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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour : 15.10.2017
124619 articles


Poémes(Chanson de Gavroche)

Publié à 14:16 par lusile17
Poémes(Chanson de Gavroche)
Chanson de Gavroche

Monsieur Prudhomme est un veau
Qui s'enrhume du cerveau
Au moindre vent frais qui souffle.
Prudhomme, c'est la pantoufle
Qu'un roi met sous ses talons
Pour marcher à reculons.

Je fais la chansonnette,
Faites le rigodon.
Ramponneau, Ramponnette, don !
Ramponneau, Ramponnette !

Ce Prudhomme est un grimaud
Qui prend sa pendule au mot
Chaque fois qu'elle retarde.
Il contresigne en bâtarde
Coups d'état, décrets, traités,
Et toutes les lâchetés.

Je fais la chansonnette,
Faites le rigodon.
Ramponneau, Ramponnette, don !
Ramponneau, Ramponnette !

Il enseigne à ses marmots
Comment on rit de nos maux ;
Pour lui, le peuple et la France,
La liberté, l'espérance,
L'homme et Dieu, sont au-dessous
D'une pièce de cent sous.

Je fais la chansonnette,
Faites le rigodon.
Ramponneau, Ramponnette, don !
Ramponneau, Ramponnette !

Le Prudhomme a des regrets ;
Il pleure sur le progrès,
Sur ses loyers qu'on effleure,
Sur les rois, fiacres à l'heure,
Sur sa caisse, et sur la fin
Du monde où l'on avait faim.

Je fais la chansonnette,
Faites le rigodon.
Ramponneau, Ramponnette, don !
Ramponneau, Ramponnette !

Victor HUGO (1802-1885)

Poémes(L'hirondelle)

Publié à 14:12 par lusile17
Poémes(L'hirondelle)
L'hirondelle

Sous le vieux pont, les hirondelles
Deux fois l'an bâtissent leurs nids ;
Le bonheur nous les rend fidèles,
Elles passent, oiseaux bénis,
Respectés par nos mains cruelles.

On aime à vous suivre des yeux,
Chasseresses de noir vêtues ;
Vos larges becs laborieux
S'ouvrent, et vos ailes pointues
Touchent la terre ou vont aux cieux !

Que de sveltesse et d'harmonie
Dans la courbe de vos essors,
Quand vous filez, ivres de vie,
Comme des flèches, sans efforts,
Avec une grâce infinie !

Les moucherons, danseurs légers,
Formant en l'air de fins nuages,
Valsent, ignorant les dangers ;
Mais dans vos becs prompts et sauvages,
Leurs bals d'un moment sont plongés.

Vos petits, dont la faim s'aiguise,
Ne savent pas voler encor ;
Dans leur nid, sous la voûte grise
Où l'eau jette ses reflets d'or,
Ils attendent, bec à la brise.

Tantôt par les grands jours brillants,
Vous planez, essaims circulaires,
Pleins de caprices ondulants,
Et l'on voit briller, taches claires,
Vos jolis petits ventres blancs ;

Tantôt, sûr présage de pluie,
Chantant haut, vous rasez le sol
Où l'insecte se réfugie,
Et vous frôlez dans votre vol
Les blancheurs de la route unie.

Que de coups d'aile et de travaux,
Petites mères hirondelles !
Que de soucis toujours nouveaux !
Et combien vous semblez cruelles
Aux mouches des airs et des eaux !

Mais quand septembre aux nuits voilées,
Mêlant du froid à ses douceurs,
Embrume forêts et vallées,
Pour émigrer avec vos sours,
Vous êtes bien vite assemblées.

Tristement nous irons vous voir
Vous grouper sur la vieille église
Au sommet doré par le soir,
Quand le rouge soleil s'enlise
Derrière un coteau déjà noir.

Le vieux pont de pierre, hirondelles,
Sera veuf de vos joyeux cris.
Et jusques aux feuilles nouvelles
N'aura, sous sa voûte aux tons gris,
Que le bruit des eaux éternelles !


Charles Grandmougin

Poémes (Le Papillon de Lumière)

Publié à 14:01 par lusile17
Poémes (Le Papillon de Lumière)
Le Papillon de Lumière

S’ouvre à la vie

La jolie chrysalide

Sous l’éclipse de lune

Légère comme une plume.



Elfes de la nature

Entourent ton cœur pur

Le temps arrive

Sors de ta chrysalide.



L’envol du papillon

Qui parcourt le monde

En un battement d’aile

Il devient Lumière.



