtre.
m.p.
Par Séverine Roi, le 21.05.2025
eh beh jérémy tu fais!!!!
Par Anonyme, le 12.04.2025
je l'aime beaucoup
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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
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François Boucher
Le sommeil des amours
La vieillesse
Dès 1752, Reynolds, de passage à Paris, constate que Boucher travaille beaucoup " de pratique ". Le peintre, surchargé de commandes, a accumulé un matériel énorme dans lequel il puise ses sujets (il avoue lui-même avoir exécuté plus de dix mille dessins) ; Diderot lui reproche sa facilité et ses coloris (" déflagration de cuivre par le nitre "). À la mort de Mme de Pompadour en 1764, Marigny ne l'abandonne pas et lui confie, en même temps qu'à Deshays, la première commande officielle de goût antiquisant pour Choisy que Boucher doit refuser pour des raisons financières. Le premier peintre continue d'exposer au Salon, bien que le public regarde désormais vers Greuze ou vers Fragonard. Malgré une vue affaiblie, Boucher déploie jusqu'au bout une activité débordante : voyage en Flandre avec Boisset (1766), tableaux religieux (Adoration des bergers,1764, cathédrale de Versailles), décoration de l'hôtel de Marcilly (1769) et nombreux décors d'opéra (Castor et Pollux,1764 ; Thésée,1765 ; Sylvia,1766). Quelques mois avant sa mort, il est désigné par l'Académie comme associé libre honoraire de l'Académie de Saint-Pétersbourg.
François Boucher
Dès le début du XVIIe siècle, les paysages de la Marne et leurs moulins inspirent les artistes. Au XVIIIe siècle, François Boucher et Jean-Honoré Fragonard, qui habita Charenton, perpétuent cet engouement fort précieux puisque seules leurs oeuvres témoignent de ce que furent les moulins de Charenton. Ce tableau, acquis par la mairie en 1985, peut être rapproché du Moulin de Quinquengrogne à Charenton, peint par François Boucher. Le cadre date du XIXe siècle.
François Boucher
Le moulin
L'art de Boucher
Son génie avait fait de Le Brun le maître de l'art français pour près de quarante ans ; d'emblée, Watteau crée le genre de la fête galante et l'exploite à fond ; Boucher, élève de Lemoyne, qui renouvelle entièrement la peinture d'histoire dans le premier tiers du siècle, et maître d'artistes aussi différents que ses gendres Baudoin et Deshays ou Fragonard, peut-il être considéré comme un chef d'école, alors qu'il survit à son art ? L'importance de son œuvre est pourtant sans égale. Le peintre établit d'abord, dans son hymne à la femme, un nouveau canon parfaitement adapté à la société parisienne, et qui plaira tant à celle du second Empire ; sensible au bonheur intimiste et bourgeois (le Déjeuner,1739, Louvre), il néglige la tendresse ou une retenue un peu sauvage et ne cherche pas à émouvoir, mais à saisir la beauté épanouie ou le charme piquant (l'Odalisque brune,Louvre ; Hercule et Omphale,Moscou, musée Pouchkine), qui lui vaut à tort la réputation d'un libertin ; il est bien le peintre du bonheur, moins érotique que d'une sensualité raffinée et parfaitement accomplie dans ses dessins : c'est aussi cela qu'il faut voir dans ses scènes mythologiques, qui constituent l'essentiel, voire le meilleur, de son œuvre, et dans ses très beaux portraits plus arrangés que psychologiques (Madame de Pompadour,Munich, Alte Pin.), quand il demeure un paysagiste plein de fantaisie et de charme (Frère Luce,1742, Ermitage), un grand décorateur (le Repos en Égypte,Ermitage) et l'ornemaniste le plus prodigieux du XVIIIe s., tant imité au XIXe s. et dont l'œuvre incarne l'esprit encyclopédique qui séduit les amateurs de l'Europe du Nord. D'une culture très étendue (il connaît l'œuvre des Vénitiens à Paris et collectionne les tableaux nordiques [vente en 1771]), Boucher sait prouver sa virtuosité dans des esquisses fougueuses, mais dessine avec attention et " finit " ses toiles : il marque toute la fin du siècle, de Fragonard à David, de son goût pour le beau métier et de sa vision d'un monde heureux. Une rétrospective Boucher a été présentée (New York, Detroit, Paris) en 1986
François Boucher
Le Pont
Peintre, dessinateur et aquafortiste talentueux et prolifique, Boucher crée aussi des décors de porcelaine, de tapisserie et de théâtre. Son œuvre a donné le ton à l’esthétique de la peinture rococo française du début au milieu du XVIIIe siècle.
