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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour : 15.10.2017
124619 articles


Premier sourire du printemps

Publié à 00:28 par lusile17
Premier sourire du printemps
Premier sourire du printemps


Tandis qu'à leurs oeuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.

Pour les petites pâquerettes,
Sournoisement lorsque tout dort,
Il repasse des collerettes
Et cisèle des boutons d'or.

Dans le verger et dans la vigne,
Il s'en va, furtif perruquier,
Avec une houppe de cygne,
Poudrer à frimas l'amandier.

La nature au lit se repose ;
Lui descend au jardin désert,
Et lace les boutons de rose
Dans leur corset de velours vert.

Tout en composant des solfèges,
Qu'aux merles il siffle à mi-voix,
Il sème aux prés les perce-neiges
Et les violettes aux bois.

Sur le cresson de la fontaine
Où le cerf boit, l'oreille au guet,
De sa main cachée il égrène
Les grelots d'argent du muguet.

Sous l'herbe, pour que tu la cueilles,
Il met la fraise au teint vermeil,
Et te tresse un chapeau de feuilles
Pour te garantir du soleil.

Puis, lorsque sa besogne est faite,
Et que son règne va finir,
Au seuil d'avril tournant la tête,
Il dit : " Printemps, tu peux venir ! "

Théophile GAUTIER (1811-1872)

Poemes (A ma Mère )

Publié à 00:19 par lusile17
Poemes (A ma Mère )
A ma Mère
O ma mère et ma nourrice!
Toi dont l'âme protectrice
Me fit des jours composés
Avec un bonheur si rare,
Et qui ne me fus avare
Ni de lait ni de baisers!

Je t'adore, sois bénie.
Tu berças dans l'harmonie
Mon esprit aventureux,
Et loin du railleur frivole
Mon Ode aux astres s'envole:
Sois fière, je suis heureux.

J'ai vaincu l'ombre et le doute.
Qu'importe si l'on écoute
Avec dédain trop souvent
Ma voix par les pleurs voilée,
Quand sur ma lyre étoilée
Tu te penches en rêvant!

Va, je verrai sans envie
Que le destin de ma vie
N'ait pas pu se marier
Aux fortunes éclatantes,
Pourvu que tu te contentes
D'un petit brin de laurier.

Théodore de BANVILLE




Poémes(Tu es belle, ma mère)

Publié à 00:07 par lusile17
Poémes(Tu es belle, ma mère)
Tu es belle, ma mère

Tu es belle, ma mère,
Comme un pain de froment.
Et, dans tes yeux d'enfant,
Le monde tient à l'aise.

Ta chanson est pareille
Au bouleau argenté
Que le matin couronne
D'un murmure d'abeilles.

Tu sens bon la lavande,
La cannelle et le lait;
Ton coeur candide et frais
Parfume la maison.

Et l'automne est si doux
Autour de tes cheveux
Que les derniers coucous
Viennent te dire adieu.

Maurice Carême



Poémes Souvenirs

Publié à 22:24 par lusile17
Poémes Souvenirs
Pour toi maman

Je me souviens quand j'étais enfant
J'allais me promener avec ma maman
Et cela etait très fréquent
D'aller faire un tour dans le jardin d'enfant

Pour enfin y courir dans les allées
Assise sur un banc elle me regardait jouer
Aujourd'hui je pense a toi maman qui nous à quitter
Dans ma tête tout y est gravé

J'étais jeune un brin innocente
Ta fatigue je ne la voyais pas souvent
Le principal était le jeu comme les autres enfants
Et même si vous n'aviez pas tellement d'argent

Avec toi j'étais bien
Je n'ai jamais manqué de rien
Alors aujourd'hui tu es si loin
J'espère que là haut tu es bien

Tu as rejoint papa et mon petit frére
Si tu savais comme j'ai gros coeur
Hélas je ne peux t'envoyer des fleurs
Parfois en cachette je pleure

Vous aviez fait un bout de chemin de la vie
Vous, vous êtes arrêtés et pris un raccourci
Qui mène tout droit au paradis
Mais pour tout ce que vous avez fait votre fille vous dit Merci


jean Claude Lemesle
et (arrangé par moi )

Poémes(Le vieil homme)

Publié à 22:13 par lusile17
Poémes(Le vieil homme)
Le vieil homme


Le vieil homme et son chien
Qui est son seul compagnon des jours incertains
Courbé par la dureté des années
Aujourd'hui son corps est épuisé

Parfois atteint par le cafard
Pour lui tout ce qui lui reste c'est son phare
Il a tellement vécu de souvenirs
Aujourd'hui c'est là qu'il voudrait mourir

Pour aller rejoindre sa chère épouse
Pour elle il avait semer des fleurs et de la pelouse
Marchant dans les allées de son jardin
Il est toujours avec son fidèle chien

Il sait très bien qu'un jour le phare va s'éteindre
Il a promis de ne pas se plaindre
Mais dans sa tête et son corps il aura mal
Cela pour lui sera une blessure fatale

L'âge qui peu a peu le mine
Le laissant dans le déclin des abîmes
C'est dans ce chemin en fleurs
Que se trouve le vieil homme au grand coeur.