S’ouvrent à la vie

Nos cœurs de chrysalide

Sous le feu du soleil

En une lumière sans pareille.



Elfes de l’Amour

A la lueur du jour

Oeuvrent sur nos cœurs

Il est enfin l’heure.



Nos cœurs de papillons

Se forment à l’unisson

D’un bruissement d’aile

En un papillon de Lumière.

(Inconnu)

Poémes(Le clown)

Publié à 13:56 par lusile17
Poémes(Le clown)
Le clown

Bobèche, adieu ! bonsoir, Paillasse ! arrière, Gille !
Place, bouffons vieillis, au parfait plaisantin,
Place ! très grave, très discret et très hautain,
Voici venir le maître à tous, le clown agile.

Plus souple qu'Arlequin et plus brave qu'Achille,
C'est bien lui, dans sa blanche armure de satin ;
Vides et clairs ainsi que des miroirs sans tain,
Ses yeux ne vivent pas dans son masque d'argile.

Ils luisent bleus parmi le fard et les onguents,
Cependant que la tête et le buste, élégants,
Se balancent sur l'arc paradoxal des jambes.

Puis il sourit. Autour le peuple bête et laid,
La canaille puante et sainte des Iambes,
Acclame l'histrion sinistre qui la hait.


Paul VERLAINE (1844-1896)

Poémes(Pendant que le marin...)

Publié à 13:51 par lusile17
Poémes(Pendant que le marin...)
Pendant que le marin...


Pendant que le marin, qui calcule et qui doute
Demande son chemin aux constellations ;
Pendant que le berger, l'oeil plein de visions,
Cherche au milieu des bois son étoile et sa route ;
Pendant que l'astronome, inondé de rayons,

Pèse un globe à travers des millions de lieues,
Moi, je cherche autre chose en ce ciel vaste et pur.
Mais que ce saphir sombre est un abîme obscur !
On ne peut distinguer, la nuit, les robes bleues
Des anges frissonnants qui glissent dans l'azur.

Victor HUGO (1802-1885)

Poémes (Les gueux)

Publié à 13:47 par lusile17
Poémes (Les gueux)
Les gueux

La misère séchant ses loques sur leur dos,
Aux jours d'automne, un tas de gueux, sortis des bouges,
Rôdaient dans les brouillards et les prés au repos,
Que barraient sur fond gris des rangs de hêtres rouges.

Dans les plaines, où plus ne s'entendait un chant,
Où les neiges allaient verser leurs avalanches,
Seules encor, dans l'ombre et le deuil s'épanchant,
Quatre ailes de moulin tournaient grandes et blanches.

Les gueux vaguaient, les pieds calleux, le sac au dos,
Fouillant fossés, fouillant fumiers, fouillant enclos,
Dévalant vers la ferme et réclamant pâture.

Puis reprenaient en chiens pouilleux, à l'aventure,
Leur course interminable à travers champs et bois,

Avec des jurements et des signes de croix.

Émile VERHAEREN

Poémes(La Mort Du Loup)

Publié à 00:36 par lusile17
Poémes(La Mort Du Loup)
La Mort Du Loup

Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions, sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -Ni le bois ni la plaine
Ne poussaient un soupir dans les airs; seulement
La girouette en deuil criait au firmament;
Car le vent, élevé bien au-dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque, baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant; bientôt,
Lui que jamais ici l'on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions, pas à pas, en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse,
Mais les enfants du Loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa Louve reposait comme celle de marbre
Qu'adoraient les Romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées,
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante,
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair,
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.

II

J'ai reposé mon front sur mon fusil sans poudre,
Me prenant à penser, et n'ai pu me résoudre
A poursuivre sa Louve et ses fils, qui, tous trois,
Avaient voulu l'attendre; et, comme je le crois,
Sans ses deux Louveteaux, la belle et sombre veuve
Ne l'eût pas laissé seul subir la grande épreuve;
Mais son devoir était de les sauver, afin
De pouvoir leur apprendre à bien souffrir la faim,
A ne jamais entrer dans le pacte des villes
Que l'homme a fait avec les animaux serviles
Qui chassent devant lui, pour avoir le coucher,
Les premiers possesseurs du bois et du rocher.