Issu d'une famille d'artistes, Boucher est sans doute formé par son père. Il se présente pour le prestigieux prix de Rome qu'il remporte en 1723, mais ne peut assumer cette nomination. Plutôt, il commence à réaliser plusieurs commandes pour devenir enfin le peintre de cour de madame de Pompadour. Vers la fin de sa carrière, on lui reproche l'érotisme et la frivolité de ses œuvres à une époque où la moralité privée et la vertu publique progressent. En dépit des modes déterminantes, le travail de Boucher est extrêmement varié et comprend des scènes de genre, des paysages, des portraits, voire des tableaux historiques, le genre le plus important de la hiérarchie artistique de son temps.
Le Moulin de Quiquengrogne à Charenton, vers 1750-1760
François Boucher
Vulcain présentant à Venus des armes pour Énée,
François Boucher, peintre d'histoire, entra dans l'école de Lemoine, peintre doué de talents réels, mais qui ouvrit cette mauvaise route dans laquelle beaucoup de ses élèves et imitateurs allèrent, selon l'usage, beaucoup plus loin que lui. Boucher avait fait quelques efforts pour être un des élèves envoyés en Italie; mais alors les bienfaits du gouvernement s'accordaient aux protégés du directeur général des bâtiments, arts, etc., le duc d'Antin. Depuis, les places des élèves à Rome d'obtinrent par le suffrage du corps académique. Boucher, en 1725, eut le bonheur de faire, avec un amateur généreux, son voyage dans la patrie des arts; mais les premières leçons qu'il avait reçues ne lui permettaient pas d'être sensible aux chefs-d'oeuvre des écoles d'Italie, jusqu'au point de changer de manière. Un tel retour aux vrais principes de l'art est une espèce de phénomène, et le goût régnant alors en France devait le rendre impossible pour Boucher. A son retour, cet artiste eut des succès de société qui contribuèrent l'égarer tout à fait. Il devint le peintre à la mode et l'objet des éloges universels. A la mort de Carle Vanloo, premier peintre du roi, cet artiste qui eût mérité de naître dans une époque plus heureuse, Boucher lui succéda, et posséda un titre que l'immortel Poussin avait honoré. On n'entrera point dans le détail des compositions qui échappèrent à la déplorable facilité du pinceau de Boucher. Prenant des travaux de toutes mains, il s'est vanté qu'il avait gagné jusqu'à 50000 livres par an, quoiqu'il fût modéré dans les prix de ses ouvrages; mais il les faisait avec une excessive rapidité. La mort le surprit le crayon à la main, après une maladie assez longue, le 7 mai 1770. Nous devons remarquer que la justesse et la finesse de son goût se montrèrent toujours par le choix des tableaux et des objets intéressants d'histoire naturelle qu'il était avide de rechercher et d'acquérir. Il en forma un cabinet décoré d'une manière unique et ravissante, et c'est le seul trésor qu'il ait laissé à ses héritiers : ils en ont recueilli 100000 francs.
François Boucher
'Les Amours des Dieux'
Il avait épousé une des plus agréables et des plus belles femmes de son temps, et il en eut un fils, mort en bas âge, et deux filles, mariées l'une à Deshayes, peintre d'histoire, son élève et son imitateur; et l'autre à Baudouin, peintre de sujets galants et à la gouache. La prétendue grâce de Boucher n'était que de la mignardise et de l'affectation. Son coloris, qui avait séduit les ignorants par un certain air de fraîcheur, devint sur la fin aussi répréhensible que sa manière de dessiner et d'ajuster ses figures; elles semblaient, à la lettre, selon l'expression d'un peintre ancien, nourries à la rose. On ne s'en étonnera guère lorsqu'on saura que Boucher en vint jusqu'à dédaigner l'étude de la nature, et à exécuter de très vastes compositions, sans avoir d'autres guides que son habitude de peindre et son imagination peu réglée. C'est Reynolds qui nous a conservé ce fait dans l'un de ses excellents discours. Au reste, Boucher eût pu, comme son maître, se faire, aux yeux de la postérité, une réputation durable. La disposition de ses figures n'était pas sans agrément, et il existe de lui quelques tableaux qui prouvent le sentiment de l'harmonie de la couleur et l'entente du clair-obscur. On prétend même qu'il n'était pas insensible au mérite des grands maîtres, et qu'il se moquait le premier de ceux qui admiraient en lui une manière qu'il n'avait prise que pour marcher à la fortune par une route plus prompte et plus facile. Il possédait d'ailleurs des qualités estimables, telles que la franchise et la générosité. Il eut de plus le bon esprit de n'être pas accessible à l'envie: c'était en un mot un Français très aimable, mais qui eût dû cesser de l'être le pinceau à la main.