Jean Claude Lemesle


Poémes(Le vieil homme et le chien)

Publié à 22:07 par lusile17
Poémes(Le vieil homme et le chien)
Le vieil homme et le chien
(Conte des temps modernes)

Transparent au regard des passants trop pressés,
Un vieil homme est assis, transi et affamé,
Sous un porche à l’abri des frimas de janvier.
Il implore un sourire, une pièce de monnaie.

Passe un chien dans la rue, un chien de pedigree,
Une voiture suit, heurte le canidé.
Aussitôt extirpés de leurs logis douillets
Accourent de partout des bourgeois empressés.

« Ne le laissez pas là, amenez-le chez moi
J’ai une couverture afin qu’il n’ait pas froid ! »
Quelques instants après, l’animal est pansé,
Dorloté, réchauffé, maintes fois caressé.

Au dehors dans la rue le silence est tombé
Tout le monde est rentré, a fermé ses volets.
Sous son porche à l’abri des frimas de janvier
Le vieil homme soudain s’est mis à aboyer.

Daniel Boy


Poémes(Maman)

Publié à 19:08 par lusile17
Poémes(Maman)
Maman

Qui coud mes vêtements,

les allonge et ravaude

Sans perdre un seul instant ?

Qui met la «cruche» chaude

Dans mon petit lit blanc ?

C’est maman.

Qui, tout tranquillement,

Accomplit son ouvrage,

Lave l’appartement,

Soigne bien le ménage,

Sait faire un pansement ?

C’est maman.

Qui chaque jour, m’attend

Au sortir de l’école,

Et m’embrasse en riant ?

Qui m’écoute et console

Mes gros chagrins d’enfant ?

C’est maman.