III

Hélas! ai-je pensé, malgré ce grand nom d'Hommes,
Que j'ai honte de nous, débiles que nous sommes!
Comment on doit quitter la vie et tous ses maux,
C'est vous qui le savez, sublimes animaux!
A voir ce que l'on fut sur terre et ce qu'on laisse,
Seul le silence est grand; tout le reste est faiblesse.
-Ah! je t'ai bien compris, sauvage voyageur,
Et ton dernier regard m'est allé jusqu'au coeur!
Il disait : " Si tu peux, fais que ton âme arrive,
A force de rester studieuse et pensive,
Jusqu'à ce haut degré de stoïque fierté
Où, naissant dans les bois, j'ai tout d'abord monté.
Gémir, pleurer, prier est également lâche.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
Dans la voie où le sort a voulu t'appeler,
Puis, après, comme moi, souffre et meurs sans parler. "

Alfred de Vigny

Poémes Souvenirs

Publié à 00:29 par lusile17
Poémes Souvenirs
Fantaisies d'hiver

Le nez rouge, la face blême,
Sur un pupitre de glaçons,
L'Hiver exécute son thème
Dans le quatuor des saisons.

Il chante d'une voix peu sûre
Des airs vieillots et chevrotants ;
Son pied glacé bat la mesure
Et la semelle en même temps ;

Et comme Haendel, dont la perruque
Perdait sa farine en tremblant,
Il fait envoler de sa nuque
La neige qui la poudre à blanc.

Dans le bassin des Tuileries,
Le cygne s'est pris en nageant,
Et les arbres, comme aux féeries,
Sont en filigrane d'argent.

Les vases ont des fleurs de givre,
Sous la charmille aux blancs réseaux ;
Et sur la neige on voit se suivre
Les pas étoilés des oiseaux......


T. Gautier


Poémes(Les Effarés)

Publié à 00:24 par lusile17
Poémes(Les Effarés)
- Les Effarés -

Noirs dans la neige et dans la brume,
Au grand soupirail qui s'allume,
Leurs culs en rond,

À genoux, cinq petits, - misère ! -
Regardent le boulanger faire
Le lourd pain blond...

Ils voient le fort bras blanc qui tourne
La pâte grise, et qui l'enfourne
Dans un trou clair.

Ils écoutent le bon pain cuire.
Le boulanger au gras sourire
Chante un vieil air.

Ils sont blottis, pas un ne bouge,
Au souffle du soupirail rouge,
Chaud comme un sein.

Et quand pendant que minuit sonne,
Façonné, pétillant et jaune,
On sort le pain ;

Quand, sous les poutres enfumées,
Chantent les croûtes parfumées,
Et les grillons ;

Quand ce trou chaud souffle la vie ;
Ils ont leur âme si ravie
Sous leurs haillons,

Ils se ressentent si bien vivre,
Les pauvres petits plein de givre,
- Qu'ils sont là, tous,

Collant leur petits museaux roses
Au grillage, chantant des choses,
Entre les trous,

Mais bien bas, - comme une prière....
Repliés vers cette lumière
Du ciel rouvert,

- Si fort, qu'ils crèvent leur culotte,
- Et que leur lange blanc tremblotte
Au vent d'hiver.....

Arthur Rimbaud.
20 septembre 1870.

Poémes(Ophélie)

Publié à 00:18 par lusile17
Poémes(Ophélie)
Ophélie

Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles...
- On entend dans les bois lointains des hallalis.

Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir

Le vent baise ses seins et déploie en corolle
Ses grands voiles bercés mollement par les eaux ;
Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,
Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux.

Les nénuphars froissés soupirent autour d'elle ;
Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,
Quelque nid, d'où s'échappe un petit frisson d'aile :
- Un chant mystérieux tombe des astres d'or

II

O pâle Ophélia ! belle comme la neige !
Oui tu mourus, enfant, par un fleuve emporté !
C'est que les vents tombant des grand monts de Norwège
T'avaient parlé tout bas de l'âpre liberté ;

C'est qu'un souffle, tordant ta grande chevelure,
À ton esprit rêveur portait d'étranges bruits,
Que ton coeur écoutait le chant de la Nature
Dans les plaintes de l'arbre et les soupirs des nuits ;

C'est que la voix des mers folles, immense râle,
Brisait ton sein d'enfant, trop humain et trop doux ;
C'est qu'un matin d'avril, un beau cavalier pâle,
Un pauvre fou, s'assit muet à tes genoux !

Ciel ! Amour ! Liberté ! Quel rêve, ô pauvre Folle !
Tu te fondais à lui comme une neige au feu :
Tes grandes visions étranglaient ta parole
- Et l'Infini terrible éffara ton oeil bleu !

III

- Et le Poète dit qu'aux rayons des étoiles
Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis ;
Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles,
La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys.

Arthur Rimbaud