Vio Martin



Poemes Souvenirs

Publié à 18:34 par lusile17
Poemes Souvenirs
La Petite Chèvre de M. Seguin

Ah !qu'elle était jolie, la petite chèvre de M. Séguin ! qu'elle était jolie, avec ses yeux doux, sa barbiche de sous-officier, ses sabots noirs et luisants, ses cornes zébrées et ses longs poils blancs qui lui faisaient une houppelande ! - et puis, docile, caressante, se laissant traire sans bouger, sans mettre son pied dans l'écuelle. Un amour de petite chèvre...
Il l'attacha à un pieu, au plus bel endroit du pré, en ayant soin de lui laisser beaucoup de corde, et de temps en temps, il venait voir si elle était bien. La chèvre se trouvait très heureuse et broutait l'herbe de si bon coeur que M. Séguin était ravi............
.........Un jour, elle se dit en regardant la montagne :
— Comme on doit être bien là-haut ! Quel plaisir de gambader dans la bruyère, sans cette maudite longe qui vous écorche le cou !... C'est bon pour l'âne ou pour le boeuf de brouter dans un clos !... Les chèvres, il leur faut du large. ...............
......................Un matin, comme il achevait de la traire, la chèvre se retourna et lui dit dans son patois :
— Écoutez, monsieur Séguin, je me languis chez vous, laissez-moi aller dans la montagne.
— Ah ! mon Dieu !... Elle aussi ! cria M. Séguin stupéfait, et du coup il laissa tomber son écuelle ; puis, s'asseyant dans l'herbe à côté de sa chèvre :Comment, Blanquette, tu veux me quitter !!!.............
....Je veux aller dans la montagne, monsieur Séguin.
— Mais, malheureuse, tu ne sais pas qu'il y a le loup dans la montagne... Que feras-tu quand il viendra ?...
— Je lui donnerai des coups de cornes, monsieur Séguin......
....Là-dessus, M. Séguin emporta la chèvre dans une étable toute noire, dont il ferma la porte à double tour.
Malheureusement, il avait oublié la fenêtre et à peine eut-il le dos tourné, que la petite s'en alla......
......... Quand la chèvre blanche arriva dans la montagne, ce fut un ravissement général. Jamais les vieux sapins n'avaient rien vu d'aussi joli. On la reçut comme une petite reine. Les châtaigniers se baissaient jusqu'à terre pour la caresser du bout de leurs branches. Les genêts d'or s'ouvraient sur son passage, et sentaient bon tant qu'ils pouvaient. Toute la montagne lui fit fête. .....
... c'est là qu'il y avait de l'herbe ! jusque par dessus les cornes !... Et quelle herbe ! Savoureuse, fine, dentelée, faite de mille plantes... C'était bien autre chose que le gazon du clos. Et les fleurs donc !... De grandes campanules bleues, des digitales de pourpre à longs calices, toute une forêt de fleurs sauvages débordant de sucs capiteux !...
La chèvre blanche à moitié soûle se vautrait là-dedans, les jambes en l'air, et roulait le long des talus, pêle-mêle avec les feuilles tombées et les châtaignes... Puis tout à coup elle se redressait d'un bond sur ses pattes. Hop ! la voilà partie, la tête en avant, à travers les maquis et les buissières, tantôt sur un pic, tantôt au fond d'un ravin, là-haut, en bas, partout...
..........Elle franchissait d'un saut de grands torrents qui l'éclaboussaient au passage de poussière humide et d'écume.
Alors, toute ruisselante, elle allait s'étendre sur quelque roche plate et se faisait sécher par le soleil......
............ En somme, ce fut une bonne journée pour la chèvre de M. Séguin. Vers le milieu du jour, en courant de droite et de gauche, elle tomba dans une troupe de chamois en train de croquer une lambrusque à belles dents. Notre petite coureuse en robe blanche fit sensation.......
.......En bas, les champs étaient noyés de brume. Le clos de M. Séguin disparaissait dans le brouillard, et de la maisonnette on ne voyait plus que le toit avec un peu de fumée. Elle écouta les clochettes d'un troupeau qu'on ramenait, et se sentit l'âme toute triste.....
........Puis ce fut un hurlement dans la montagne :
— Hou ! hou !
Elle pensa au loup ; de tout le jour la folle n'y avait pas pensé... Au même moment une trompe sonna bien loin dans la vallée. C'était ce bon M. Séguin qui tentait un dernier effort.
— Hou ! hou !... faisait le loup.
— Reviens ! reviens !... criait la trompe.
Blanquette eut envie de revenir ; mais en se rappelant le pieu, la corde, la haie du clos, elle pensa que maintenant elle ne pouvait plus se faire à cette vie, et qu'il valait mieux rester.......
......... La chèvre entendit derrière elle un bruit de feuilles.
Elle se retourna et vit dans l'ombre deux oreilles courtes, toutes droites, avec deux yeux qui reluisaient...
C'était le loup.......
.....Blanquette se sentit perdue...
...... Alors le monstre s'avança, et les petites cornes entrèrent en danse.
Ah ! la brave chevrette, comme elle y allait de bon coeur ! Plus de dix fois..elle força le loup à reculer pour reprendre haleine. Pendant ces trêves d'une minute, la gourmande cueillait en hâte encore un brin de sa chère herbe ; puis elle retournait au combat, la bouche pleine... Cela dura toute la nuit. ......
............L'une après l'autre, les étoiles s'éteignirent. Blanquette redoubla de coups de cornes, le loup de coups de dents...
— Enfin ! dit la pauvre bête, qui n'attendait plus que le jour pour mourir ; et elle s'allongea par terre dans sa belle fourrure blanche toute tachée de sang...
Alors le loup se jeta sur la petite chèvre et la mangea.

Alphonse Daudet (Lettres de mon moulin)

avec quelques coupures

Poésies Souvenirs

Publié à 17:30 par lusile17
Poésies Souvenirs
Petite souris


C’est la petite souris grise,

Dans sa cachette elle est assise.

Quand elle n’est pas dans son trou,

C’est qu’elle galope partout.



C’est la petite souris blanche

Qui ronge le pain sur la planche.

Aussitôt qu’elle entend du bruit,

Dans sa maison elle s’enfuit.



C’est la petite souris brune

Qui se promène au clair de lune,

Si le chat miaule en dormant,

Elle se sauve prestement.



C’est la petite souris rouge,

Elle a peur aussitôt qu’on bouge !

Mais, lorsque personne n’est là,

Elle mange tout ce qu’on a.


Lucie Delarue-Mardrus




Poémes(L'ange du bonheur)

Publié à 17:05 par lusile17
Poémes(L'ange du bonheur)
L'ange du bonheur


Petit ange rose tu es la
Posé sur la branche de lilas
Au beau milieu de toutes ces fleurs
Tu viens nous apporter le bouquet du bonheur

Alors mes voeux sont sincérité et amitié
Jusqu'au bout de l'éternité
Si tu as du chagrin
Il s'envolera un beau matin

Ne sois pas soucieux
Tu ne me vois pas, je suis aux cieux
Je te guide et te conseil
Ange rose qui veille

Alors long sera ton chemin
Et si par hazard tu es incertain
Ou si tu as un doute
Je serais toujours sur ta route

Et si la vie te fait des tours
Surtout ne fais pas de détour
Si tu t écartes de ton droit chemin
Pour toi je ne pourrais plus rien.


Jean Claude Lemesle